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  • il y a 4 semaines
L’événementiel représente environ 5% des émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne. Il y a 16 ans, Béatrice Estham a fondé le cabinet de conseil Green Événement, afin d’aiguiller les acteurs du secteur dans leurs efforts de décarbonation. Depuis, elle a remarqué une forte accélération sur leurs engagements environnementaux.

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Transcription
00:00Le zoom de ce Smart Impact, on parle du secteur événementiel avec Béatrice Istam, bonjour.
00:12Bonjour.
00:12Bienvenue, vous êtes la fondatrice de Climit et de Green Événements.
00:17Alors on va présenter les deux structures qui sont liées évidemment.
00:19Climit c'est quoi ?
00:20Alors Climit, c'est un...
00:21Climit, ouais.
00:22On dit Climit.
00:23Bon, pas de problème.
00:23C'est un outil qui permet aux organisateurs d'événements de mesurer l'empreinte carbone des événements et puis surtout de manière assez ludique de prendre des décisions et donc d'entrer dans une trajectoire de réduction d'empreinte carbone quand on organise un événement.
00:38Et il est lié ce Climit avec Green Événements ?
00:43Alors Green Événements, donc Climit c'est une structure que j'ai créée il y a un petit peu plus de deux ans et en fait qui effectivement est née au sein au départ de Green Événements qui est un cabinet de conseil là que j'ai monté il y a 16 ans déjà.
00:53Et qui adresse les problématiques d'impact de la filière événementielle de manière un petit peu plus globale.
00:59Climit c'est vraiment carbone et Green Événements c'est des consultants où on va adresser les sujets d'économie circulaire, d'insertion, d'accessibilité.
01:0716 ans ?
01:08Oui.
01:09On en parlait beaucoup dans le secteur de l'événementiel de l'impact des séminaires ou des grands concerts ou des tournées etc.
01:17Pas du tout.
01:17Alors moi j'en parlais beaucoup mais effectivement oui c'était...
01:20Vous regardez comme une extraterrestre, comment vous vous étiez accueillie ?
01:23Avec un petit peu effectivement de surprise, c'est-à-dire que les gens ne comprenaient pas forcément en fait quelle était l'activité.
01:30C'était effectivement pas au cœur des préoccupations, surtout qu'en 2009 on sortait quand même d'une crise, enfin d'une autre crise qui avait pas mal touché la filière.
01:39Mais depuis donc maintenant 16 ans, c'est devenu un sujet assez prégnant.
01:44Oui effectivement.
01:45Alors ce calculateur carbone, comment est née l'idée ? Comment il fonctionne ?
01:49Alors l'idée elle est venue tout simplement de nos clients chez Green Événements.
01:53Donc depuis 16 ans on accompagne des organisateurs avec toute typologie, tout format d'événements.
01:58Et puis on avait un de nos clients qui n'est autre que le Festival de Cannes, qui nous a un petit peu scouillé les puces en disant nous il faut vraiment qu'on s'adresse, qu'on adresse ce sujet de la trajectoire carbone.
02:09Or ce qui existe aujourd'hui sur le marché ne nous permet pas de le faire parce qu'un événement c'est extrêmement spécifique, c'est pas une entreprise.
02:15C'est un moment donné, c'est des postes précis.
02:17Et donc on a besoin d'un outil qui est dédié à notre métier.
02:21Ils n'arrivaient pas à calculer précisément leur impact carbone, c'est ça ?
02:25Alors pour tous les organisateurs c'était possible, mais en fait il fallait payer assez cher, des consultants, ça prenait beaucoup de temps.
02:32Et en gros 6 mois après l'événement, avec un petit billet de 10 000, on est arrivé à avoir l'empreinte carbone.
02:37Voilà, mais en termes de prise de décision, de trajectoire, et vu qu'en plus il n'y avait pas vraiment de méthodologie, qu'est-ce qu'il y a dans le périmètre, qu'est-ce qu'il n'y a pas dans le périmètre de calcul,
02:45ce n'était pas très satisfaisant, c'était inaccessible pour la plupart des organisateurs d'événements, et surtout c'était impossible de piloter une trajectoire.
02:53D'accord, donc là vous imaginez cet outil qui est donc aussi un outil a priori qui permet d'anticiper et de se dire voilà ce qu'on va changer à notre événement, c'est ça ?
03:04Oui, donc c'est un outil d'aide à la décision, c'est-à-dire que dès qu'on commence à planifier l'événement, on rentre des informations opérationnelles,
03:09et puis on peut jouer avec des scénarios, on appuie sur un bouton, hop ça compare, tiens s'il passe en végétarien, je gagne 1% ou 20% de mon empreinte carbone,
03:17et si je change les transports, et le nombre de personnes, voilà.
03:20Donc c'est un outil qui est vraiment très intuitif, simple d'utilisation pour un organisateur d'événements qui n'est pas un expert carbone,
03:27ce qui est le cas de la plupart des organisateurs d'événements, soit en clair.
03:31Exactement, et donc ça lui donne la puissance de la maîtrise de son empreinte et des décisions associées.
03:36Alors on a trouvé ce chiffre qui nous vient de l'Union Européenne, qui nous dit que le secteur événementiel représente environ 5% des émissions de gaz à effet de serre,
03:43au sein des pays de l'Union. Je voulais donner ce chiffre avant que l'interview démarre, ça vous a fait tiquer, ça vous semble beaucoup ?
03:49Surtout que je n'ai jamais vu ce chiffre avant, parce qu'en fait, la difficulté qu'on a sur la filière de l'événement,
03:57c'est qu'on a du mal jusqu'à aujourd'hui à quantifier justement ces émissions, vu qu'avant la limite, ce travail n'est pas fait.
04:02Bon, après on peut jouer avec des extrapolations, et c'est peut-être un chiffre, non, il me paraît peut-être.
04:08Parce qu'en fait, l'événementiel va à la fois toucher à des sujets de transport, d'alimentation, donc c'est très transversal.
04:13Et en faisant des rapports par rapport à des chiffres de dépense, on peut peut-être arriver à des ordres de grandeur comme ça.
04:18Mais ce qui m'intéresse aussi avec la mythe, c'est justement de rentrer dans une maîtrise de ce que pèse la filière,
04:24pour s'engager dans une logique de trajectoire et de diminution, si possible en accord avec les accords de Paris,
04:30avec l'accord de Paris, pardon.
04:32Mais c'est vrai qu'il faut commencer par mesurer avant de rentrer dans cette trajectoire.
04:35Oui, alors ce qui a été fait par d'autres secteurs, il y a peut-être un peu plus longtemps d'ailleurs,
04:39est-ce que vous diriez qu'il y a un peu de retard du secteur de l'événementiel ?
04:42Je ne sais pas s'il y a du retard, en tout cas ce qui est sûr, c'est qu'il y a une vraie accélération.
04:45Il y a une étude qui est parue en mai dernier, faite par Coach Omnium et Mille et Une Salle,
04:51qui dit qu'il y a aujourd'hui 35% des organisateurs d'événements qui mesurent régulièrement leurs événements,
04:57et sur le systématiquement, en un an, on est passé de 2% à 8%.
05:01Alors on peut dire que ce n'est pas beaucoup, mais x4, ce n'est pas si mal.
05:04Et puis paraît-il qu'il y a 10%, c'est la bascule.
05:07Donc je pense qu'on y est bientôt, donc moi je vois plutôt le verre à moitié plein.
05:11Qu'est-ce que ça a changé ?
05:12Vous nous avez donné l'exemple du Festival de Cannes,
05:14donc qu'est-ce qu'ils ont changé ou qu'est-ce qu'ils sont en train de changer grâce à Climate ?
05:19Alors, donc il y a le Festival de Cannes, aujourd'hui, c'est un exemple,
05:24c'est ceux qui nous ont poussés dans l'aventure.
05:26Aujourd'hui, donc c'est des centaines d'utilisateurs sur Climate.
05:29Les profils sont en majorité plutôt des grandes entreprises,
05:32donc ça va être des Decathlon, des Generali, des différentes marques du groupe LVMH.
05:38Et en fait, avoir un outil, et on voit poindre de plus en plus des événements sportifs,
05:43des événements culturels, des concerts.
05:45Donc on voit que finalement, toutes les typologies d'événements sont en train de rentrer dans la logique.
05:50Et en fait, le fait d'avoir un outil qui mesure, permet finalement d'arbitrer.
05:54Parce qu'on a une idée quand même, que les transports ça pèse beaucoup,
05:57l'alimentation aussi, l'aménagement, il faut éviter de jeter, il faut plutôt faire du circulaire.
06:02Tout ça, on le sent un petit peu.
06:03Sauf qu'on ne sait pas toujours arbitrer, on ne sait pas toujours quantifier, choisir des priorités.
06:06Et là, c'est vraiment ce qui fait la différence.
06:10C'est qu'on peut choisir le 80-20 et choisir des décisions qui vraiment vont avoir un impact et communiquer dessus.
06:16Et donc, les grands sujets, effectivement, le transport.
06:20Peut-être, au lieu de faire, je pense à Decathlon,
06:22qui avait choisi, au lieu de faire une grosse convention nationale,
06:25d'en faire des régionales avec un hub au milieu.
06:28Il y a tout le sujet, bien sûr, d'alimentation.
06:30On est de plus en plus sur l'alimentation un peu plus végétale.
06:33Ça a un énorme impact, mais c'est mieux de le savoir factuellement.
06:37Sur tous les sujets d'aménagement, dès qu'on est sur de la réutilisation, de la location,
06:41l'impact, il est énorme.
06:43On peut baisser de plus de 50% sur un poste les émissions carbone, etc.
06:48Et ça dépend de la...
06:50Parce que là, vous nous parlez de grands groupes qui organisent des séminaires,
06:54des conventions annuelles ou du festival de Cannes.
06:58Mais je pense au sport, par exemple, parce que c'est presque consubstantiel
07:02organiser un grand événement sportif, une Coupe du Monde,
07:07c'est faire venir des spectateurs de partout sur la planète
07:11qui, le plus souvent, prennent l'avion.
07:13Donc, il y a une limite, finalement, à ce qu'on peut transformer,
07:17sauf à changer carrément la façon d'organiser des grands événements.
07:21On pourrait penser aussi aux tournées, par exemple,
07:24des grands groupes de musique planétaire.
07:26Il y a un moment où ça met en question l'existence même de ces événements.
07:31Vous voyez ce que je veux dire ?
07:32Très bien. Bien sûr.
07:33C'est un sujet, d'ailleurs, c'est pour ça que pendant un certain nombre d'années,
07:35c'était un petit peu tabou.
07:36Mon Dieu, on va s'apercevoir qu'on fait déplacer des gens.
07:40Effectivement, au bout d'un moment, il y a des émissions,
07:42effectivement, liées aux déplacements, etc.,
07:44sur lesquelles on ne va pas pouvoir jouer.
07:46Maintenant, ce qu'on dit aux organisateurs,
07:47c'est que pour être dans la logique des accords de Paris
07:50et dans les trajectoires qui permettent de garder une terre vivable,
07:52on parle de 5 à 10 % de diminution des émissions par an.
07:57C'est tout à fait jouable, même sur des événements internationaux.
08:01On travaille beaucoup avec des salons, c'est aussi un sujet.
08:03Bien sûr, un salon, il a de la valeur
08:05parce qu'il y a des gens qui se déplacent et qui viennent de loin.
08:09Et donc, en faisant ce travail,
08:12on arrive franchement à rentrer sur ces sujets de diminution
08:15qui ne vont pas être de 50 % ou 100 % d'émissions,
08:18mais quand même, les 5, 10, 15, 20 %,
08:21ils sont facilement atteignables.
08:22Oui, mais je vous interromps parce qu'on passe à des menus végétariens
08:28et c'est très bien.
08:30L'impact, il ne va pas être si important
08:32par rapport à la quantité de spectateurs
08:34qu'on fait venir d'un peu partout sur la planète.
08:36C'est pour ça qu'il y a des organisateurs...
08:37Ce n'est pas parce que la Coupe du Monde met du vegan,
08:40de foot, mettra du vegan dans toutes ses buvettes
08:42que son bilan va d'un seul coup s'améliorer.
08:45Vous voyez ce que je veux dire ?
08:45Alors, deux réactions par rapport à ça.
08:47La première, c'est qu'effectivement,
08:49et c'est vrai pour toute activité,
08:50avant de la décarboner, il faut se poser la question
08:52est-ce qu'elle sert à quelque chose ?
08:53Moi, aujourd'hui, si je travaille là-dessus depuis 16 ans,
08:56c'est parce que je suis convaincue que la rencontre humaine,
08:58ces grandes manifestations, elles ont beaucoup de sens.
08:59Moi, je suis fan de sport, j'ai envie que ça continue, ces événements.
09:02Elles ont beaucoup de sens et on a envie que ça continue.
09:03Et donc, si on donne une valeur sociale,
09:10de cohésion, d'échange entre les gens, etc.,
09:12on se dit qu'il faut que ça continue
09:13et donc, on essaie de faire mieux.
09:14Il y a bien sûr des difficultés.
09:16C'est le cas dès qu'on adresse la décarbonation.
09:19Aujourd'hui, pour vous donner un exemple
09:21sur des manifestations sportives,
09:23il y a un certain nombre de manifestations sportives
09:25qui décident de mettre, par exemple,
09:27des jauges dédiées plutôt à des visiteurs locaux.
09:32Et donc là, c'est un mouvement
09:33qui est en train de prendre, on va dire,
09:37de la place dans le paysage.
09:38Ça, c'est beaucoup, par exemple, de plus en plus
09:39pour des courses à pied, pour des courses en nature.
09:42Et je pense que c'est un mouvement qui va s'étendre.
09:44Ça ne veut pas dire qu'on va arrêter
09:45les déplacements internationaux,
09:46mais ça veut dire qu'on va peut-être
09:47privilégier un petit peu plus le local
09:50avec aussi des bénéfices pour la population, etc.
09:53Donc, c'est tout ça, en fait,
09:55sur lequel on travaille,
09:56qui ne se fait pas du jour au lendemain.
09:58Mais en tout cas, on partage
09:59cette volonté, cet amour de la rencontre.
10:02Et l'idée, c'est bien qu'elle continue à exister.
10:04Alors, si j'organise un tournoi,
10:06un grand tournoi de tennis
10:07qui fait venir du public, etc.
10:10Et je me pose la question,
10:11je vais utiliser Climate.
10:12Qu'est-ce qu'il faut que je renseigne ?
10:14Qu'est-ce que je fais ?
10:15Alors, j'ai accès à Climate.
10:17J'ai passé les learnings.
10:18J'ai eu mon onboarding.
10:20Il y a plein de mots que je ne comprends pas.
10:21On reprend du début depuis le début.
10:23On arrive sur la plateforme.
10:25Nous avons créé avec l'Association
10:26pour la transition à carbone,
10:28l'ABC, qui nous a aussi audité
10:30pour valider la conformité de bilan carbone.
10:32Ils ont créé un e-learning
10:33qui fait donc que nos utilisateurs,
10:36pour la plupart non-experts carbone,
10:38comprennent les tenants et les aboutissants.
10:39Donc, on a un niveau de connaissances.
10:41On a passé une à deux heures.
10:42On a fait des quiz.
10:43On s'est bien amusés.
10:43On a appris plein de choses.
10:45Ensuite, on a des membres de l'équipe Climate
10:48qui ont aussi passé un petit peu de temps
10:50parce qu'un nouvel outil,
10:51on aime bien être accompagnés au départ.
10:54Donc, je suis sur Climate.
10:55Je suis déjà très à l'aise.
10:56Et là, je décide de m'emparer
11:00de l'empreinte carbone de mon événement.
11:01Je clique sur Créer un nouvel événement.
11:02Et là, j'ai une fiche qui apparaît
11:04avec les postes classiques qu'il y a sur un événement.
11:06Le transport, la restauration, le fret, les goodies,
11:10s'il y en a l'empreinte digitale,
11:12s'il faut faire des retransmissions, etc.
11:14Ça, c'est des postes qui sont lissés sur la gauche.
11:15Et quand je clique sur la droite,
11:17j'ai les informations à renseigner.
11:19Il y a plusieurs manières.
11:20Soit j'ai l'information directement, je la rentre.
11:22Soit je peux collaborer avec mes prestataires, par exemple,
11:25parce que l'événementiel, c'est aussi ça l'enjeu.
11:27Et le challenge et la difficulté et l'opportunité,
11:29c'est que c'est une chaîne de valeur
11:31avec plein de monde qui collaborent.
11:33Donc, je peux collaborer en ligne.
11:35Et aussi, je peux aller récupérer de la donnée
11:37si elle existe parfois sur d'autres applications
11:39puisqu'on a créé un système d'API
11:40qui fait qu'on évite à nos utilisateurs
11:42de passer du temps inutile.
11:44Par exemple, sur l'inscription des spectateurs,
11:45j'appuie sur un bouton.
11:46Enfin, des spectateurs et des participants.
11:49Ça peut être des spectateurs.
11:50Ça peut être des spectateurs.
11:51Et l'information remonte dans plein de minutes
11:52sans avoir besoin de la ressaisir.
11:54Vous parlez aussi du temps homme.
11:56Le temps homme, c'est le personnel
11:57qui va travailler sur l'événement.
11:59Il ne doit pas être si facile à réduire ce poste-là.
12:03Alors, ce qui s'appelle d'ailleurs
12:05plus temps homme dans la nouvelle version,
12:06c'est encore plus clair.
12:07C'est tout ce qui est préparation de l'événement
12:10et après, on va dire démontage, par exemple,
12:12dans le cadre d'un salon.
12:14C'est-à-dire que dans Climic,
12:15les postes que je vous ai cités,
12:16on va vraiment se concentrer
12:16sur tout ce qui se passe pendant l'événement.
12:18C'est le gros, en fait, de l'empreinte carbone.
12:20Et pour mesurer ce qui se passe avant et après,
12:22on a pris une métrique
12:23qui est le temps qu'on passe sur l'organisation
12:25et sur le démontage
12:26et qui fait une moyenne, en fait.
12:28Du coup, le temps moyen d'une 10 jours homme,
12:30ça fait qu'il passe à préparer quelque chose.
12:32Ça fait tant d'émissions carbone.
12:33Dernier mot sur la dimension,
12:37la prise de conscience en France.
12:40Je pense qu'il y a pas mal d'entreprises qui y sont.
12:41Est-ce que c'est un sujet international ?
12:43Est-ce que vous avez des clients internationaux ?
12:44Est-ce que des grands groupes
12:46avec lesquels vous travaillez
12:47veulent faire la même chose ailleurs ?
12:49Alors, on a aujourd'hui, effectivement,
12:51on travaille avec pas mal de grands groupes
12:52qui nous emmènent souvent dans leur valise
12:53à l'étranger.
12:55Donc aujourd'hui, Climic,
12:55c'est utilisé pour des événements
12:57dans plus de 25, je crois,
12:58quasiment 30 pays aujourd'hui.
12:59Oui, derrière, il y a aussi des facteurs d'émission
13:01qui permettent que ça fonctionne.
13:03Et puis, en ce moment,
13:05on a 3 à 4 demandes par mois
13:06qui viennent de l'étranger.
13:09Aujourd'hui, on travaille dans 4 à 5 pays européens.
13:11On a des clients directs en Chine,
13:13à Singapour, aux États-Unis même,
13:15depuis le début de l'année.
13:16C'est assez surprenant.
13:18Il y a des entreprises qui continuent.
13:19Il y a des entreprises qui continuent.
13:21Et en fait, on a créé la limite en système
13:23qui permet d'avoir aussi des estimations carbone.
13:25Donc, par exemple, aux États-Unis,
13:27c'est plutôt ce qu'ils utilisent,
13:28l'estimation plutôt que le vrai bilan carbone.
13:32Mais on voit que c'est un sujet...
13:33Alors, je pense qu'en Europe,
13:35on a une petite longueur d'avance.
13:37Mais il semblerait que ce soit un sujet
13:39d'intérêt à l'international.
13:42Et je pense que ça s'explique par le fait
13:44qu'ici, alors on a des lois
13:45qui vont un petit peu accélérer.
13:48Mais c'est aussi l'événementiel.
13:50À un moment, on réunit tous ces publics.
13:52Et donc, c'est vrai que c'est important
13:53d'être cohérent par rapport
13:54à une démarche bas carbone.
13:55Merci beaucoup, Béatrice Islam.
13:57Et à bientôt sur Be Smart for Change.
13:59On passe tout de suite au grand entretien
14:00de ce Smart Impact.
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