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  • il y a 4 semaines
Chaque jour, Christophe Delay et Marie Gentric vous accompagnent de 12h à 14h dans Midi BFM.

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00:00:00Il est midi, bonjour et bienvenue à tous. Actualité extrêmement dense en ce mardi avec d'abord évidemment Marie, un président de la République en prison.
00:00:19Nicolas Sarkozy est derrière les barreaux de la prison de la santé depuis 9h37 ce matin.
00:00:23Oui, sa voiture est entrée dans la cour, il a passé les formalités, il est à l'isolement. Boris Karlamov, un des envoyés spéciaux de BFM TV sur place dans un instant.
00:00:31Et une haie d'honneur ce matin pour le départ de Nicolas Sarkozy vers la prison. Ses avocats ont déposé immédiatement une demande de mise en liberté.
00:00:39Quand cette demande sera examinée, nous poserons la question dans quelques instants à Pauline Reuvenard.
00:00:43Deux autres titres dans l'actualité ce mardi. Une alerte enlèvement est en cours pour retrouver un garçon de 13 ans, Ryan, enlevé hier à 18h à Panaso en Haute-Vienne.
00:00:53Le petit garçon est diabétique.
00:00:54L'heure est à l'évaluation des dégâts après le passage de la tornade qui a traversé la commune d'Ermont, c'est dans le Val d'Oise.
00:01:00Un jeune ouvrier de 23 ans est mort, il y a 9 blessés, 4 en urgence absolue, 5 en urgence relative et nous serons évidemment sur place tout à l'heure.
00:01:07Et un point sur la météo avec toi Marc ?
00:01:08Avec un temps toujours très agité dans le sud de la France. De fortes pluies, des averses sur le nord et de nouvelles pluies sont attendues ce soir par la face à l'Atlantique.
00:01:15Et prévision complète évidemment dans quelques minutes. Nicolas Sarkozy est donc derrière les barreaux de la prison de la santé, à l'isolement.
00:01:22Avant de retrouver Boris Carlamoff, le désenvoyé spécial de BFM TV, Nicolas Sarkozy qui a publié ce message au moment où il quittait son domicile.
00:01:29Message sur X. Que dit-il ? Eh bien vous allez le découvrir en même temps que moi. S'assurer de la stabilité, de la sécurité est évidemment essentiel.
00:01:41Je ne demande aucun avantage, aucune faveur. Je ne suis pas à plaindre car ma voix porte. Je ne suis pas à plaindre parce que ma femme et mes enfants sont à mes côtés et mes amis sont innombrables.
00:01:52Priorité au direct, l'actualité nous vient aussi de Slovény. Le président de la République s'exprime sur les retraites et sur l'incarcération de l'ancien président Sarkozy.
00:01:59Des interrogations sur l'exécution provisoire pour les personnalités politiques. D'autre part, l'ensemble des pays d'Europe repoussent l'âge de départ à la retraite.
00:02:11En France, le gouvernement a acté la suspension. Vous avez renoncé à cette réforme emblématique. Est-ce que vous diriez que ce renoncement est inévitable ?
00:02:22Et puis est-ce que vous êtes favorable à un référendum sur cette question des retraites ? Je vous remercie.
00:02:29Sur la question des retraites, les faits sont têtus et nous vieillissons. Et donc tous les pays d'Europe qui vieillissent reculent l'âge légal de départ à la retraite,
00:02:43même si nos systèmes sont très différents. Nous l'évoquions d'ailleurs hier avec M. le Premier ministre.
00:02:48Vous avez ici un âge légal qui est beaucoup plus loin que le nôtre, mais l'âge moyen effectif est avant l'âge légal.
00:02:53Donc il faut aussi regarder ces sujets-là. On a un système qui est très particulier avec un âge d'annulation de la décote à 67 ans.
00:03:00Bon, je ne vais pas ici rentrer dans la technique.
00:03:02Je pense que la réforme qui avait été votée était une réforme nécessaire pour le pays, présentée d'ailleurs aux Français dans la campagne présidentielle de 2022,
00:03:14puisque je m'étais engagé sur une réforme allant à 65 ans.
00:03:18Elle n'a pas été votée par tous les partis d'opposition, je le rappelle, en 2023,
00:03:24mais a fait l'objet d'un engagement de la responsabilité du gouvernement et était ainsi passé.
00:03:32Le Premier ministre a fait un choix pour apaiser le débat actuel qui a consisté à proposer le décalage d'une échéance.
00:03:42Je le dis ici parce que ça n'est ni l'abrogation ni la suspension.
00:03:46C'est le décalage d'une échéance qui est la prochaine échéance, celle des 63 ans au 1er janvier 2027,
00:03:51qu'il a décalée au 1er janvier 2028 avec un financement par des économies.
00:03:57C'est ce qu'il a dit dans son discours de politique générale.
00:04:01Il l'a fait dans un souci d'apaisement et c'est le débat parlementaire qui donnera l'issue de ce sujet.
00:04:06Et donc maintenant, c'est le travail du gouvernement et du Parlement.
00:04:10Pour ma part, je ne peux simplement vous dire qu'une chose.
00:04:13L'avenir de notre système par répartition, qui, je le rappelle, est un système où les actifs payent pour la retraite,
00:04:18de leurs contemporains, n'est pas équilibré avec l'âge de départ actuel.
00:04:26Et donc, ce faisant, on a décalé à 2033 la perspective des 64 ans.
00:04:30De toute façon, il faudra reposer le débat.
00:04:32Et je me félicite que le Premier ministre ait souhaité en même temps réouvrir ce débat
00:04:37et que plusieurs forces syndicales et patronales aient manifesté leur envie de le reprendre.
00:04:43Et il faut le faire de manière apaisée, parce que le sujet du vieillissement
00:04:47ne sera pas réglé par un compromis nécessaire pour passer le budget.
00:04:53Sur ce sujet, les perspectives de référendum sont possibles.
00:04:56Encore faut-il qu'on sache sur quoi.
00:04:59Et donc, elles ne pourraient se faire, mais il ne m'appartient pas encore de décider cela,
00:05:02sur un accord qui serait ainsi scellé.
00:05:05Donc, je pense que le plus important, c'est qu'il y ait d'abord un moment de stabilité,
00:05:08des discussions budgétaires apaisées,
00:05:10pour la continuité du pays et pour nos compatriotes,
00:05:14qu'il y ait ensuite un travail qui soit repris dans le calme
00:05:16sur le sujet des retraites par les forces syndicales et patronales.
00:05:19Et sur cette base-là, nous verrons ensuite les chemins qui doivent être suivis.
00:05:23De là où je suis, il ne m'appartient pas de commenter,
00:05:28critiquer les décisions de la justice.
00:05:32Je suis le garant du bon fonctionnement de nos institutions,
00:05:35et ce faisant de la bonne articulation entre l'autorité judiciaire,
00:05:40l'exécutif, le législatif,
00:05:42et y compris quand cela touche l'ancien président de la République.
00:05:45Donc, vous ne me verrez pas ici faire quelques commentaires que ce soit.
00:05:48Et je pense qu'il est important que les choses soient ainsi gardées.
00:05:54Néanmoins, que l'image, pour beaucoup de nos compatriotes,
00:05:57je pense surtout à ça,
00:05:58de voir un président incarcéré par cette décision de justice
00:06:01puisse susciter des commentaires, c'est normal.
00:06:04Et je pense qu'il faut distinguer l'émotion,
00:06:06y compris l'émotion légitime de proches, d'une partie du pays,
00:06:11le respect qui est dû à toute personne,
00:06:14et le bon fonctionnement de la justice,
00:06:17qui, de là où je suis, ne suppose pas de faire des commentaires.
00:06:20Quant aux questions d'exécution provisoire,
00:06:23j'ai vu que plusieurs responsables politiques souhaitaient s'en emparer.
00:06:28Le président du Sénat l'a indiqué, le garde des Sceaux aussi.
00:06:31Je pense que c'est un débat légitime dans une démocratie,
00:06:35parce que tout le monde souhaite qu'il puisse y avoir des voies d'appel et de recours.
00:06:40Mais c'est un débat qui doit être mené dans le calme
00:06:44et indépendamment des cas spécifiques.
00:06:48Là aussi, pour que notre justice puisse se faire
00:06:51et puisse évoluer dans la sérénité qui convient.
00:06:55Et je souhaite que ce soit cette sérénité
00:06:58qui accompagne tous les débats sur ce sujet.
00:07:00Merci beaucoup.
00:07:03Voilà le président de la République
00:07:05qui évoque donc, sans la commenter réellement,
00:07:08la situation et l'incarcération de Nicolas Sarkozy ce matin,
00:07:11mais qui joint sa voix à ceux qui souhaitent l'ouverture d'un débat
00:07:15sur l'exécution provisoire d'Aïda Latrousse.
00:07:18En tout cas, que ce débat est légitime
00:07:20et que la classe politique souhaite s'en emparer.
00:07:24Quand on dit souhaite s'en emparer,
00:07:26c'est-à-dire souhaite retoucher les modalités de l'exécution provisoire.
00:07:28En réalité, il y avait eu un certain nombre de commentaires
00:07:30après la condamnation en première instance de Marine Le Pen
00:07:33et des commentaires encore plus vifs
00:07:36après la condamnation de Nicolas Sarkozy.
00:07:38Le chef de l'État dit que c'est un débat légitime.
00:07:41Tout le monde souhaite qu'il puisse y avoir des voix d'appel et de recours.
00:07:45Et à ce titre, sans prendre clairement position,
00:07:48laisse entendre une préférence.
00:07:49Vraiment d'un mot, Pauline ?
00:07:50Est-ce que ce serait devant l'Assemblée ?
00:07:52Est-ce que ce serait avec une retouche législative ?
00:07:54C'est ça qu'il va falloir éclairer ?
00:07:55Ce n'est pas complètement clair.
00:07:56Le flou est maintenu.
00:07:57On y reviendra, mais d'abord, évidemment, l'incarcération,
00:07:59c'est le fait historique du jour de Nicolas Sarkozy.
00:08:01Oui, on voulait revenir sur le parcours qu'a effectué le président.
00:08:04Il est parti de son domicile dans le 16e arrondissement
00:08:07pour se rendre à la prison de la Santé dans le 14e arrondissement.
00:08:11Il est arrivé à 9h37 précisément.
00:08:13Récit d'Emeline Darkour avec les envoyés spéciaux de BFM TV.
00:08:16La ruelle est encore vide et déjà la clameur monte.
00:08:24Devant le domicile de Nicolas Sarkozy avant son incarcération, des admirateurs.
00:08:28Ce qui est important, c'est que des gens descendent à 8h le matin.
00:08:31Si je suis là, c'est pour le soutenir.
00:08:33Et des politiques amères.
00:08:34Je suis triste et choquée.
00:08:36On réalise qu'en fait, notre président de la République va aller en prison aujourd'hui.
00:08:41Je ressens à la fois de l'énorme tristesse, une grande peine,
00:08:45et même de la honte pour mon pays et de l'angoisse.
00:08:50Puis Nicolas Sarkozy sort accompagné de sa femme.
00:08:53On t'aime Nicolas !
00:08:55Et sa famille fait bloc.
00:09:01Madame !
00:09:02Allez !
00:09:07La voiture quitte le 16e arrondissement, direction la prison de la santé.
00:09:12Ses soutiens restent sur place et préparent la suite.
00:09:15Il a vraiment besoin de soutien.
00:09:17Je lui écrirai, bien sûr.
00:09:19Près de la prison de la santé, un autre décor.
00:09:22La rue a été bloquée par les forces de l'ordre.
00:09:25À l'arrivée du cortège, pas de soutien, pas d'opposant non plus.
00:09:33La porte de la prison se referme sur l'ancien président de la République.
00:09:38Dans le silence.
00:09:41Vous êtes en direct de la prison de la santé, devant la prison de la santé.
00:09:45À l'heure où l'on parle, Nicolas Sarkozy est sans doute dans sa cellule.
00:09:48À quelle formalité a-t-il dû se soumettre ?
00:09:51Oui, absolument.
00:09:54Lorsqu'il est arrivé ici, Nicolas Sarkozy n'est pas allé directement dans sa cellule du quartier d'isolement de la prison de la santé.
00:10:01Il a dû tout d'abord se plier, tout comme les autres détenus par ailleurs, à des formalités administratives.
00:10:08Il est tout d'abord passé devant le greffe.
00:10:10On a relevé son identité, on lui a attribué un numéro d'écrou, puis on lui a donné un pactage.
00:10:18Un pactage dans lequel on retrouve notamment des affaires de toilettes.
00:10:22Quand toutes ses formalités ont été finalisées, il a donc pu rejoindre sa cellule de ce quartier de l'isolement.
00:10:29L'objectif aujourd'hui, vous le savez, c'est de lui assurer une protection maximale.
00:10:32Il sera seul dans une cellule d'une dizaine de mètres carrés.
00:10:37L'objectif est de ne croiser aucun détenu, qu'il ne soit pas apostrophé et qu'il ne soit pas d'ailleurs,
00:10:43si jamais il y a des téléphones portables dans cette aile de la prison, pris en photo.
00:10:48Ce quartier d'isolement, il est situé au dernier étage d'un bâtiment central, un quartier qui comporte une quinzaine de cellules.
00:10:54Nicolas Sarkozy aura droit à deux promenades par jour, d'une heure chacune, mais également trois parloirs familiaux par semaine.
00:11:04Dans sa cellule, il y a un lit, un bureau, une douche, des toilettes, une plaque chauffante ou encore un téléphone fixé au mur pour appeler une liste de numéros autorisés.
00:11:13Cela fait maintenant plusieurs heures désormais que Nicolas Sarkozy est incarcéré dans cette prison de la santé.
00:11:18Il va recevoir une toute première visite cet après-midi, à savoir celle de son avocat Jean-Michel Darwa,
00:11:24qui va pouvoir le visiter dans le cadre d'un tout premier parloir.
00:11:27Ce sera donc cet après-midi ici à la prison de la santé.
00:11:30Et l'une des questions est désormais de savoir combien de temps Nicolas Sarkozy va rester en prison,
00:11:34puisque l'un de ses avocats l'a confirmé tout à l'heure devant la prison de la santé.
00:11:39Le chef de l'État a d'ores et déjà déposé sa demande de mise en liberté.
00:11:42Au moment où nous parlons, la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy a été déposée.
00:11:48Rien ne justifie la première heure de détention.
00:11:51Il y est pour un minimum de trois semaines ou un mois,
00:11:55puisque la Cour d'appel a deux mois pour statuer sur une demande de mise en liberté.
00:12:00Et le délai moyen à la Cour d'appel de Paris, c'est un mois.
00:12:03Donc en tout état de cause, même si rien ne justifie cette détention, il y est pour un mois.
00:12:09C'est un moment, comme Jean-Michel Darwa le disait, un moment qui est très dur.
00:12:13Donc un mois, Pauline revena, et au bout d'un mois, en principe, sa demande de mise en liberté sera examinée.
00:12:19Elle sera examinée, mais elle ne sera pas effective dans la foulée.
00:12:21Donc entre un mois et deux mois.
00:12:23Donc il peut espérer éventuellement être sorti pour Noël en tous les cas.
00:12:27Est-ce que les juges peuvent jouer la montre, vu les attaques de Nicolas Sarkozy ces dernières années contre la justice ?
00:12:33Ils peuvent, mais là où il faut être cohérent, c'est qu'il y a deux autres personnes qui ont eu un mandat de dépôt à l'audience du 25 septembre.
00:12:40C'est Alexandre Jury et Wade Nasser.
00:12:41Eux, ils sont tous les deux déjà incarcérés.
00:12:43Ils ont fait une demande de mise en liberté, et leur demande de liberté, elle est déjà audiencée.
00:12:47Donc ça veut dire que ça fonctionne.
00:12:48Audiencée, ça veut dire programmée ou qu'elle a eu lieu ?
00:12:50Elle n'a pas encore eu lieu, mais ils ont la date.
00:12:52Donc ça veut dire que ça fonctionne, et que ce délai d'un mois, il est à peu près valable.
00:12:55Ce serait quand même compliqué que Nicolas Sarkozy n'ait pas la même chose que les autres.
00:12:58Il faut qu'il y ait une espèce de cohérence dans ce jugement rendu le 25 septembre.
00:13:01Donc selon toute vraisemblance, la demande de mise en liberté, elle est faite.
00:13:05Elle sera examinée sous un mois. Dans combien de temps est-ce qu'elle sera ?
00:13:07Alors justement, c'est ma question. En moyenne, que dit la jurisprudence ?
00:13:11En moyenne, au bout de combien de temps la décision est annoncée ?
00:13:13Quelques jours après l'examen.
00:13:14Oui, oui, quelques jours après l'examen.
00:13:16Donc je vous dis, ça fait 3-4 semaines d'incarcération dans un premier temps,
00:13:21en attente de la demande de mise en liberté.
00:13:23Et autre question qu'on se pose ce mardi, c'est à quoi va ressembler cette détention de Nicolas Sarkozy ?
00:13:27Écoutez ce que disait Patrick Balkany.
00:13:30Il n'y a pas de conseil à donner. On se retrouve vraiment seul, avec soi-même,
00:13:36entre quatre murs, c'est le cas de le dire, dans une cellule de 9 mètres carrés.
00:13:41Et on se fait sa popote.
00:13:44On essaye de passer le temps comme on peut, en lisant, en écrivant.
00:13:50Non, on n'a aucun contact avec l'extérieur.
00:13:55On ne voit pas les autres détenus.
00:13:57Les autres détenus ne nous voient pas.
00:14:00Aucun contact avec l'extérieur parce que le président Sarkozy sera à l'isolement.
00:14:06Romain Langlais.
00:14:06Placé en isolement aménagé à la prison de la santé,
00:14:11voici à quoi ressemble la cellule de Nicolas Sarkozy.
00:14:159 mètres carrés aménagés d'un toilette et d'une douche,
00:14:18avec bureau, télévision, frigo et plaques de cuisson à disposition.
00:14:22Un téléphone fixe au mur permet également à l'ex-chef de l'État
00:14:26d'appeler une liste de numéros autorisés quand il le souhaite.
00:14:29Il sera donc sous un régime spécifique comme les autres détenus de ce quartier-là,
00:14:34comme des centaines d'autres détenus partout en France.
00:14:38Cela veut dire qu'il sera seul en cellule.
00:14:39Dans cette aile où se trouvent 15 autres condamnés,
00:14:42Nicolas Sarkozy a aussi accès à une bibliothèque et une salle de sport.
00:14:46Par mesure de sécurité, il ne croisera toutefois pas d'autres détenus,
00:14:49y compris pendant son heure de promenade quotidienne dans une petite cour murée.
00:14:53Un protocole nécessaire pour ce prisonnier,
00:14:55afin d'éviter que l'ancien président ne soit photographié en cachette ou même apostrophé.
00:15:00Franchement, il y a beaucoup de détenus qui lui en veulent.
00:15:02Quand on repense à ce qu'il a dit, aux infos, tout ça, il y en a beaucoup qui lui en veulent.
00:15:06Concernant les visites, Nicolas Sarkozy a le droit à trois parloirs de 30 minutes chaque semaine.
00:15:11Des rencontres dans une petite pièce,
00:15:13où il pourra notamment avoir des contacts physiques avec ses proches.
00:15:16Nous ouvrons évidemment ce dossier,
00:15:18les enjeux liés à l'incarcération de Nicolas Sarkozy,
00:15:21tout à l'heure dans le courant du Midi BFM.
00:15:23Dans l'actualité également de ce mardi, une alerte enlèvement qui est en cours.
00:15:26Elle concerne un petit garçon de 13 ans.
00:15:28Il s'appelle Ryan, il est diabétique,
00:15:30il mesure un peu plus d'un mètre cinquante,
00:15:32il a les yeux marrons, cheveux bruns,
00:15:33porteur de lunettes noires, habillé d'un sweat jaune pâle.
00:15:36Et il est donc porté disparu depuis hier, Marie.
00:15:39Il a été enlevé hier, effectivement,
00:15:41à 18h, à Panasso, c'est en Haute-Vienne.
00:15:43Les suspects sont une femme âgée de 25 à 30 ans,
00:15:45forte corpulence, longs cheveux noirs,
00:15:48jogging noir et sweat noir, avec un logo Nike blanc,
00:15:51porteur d'une casquette noire.
00:15:52Si vous localisez l'enfant, bien sûr,
00:15:54n'intervenez pas vous-même, appelez immédiatement le 1-9-7-197.
00:15:57Dans l'actualité également,
00:15:58le bilan de cette tornade qui a traversé
00:16:00en toute fin de journée hier la commune d'Ermont,
00:16:02pas seulement d'ailleurs la commune d'Ermont,
00:16:04mais plusieurs communes du Val-d'Oise.
00:16:05Un jeune ouvrier de 23 ans est mort,
00:16:07il travaillait sur un chantier,
00:16:08et trois grues, vous les voyez sur cette image tournée ce matin,
00:16:12ont été renversées, balayées par la tornade.
00:16:15Il y a neuf blessés,
00:16:16quatre sont en urgence absolue,
00:16:18cinq en urgence relative.
00:16:20L'heure est désormais à l'évaluation des dégâts.
00:16:22Ça secouillait dans tous les sens.
00:16:24À un moment donné, j'étais tenté de sortir.
00:16:26Heureusement, je ne suis pas sorti,
00:16:27je ne pouvais même pas ouvrir la portière.
00:16:30Je me suis mis en position sécurité,
00:16:33le temps que ça passe.
00:16:35J'ai cru à un moment donné que le véhicule allait s'envoler.
00:16:38Ça secouillait dans tous les sens, franchement.
00:16:40Les trois grues sont parties en cacahuète,
00:16:42comme vous pouvez le constater.
00:16:44Heureusement pour moi,
00:16:45je pouvais prendre la grille du milieu,
00:16:47ça aurait pu tomber sur moi.
00:16:49Bonjour Nicolas Kouadou,
00:16:50vous êtes l'envoyé spécial de BFM TV à Hermont.
00:16:52À quoi ressemble la commune ce matin, Nicolas ?
00:16:56Eh bien, les destructions sont conséquentes.
00:16:59Vous le voyez sur ces images de Julie Roseur,
00:17:00ces grues dont vous venez de parler,
00:17:02qui se sont abattues sur ce chantier.
00:17:04Il y en a trois.
00:17:05On fait des dégâts assez impressionnants
00:17:06parce qu'elles sont tombées sur des maisons.
00:17:08On voit également de nombreuses tuiles
00:17:10qui ont été envolées.
00:17:11Bref, un décor que beaucoup d'habitants
00:17:13nous ont qualifié d'apocalyptiques
00:17:15qui a causé ce bilan très malheureux
00:17:18avec ce jeune homme de 23 ans
00:17:19qui travaillait sur ce chantier
00:17:20qui est décédé.
00:17:22Quatre blessés lourds également.
00:17:23Et depuis ce matin,
00:17:24des habitants un petit peu agars
00:17:26qui se demandent ce qui s'est passé,
00:17:27qui sont tous particulièrement choqués
00:17:29par la violence du phénomène
00:17:30qui, rappelons-le,
00:17:31n'a duré que deux minutes.
00:17:34Merci beaucoup Nicolas Poincaré.
00:17:36Nicolas Poincaré, envoyé spécial de BFM TV
00:17:38dans le Val d'Oise.
00:17:39Je dis Nicolas Poincaré
00:17:40parce que Nicolas Poincaré
00:17:41nous a rejoint sur le plateau du Midi BFM.
00:17:43Pour évoquer, Nicolas,
00:17:44l'enquête sur le cambriolage du Louvre
00:17:47et vous signalez d'abord
00:17:48que les voleurs courent toujours.
00:17:49Quatre hommes à moto
00:17:50qui ont semble-t-il laissé
00:17:52beaucoup d'indices
00:17:53mais toujours pas d'arrestations
00:17:54à l'heure où l'on parle.
00:17:55Ligne rouge, Nicolas,
00:17:56va consacrer ce soir
00:17:58un numéro exceptionnel
00:17:59à ce cambriolage
00:18:00qu'il est tout autant.
00:18:02Alors un petit numéro
00:18:03parce qu'on va reconstituer
00:18:04les 3 minutes et 58 secondes
00:18:07qu'ont passées les braqueurs
00:18:08à l'intérieur du musée du Louvre,
00:18:09c'est-à-dire à l'intérieur
00:18:10de la galerie Apollon.
00:18:13Alors vous le voyez,
00:18:14on a tout simplement,
00:18:16on est parti des images
00:18:17et on a créé des dessins
00:18:18pour essayer de reconstituer
00:18:19presque seconde par seconde
00:18:21ce casse digne d'Arsène Lupin.
00:18:243 minutes 58,
00:18:25c'est le temps qu'ils ont passé
00:18:27entre le moment
00:18:27où ils brisent la vitre
00:18:28pour rentrer dans la galerie Apollon
00:18:30et le moment où ils en ressortent.
00:18:31C'est un incroyable boulot
00:18:33de graphisme Nicolas,
00:18:35incroyable,
00:18:35de reconstitution graphique.
00:18:37Effectivement,
00:18:38c'est Isabelle Quintard
00:18:39qui est en train
00:18:40à l'heure où on parle
00:18:40de s'en occuper,
00:18:42de reconstituer tout ça.
00:18:43Donc il y a effectivement
00:18:44du graphique
00:18:45et de la reconstitution.
00:18:47A partir des éléments d'enquête.
00:18:48Mais voilà,
00:18:48c'est ce que j'allais vous dire.
00:18:49L'important,
00:18:49ce n'est pas les quelques dessins
00:18:51qu'on a pu faire,
00:18:51l'important c'est
00:18:52d'être très précis
00:18:52sur les informations
00:18:53et ça c'est le service
00:18:55police-justice de BFM
00:18:56qui nous a donné
00:18:57exactement les faits,
00:18:58ce qui s'est passé
00:18:59entre 9h34 et 9h38
00:19:02entre le moment
00:19:02où ils rentrent.
00:19:03Alors, il faut savoir
00:19:04qu'il y avait trois gardiens
00:19:05à l'intérieur
00:19:05au moment où ils rentrent
00:19:06puis deux autres
00:19:08ont été attirés
00:19:09par le bruit des disqueuses
00:19:11donc il y a cinq gardiens
00:19:13du musée qui sont arrivés
00:19:14c'était quatre femmes
00:19:15et un homme
00:19:15et les deux malfrats
00:19:18ont pu les menacer
00:19:19avec leurs disqueuses
00:19:20ils ont fait des gestes
00:19:21de menace
00:19:21et donc les gardiens
00:19:22ont respecté
00:19:23les procédures et les règles
00:19:24ils ont fait machinariat
00:19:25et ils se sont surtout occupés
00:19:26d'empêcher le public
00:19:28en fait, d'accéder
00:19:29à cette salle
00:19:29et de l'isoler
00:19:31du reste du musée
00:19:32donc les malfrats
00:19:34se sont retrouvés
00:19:34pendant ces trois minutes
00:19:36et cinquante secondes
00:19:37presque seuls
00:19:37avec leurs deux disqueuses
00:19:39pour défoncer deux vitrines
00:19:41et prendre donc
00:19:41la totalité des neuf bijoux
00:19:43qui se trouvaient
00:19:43dans ces deux vitrines.
00:19:45Et c'est donc à 20h30
00:19:46le braquage du Louvre
00:19:47donc minute par minute
00:19:48le rendez-vous est pris.
00:19:49Merci beaucoup Nicolas.
00:19:50Restez avec nous
00:19:51sur BFM TV
00:19:52dans un instant
00:19:53à midi 45
00:19:54et bien nous serons
00:19:54avec notre invité
00:19:56un surveillant de prison
00:19:57de la santé
00:19:58qui sera avec nous
00:19:59sur ce plateau
00:20:00pour essayer de comprendre
00:20:00à quoi va ressembler
00:20:02l'incarcération
00:20:03de Nicolas Sarkozy.
00:20:04Et puis autre rendez-vous
00:20:0413h40 à la rue
00:20:05Nicolas Sarkozy en prison
00:20:06et maintenant
00:20:07que va-t-il se passer pour lui ?
00:20:09Sa demande de mise en liberté
00:20:10peut-elle être examinée ?
00:20:12Et quand ?
00:20:12Toutes les questions
00:20:13que l'on se pose
00:20:13évidemment autour
00:20:14de cette incarcération
00:20:15dans un peu plus d'une heure
00:20:16maintenant
00:20:17dans la météo.
00:20:20Midi BFM
00:20:21il est 12h30
00:20:22Nicolas Sarkozy
00:20:23est derrière les barreaux
00:20:23de la prison de la santé
00:20:24depuis 9h30 ce matin
00:20:26et maintenant
00:20:27que va-t-il se passer
00:20:28pour l'ancien président Marie ?
00:20:30Pour des raisons de sécurité
00:20:31il est placé à l'isolement
00:20:33dans une cellule individuelle
00:20:34on sera sur place
00:20:35aux abords de la prison
00:20:36avec Igor Saheri.
00:20:37Toute la question
00:20:38est de savoir
00:20:38quand sa demande
00:20:39de mise en liberté
00:20:39déjà déposée
00:20:40sera examinée
00:20:41elle sera examinée
00:20:42en principe
00:20:43d'ici un mois
00:20:44on en parle évidemment
00:20:45dans quelques instants
00:20:46avec Pauline Revena.
00:20:47Emmanuel Macron
00:20:48justement s'est exprimé
00:20:50au sujet
00:20:50de l'incarcération
00:20:51de Nicolas Sarkozy
00:20:52le président affirme
00:20:53que la question
00:20:54de l'exécution provisoire
00:20:55est je cite
00:20:55un débat légitime
00:20:57mais qui doit être
00:20:58je cite à nouveau
00:20:58mené dans le calme.
00:21:00Autre titre de l'actualité
00:21:01l'heure qui est au bilan
00:21:01après la tornade meurtrière
00:21:03qui a balayé
00:21:04plusieurs communes
00:21:04du Val d'Oise
00:21:05une personne est morte
00:21:06un jeune homme de 23 ans
00:21:079 autres ont été blessés
00:21:10grue au sol
00:21:10toit arraché
00:21:11arbre couché
00:21:12reportage complet
00:21:13dans quelques instants.
00:21:13Et puis on fera un point
00:21:14sur la météo
00:21:15avec Marc
00:21:15des pluies toujours
00:21:16du sud-ouest aux Alpes
00:21:17et un temps très instable
00:21:18pour le reste du pays.
00:21:20J'éprouve une peine profonde
00:21:21pour la France
00:21:22qui se trouve humiliée
00:21:23ce sont les mots
00:21:24de Nicolas Sarkozy
00:21:25publiés dans un communiqué
00:21:27sur ses réseaux sociaux
00:21:28juste avant son incarcération.
00:21:30L'ancien chef de l'Etat
00:21:31a quitté son domicile
00:21:32dans le 16e arrondissement
00:21:33peu après 9h
00:21:34il est arrivé
00:21:35à la prison de la santé
00:21:36à 9h37 précisément.
00:21:38Vous êtes sur place
00:21:38Igor Saheri
00:21:39et à l'heure où l'on parle
00:21:40l'ancien chef de l'Etat
00:21:41est probablement
00:21:42déjà dans sa cellule.
00:21:45Oui absolument
00:21:47après avoir passé
00:21:48la grande porte
00:21:49qui est actuellement
00:21:49ouverte avec son véhicule.
00:21:51D'ailleurs
00:21:51certains de mes collègues
00:21:53ont entendu le nom
00:21:54Sarkozy
00:21:54crier à plusieurs reprises
00:21:56par certains détenus
00:21:57et pris.
00:21:58Et puis après avoir
00:21:59passé les formalités
00:22:01classiques
00:22:01il est entré
00:22:02dans sa cellule individuelle
00:22:04dans le quartier
00:22:05de l'isolement
00:22:05au dernier étage
00:22:06de cette prison de la santé
00:22:07où se trouve
00:22:08une quinzaine
00:22:09d'autres cellules
00:22:10individuelles
00:22:11dans laquelle on trouve
00:22:12un réfrigérateur
00:22:14un bureau
00:22:15des plaques chauffantes
00:22:16une douche
00:22:17des toilettes
00:22:18ainsi qu'un téléphone
00:22:19contre le mur
00:22:20avec des numéros familiaux
00:22:21enregistrés.
00:22:23Nicolas Sarkozy
00:22:23ne croisera aucun détenu
00:22:25pour des raisons
00:22:26de sécurité
00:22:27uniquement
00:22:28du personnel pénitentiaire
00:22:30pour accéder
00:22:31à la bibliothèque
00:22:32à la salle de sport
00:22:33ou alors
00:22:34à sa promenade.
00:22:35Nicolas Sarkozy
00:22:35a droit
00:22:36à deux promenades
00:22:37par jour
00:22:38d'environ une heure
00:22:39et également
00:22:40de trois parloirs
00:22:41par semaine
00:22:42parloirs familiaux
00:22:43et d'ailleurs
00:22:44dès cet après-midi
00:22:45l'un de ses avocats
00:22:46Jean-Michel Darwa
00:22:47le rendra visite
00:22:49dans l'après-midi.
00:22:51Sarkozy
00:22:51qui a dû se soumettre
00:22:51comme tous les autres détenus
00:22:53qui entrent en prison
00:22:54aux formalités
00:22:55administratives
00:22:56Eléa Morel.
00:22:599h35
00:22:59Nicolas Sarkozy
00:23:01vient de se présenter
00:23:02à la prison
00:23:03de la santé.
00:23:06Il ne se plaint pas
00:23:07il est rentré
00:23:08il a salué
00:23:09les personnes
00:23:09qui l'attendaient
00:23:10et il est rentré
00:23:11pour exécuter
00:23:12les formalités
00:23:13qui sont les formalités
00:23:14de la détention.
00:23:15Des formalités
00:23:16qui débutent
00:23:17par le service du greffe.
00:23:18Il y est pris en photo
00:23:19ses empreintes sont relevées
00:23:21puis l'ancien président
00:23:22est fouillé
00:23:23et reçoit son numéro
00:23:24d'écrou.
00:23:25Ils vont lui donner
00:23:26à moins qu'il soit déjà
00:23:27en cellule
00:23:27son baluchon carcéral
00:23:30c'est-à-dire
00:23:31deux couvertures
00:23:32deux draps
00:23:33deux serviettes
00:23:34et puis vous savez
00:23:35en prison
00:23:35vous ne pouvez pas arriver
00:23:36avec votre nécessaire
00:23:37de toilette
00:23:37Avec lui
00:23:38Nicolas Sarkozy
00:23:40a pu apporter
00:23:40dix photos
00:23:41et trois livres
00:23:42Il a choisi
00:23:43la biographie
00:23:44de Jésus
00:23:44et deux tomes
00:23:45du conte
00:23:45de Montecristo
00:23:47roman dont le héros
00:23:48se venge
00:23:49après une condamnation
00:23:50injuste
00:23:51Où loge
00:23:52l'ancien président
00:23:53dans la volonté
00:23:54de pardon
00:23:54dans la volonté
00:23:55de revanche
00:23:55mais il y a
00:23:56certainement
00:23:56quelque chose
00:23:57de très intentionnel
00:23:59dans le choix
00:24:00de l'annonce
00:24:01des livres
00:24:01qu'il emportera
00:24:02avec lui
00:24:02en prison
00:24:03Pour occuper son temps
00:24:04en prison
00:24:05l'ancien président
00:24:06a aussi prévu
00:24:07d'écrire un livre
00:24:07dit-il
00:24:08qui décrit
00:24:09l'expérience
00:24:10qu'il vit aujourd'hui
00:24:11Pour des raisons
00:24:13de sécurité
00:24:13Nicolas Sarkozy
00:24:14est placé
00:24:15au quartier
00:24:15de l'isolement
00:24:16il ne croisera
00:24:16donc jamais
00:24:17aucun autre détail
00:24:18Voilà
00:24:18et l'un de ses avocats
00:24:19Christophe Ingrin
00:24:20dit qu'il n'aura droit
00:24:21à aucun traitement
00:24:23de faveur
00:24:24c'était un peu plus tôt
00:24:24sur notre antenne
00:24:25écoutez
00:24:25Ce n'est pas du tout
00:24:27un régime de faveur
00:24:27vous êtes enfermé
00:24:28toute la journée
00:24:29vous ne croisez personne
00:24:30simplement
00:24:30une heure de promenade
00:24:31et encore dans une petite cour
00:24:33grillagée
00:24:33à l'abri des regards
00:24:35une heure de promenade
00:24:37par jour
00:24:37c'est
00:24:38ce régime d'isolement
00:24:41c'est pour protéger
00:24:42le détenu
00:24:43en l'occurrence
00:24:44Nicolas Sarkozy
00:24:45protéger
00:24:46parce que j'imagine
00:24:46qu'il y a eu
00:24:47des évaluations
00:24:48sur la nécessité
00:24:49d'assurer sa sécurité
00:24:50en détention
00:24:51alors il aura
00:24:52une radio
00:24:53et puis
00:24:55je crois qu'il aura
00:24:56il a la volonté
00:24:57d'écrire
00:24:58donc il aura
00:24:59ce qu'il faut
00:24:59pour écrire
00:25:00il veut
00:25:00écrire
00:25:01décrire son expérience
00:25:03écrire ce qu'il a vécu
00:25:05Et les avocats
00:25:06de Nicolas Sarkozy
00:25:07ont d'ores et déjà
00:25:07fait savoir
00:25:08qu'il avait déposé
00:25:10sa demande
00:25:10de mise en liberté
00:25:11merci d'être avec nous
00:25:13Arnaud Dior
00:25:13vous êtes avocat pénaliste
00:25:14la première question
00:25:15que tout le monde se pose
00:25:16je pense c'est
00:25:17quand est-ce que Nicolas Sarkozy
00:25:18va pouvoir sortir
00:25:19maintenant que cette demande
00:25:20a été déposée
00:25:21Alors pouvoir sortir
00:25:22c'est une autre question
00:25:23parce qu'il a pu déposer
00:25:25sa DML
00:25:25dès aujourd'hui
00:25:26j'ai noté d'ailleurs
00:25:27que les avocats
00:25:28avaient dit ce matin
00:25:28à l'heure où il est incarcéré
00:25:30nous avons déjà déposé
00:25:30une DML
00:25:31alors j'espère que c'est pas le cas
00:25:32puisqu'on ne peut déposer
00:25:33la DML
00:25:33que lorsque la personne
00:25:34est incarcérée
00:25:35demande de mise en liberté
00:25:37pardonnez-moi
00:25:38le juge a deux mois
00:25:40la cour a deux mois
00:25:41pour l'apprécier
00:25:43ce qui ne signifie pas
00:25:44une sortie
00:25:45simplement
00:25:46le délai moyen à Paris
00:25:47est un mois
00:25:48alors le temps est important
00:25:50dans cette affaire
00:25:50parce que si c'est traité
00:25:52dans trois jours
00:25:52on va dire que c'est un régime
00:25:53de faveur
00:25:53si c'est traité dans deux mois
00:25:54on va dire que c'est de l'acharnement
00:25:55donc on va considérer
00:25:56qu'il va passer au moins un mois
00:25:57en prison
00:25:57à priori oui
00:25:59quels sont les arguments
00:26:00qui vont justifier
00:26:01que l'on dise
00:26:02ok on le libère
00:26:03alors c'est là
00:26:04que ça devient très intéressant
00:26:05dans cette affaire
00:26:06à mon sens
00:26:06parce que la demande
00:26:08de mise en liberté
00:26:09c'est lorsque les gens
00:26:11sont prévenus
00:26:11on a des critères
00:26:12qui doivent justifier
00:26:14la détention provisoire
00:26:15parce que le principe
00:26:16en droit c'est la liberté
00:26:17et il n'y a que
00:26:17l'enfermement
00:26:18enfin ça n'est que
00:26:19l'exception
00:26:20l'enfermement
00:26:20et donc on doit justifier
00:26:22par un certain nombre
00:26:22de critères
00:26:23la réitération
00:26:24de l'infraction
00:26:25la collusion
00:26:27avec d'autres complices
00:26:28etc
00:26:28ce qui là tombe
00:26:31puisque ça ne sera pas
00:26:33les raisons
00:26:35pour lesquelles
00:26:35il a été mis
00:26:35en détention provisoire
00:26:36ce qui est intéressant
00:26:37dans cette affaire
00:26:38c'est qu'il a été mis
00:26:38en détention provisoire
00:26:39sur un autre critère
00:26:40c'est le trouble exceptionnel
00:26:41à l'ordre public
00:26:42qui ne rentre pas
00:26:43dans les critères de l'ADML
00:26:43donc à mon sens
00:26:44cette ADML
00:26:45a de fortes chances
00:26:46de prospérer
00:26:47et si je devais faire
00:26:48un pronostic
00:26:49je pense que la justice
00:26:50va opter pour un délai moyen
00:26:52pour justement
00:26:53ne pas faire de vagues
00:26:53je dirais dans un mois
00:26:54avec de fortes chances
00:26:55de sortie
00:26:56examen dans un mois
00:26:56sortie dans quelques jours
00:26:58quelques semaines
00:26:58si l'ADML
00:26:59si on fait droit à l'ADML
00:27:01le délibéré
00:27:01souvent est immédiat
00:27:03et la sortie
00:27:03le soir même
00:27:04le soir même
00:27:05aussi aussitôt
00:27:05le cas évoqué
00:27:06à moins qu'il décide
00:27:07quelques jours
00:27:08pour délibérer
00:27:08mais dans les affaires
00:27:10alors moi j'ai des clients
00:27:10qui sont beaucoup moins médiatiques
00:27:11mais lorsque j'obtiens
00:27:12des mises en liberté
00:27:14c'est sur le siège
00:27:15et la personne repart en prison
00:27:17pour prendre ses affaires
00:27:18et c'est fini
00:27:18le président de la république
00:27:19a été interrogé tout à l'heure
00:27:21au sujet de l'incarcération
00:27:22de Nicolas Sarkozy
00:27:23il n'a pas voulu évidemment
00:27:24s'exprimer sur le fond
00:27:25de l'affaire
00:27:26mais il dit
00:27:27que le débat
00:27:28ce débat important
00:27:29que l'on évoque
00:27:29depuis des semaines maintenant
00:27:30sur l'exécution provisoire
00:27:32est légitime
00:27:33que l'image
00:27:35pour beaucoup
00:27:36de nos compatriotes
00:27:36je pense surtout à ça
00:27:37de voir un président
00:27:39incarcéré
00:27:39par cette décision de justice
00:27:41puisse susciter des commentaires
00:27:42c'est normal
00:27:43et je pense qu'il faut
00:27:44distinguer l'émotion
00:27:46y compris l'émotion légitime
00:27:47de proches
00:27:49d'une partie du pays
00:27:50le respect qui est dû
00:27:52à toute personne
00:27:53et le bon fonctionnement
00:27:56de la justice
00:27:56qui est de là où je suis
00:27:57ne suppose pas
00:27:59de faire des commentaires
00:27:59quant aux questions
00:28:00d'exécution provisoire
00:28:01j'ai vu que plusieurs
00:28:04responsables politiques
00:28:07souhaitaient s'en emparer
00:28:08le président du Sénat
00:28:09l'a indiqué
00:28:10le garde des Sceaux aussi
00:28:11je pense que c'est un débat
00:28:12légitime dans une démocratie
00:28:13il faut rappeler
00:28:14Pauline Romna
00:28:15ceux qui nous regardent
00:28:16en quoi l'exécution provisoire
00:28:17pose problème
00:28:18elle pose problème
00:28:19parce qu'il n'y a pas
00:28:19de possibilité d'appel
00:28:20et je parle sous le contrôle
00:28:21de mon voisin de droite
00:28:22il n'y a pas de possibilité
00:28:23d'appel en matière pénale
00:28:25mais en matière civile
00:28:26c'est le cas pour Marine Le Pen
00:28:27c'est le cas pour Nicolas Sarkozy
00:28:29et effectivement
00:28:29c'est un débat
00:28:30qui est monté
00:28:30la question
00:28:31si le débat est légitime
00:28:32c'est dans quelle enceinte
00:28:33est-ce qu'il va avoir lieu
00:28:33s'il faut réformer
00:28:34le code de procédure pénale
00:28:35s'il faut en parler
00:28:36à l'Assemblée nationale
00:28:37devant les deux chambres
00:28:38ça risque d'être un peu
00:28:39court en délai
00:28:40pour Marine Le Pen
00:28:42Néla
00:28:42Oui parce que
00:28:43l'agenda est saturé
00:28:45en ce moment par le budget
00:28:46et qu'il y a
00:28:46beaucoup de textes prioritaires
00:28:48la Nouvelle-Calédonie
00:28:49la fin de vie
00:28:50que certains essayent de pousser
00:28:51et donc ce texte-là
00:28:52et c'est ce qui a péché
00:28:53Il ne sera pas conché
00:28:53avant la présidentielle
00:28:54c'est ce que vous voulez dire
00:28:55Avant la présidentielle
00:28:56Avant l'appel de Marine Le Pen
00:28:57C'est possible
00:28:57mais l'appel de Marine Le Pen
00:28:58est premier en février
00:28:59et donc pour le second degré
00:29:02de juridiction
00:29:03pour Marine Le Pen
00:29:03ça risque de faire un peu court
00:29:04Et on reparle de Nicolas Sarkozy
00:29:05dans quelques minutes bien sûr
00:29:06L'actualité c'est aussi
00:29:07cette tornade
00:29:08qui a traversé plusieurs communes
00:29:09du Val d'Oise hier soir
00:29:11On vous rappelle le bilan
00:29:12un homme de 23 ans
00:29:13un ouvrier
00:29:13a été tué sur un chantier
00:29:14et 9 autres personnes
00:29:15ont été blessées
00:29:16donc 4 grièvement
00:29:17La tornade qui a été
00:29:18particulièrement soudaine
00:29:19a fait s'écrouler
00:29:203 grues
00:29:20de nombreux arbres
00:29:21ont été déracinés
00:29:22les paysages sont dévastés
00:29:23Emine Darkour
00:29:24avec nos équipes sur place
00:29:26Le pied de la grue
00:29:28ne repose même plus
00:29:29sur le sol
00:29:30et sur l'immeuble derrière
00:29:32un amas de métal
00:29:33Dans ce chantier
00:29:35la tornade hier
00:29:36a fait 1 mort
00:29:37et 4 blessés
00:29:38En fait ça a duré
00:29:38vraiment moins de 2 minutes
00:29:39ça a duré quelques secondes
00:29:41et quand je suis sorti
00:29:42spontanément
00:29:43avec d'autres voisins
00:29:44d'autres jeunes du quartier
00:29:45on est arrivé sur le chantier
00:29:46c'était un carnage en fait
00:29:49il y a les bungalows
00:29:50qui sont tombés
00:29:51après coup
00:29:52donc quand nous
00:29:53on était arrivé
00:29:53les bungalows sont tombés
00:29:55j'ai entendu des cris
00:29:55donc ça m'a glacé le sang
00:29:57personnellement
00:29:58ça m'a empêché de dormir
00:29:59Et voici au coeur de la tornade
00:30:01l'image de la chute des grues
00:30:02Celle-ci est vue
00:30:05sous un autre angle
00:30:06envoyée par un témoin
00:30:07BFM TV
00:30:08Dans le ciel
00:30:10un nuage de débris
00:30:11ici un trampoline
00:30:12à au moins 50 mètres
00:30:13de hauteur
00:30:14Dans les rues de la ville
00:30:18dès le matin
00:30:19c'est le temps du nettoyage
00:30:20et de la constatation
00:30:22des dégâts
00:30:22Oui donc il y a tout
00:30:24la table de jardin
00:30:26le salon
00:30:27le barbecue
00:30:28pourtant le barbecue
00:30:29ça pèse quand même
00:30:30et la chambre de ma fille
00:30:32là tout ça s'est cassé
00:30:33là vous avez des impacts
00:30:34vous voyez sur le mur
00:30:35Cette habitante
00:30:37n'en revient pas
00:30:37Et voilà ça a été
00:30:38très perturbant
00:30:39très choquant
00:30:41parce que j'ai jamais
00:30:42connu ça de ma vie
00:30:43Les réparations ont commencé
00:30:44pour parer au plus urgent
00:30:45Surpris évidemment
00:30:47par la violence
00:30:48de cette tornade
00:30:49nous y reviendrons
00:30:50d'ailleurs à 13h20
00:30:51dans le dossier
00:30:52du 13h
00:30:52On va revoir
00:30:53à présent les images
00:30:54de Nicolas Sarkozy
00:30:55quittant son domicile
00:30:57donc du 16ème arrondissement
00:30:59et cette foule
00:31:00qui est évaluée
00:31:01à combien de personnes
00:31:01il a la trousse d'ailleurs ?
00:31:03Oh il doit y avoir
00:31:04une petite centaine
00:31:05petite centaine de personnes
00:31:07qui l'ont soutenu
00:31:08à une sortie
00:31:09à départ soigné
00:31:10de l'ancien président
00:31:11aux côtés de son épouse
00:31:13aux côtés de ses enfants
00:31:14avant qu'il n'entre
00:31:16donc à la prison
00:31:16de la santé
00:31:18il y avait là
00:31:18plusieurs soutiens
00:31:19des soutiens familiaux
00:31:21mais aussi des soutiens politiques
00:31:22Des soutiens politiques
00:31:23et des figures politiques
00:31:24même peut-on dire
00:31:24notamment son ancienne ministre
00:31:26Nadine Morano
00:31:27qui lui a exprimé
00:31:28son soutien sans faille
00:31:29écoutez
00:31:29Je connais sa force
00:31:31il va résister
00:31:32je lui ai dit
00:31:33on va faire de toi un héros
00:31:34et un personnage romanesque
00:31:37il va entrer dans une légende
00:31:39mais il va se battre
00:31:40et il va écrire
00:31:43il va écrire
00:31:43je le savais
00:31:44je lui ai dit
00:31:44de toute façon
00:31:44tu vas écrire
00:31:45ça n'a pas loupé
00:31:46c'est sûr qu'il va écrire
00:31:47il va écrire
00:31:48il fera un best-seller
00:31:49et dès qu'il aura écrit
00:31:50je l'inviterai
00:31:51pour qu'il fasse
00:31:52une dédicace
00:31:53chez nous
00:31:53dans notre département
00:31:54Il a la trousse
00:31:55quand on revoit
00:31:56ces images
00:31:56de la sortie
00:31:57de Nicolas Sarkozy
00:31:58vous dites quoi ?
00:32:00Alors pour être
00:32:00totalement transparente
00:32:01spontanément
00:32:02comme ça
00:32:02en voyant les images
00:32:02sur BFM TV
00:32:03au départ je me suis dit
00:32:04enfin quel cirque
00:32:05puis après à la réflexion
00:32:06je me dis en réalité
00:32:07on ne pouvait pas
00:32:08en être autrement
00:32:09ces images
00:32:10elles allaient forcément exister
00:32:12parce qu'on parle
00:32:13d'un homme
00:32:13d'un animal politique
00:32:15qui a passé sa vie
00:32:16à prendre l'opinion publique
00:32:17à témoin
00:32:17qui a passé sa vie
00:32:18à essayer de convaincre
00:32:19qu'il y a le plus grand nombre
00:32:21qu'il fallait voter pour lui
00:32:22et donc
00:32:22de ce fait
00:32:23Nicolas Sarkozy
00:32:25ce moment-là
00:32:26c'est une nouvelle campagne
00:32:28pas électorale
00:32:29mais c'est de fait
00:32:30une nouvelle campagne
00:32:31et comme dans toute campagne
00:32:32rien n'est laissé au hasard
00:32:33jusqu'à cette image
00:32:34effectivement
00:32:34où on le voit
00:32:35sortir de son domicile
00:32:38ces dernières minutes
00:32:40et puis la traversée
00:32:41de Paris
00:32:41elle est quand même assez folle
00:32:42en termes d'image de com'
00:32:43on se demande
00:32:44si toutes les images
00:32:45ne se superposent pas
00:32:46en fait
00:32:46ça nous fait repenser
00:32:47à Chirac
00:32:48ça nous fait repenser
00:32:49à un espèce de tour de France
00:32:50mêlé à une campagne électorale
00:32:52enfin tout se mélange
00:32:53oui mais en termes de communication
00:32:54ça dit des choses
00:32:55oui ça dit des choses
00:32:56je vous le redis
00:32:56moi l'image qui me frappe le plus
00:32:58c'est la descente de cette allée
00:33:00qu'on a déjà vue
00:33:00mais des centaines de fois
00:33:02en règle générale
00:33:03la voiture du président
00:33:04de l'ancien président
00:33:05se gare devant son domicile
00:33:06on le voit au fond de l'allée
00:33:07en train de monter
00:33:08à l'arrière de la voiture
00:33:11cette fois
00:33:12il fait le choix
00:33:12de garer la voiture
00:33:14au plus bas
00:33:14on le voit descendre
00:33:16ces dernières images
00:33:17de liberté
00:33:18la tête haute
00:33:19de son épouse
00:33:20vêtue de noir
00:33:21à ses côtés
00:33:22comme si elle était
00:33:23en deuil
00:33:24et d'ailleurs
00:33:24ça m'a fait penser à cela aussi
00:33:26cette foule
00:33:26qui se réunissait
00:33:27pour une dernière fois
00:33:29ça disait quelque chose
00:33:31le dernier baiser aussi
00:33:32enfin ça évoquait
00:33:33d'une certaine façon
00:33:34l'image que l'on a
00:33:36ou l'imagerie populaire
00:33:36des obsèques en réalité
00:33:37sans compter qu'il fait
00:33:38le procès du procès
00:33:39c'est-à-dire que là
00:33:40en plus en prenant
00:33:41la biographie de Jésus-Christ
00:33:42qui est un martyr
00:33:43Montecristo
00:33:44qui est injustement enfermé
00:33:45il y a une mise en scène
00:33:47l'inquiète
00:33:47mais ça pour le coup
00:33:48c'est pas nouveau
00:33:49on poursuit Neila
00:33:50son équipe de communication
00:33:51a posté un message
00:33:52sur les réseaux sociaux
00:33:54oui
00:33:54ou peut-être lui d'ailleurs
00:33:55ou peut-être lui
00:33:56dans ce trajet
00:33:58qu'il emmenait
00:33:58vers la prison de la santé
00:33:59sa dernière prise de parole
00:34:00à l'écrit
00:34:01donc pas face caméra
00:34:03pour faire écho
00:34:04peut-être justement
00:34:05à ce que vous évoquiez
00:34:06les écrits
00:34:07qu'il emmène avec lui
00:34:08désormais
00:34:09ce seront des échanges épistolaires
00:34:10peut-être
00:34:11qui nous parviendront
00:34:12jusque nous la presse
00:34:13les livres
00:34:13donc vous évoquiez
00:34:15le roman d'Alexandre Dumas
00:34:16le conte de Montecristo
00:34:17l'histoire d'un martyr
00:34:18avec un héros
00:34:19qui est enfermé
00:34:20sur la base d'un faux
00:34:21comment ne pas faire
00:34:22le lien
00:34:22avec ce document
00:34:24de Mediapart
00:34:25que la justice
00:34:25n'a pas pu authentifier
00:34:27Edmond Dantes
00:34:28le héros de Dumas
00:34:29quand il recouvre
00:34:30sa liberté
00:34:31il consacre sa vie
00:34:32à faire reconnaître
00:34:32son innocence
00:34:33et à se venger
00:34:34de tous ceux
00:34:35qui l'ont accusé à tort
00:34:36ou fait emprisonner
00:34:38ce matin
00:34:38il écrit
00:34:39la vérité triomphera
00:34:40ce qui est intéressant
00:34:41c'est ce qu'il va faire
00:34:42de ce matériau d'écriture
00:34:43puisqu'il a annoncé
00:34:44qu'il allait écrire en détention
00:34:45qu'est-ce qu'il va faire
00:34:45quels sont ses écrits
00:34:47est-ce qu'il va par exemple
00:34:48se prononcer sur l'exécution provisoire
00:34:49alors si je peux juste finir
00:34:50juste sur les livres
00:34:50qu'il emmène
00:34:51il y a également
00:34:52la biographie de Jésus-Christ
00:34:54en deux tomes
00:34:54par Jean-Christian Petit-Fils
00:34:56si vous me permettez
00:34:58un mot d'esprit
00:34:59je ne suis pas sûr
00:35:00que Nicolas Sarkozy
00:35:01soit dans l'idée
00:35:02de tendre l'autre joue
00:35:03mais peut-être
00:35:03dans les écrits
00:35:04dans les grandes écritures
00:35:05il y a quelque chose
00:35:06de pardonner l'heure
00:35:06ils ne savent pas ce qu'ils font
00:35:07et il n'y a pas eu
00:35:08de prise de parole
00:35:09pour le coup
00:35:09à part ce message écrit
00:35:10non à part ce message là
00:35:11rien d'autre
00:35:12Nadine Morano évoquait
00:35:13ce livre
00:35:14et Pauline à l'instant
00:35:15les écrits
00:35:15qui effectivement
00:35:16qu'il ne manquera pas
00:35:17de consigné
00:35:19lors de son séjour carcéral
00:35:21le mantra de ses équipes
00:35:23et ce qu'il répète
00:35:24vraiment à tous les collaborateurs
00:35:25qu'il a reçus
00:35:25ces derniers temps
00:35:26c'est la fin de l'histoire
00:35:27n'est pas écrite
00:35:28on voit que sa communication
00:35:29d'ores et déjà
00:35:30elle se déplace
00:35:31puisque Nicolas Sarkozy
00:35:32en prison
00:35:33est privé des accès
00:35:35privés d'internet
00:35:36il n'a pas de téléphone portable
00:35:37avec lui
00:35:37il a un téléphone
00:35:38mais avec un certain nombre
00:35:38de numéros conscrits
00:35:40et bien ce sont les proches
00:35:41qui ont pris le relais
00:35:42depuis ce matin
00:35:43sa fille
00:35:44ses garçons
00:35:45son épouse
00:35:46partagent abondamment
00:35:47des messages
00:35:48des photos privées
00:35:49des albums de famille
00:35:50sur les réseaux sociaux
00:35:51et les français
00:35:51qu'est-ce qu'ils pensent
00:35:52de tout ça ?
00:35:52on est allé à leur rencontre
00:35:53comme chaque jour
00:35:54dans le Midi BFM
00:35:55et Noémie Vira
00:35:55vous êtes dans le quartier
00:35:57de Ménile-Montangle
00:35:58que disent-ils ?
00:35:59exactement
00:36:03il faut savoir
00:36:04qu'en face
00:36:05il y a une France
00:36:06qui regarde tout ce qui se passe
00:36:07avec stupéfaction
00:36:08j'ai rencontré
00:36:09Pascal
00:36:10qui parle d'une filouterie
00:36:12supérieure
00:36:12à tout ce qu'on peut
00:36:13imaginer
00:36:14en parlant de Nicolas Sarkozy
00:36:16donc il reconnaît
00:36:17la peine de l'homme
00:36:18et l'estime
00:36:18que la justice
00:36:19a fait son travail
00:36:20j'ai aussi rencontré
00:36:21Anne
00:36:22qui elle
00:36:22est une professionnelle
00:36:23de la justice
00:36:24les soutiens
00:36:25ne la choquent pas
00:36:26en revanche
00:36:26ceux de Gérald Darmanin
00:36:28et le fait qu'il ait été reçu
00:36:29par Emmanuel Macron
00:36:31la choquent profondément
00:36:32écoutez leur réaction
00:36:33quelque part
00:36:35la justice
00:36:36s'est prononcée
00:36:37je pense que
00:36:37la justice
00:36:38a fait son travail
00:36:39tout à fait correctement
00:36:40et qu'il n'y a rien
00:36:41à dire sur le jugement
00:36:42qu'il y ait des rassemblements
00:36:44c'est liberté d'expression
00:36:45par contre
00:36:48qu'un ministre
00:36:50aille lui rendre visite
00:36:52en tant que ministre
00:36:54à la prison
00:36:55de la santé
00:36:56oui ça me choque profondément
00:36:58voilà donc aujourd'hui
00:37:00ce qui est en jeu
00:37:01ce n'est plus tant
00:37:02le cas
00:37:03Nicolas Sarkozy
00:37:04mais plus la séparation
00:37:05des pouvoirs
00:37:07ce débat dépasse
00:37:08son seul cas
00:37:09il parle aussi
00:37:10du rapport des français
00:37:11à la justice
00:37:12à leurs institutions
00:37:13et à Nicolas Sarkozy
00:37:15la mémoire
00:37:16d'un président
00:37:17qui continue aujourd'hui
00:37:18de susciter
00:37:18autant de passion
00:37:19que de rejet
00:37:20nous sommes en ligne
00:37:22avec Emmanuel Baudin
00:37:23secrétaire général
00:37:24FO Justice
00:37:25et Pénitentiaire
00:37:26merci d'être avec nous
00:37:26ce midi
00:37:27première question
00:37:28est-ce que vous savez
00:37:28comment ça s'est passé
00:37:29ce matin pour Nicolas Sarkozy
00:37:31est-ce que vous avez eu
00:37:32des remontées
00:37:32de la part de certains collègues
00:37:35écoutez
00:37:36pas plus que ça
00:37:37mais ça s'est passé
00:37:38il est arrivé
00:37:38ça s'est plutôt bien passé
00:37:40il a salué
00:37:41les personnels
00:37:42enfin
00:37:42il a suivi
00:37:44le parcours
00:37:45arrivant
00:37:47pour aller
00:37:48dans sa cellule
00:37:49au quartier d'isolement
00:37:50donc voilà
00:37:51je pense que les choses
00:37:53vont plutôt bien se passer
00:37:54je ne suis pas très inquiet
00:37:57sur ça
00:37:58après
00:37:58c'est tous les moyens
00:37:59qu'on y met
00:38:00enfin voilà
00:38:01on a des prisons surchargées
00:38:03et voilà
00:38:04on n'a pas à nous
00:38:05à commenter
00:38:06une décision de justice
00:38:07mais c'est vrai
00:38:07qu'on se serait bien passé
00:38:08de tout ça
00:38:09ça va demander
00:38:10beaucoup de travail
00:38:11à l'administration pénitentiaire
00:38:13au personnel
00:38:13et dans une situation
00:38:15où nos établissements
00:38:16sont déjà
00:38:17très très
00:38:18difficiles à gérer
00:38:20on n'avait peut-être
00:38:22pas besoin de ça
00:38:22en plus
00:38:23bon mais très concrètement
00:38:24que s'est dit le passé
00:38:24pour Nicolas Sarkozy
00:38:25les gardiens ont procédé
00:38:27à une fouille
00:38:29comme pour n'importe quel détenu
00:38:30alors moi je n'ai pas l'info
00:38:32mais normalement
00:38:33c'est la procédure
00:38:33il a été fouillé
00:38:35il a mis ses affaires
00:38:37dans une petite fouille
00:38:38et après son pactage
00:38:40a été fouillé aussi
00:38:41enfin ses affaires
00:38:43pour ensuite être monté
00:38:44dans sa cellule
00:38:45mais voilà
00:38:46c'est la procédure
00:38:47et donc voilà
00:38:49nous on n'a pas
00:38:49je vous le dis
00:38:50je suis en train
00:38:50de découvrir un peu
00:38:51ce qui va être mis en place
00:38:52parce que vous imaginez bien
00:38:53qu'on n'a pas été consulté
00:38:54sur la prise en charge
00:38:55de l'ancien président
00:38:56de la république
00:38:57mais ça vous choque
00:38:58il y a des éléments
00:38:58qui vous choquent ?
00:39:00je suis en train
00:39:01de vérifier tout ça
00:39:02et en fonction
00:39:04d'alerter aussi
00:39:05sur
00:39:06auprès du cabinet
00:39:08du ministre
00:39:09ou du directeur
00:39:09de l'administration pénitentiaire
00:39:10concrètement
00:39:11ce qui me choque
00:39:14pour le moment
00:39:15il n'y a rien
00:39:15qui me choque
00:39:16mais je veux être vigilant
00:39:18je n'ai pas la procédure
00:39:19donc j'attends
00:39:20d'avoir l'ensemble
00:39:20de la procédure
00:39:21pour voir que
00:39:23enfin voilà
00:39:23que c'est bien
00:39:24l'administration pénitentiaire
00:39:25qui le prend en charge
00:39:25que tout sera
00:39:27qu'il a l'isolement
00:39:28et c'est normal
00:39:29qu'il aura
00:39:29des aménagements
00:39:31de parloirs
00:39:31comme ça peut se faire
00:39:32pour les personnalités
00:39:33voilà
00:39:34mais sur sa prise en charge
00:39:36à l'intérieur
00:39:37de l'établissement
00:39:37il faut évidemment
00:39:38que ce soit bien
00:39:39l'administration pénitentiaire
00:39:40qui en ait la charge
00:39:41et que la règle
00:39:43s'applique pour lui
00:39:44comme n'importe quel détenu
00:39:46donc pour le moment
00:39:47rien ne me choque
00:39:47on attend de voir
00:39:49la mise en place
00:39:49totale
00:39:50Vous parliez du parloir
00:39:51à l'instant
00:39:52comment ça va se passer
00:39:53quand ses proches
00:39:54ou le ministre
00:39:55Gérald Darmanin
00:39:56vont venir lui rendre visite
00:39:57ce sont des gens
00:39:58qui sont quand même
00:39:58très connus
00:39:59est-ce que ça va être
00:40:00au parloir ?
00:40:02Alors il y a
00:40:02le parloir
00:40:04il y a aussi
00:40:05des UVF
00:40:06donc ils vont certainement
00:40:08avoir un accès
00:40:09qui ne sera pas
00:40:10avec les autres
00:40:11familles de détenus
00:40:12parce que vous l'avez dit
00:40:14c'est des personnes connues
00:40:16donc peut-être
00:40:17des horaires décalées aussi
00:40:18pareil ça ne me choque pas
00:40:20parce qu'il ne faut pas
00:40:20que ça crée des problèmes
00:40:21il ne faut pas
00:40:21que les visites
00:40:22Ce que vous redoutez
00:40:23Emmanuel Bonin
00:40:24c'est l'immixion
00:40:25en fait du ministère
00:40:26de la justice
00:40:27dans le travail
00:40:28de l'administration pénitentiaire
00:40:29c'est ça ?
00:40:30Ce que je ne voudrais pas
00:40:32c'est que
00:40:32voilà
00:40:34que
00:40:34on laisse
00:40:35moi ce que je veux
00:40:36c'est que
00:40:37les personnels pénitentiaires
00:40:38sont des professionnels
00:40:39les personnes d'autres
00:40:40n'ont à avoir
00:40:41à prendre en charge
00:40:42le monsieur Sarkozy
00:40:43l'ancien président
00:40:44de la république
00:40:44donc j'attends
00:40:46de voir
00:40:46d'avoir l'ensemble
00:40:47des éléments
00:40:48ce que j'ai demandé
00:40:49puisque pour le moment
00:40:50je vous dis
00:40:50on ne nous a pas consulté
00:40:51donc on va découvrir
00:40:52toute la prise en charge
00:40:53et évidemment
00:40:54s'il y avait des choses
00:40:54qui nous choquaient
00:40:55ou qui rajoutaient du travail
00:40:57ou qui mettaient à mal
00:40:58le mode de fonctionnement
00:41:00de l'établissement
00:41:01on serait les premiers
00:41:02à le dénoncer
00:41:03pour le moment
00:41:04les choses se passent bien
00:41:04et j'espère que ça va
00:41:06se passer comme ça
00:41:07et pour être tout à fait honnête
00:41:10j'espère qu'il va sortir
00:41:11très vite
00:41:12qu'on puisse passer
00:41:13à autre chose
00:41:14voilà
00:41:16vous savez
00:41:16on a des revendications
00:41:17comme l'incarcération
00:41:19à domicile
00:41:19je pense que pour monsieur Sarkozy
00:41:21l'incarcération à domicile
00:41:23aurait été
00:41:23mais c'est quelque chose
00:41:25qu'on défend
00:41:25contre quoi les magistrats
00:41:26sont opposés
00:41:27et les avocats
00:41:28mais il faut donner la main
00:41:29à l'administration pénitentiaire
00:41:30pour pouvoir gérer au mieux
00:41:31vous savez
00:41:33l'autre jour j'étais à Lyon
00:41:33je suis désolé
00:41:35on est pressé par le temps
00:41:36je suis obligé de vous arrêter
00:41:37merci beaucoup
00:41:38d'avoir été en direct
00:41:39avec nous ce midi
00:41:40dans le midi BFM
00:41:41restez avec nous
00:41:42on continue bien entendu
00:41:42à parler de l'incarcération
00:41:44de Nicolas Sarkozy
00:41:45ce sera notre dossier
00:41:46à la une
00:41:46Nicolas Sarkozy
00:41:48et maintenant
00:41:49que va-t-il se passer
00:41:50on reviendra également
00:41:51sur cette tornade
00:41:52qui a eu lieu dans le Val d'Oise
00:41:53BFM TV
00:42:00il est 13h
00:42:01merci une nouvelle fois
00:42:01d'être avec nous
00:42:02un président de la république
00:42:03est donc en prison
00:42:04depuis ce matin
00:42:05Nicolas Sarkozy
00:42:06est derrière les barreaux
00:42:07de la maison d'arrêt de la santé
00:42:08depuis 9h37
00:42:09vous le voyez sur ces images
00:42:10sa voiture est entrée
00:42:11dans la cour
00:42:12il a passé les formalités
00:42:13il est à l'isolement
00:42:14nous serons sur place
00:42:15dans un instant
00:42:16avec l'un de nos envoyés spéciaux
00:42:17Boris Carlamoff
00:42:18et d'honneur pour Nicolas Sarkozy
00:42:19dès de son départ
00:42:20vers la prison ce matin
00:42:21ses avocats ont immédiatement
00:42:23déposé une demande
00:42:24de mise en liberté
00:42:25quand sera-t-elle examinée
00:42:27on posera la question
00:42:27à Alexandra Gonzales
00:42:28autre titre de l'actualité
00:42:30avec cette information
00:42:31qui nous est parvenue
00:42:31il y a quelques minutes
00:42:32l'alerte d'enlèvement
00:42:33a été levée
00:42:34Ryan, 13 ans
00:42:35enlevé hier soir
00:42:36en Haute-Vienne
00:42:37a été retrouvé sain et sauf
00:42:38on rappelle
00:42:39qu'il souffre de diabète sévère
00:42:40sa disparition était
00:42:41particulièrement inquiétante
00:42:42et puis l'heure était
00:42:42l'évaluation des dégâts
00:42:43après le passage de la tornade
00:42:44qui a traversé
00:42:46la commune d'Ermont
00:42:47et pas seulement d'ailleurs
00:42:47dans le Val d'Oise
00:42:48un jeune ouvrier
00:42:49de 23 ans est mort
00:42:509 blessés
00:42:514 en urgence absolue
00:42:53ce sera le thème
00:42:53du dossier du 13h
00:42:54à 13h20
00:42:56le point sur la météo
00:42:57avec un temps
00:42:58qui reste très instable
00:42:59des pluies soutenues
00:42:59dans le sud
00:43:00et de nouvelles pluies
00:43:01sont attendues
00:43:02ce soir avant une tempête
00:43:03peut-être pour jeudi
00:43:04Nicolas Sarkozy
00:43:05est donc derrière
00:43:05les barreaux de la prison
00:43:07de la santé
00:43:07il était un peu plus de 9h30
00:43:09ce matin
00:43:09quand il est arrivé
00:43:10dans la prison
00:43:11sa voiture est entrée
00:43:12dans la cour
00:43:13de la maison d'arrêt
00:43:14Boris Kalamov
00:43:15vous êtes en direct
00:43:16Nicolas Sarkozy
00:43:17qui va recevoir
00:43:18une première visite
00:43:19cet après-midi
00:43:20absolument
00:43:23à savoir celle
00:43:24de l'un de ses deux avocats
00:43:25Jean-Michel Darwa
00:43:26qui va donc
00:43:27le visiter
00:43:28pour la toute première fois
00:43:29dans le cadre
00:43:29d'un parloir
00:43:30ce sera donc
00:43:31cet après-midi
00:43:32un peu plus tôt dans la journée
00:43:33Nicolas Sarkozy
00:43:34a donc pénétré
00:43:35dans cette prison
00:43:36à bord d'un véhicule
00:43:37il a passé
00:43:38cette porte
00:43:39avant de se plier
00:43:40tout comme les autres détenus
00:43:42aux formalités administratives
00:43:43à savoir
00:43:43passer devant le greffe
00:43:44pour qu'un numéro d'écrou
00:43:46lui soit délivré
00:43:47puis un contrôle
00:43:48d'identité
00:43:50il a reçu également
00:43:51un pactage
00:43:51dans lequel se trouvent
00:43:52notamment
00:43:52des produits de toilette
00:43:54avant donc de regagner
00:43:54sa cellule
00:43:55dans ce quartier
00:43:56d'isolement
00:43:57l'objectif aujourd'hui
00:43:58c'est de garantir
00:43:59une protection maximale
00:44:00pour l'ancien chef de l'état
00:44:00c'est pour cette raison-là
00:44:01et bien qu'il ne croisera
00:44:02jamais
00:44:02un seul détenu
00:44:04de cette prison
00:44:06de la santé
00:44:07lors de ses promenades
00:44:08il sera seul
00:44:09en compagnie
00:44:10des surveillants
00:44:11et il aura droit
00:44:12à trois parloirs
00:44:13familiaux
00:44:14par semaine
00:44:15dans sa cellule
00:44:16une douche
00:44:17un lit
00:44:18un bureau
00:44:19et un téléphone
00:44:20qui est fixé au mur
00:44:21avec des numéros
00:44:22préenregistrés
00:44:23c'est donc
00:44:24sous le régime
00:44:25de l'isolement
00:44:25que Nicolas Sarkozy
00:44:27est désormais
00:44:28incarcéré
00:44:29ici après sa condamnation
00:44:30à cinq ans
00:44:31de prison ferme
00:44:32pour association
00:44:33de malfaiteurs
00:44:33dans le dossier libien
00:44:34merci Boris Karlamoff
00:44:36et on va revenir
00:44:36en image
00:44:37sur cette matinée
00:44:39historique
00:44:40et sur le parcours
00:44:40de Nicolas Sarkozy
00:44:42il est donc parti
00:44:42ce matin
00:44:43de son domicile
00:44:44dans le 16e arrondissement
00:44:45pour se rendre
00:44:46à la prison de la santé
00:44:47dans le 14e arrondissement
00:44:48récit d'Emiline Marcourt
00:44:50avec les envoyés spéciaux
00:44:51de BFM TV
00:44:51la ruelle
00:44:53est encore vide
00:44:54et déjà
00:44:55la clameur monte
00:44:56devant le domicile
00:45:00de Nicolas Sarkozy
00:45:01avant son incarcération
00:45:02des admirateurs
00:45:03ce qui est important
00:45:04c'est que des gens
00:45:04descendent en fait
00:45:05à 8h le matin
00:45:06si je suis là
00:45:07c'est pour le soutenir
00:45:07et des politiques amères
00:45:09je suis triste
00:45:10et choquée
00:45:10on réalise
00:45:12que en fait
00:45:12notre président
00:45:13de la république
00:45:14va aller en prison
00:45:15aujourd'hui
00:45:16je ressens à la fois
00:45:17de la énorme tristesse
00:45:18et une grande peine
00:45:19et même
00:45:20de la honte
00:45:21pour mon pays
00:45:22et de l'angoisse
00:45:24puis Nicolas Sarkozy
00:45:26sort accompagné
00:45:27de sa femme
00:45:27et sa famille
00:45:34fait bloc
00:45:35la voiture
00:45:43quitte le 16e arrondissement
00:45:44direction
00:45:45la prison
00:45:46de la santé
00:45:46ses soutiens
00:45:47restent sur place
00:45:48et préparent la suite
00:45:49il a vraiment besoin
00:45:51de soutien
00:45:51je lui écrirai
00:45:52bien sûr
00:45:53près de la prison
00:45:56de la santé
00:45:57un autre décor
00:45:58la rue a été bloquée
00:45:59par les forces
00:46:00de l'ordre
00:46:01à l'arrivée
00:46:02du cortège
00:46:03pas de soutien
00:46:04pas d'opposant
00:46:05non plus
00:46:05selon des témoins
00:46:07seuls des prisonniers
00:46:08depuis leurs fenêtres
00:46:09donnent de la voix
00:46:10puis les portes
00:46:11de la prison
00:46:12se referment
00:46:13sur l'ancien
00:46:14président
00:46:14de la république
00:46:15et immédiatement
00:46:17ses avocats
00:46:18ont annoncé
00:46:18une demande
00:46:19de mise en liberté
00:46:20de l'ancien président
00:46:20au moment où nous parlons
00:46:22la demande de mise en liberté
00:46:24de Nicolas Sarkozy
00:46:25a été déposée
00:46:26rien ne justifie
00:46:27la première heure
00:46:28de détention
00:46:29il y est
00:46:30pour un minimum
00:46:31de trois semaines
00:46:32ou un mois
00:46:32puisque
00:46:33la cour d'appel
00:46:35a deux mois
00:46:35pour statuer
00:46:36sur une demande
00:46:36de mise en liberté
00:46:37et le délai moyen
00:46:39à la cour d'appel
00:46:40de Paris
00:46:40c'est un mois
00:46:41donc
00:46:42en tout état de cause
00:46:43même si rien ne justifie
00:46:44cette détention
00:46:45il y est pour un mois
00:46:47c'est un moment
00:46:48comme Jean-Michel Darrois
00:46:49le disait
00:46:50un moment qui est très dur
00:46:50Jean-Michel Darrois
00:46:51qui est l'autre avocat
00:46:52de Nicolas Sarkozy
00:46:53donc ça veut dire
00:46:54au moins un mois
00:46:55derrière les barreaux
00:46:55de la prison de la santé
00:46:56mais peut-être plus Alexandra ?
00:46:58Alors
00:46:59en moyenne
00:46:59c'est un mois
00:47:00au maximum
00:47:01c'est deux mois
00:47:02pour que cette demande
00:47:03soit examinée
00:47:04ensuite
00:47:05en général
00:47:06la décision est rendue
00:47:07dans la journée
00:47:07mais on parle de généralité
00:47:10et en réalité
00:47:11parfois la justice
00:47:12peut être un peu plus longue
00:47:12ce que l'on peut dire
00:47:14c'est que cette demande
00:47:15de mise en liberté
00:47:16devrait être examinée
00:47:17avant la fin de l'année
00:47:18et avant la fin de l'année
00:47:19Nicolas Sarkozy
00:47:20sera fixée
00:47:20est-ce qu'il reste
00:47:21en détention provisoire
00:47:22ou est-ce que cette demande
00:47:24est acceptée ?
00:47:25Mais quels sont les arguments
00:47:25qui vont peser
00:47:26dans cette décision
00:47:27de remise en liberté
00:47:28ou pas de Nicolas Sarkozy ?
00:47:30Alors
00:47:30il est sous le régime
00:47:31de la détention provisoire
00:47:32parce qu'il conteste
00:47:34le premier jugement
00:47:35comme a le droit
00:47:36de faire n'importe quelle
00:47:37personne condamnée
00:47:38il a le droit
00:47:39à un deuxième procès
00:47:40ce qu'on appelle
00:47:40le procès en appel
00:47:41et entre ces deux procès
00:47:43quand on est incarcéré
00:47:44c'est de la détention provisoire
00:47:46on peut demander
00:47:47une remise en liberté
00:47:48à condition de respecter
00:47:49certains critères
00:47:50le risque de fuite
00:47:52vers l'étranger
00:47:52le risque de concertation
00:47:54entre les différentes
00:47:55personnes du dossier
00:47:56le risque
00:47:56de destruction
00:47:58de preuves
00:47:58le risque de pression
00:48:00sur des témoins
00:48:01tout ça est examiné
00:48:02et entre en ligne de compte
00:48:03pour que les magistrats
00:48:04décident
00:48:05s'ils laissent
00:48:06Nicolas Sarkozy
00:48:06en détention provisoire
00:48:08ou s'ils le remettent en liberté
00:48:09voilà incarcéré
00:48:10sous le régime également
00:48:10de l'exécution provisoire
00:48:12on est bien d'accord
00:48:12le débat sur lequel
00:48:14alors là c'est détention provisoire
00:48:15là c'est détention provisoire
00:48:16précisément
00:48:16l'exécution provisoire
00:48:18c'est un débat
00:48:19que souhaite rouvrir
00:48:21le président de la république
00:48:22comme d'autres personnalités
00:48:23d'ailleurs
00:48:24il l'a dit tout à l'heure
00:48:25lors de sa conférence de presse
00:48:26en Slovénie
00:48:27quant aux questions
00:48:28d'exécution provisoire
00:48:29j'ai vu que plusieurs
00:48:32responsables politiques
00:48:35souhaitaient s'en emparer
00:48:36le président du sénat
00:48:37l'a indiqué
00:48:38le garde des Sceaux aussi
00:48:39je pense que c'est un débat
00:48:40légitime dans une démocratie
00:48:41parce que tout le monde souhaite
00:48:44qu'il puisse y avoir
00:48:46des voies d'appel
00:48:47et de recours
00:48:48mais c'est un débat
00:48:50qui doit être mené
00:48:51dans le calme
00:48:51et indépendamment
00:48:54des cas spécifiques
00:48:55là aussi pour que notre justice
00:48:57puisse se faire
00:48:58et puisse évoluer
00:49:00dans la sérénité
00:49:01qui convient
00:49:02et je souhaite que ce soit
00:49:05cette sérénité
00:49:05qui accompagne
00:49:07tous les débats
00:49:07sur ce sujet
00:49:08voilà et on revient
00:49:09sur ce sujet
00:49:10l'incarcération
00:49:11de Nicolas Sarkozy
00:49:12à 13h30
00:49:13pour notre dossier spécial
00:49:14mais avant
00:49:14cette information
00:49:15qui nous est parvenue
00:49:16il y a quelques minutes
00:49:17l'alerte enlèvement
00:49:18a été levée
00:49:20Ryan 13 ans
00:49:21a été retrouvé
00:49:22sain et sauf
00:49:23en Haute-Vienne
00:49:24on rappelle
00:49:24qu'il avait été
00:49:25enlevé hier soir
00:49:26c'est une disparition
00:49:27qui était particulièrement
00:49:28inquiétante
00:49:29puisqu'il souffre
00:49:30de diabète sévère
00:49:32on sait donc
00:49:32qu'il a été retrouvé
00:49:33sain et sauf aujourd'hui
00:49:34voilà et les deux suspects
00:49:35recherchés en l'occurrence
00:49:36l'oncle de l'enfant
00:49:37et sa compagne
00:49:38ont été placés
00:49:39en garde à vue
00:49:40tout comme le père
00:49:41l'avait été
00:49:42juste avant eux
00:49:43vous restez avec nous
00:49:43nous revenons dans quelques instants
00:49:44nous allons évoquer
00:49:45cette tornade meurtrière
00:49:47dans le Val d'Oise
00:49:48en toute fin d'après-midi
00:49:50hier
00:49:50elle a coûté la vie
00:49:51à une personne
00:49:51un jeune homme de 23 ans
00:49:52autopsie
00:49:53d'un phénomène très rare
00:49:55à tout de suite
00:49:55il est 13h15
00:49:58retour sur le plateau
00:49:59du Midi BFM
00:50:00nous allons évoquer
00:50:00cette tornade meurtrière
00:50:02survenue hier soir
00:50:03dans le Val d'Oise
00:50:04en toute fin de journée
00:50:05c'est un phénomène rare
00:50:07et c'est le thème
00:50:08du dossier du 13h
00:50:09elle a traversé
00:50:10la commune d'Ermont
00:50:11à une vingtaine
00:50:12de kilomètres de Paris
00:50:13mais d'autres communes
00:50:15comme Aubonne
00:50:15comme Andie
00:50:16comme Montmorency
00:50:17et Franconville
00:50:18on va peut-être
00:50:18commencer par regarder
00:50:20les dernières images
00:50:21des dégâts
00:50:22qui ont été tournés
00:50:23par les envoyés spéciaux
00:50:23de BFM TV ce matin
00:50:24trois grues
00:50:25vous les voyez
00:50:26les carcasses des grues
00:50:27qui se sont effondrées
00:50:28un ouvrier de 23 ans
00:50:29qui travaillait
00:50:30sur ce chantier
00:50:31a été tué
00:50:32neuf autres personnes
00:50:32ont été blessées
00:50:33dont quatre
00:50:34sont en urgence
00:50:35absolue
00:50:36on va tout de suite
00:50:37aller sur le terrain
00:50:37avec vous
00:50:38Laura Cambo
00:50:38vous êtes avec des sinistrés
00:50:40oui tout à fait
00:50:44puisqu'ils sont nombreux
00:50:45à avoir vu hier
00:50:46le passage de cette tornade
00:50:47avec des dégâts
00:50:48qui sont tout à fait
00:50:49catastrophiques
00:50:50ici on nous parle
00:50:51de scènes d'apocalypse
00:50:52regardez
00:50:53trois grues au total
00:50:54qui se sont effondrées hier
00:50:56et nous sommes en effet
00:50:57avec Madani
00:50:58Madani racontez-nous
00:50:59ce que vous avez vu hier
00:51:00alors moi j'étais
00:51:01j'étais chez moi
00:51:02on a vu des forts vents
00:51:05il y a eu un bruit
00:51:06assourdissant
00:51:07je suis directement
00:51:09sorti avec mon beau-père
00:51:10pour aller voir
00:51:11aller constater
00:51:12parce qu'on a vu
00:51:12que les trois grues
00:51:13sont tombées juste derrière
00:51:14on arrive sur les lieux
00:51:16on a vu
00:51:17les ouvriers
00:51:19il y en avait un
00:51:20qui était au sol
00:51:21les bungalows
00:51:21étaient tombés sur eux
00:51:23en effet
00:51:23il y a un jeune homme
00:51:24de 23 ans
00:51:25qui est mort
00:51:26racontez-nous
00:51:26ce que vous avez entendu
00:51:27en fait ce jeune homme là
00:51:29on l'a vu
00:51:29dans nos propres yeux
00:51:31il y avait un collègue à lui
00:51:32qui était blessé à la jambe
00:51:33sa jambe
00:51:35elle était enfermée
00:51:36par les bungalows
00:51:36ce collègue là
00:51:37on l'a vu
00:51:38il était sous les décombres
00:51:39il criait
00:51:39il hurlait
00:51:40c'était une scène
00:51:41glaçante pour nous
00:51:43on devait être
00:51:44cinq
00:51:44le temps que les pompiers
00:51:46ils arrivent
00:51:47on a essayé
00:51:47de faire ce qu'on pouvait
00:51:49et après
00:51:50on s'est rentranché
00:51:51vers l'EHPAD
00:51:52pour secourir
00:51:54les personnes handicapées
00:51:55ça s'est passé
00:51:56en quelques minutes
00:51:57ça ?
00:51:57en quelques minutes
00:51:58ça s'est passé très très vite
00:51:59heureusement que les pompiers
00:52:01ont pu après
00:52:02rapidement intervenir
00:52:03mais en fait
00:52:05on n'a pas su
00:52:06on n'a pas vu venir
00:52:07l'événement
00:52:08ni s'y préparer
00:52:09je pense que les ouvriers aussi
00:52:10merci beaucoup
00:52:12pour votre témoignage
00:52:13en effet
00:52:13ici c'est tout un quartier
00:52:14qui est sous le choc
00:52:15avec vous pouvez le voir
00:52:16des arbres qui ont été déracinés
00:52:18etc
00:52:18et tous les habitants
00:52:19qui sont venus constater
00:52:21de leurs propres yeux
00:52:22ce qui s'était passé
00:52:22la présidente de la région
00:52:24Île-de-France
00:52:24Valérie Pécresse
00:52:25sera sur place
00:52:26à 15h
00:52:27merci beaucoup
00:52:28Laura Combo
00:52:28j'aimerais que Sébastien Savoie
00:52:29fasse un gros plan
00:52:30sur la carcasse de la grue
00:52:32qui s'est effondrée
00:52:34sur cet immeuble
00:52:36ce petit immeuble
00:52:37en construction
00:52:38de trois étages
00:52:39Marc
00:52:39autrement dit
00:52:41les vents étaient surpuissants
00:52:42parce que sur une grue
00:52:42il y a beaucoup de vide
00:52:43il n'y a pas beaucoup de prise
00:52:45je veux dire
00:52:45Oui en fait
00:52:46les grues
00:52:47lorsqu'elles sont installées
00:52:48lorsqu'elles sont en mode sécurité
00:52:50c'est-à-dire en position girouette
00:52:51lorsque les vents sont trop forts
00:52:52elles sont censées quand même
00:52:54supporter des vents
00:52:56à près de 180 km par heure
00:52:58donc là
00:52:58on attend encore
00:52:59les remontées de terrain
00:53:01pour évaluer
00:53:02l'intensité de cette tornade
00:53:03on la classe
00:53:04sur l'échelle
00:53:05de Fujita améliorée
00:53:06qui va de
00:53:07EF0 à EF5
00:53:08mais selon la nature
00:53:10des dégâts
00:53:10et surtout le fait
00:53:11que cette grue
00:53:12et notamment
00:53:13deux autres également
00:53:14ont été pliées
00:53:15par la force des vents
00:53:15on peut considérer
00:53:17dans un premier temps
00:53:18on attendra
00:53:18les remontées d'experts
00:53:19que c'était une tornade
00:53:20EF2 au moins
00:53:21voire EF3
00:53:22avec des vents
00:53:23compris entre
00:53:24180 et 220 km par heure
00:53:26et est-ce que vous pouvez
00:53:27nous expliquer Marc
00:53:28le parcours
00:53:28qui a été effectué
00:53:29par cette tornade
00:53:30en fait c'est une tornade
00:53:31qui l'orage a pris naissance
00:53:34dans les Yvelines
00:53:34et s'est ensuite décalée
00:53:35vers le département
00:53:37du Val d'Oise
00:53:37et on l'a dit
00:53:38elle a touché
00:53:38plusieurs communes
00:53:39donc à une vingtaine
00:53:40de kilomètres
00:53:41au nord de Paris
00:53:42Hermont
00:53:42Aubonne
00:53:43Montmorency
00:53:43Franconville
00:53:44et là ce qui frappe
00:53:45vraiment
00:53:46c'est que ce sont
00:53:47des zones
00:53:48très urbanisées
00:53:49qui ont été touchées
00:53:50et automatiquement
00:53:51on a beaucoup
00:53:51d'images témoins
00:53:52donc c'est vrai
00:53:53que c'est un couloir
00:53:54De quelle dimension ?
00:53:56De quelle largeur ?
00:53:57En fait ce qui se passe
00:53:58c'est qu'on a
00:53:59un observatoire
00:54:00en France
00:54:01qui s'appelle
00:54:01Kéronos
00:54:02qui va diligenter
00:54:03une enquête
00:54:04donc des hommes
00:54:05des femmes
00:54:05vont partir sur le terrain
00:54:06et vont en fait
00:54:07analyser la nature
00:54:08des dégâts
00:54:09c'est-à-dire le couloir
00:54:10qui a vraiment été
00:54:11touché par la tornade
00:54:14et on va voir
00:54:15la nature des dégâts
00:54:15donc là
00:54:16très clairement
00:54:17les arbres arrachés
00:54:19voitures retournées
00:54:20toitures arrachées
00:54:21également
00:54:22des grues
00:54:23qui ont été pliées
00:54:24très clairement
00:54:25il n'y a aucun doute
00:54:26c'était une tornade
00:54:26Et grosse frayeur
00:54:27pour les riverains
00:54:28comme cet automobiliste
00:54:29écoutez
00:54:29Ça secouillait
00:54:31dans tous les sens
00:54:31à un moment donné
00:54:32j'étais tenté de sortir
00:54:33heureusement
00:54:34je ne suis pas sorti
00:54:35je ne pouvais même pas
00:54:36ouvrir la portière
00:54:37je me suis mis
00:54:38en position
00:54:39sécurité
00:54:40le temps que ça passe
00:54:42j'ai cru à un moment donné
00:54:43que le véhicule
00:54:44allait s'envoler
00:54:45ça secouillait
00:54:46dans tous les sens
00:54:47franchement
00:54:47et les trois grues
00:54:49sont parties en cacahuète
00:54:50comme vous pouvez le constater
00:54:51heureusement pour moi
00:54:52parce que je pouvais
00:54:53prendre la grille du milieu
00:54:55ça aurait pu tomber sûrement
00:54:56Vous êtes météorologue
00:54:58chez Weather & Co
00:54:59on a du mal à imaginer
00:55:01Yann
00:55:01la puissance générée
00:55:04par une tornade
00:55:04Il est vrai que c'est assez conséquent
00:55:08et c'est un malheureusement
00:55:09c'est un aléa
00:55:10qui est propre au système orageux
00:55:12et c'est ce que l'on a eu hier
00:55:13et malheureusement
00:55:14la rafale
00:55:15et les rafales associées
00:55:16aux orages
00:55:17sont relativement puissantes
00:55:18mais dans le cadre
00:55:19de ce que l'évoquait Marc
00:55:20tout à l'heure
00:55:21dans le cadre d'une tornade
00:55:21on est dans la tranche
00:55:23supérieure à 180-200 km heure
00:55:25d'où les dégâts
00:55:26notamment occasionnés
00:55:27On a le sentiment
00:55:29on voit même
00:55:29qu'il y a de plus en plus
00:55:31de tornades
00:55:31Comment on explique ce phénomène ?
00:55:34La récurrence
00:55:36ou l'augmentation
00:55:37de fréquence
00:55:40il faut bien la corréler
00:55:42avec ce que l'on observe
00:55:43parce que globalement
00:55:43en France
00:55:44en général
00:55:45on est entre 40 et 60 tornades
00:55:47observées dans l'année
00:55:48Alors malheureusement
00:55:50dans le cadre
00:55:51de ce qui s'est produit hier
00:55:52le phénomène s'est déroulé
00:55:53dans une zone urbaine
00:55:55chose qui est quand même
00:55:56c'est un risque aléatoire
00:55:58et malheureusement
00:55:59ça s'est produit
00:56:00dans une zone urbaine
00:56:01alors que la plupart du temps
00:56:02ça peut se produire
00:56:03dans des zones
00:56:04on voit bien
00:56:04dans le milieu rural
00:56:05ou ce genre de choses
00:56:06où là finalement
00:56:07il y a moins d'habitations
00:56:08finalement les dégâts
00:56:09sont moins importants
00:56:10mais là l'inconvénient
00:56:11de ce que l'on a pu observer
00:56:12hier effectivement
00:56:13c'est la zone urbaine
00:56:14Parce que c'est ça
00:56:15qui est effectivement intéressant
00:56:16Marc
00:56:16c'est qu'aux Etats-Unis
00:56:17dans les grandes plaines
00:56:17de l'Arkansas par exemple
00:56:19les tempêtes
00:56:20les tornades naissent là
00:56:22et puis ensuite
00:56:23évidemment
00:56:23elles font leur parcours
00:56:24et elles s'éteignent
00:56:25et là on est
00:56:26en zone suburbaine
00:56:28on va dire
00:56:28Là on est en zone
00:56:29en effet urbaine
00:56:30mais c'est vrai
00:56:31qu'on a en moyenne
00:56:32une cinquantaine
00:56:32de tornades par an
00:56:34alors on a tendance
00:56:35un petit peu
00:56:35à en dénombrer davantage
00:56:37parce qu'il y a
00:56:38les réseaux sociaux
00:56:38parce qu'il y a
00:56:39maintenant de meilleures techniques
00:56:40pour les capturer
00:56:42mais on a eu des tornades
00:56:44parfois plus puissantes
00:56:45on a eu une tornade
00:56:46EF5 en 1967
00:56:48la tornade de Paluel
00:56:49avec des vents
00:56:50à près de 270
00:56:51280 km par heure
00:56:53mais cette tornade d'hier
00:56:54c'est la dernière
00:56:55c'est la première tornade mortelle
00:56:57depuis 2008
00:56:59donc c'est quand même
00:57:00une tornade qui a fait
00:57:01on l'a dit un mort
00:57:02plusieurs blessés
00:57:03en urgence absolue
00:57:03et ça pour le coup
00:57:04c'est plutôt rare
00:57:05Et il n'y avait pas
00:57:05de possibilité de dire aux gens
00:57:07d'être particulièrement prudents
00:57:08de rester chez eux ?
00:57:09Alors en fait
00:57:10les tornades
00:57:10on a beaucoup de mal
00:57:11à les prévoir
00:57:12on prévoit les situations
00:57:13d'orage
00:57:13le département était placé
00:57:15en vigilance jaune
00:57:16mais après
00:57:16il faut un cocktail
00:57:18d'ingrédients
00:57:18d'ingrédients
00:57:19de l'air très froid
00:57:20d'altitude
00:57:20de l'air plus chaud
00:57:21dans les basses couches
00:57:21il faut qu'il y ait
00:57:22un cisaillement des vents
00:57:23une différence de direction
00:57:24des vents
00:57:29une multitude de cocktails
00:57:29de paramètres
00:57:31qui doivent être réunis
00:57:32pour avoir la tornade
00:57:33et donc c'est vraiment
00:57:33très difficilement prévisible
00:57:35Je ne sais pas si vous avez
00:57:36la réponse Yann
00:57:36mais est-ce que l'on est assuré
00:57:38contre le risque tornade ?
00:57:41Alors assuré contre le risque tornade
00:57:43non jamais dans ce genre
00:57:44de situation
00:57:44ce qu'évoquait Marc
00:57:45c'est très délicat
00:57:47en termes de prévision
00:57:48hier quand on regarde
00:57:49la situation météorologique
00:57:50on est dans un ciel de traîne
00:57:52d'automne tout à fait classique
00:57:53les sommets des cumulonimbus
00:57:55donc les nuages d'orage
00:57:57ne sont pas franchement
00:57:59je dirais très marqués
00:58:00parce qu'on avait des températures
00:58:00hier de moins 46
00:58:01moins 47 degrés
00:58:02alors qu'au printemps
00:58:04en situation orageuse
00:58:05on peut monter jusqu'à moins 60
00:58:06donc ça montre un petit peu
00:58:07que le caractère d'une tornade
00:58:08n'est pas forcément associé
00:58:10à des phénomènes orageux
00:58:11type printemps
00:58:12ou on va dire automne
00:58:13mais on peut l'avoir aussi
00:58:14dans ce genre de configuration
00:58:15donc sur des cellules orageuses
00:58:17qui ne sont pas forcément
00:58:18très développées
00:58:18sur le plan vertical
00:58:19mais par contre hier
00:58:20on avait énormément de cisaillements
00:58:22à la fois en direction
00:58:23pour ce qui est
00:58:24de la direction du vent
00:58:25entre les différentes couches
00:58:26d'altitude
00:58:26mais également en puissance
00:58:28puisqu'on avait un contraste
00:58:30de vent entre les basses couches
00:58:31et les couches
00:58:31un petit peu plus élevées
00:58:32très marquées
00:58:33donc ça c'est ce genre de phénomène
00:58:34qui est très favorable
00:58:35en fait à la création
00:58:36des rouleaux horizontaux
00:58:38et malheureusement
00:58:39ce qui peut se produire
00:58:40c'est qu'on a
00:58:40une de ces rotations
00:58:43on va dire
00:58:43dans le plan horizontal
00:58:44qui vient basculer
00:58:45dans le plan vertical
00:58:46et c'est ce qui va pouvoir
00:58:47conduire notamment
00:58:47à la tornade
00:58:48comme ce qui a été observé hier
00:58:49en fait
00:58:49Marc en matière de prévention
00:58:52est-ce que l'on peut
00:58:52anticiper
00:58:54est-ce que l'on entend
00:58:54est-ce que l'on entend
00:58:55arriver à la tornade
00:58:56en tout cas
00:58:57quelques minutes avant
00:59:00lorsqu'on regarde
00:59:01les radars de précipitation
00:59:02il y a souvent
00:59:03une signature
00:59:04donc on arrive à
00:59:06il n'y a pas du bruit
00:59:07un grondement
00:59:08qui progresse
00:59:09alors pour être
00:59:10tout à fait
00:59:11transparent avec vous
00:59:12je n'ai jamais été
00:59:13au plus près d'une tornade
00:59:15j'aimerais
00:59:15mais enfin
00:59:16en effet
00:59:17non mais pour le vivre
00:59:19enfin un peu
00:59:19avec précaution
00:59:20mais en tout cas
00:59:21bien sûr que là
00:59:22les remontées que l'on a
00:59:24c'est qu'on entend
00:59:24oui
00:59:24quand vous voyez
00:59:25les projectiles
00:59:27qui sont à plus
00:59:29de 50 mètres de hauteur
00:59:30donc bien sûr que ça
00:59:32on entend le vent
00:59:33enfin on est sur des
00:59:34rafales de vent
00:59:34à 200-220 km par an
00:59:35donc on voit très bien
00:59:36également le côté
00:59:37l'aspect rotatif
00:59:38des vents
00:59:39donc il n'y avait pas
00:59:41de doute hier
00:59:41les gens qui étaient
00:59:42près de la Seine
00:59:44ont su
00:59:45qu'une tornade
00:59:46était en train
00:59:46de balayer
00:59:47cette partie du département
00:59:48une dernière image
00:59:49en direct
00:59:49et là une nouvelle fois
00:59:50je vais m'adresser
00:59:50à Sébastien Savoy
00:59:52est-ce qu'il peut faire
00:59:53un gros plan
00:59:53sur le socle
00:59:54effectivement
00:59:55de la grue
00:59:55une grue
00:59:56c'est plusieurs tonnes
00:59:57on est d'accord
00:59:57pour qu'elle tienne debout
00:59:58il faut qu'elle soit
00:59:59évidemment très lourde
01:00:00et elle est retenue au sol
01:00:01par des blocs de béton
01:00:02en général
01:00:03qui ont donc été soulevés
01:00:04en dépit de la prise au vent
01:00:06relativement marginale
01:00:07d'une grue
01:00:08puisque évidemment
01:00:09une grue
01:00:09c'est plein de darceaux
01:00:11de morceaux de métal
01:00:13et donc le vent
01:00:13en principe
01:00:14passe à travers
01:00:14c'est ça qu'on essaie
01:00:15en fait de savoir
01:00:16c'est-à-dire
01:00:17est-ce que les chantiers
01:00:17à cette heure-ci
01:00:18étaient à l'arrêt
01:00:19est-ce que la grue
01:00:20était en position sécurité
01:00:21c'est-à-dire qu'en position
01:00:23girouette
01:00:23ce qui en gros
01:00:24lui permet
01:00:25d'avoir moins de prise au vent
01:00:26on n'a pas encore
01:00:27la réponse
01:00:28mais en tout cas
01:00:29pour que ces trois grues
01:00:31ait été pliées
01:00:32par la force du vent
01:00:33très clairement
01:00:34on est
01:00:35très franchement
01:00:38sur très certainement
01:00:39une tornade
01:00:40de type
01:00:41EF2
01:00:42EF3
01:00:42avec sans doute
01:00:43des rafales de vent
01:00:44qui ont pu dépasser
01:00:45les 200 km par heure
01:00:45et c'est vous dire
01:00:46à quel point
01:00:46c'est un phénomène
01:00:47très localisé
01:00:47parce que lorsqu'on regarde
01:00:48les rafales de vent
01:00:49maximales hier après-midi
01:00:50dans le département
01:00:50du Val d'Oise
01:00:51dans les stations
01:00:52Météo France
01:00:52qui mesurent les vents
01:00:53on ne dépasse pas
01:00:54les 75 km par heure
01:00:55donc cette tornade
01:00:56elle s'est faufilée
01:00:57dans un couloir
01:00:58où il n'y a pas
01:00:58d'outils pour mesurer
01:00:59les vents
01:01:00et donc c'est là
01:01:01où on voit
01:01:02à quel point
01:01:02c'est très localisé
01:01:03très violent
01:01:04et donc difficilement
01:01:05prévisible
01:01:05Merci beaucoup Marc
01:01:06Merci à Yann Amis
01:01:07évidemment
01:01:07à Laura Cambou
01:01:08et à Sébastien Savoie
01:01:09les envoyés spéciaux
01:01:10de BFM TV
01:01:11Nous revenons dans
01:01:11quelques instants
01:01:12pour évoquer de nouveau
01:01:13l'incarcération
01:01:14de Nicolas Sarkozy
01:01:15à travers deux grandes questions
01:01:16Marie
01:01:16La première c'est
01:01:17quand peut-il espérer
01:01:18une mise en liberté
01:01:19et puis il y a un débat
01:01:20qui monte ce matin
01:01:21sur la visite annoncée
01:01:24du garde des Sceaux
01:01:25à l'ancien président
01:01:26ou au fait
01:01:27que le président
01:01:28de la République
01:01:28Emmanuel Macron
01:01:29ait reçu Nicolas Sarkozy
01:01:31à l'Elysée
01:01:32vendredi
01:01:32Nous revenons
01:01:33dans quelques minutes
01:01:33à tout de suite
01:01:34Il est un peu plus de 13h30
01:01:41page spéciale
01:01:42dans le Midi BFM
01:01:43consacré évidemment
01:01:44à l'incarcération
01:01:45ce matin
01:01:45de Nicolas Sarkozy
01:01:47et maintenant
01:01:48que va-t-il se passer
01:01:48pour l'ancien président
01:01:50on va d'abord regarder
01:01:51les images fortes
01:01:52Marie de la matinée
01:01:53avec pour commencer
01:01:54son arrivée
01:01:54à la prison de la santé
01:01:56un peu après 9h30
01:01:57dans le 14ème arrondissement
01:01:59et ce 30 minutes
01:01:59après sa sortie
01:02:01de son domicile
01:02:01du 16ème
01:02:02Oui il est arrivé
01:02:02à 9h37
01:02:03précisément
01:02:04à la prison de la santé
01:02:06Nicolas Sarkozy
01:02:08qui ne s'est pas exprimé
01:02:08oralement
01:02:09mais qui l'a fait
01:02:10sur ses réseaux sociaux
01:02:12avec ses mots
01:02:13regardez
01:02:14Nicolas Sarkozy
01:02:15qui affirme
01:02:16qu'il est innocent
01:02:18je veux dire
01:02:19aux français
01:02:20avec la force inébranlable
01:02:22qui est la mienne
01:02:22que ce n'est pas
01:02:23un ancien président
01:02:24que l'on enferme ce matin
01:02:25c'est un innocent
01:02:26Alors on s'est demandé
01:02:26pendant un moment
01:02:27si l'ancien président
01:02:28allait s'exprimer
01:02:28avant son incarcération
01:02:29il ne l'a pas fait
01:02:30ce sont ses avocats
01:02:31qui ont pris la parole
01:02:32Au moment où nous parlons
01:02:36la demande de mise en liberté
01:02:37de Nicolas Sarkozy
01:02:38a été déposée
01:02:39rien ne justifie
01:02:41la première heure
01:02:42de détention
01:02:42il y est
01:02:44pour un minimum
01:02:44de trois semaines
01:02:45ou un mois
01:02:46puisque la cour d'appel
01:02:48a deux mois
01:02:48pour statuer
01:02:49sur une demande
01:02:50de mise en liberté
01:02:50et le délai moyen
01:02:52à la cour d'appel
01:02:53de Paris
01:02:53c'est un mois
01:02:55donc en tout état de cause
01:02:57même si rien ne justifie
01:02:58cette détention
01:02:58il y est
01:03:00pour un mois
01:03:00c'est un moment
01:03:01comme Jean-Michel Darrois
01:03:03le disait
01:03:03un moment qui est très dur
01:03:04L'autre avocat de Nicolas Sarkozy
01:03:06Alexandre Gonzalès
01:03:06est resté évidemment
01:03:07sur le plateau du Midi BFM
01:03:08comme Neila Latrous
01:03:09et on accueille
01:03:10Joachim Pueyo
01:03:11bonjour
01:03:12ancien directeur
01:03:13des prisons de Fleury-Mérogis
01:03:14et de Freyne
01:03:15et aujourd'hui
01:03:15maire d'Hivergauche
01:03:16d'Alençon
01:03:17et Arnaud Dillois
01:03:18avocat penaliste
01:03:19qui nous accompagne
01:03:20dans ce Midi BFM
01:03:21petit crochet
01:03:21par la prison de la santé
01:03:22évidemment
01:03:23avec Naoufel El-Kawifi
01:03:25première visite
01:03:26pour l'ancien président
01:03:27je crois
01:03:28cet après-midi
01:03:28Naoufel
01:03:29oui ce sera
01:03:32la visite
01:03:32de l'un de ses avocats
01:03:33Jean-Michel Darrois
01:03:34qui est attendu
01:03:35cet après-midi
01:03:35qui rendra visite
01:03:36pour la première fois
01:03:37à Nicolas Sarkozy
01:03:38depuis qu'il est arrivé
01:03:39à ce matin
01:03:40l'objectif
01:03:41ce sera de savoir
01:03:41dans quel état d'esprit
01:03:42comment il vit
01:03:43ses premières instants
01:03:44de détention
01:03:45on le rappelle
01:03:45l'ancien chef de l'état
01:03:46est arrivé ici ce matin
01:03:47comme tout autre détenu
01:03:48il a dû se soumettre
01:03:50à plusieurs formalités
01:03:51administratives
01:03:52on l'a présenté d'abord
01:03:53au service du greffe
01:03:54à qui on lui a pris
01:03:55ses empreintes
01:03:56on lui a donné
01:03:57un numéro d'écrou
01:03:57un sac avec
01:03:58plusieurs objets d'hygiène
01:04:00et ensuite
01:04:00on l'a emmené
01:04:01dans sa cellule
01:04:02sa cellule qui se situe
01:04:03au dernier étage
01:04:04de ce centre prénitentiaire
01:04:05dans le quartier d'isolement
01:04:07une cellule
01:04:07d'une dizaine de mètres carrés
01:04:08la particularité
01:04:09c'est que Nicolas Sarkozy
01:04:10ne pourra jamais
01:04:11croiser
01:04:12rencontrer les autres détenus
01:04:14parce qu'il est
01:04:15incarcéré dans le régime
01:04:16de l'isolement
01:04:17compte tenu de sa notoriété
01:04:19compte tenu de sa fonction
01:04:20et surtout
01:04:21pour des raisons de sécurité
01:04:22mais c'est vrai
01:04:22que depuis ce matin
01:04:23plusieurs de nos collègues
01:04:24ont entendu
01:04:25des détenus
01:04:26crier, scander
01:04:27le nom
01:04:27de l'ancien chef
01:04:29de l'état
01:04:29Nicolas Sarkozy
01:04:30qui aura l'occasion
01:04:31de faire
01:04:31deux balades
01:04:33par jour
01:04:33seul
01:04:34il aura également
01:04:35la possibilité
01:04:35de rencontrer ses proches
01:04:37à l'occasion
01:04:37de trois parloirs
01:04:38qui seront organisés
01:04:39par semaine
01:04:39voilà donc
01:04:40pour les premiers instants
01:04:41de détention
01:04:42de l'ancien chef
01:04:43de l'état
01:04:43Nicolas Sarkozy
01:04:44qui attend donc
01:04:45l'arrivée
01:04:45de l'un de ses avocats
01:04:46on essaiera de savoir
01:04:47dans quel état d'esprit
01:04:48et surtout
01:04:48comment Nicolas Sarkozy
01:04:50a vécu
01:04:50les premières minutes
01:04:51les premières heures
01:04:52de sa détention
01:04:53depuis ce matin ici
01:04:54donc traité
01:04:55a priori
01:04:56comme n'importe quel
01:04:57détenu
01:04:58qui arrive
01:04:58dans une maison d'arrêt
01:05:00il a été fouillé
01:05:03il a mis ses affaires
01:05:05dans une petite fouille
01:05:06et après
01:05:07son pactage
01:05:08a été fouillé aussi
01:05:09enfin ses affaires
01:05:11pour ensuite
01:05:11être monté
01:05:12dans sa cellule
01:05:13il y a le parloir
01:05:14il y a aussi
01:05:15des UVF
01:05:16donc ils vont
01:05:18certainement
01:05:18avoir un accès
01:05:20qui ne sera pas
01:05:20avec les autres
01:05:21familles de détenus
01:05:22parce que vous l'avez dit
01:05:24c'est des personnes connues
01:05:26donc peut-être
01:05:27des horaires décalées
01:05:28aussi
01:05:28Joachim Poyot
01:05:29ça veut dire que
01:05:30lorsque Nicolas Sarkozy
01:05:31est arrivé
01:05:32il a dû se mettre à nu
01:05:33devant les gardiens
01:05:35pour pouvoir être
01:05:35normalement
01:05:35il y a une procédure
01:05:36de l'écrou
01:05:37c'est une formalité administrative
01:05:39effectivement
01:05:39la prise d'empreinte
01:05:40également il y a fouille
01:05:41qui est obligatoire
01:05:43et ensuite
01:05:44l'administration pénitentiaire
01:05:46exécute
01:05:47une décision judiciaire
01:05:48dans laquelle
01:05:49il y a une notice d'information
01:05:50qui a été établie
01:05:51par le parquet
01:05:52qui est remise
01:05:53à l'établissement
01:05:54et dans la mesure
01:05:55où il y avait probablement
01:05:56le placement à l'isolement
01:05:56qui était une mesure
01:05:58avant toute sécurité
01:05:59de façon à ce que
01:05:59le président de la République
01:06:01ou l'ancien président
01:06:02ne rencontre pas
01:06:02d'autres détenus
01:06:03donc il y a eu
01:06:04tout un dispositif
01:06:05pour sa sécurité
01:06:06pour sa sûreté
01:06:07mais la procédure elle-même
01:06:08elle n'a pas été modifiée
01:06:10il est en danger
01:06:11Nicolas Sarkozy
01:06:12on a entendu des cris
01:06:13c'est pour ça
01:06:14qu'il est à l'isolement
01:06:14il peut être en danger
01:06:16s'il rencontre
01:06:17d'autres détenus
01:06:18on n'est pas à l'abri
01:06:18effectivement
01:06:19de comportements agressifs
01:06:21là il est à l'isolement
01:06:22dans un quartier
01:06:23qui est étanche
01:06:24du reste de la détention
01:06:25il va entendre des bruits
01:06:26il va entendre des cris
01:06:27manifestement
01:06:28la maison d'arrêt
01:06:29de la santé
01:06:31c'est un petit établissement
01:06:33s'il s'en place
01:06:33il y a plus de 1000 détenus
01:06:35donc il va entendre des cris
01:06:36mais il sera quand même
01:06:37à l'écart
01:06:37dans le quartier d'isolement
01:06:39il y a à peu près 15 cellules
01:06:40est-ce qu'il y a d'autres détenus ?
01:06:41probablement que oui
01:06:42c'est le quartier d'isolement
01:06:43qu'on voit sur les images
01:06:43à l'isolement
01:06:44peut-être
01:06:44à côté de sa cellule
01:06:46il n'y aura peut-être personne
01:06:47de façon à mieux le sécuriser
01:06:49à mieux le protéger
01:06:50et puis il sera pris en charge
01:06:51par une équipe
01:06:52aguerrie
01:06:53formée à prendre en charge
01:06:54des personnes détenues
01:06:56qui ont fait l'objet
01:06:57quelquefois
01:06:58de traitements médiatiques
01:07:01importants
01:07:01c'est le cas pour Nicolas Sarkozy
01:07:04est-ce que l'on sait Alexandra
01:07:04qui se trouve actuellement
01:07:05au quartier d'isolement
01:07:06de la maison d'arrêt
01:07:07de la santé ?
01:07:08on sait qu'il y a 15 cellules
01:07:09elles ne sont pas toutes occupées
01:07:12d'après une source syndicale
01:07:14de la prison de la santé
01:07:15pas toutes occupées
01:07:16en ce moment
01:07:17le profil des détenus
01:07:18qui est à l'isolement
01:07:19non on ne le connaît pas
01:07:21mais comme le disait Joachim Pueyo
01:07:23il ne croisera pas
01:07:24les autres détenus
01:07:25ni de la prison
01:07:26ni de son quartier
01:07:27d'isolement
01:07:28même lorsqu'il ira
01:07:29faire des activités
01:07:30on sait qu'il y a
01:07:31une salle de musculation
01:07:32réservée à ce quartier d'isolement
01:07:33il y a une petite bibliothèque
01:07:35il pourra y aller
01:07:36comme les autres détenus
01:07:37mais à chaque fois seul
01:07:38Joachim Pueyo
01:07:38quelle est la différence
01:07:39de traitement
01:07:40entre le quartier des vulnérables
01:07:41et le quartier d'isolement
01:07:43alors l'isolement
01:07:45c'est un placement administratif
01:07:46donc qui nécessite
01:07:49une décision administrative
01:07:50suite à l'avis
01:07:51des magistrats instructeurs
01:07:52le placement
01:07:54dans le quartier vulnérable
01:07:55ce n'est pas du tout le cas
01:07:56c'est un quartier
01:07:57qui protège
01:07:58les détenus
01:07:59du reste de la population pénale
01:08:00lorsque un détenu
01:08:01a été créé
01:08:02pour des affaires
01:08:03qui peuvent susciter
01:08:04effectivement
01:08:04de l'incompréhension
01:08:05voire de l'agressivité
01:08:07des autres détenus
01:08:07et bien
01:08:08il y a un circuit arrivant
01:08:10on évalue effectivement
01:08:11le danger
01:08:13et ensuite
01:08:13on les place
01:08:14dans des quartiers vulnérables
01:08:15pendant une certaine durée
01:08:17mais il est moins étanche
01:08:18que l'isolement
01:08:19et je pense que pour
01:08:20l'ancien président
01:08:21de la République
01:08:22compte tenu de son statut
01:08:23c'était plus opportun
01:08:24à mon avis
01:08:25si j'avais été directeur
01:08:26ce que j'aurais proposé
01:08:27de le placer
01:08:28à l'isolement
01:08:29parce qu'il est mieux
01:08:30protégé à l'isolement
01:08:31qu'au quartier des vulnérables
01:08:33qui est intégré
01:08:34dans un bâtiment
01:08:34et quand il sort
01:08:36de la cellule
01:08:36il peut rencontrer
01:08:37d'autres détenus
01:08:38dans le quartier des vulnérables
01:08:39ce qui ne sera pas le cas
01:08:40dans le quartier de l'isolement
01:08:41il sera vraiment isolé
01:08:42dans tous les domaines
01:08:44mais est-ce que ce n'est pas
01:08:44psychologiquement
01:08:45beaucoup plus dur ?
01:08:46alors
01:08:46pour les détenus
01:08:49qui vont à l'isolement
01:08:50ils ne vont pas
01:08:51par leur gré souvent
01:08:53ils sont placés
01:08:54parce qu'il y a des problèmes
01:08:55de comportement
01:08:56ou pour leur protection
01:08:57effectivement
01:08:58par rapport à une détention
01:08:59normale
01:09:00ça peut être plus difficile
01:09:01mais il sera seul
01:09:03en cellule
01:09:03alors que dans le reste
01:09:04de la population pénale
01:09:06ils sont plusieurs
01:09:07dans une cellule
01:09:07ce qui n'est pas normal
01:09:08d'ailleurs
01:09:08trois détenus dans une cellule
01:09:10les matelas par terre
01:09:11donc
01:09:11et cette surpopulation
01:09:12elle existe à la maison
01:09:13d'arrêt de la santé
01:09:14par contre
01:09:14quand vous allez
01:09:14pour la première fois
01:09:15en prison
01:09:16qu'on soit ancien président
01:09:17de la République
01:09:17qui a du caractère
01:09:18on l'a vu
01:09:19il a de la ténacité
01:09:22il est déterminé
01:09:23mais il y a quand même
01:09:24une souffrance
01:09:25on ne peut pas écarter
01:09:26la souffrance psychique
01:09:28pour des personnes
01:09:29qui viennent
01:09:30pour la première fois
01:09:30en prison
01:09:31et c'est le cas
01:09:31ce sera probablement
01:09:32le cas
01:09:33de l'ancien président
01:09:34compte tenu
01:09:34de la rupture
01:09:36dans ses conditions
01:09:37de vie
01:09:37dans ses conditions
01:09:38matérielles
01:09:39il y a une rupture
01:09:40phénoménale
01:09:41alors c'est vrai
01:09:41qu'il a répété
01:09:42qu'il n'avait pas peur
01:09:42de la prison
01:09:43Nicolas Sarkozy
01:09:43la dernière fois
01:09:44d'ailleurs dans la tribune
01:09:44dimanche
01:09:45et c'est vrai
01:09:46que ceux qui l'ont vécu
01:09:47la prison
01:09:48racontent que c'est
01:09:49extrêmement dur
01:09:50y compris des hommes
01:09:50très très solides
01:09:52comme Bernard Tapie
01:09:53écoutez ce qu'il racontait
01:09:54de sa détention
01:09:55à l'époque
01:09:55vous n'imaginez pas
01:09:58et moi
01:09:59enfermé
01:09:59dans 6 mètres carrés
01:10:00en plus
01:10:01pour des raisons
01:10:02de sécurité
01:10:03je sortais pas
01:10:03donc ça a été
01:10:05un enfer
01:10:06on avait mis au point
01:10:07un petit truc
01:10:08avec ma petite femme
01:10:08tous les
01:10:10tous les soirs
01:10:13à 5 heures
01:10:14on se mettait
01:10:15dans une configuration
01:10:16d'isolement
01:10:18et on faisait
01:10:19comme si
01:10:19on était ensemble
01:10:20le monde
01:10:21car cédéral
01:10:22c'est un monde
01:10:22difficile
01:10:23c'est 165 jours
01:10:24en détention
01:10:25Bernard Tapie
01:10:26à la santé
01:10:27et à l'huile
01:10:27après sa condamnation
01:10:28dans l'affaire
01:10:28Valenciennes-Marseille
01:10:29on parle de gens
01:10:30qui sont extrêmement
01:10:32entourés par ailleurs
01:10:32dans leur ville
01:10:34que la Sarkozy
01:10:34y compris en sortant
01:10:35de l'Elysée
01:10:36continuait à recevoir
01:10:36beaucoup de monde
01:10:37dans ses bureaux
01:10:38de la rue de Méroménil
01:10:39à Paris
01:10:40j'ai une question
01:10:41pour vous monsieur
01:10:41Puyot
01:10:42c'est vrai que
01:10:42la prison de la santé
01:10:43on en entend beaucoup
01:10:44parler dans le cas
01:10:44de Balkany
01:10:45Sarkozy
01:10:46est-ce que c'est
01:10:46une prison de col blanc
01:10:47ou est-ce qu'on trouve
01:10:48des détenus
01:10:48de tout type
01:10:50si j'ose dire
01:10:51il y a de tout type
01:10:53mais effectivement
01:10:53dans la mesure
01:10:54où vous avez
01:10:54des personnes
01:10:55qui vivent à Paris
01:10:56c'est plus facile
01:10:57de les écrouer
01:10:58à la santé
01:11:00pour que leur famille
01:11:01vienne plus facilement
01:11:02mais il y a
01:11:02Freyne également
01:11:03qui a reçu
01:11:04j'ai dirigé Freyne
01:11:05des détenus
01:11:06qui ont fait la une
01:11:06des médias
01:11:07je pense à Maurice Papon
01:11:09je pense à l'affaire
01:11:11des Payottes de Corse
01:11:12où il y avait
01:11:12le préfet
01:11:13qui était écroué
01:11:14à la santé
01:11:15son directeur de cabinet
01:11:15à Freyne
01:11:16on a eu effectivement
01:11:17des cas
01:11:18similaires
01:11:20mais ce ne sont pas
01:11:21des prisons spéciales
01:11:22non ce ne sont pas
01:11:23des prisons spéciales
01:11:24et des quartiers spécifiques
01:11:25d'ailleurs
01:11:26dans les maisons
01:11:27pour peine également
01:11:28vous avez des quartiers
01:11:29spécifiques également
01:11:30pour tenir compte
01:11:31de la personnalité
01:11:33des personnes détenues
01:11:34l'aménagement
01:11:35enfin l'exécution
01:11:36des peines
01:11:37on doit tenir compte
01:11:38également
01:11:38des personnalités
01:11:39pour tous les détenus
01:11:41mais c'est difficile
01:11:41actuellement
01:11:42par rapport à la surpopulation
01:11:43mais dans ce cas de figure
01:11:44il paraissait nécessaire
01:11:45de le faire héberger
01:11:48dans ce quartier
01:11:49d'isolement
01:11:50pour sa protection
01:11:51également
01:11:51et pour éviter
01:11:53effectivement
01:11:53que des photos
01:11:54ne soient pas prises
01:11:55parce qu'il y a
01:11:55le côté également
01:11:57humiliant
01:11:57donc il faudra
01:11:58qu'on doit traiter
01:12:00également
01:12:00mais Joachim Peillot
01:12:01est-ce qu'on a la certitude
01:12:02parce que c'est une question
01:12:03qui nous revient souvent
01:12:04est-ce qu'on a la certitude
01:12:06que Nicolas Sarkozy
01:12:07ne va pas bénéficier
01:12:08d'un quelconque traitement
01:12:09de faveur ?
01:12:11il y a eu déjà
01:12:12un traitement
01:12:13parce que sa détention
01:12:15provisoire
01:12:15a été différée
01:12:17et ce qui lui a permis
01:12:18oui parce que
01:12:19ceux qui ont été impliqués
01:12:21dans l'association
01:12:22de malfaiteurs
01:12:23ils ont déjà été
01:12:23écrous immédiatement
01:12:24Joubi et puis Nasser
01:12:26ils ont été écrous immédiatement
01:12:27donc là il y a eu
01:12:29un temps
01:12:30ce qui a permis
01:12:31à Nicolas Sarkozy
01:12:32de préparer
01:12:33en fin de compte
01:12:34sa mise en détention
01:12:35psychologiquement
01:12:36c'est important
01:12:37et puis
01:12:37la prison de la santé
01:12:39a été rénovée
01:12:40avec des avantages
01:12:41quand même
01:12:42puisqu'il pourra téléphoner
01:12:44sous réserve
01:12:45que le magistrat
01:12:46soit d'accord
01:12:46sur les lignes téléphoniques
01:12:48enfin les personnes
01:12:49qui seront autorisées
01:12:51à téléphoner
01:12:52il pourra téléphoner
01:12:52régulièrement
01:12:53parce qu'il y a
01:12:55un téléphone filaire
01:12:56dans sa cellule
01:12:57c'est quand même
01:12:58pas négligeable
01:12:58ce point là
01:12:59et puis il aura
01:13:00des activités
01:13:01promenades bien sûr
01:13:03il pourra aller
01:13:04à la bibliothèque
01:13:05mais vous savez
01:13:06la détention
01:13:07on ne met pas
01:13:08quelqu'un en détention
01:13:09par plaisir
01:13:09l'enfermement
01:13:10c'est toujours
01:13:11un moment particulier
01:13:13et délicat
01:13:14sur le plan humain
01:13:14pour tous les détenus
01:13:15et quelquefois
01:13:17vous avez des fractures
01:13:18importantes et énormes
01:13:20D'autres questions
01:13:20se posent
01:13:21et notamment
01:13:21questions liées
01:13:22à la visite
01:13:23annoncée
01:13:24du garde des Sceaux
01:13:25Gérald Darmanin
01:13:26ami de Nicolas Sarkozy
01:13:27qui a dit au début
01:13:28de la semaine
01:13:28qu'il allait évidemment
01:13:30rendre visite
01:13:31à Nicolas Sarkozy
01:13:32ça a suscité
01:13:33la réaction
01:13:34du plus haut magistrat
01:13:35de France
01:13:35le procureur général
01:13:36près de la cour de cassation
01:13:37Rémi Aide
01:13:38on l'écoute
01:13:39il y a un risque
01:13:41en effet
01:13:42qu'une telle visite
01:13:44soit ressentie
01:13:45par les magistrats
01:13:46et soit
01:13:47et c'est important
01:13:48soit perçue
01:13:49par l'opinion
01:13:50comme une forme
01:13:51d'obstacle
01:13:52finalement
01:13:52à cette sérénité
01:13:53recherchée
01:13:54et de désaveu
01:13:55de la décision
01:13:55du magistrat
01:13:56je ne parle pas
01:13:57de désaveu
01:13:57je parle
01:13:58de risque
01:13:59d'obstacle
01:14:00à la sérénité
01:14:01et de risque
01:14:02donc
01:14:02d'atteinte
01:14:04à l'indépendance
01:14:05des magistrats
01:14:05Maître Arnaud Dillois
01:14:07est-ce que ça vous choque
01:14:08vous aussi
01:14:09le fait que le garde des Sceaux
01:14:10puisse décider
01:14:11d'aller rendre visite
01:14:12à Nicolas Sarkozy
01:14:12est-ce qu'en gros
01:14:13le juridique
01:14:14le judiciaire
01:14:15et le politique
01:14:16s'entrechoquent ?
01:14:17ça paraît effectivement
01:14:17tout à fait étonnant
01:14:18qu'un ministre de la justice
01:14:20vienne ainsi
01:14:21en tout cas c'est inédit
01:14:22je ne sais pas si c'est choquant
01:14:23mais en tout cas
01:14:23c'est tout à fait inédit
01:14:24on n'a pas d'exemple
01:14:26mais ceci dit
01:14:27c'est sans précédent
01:14:28mais oui effectivement
01:14:29il y a là
01:14:30quelque chose
01:14:31qui semble
01:14:32relever du mélange des genres
01:14:34un peu
01:14:34et en même temps
01:14:35il dirige l'administration pénitentiaire
01:14:37ce qu'il soulignait
01:14:38dans un message ce matin
01:14:39sur X
01:14:40le garde des Sceaux
01:14:42vérifiez que la sécurité
01:14:42du président est assurée
01:14:43l'ancien président
01:14:44dirigeant l'administration pénitentiaire
01:14:45il dit
01:14:45j'ai le droit
01:14:47et c'est même mon devoir
01:14:47d'aller m'assurer
01:14:48que la sécurité est assurée
01:14:49pour être détenue
01:14:49là vous avez raison
01:14:50ça n'est pas arrivé par le passé
01:14:52qu'il aille vérifier
01:14:53la sécurité des détenus
01:14:54allez-y poursuivre
01:14:55à l'instar des députés
01:14:56à l'instar du contrôleur général
01:14:58des lieux de privation de liberté
01:14:59effectivement
01:14:59il a la possibilité
01:15:00de vérifier
01:15:01les lieux de privation de liberté
01:15:02mais c'est vrai que là
01:15:03pour le prétexte
01:15:04il me semble un peu
01:15:05un peu fallacieux
01:15:06et en tout cas
01:15:07c'est pas comme ça
01:15:07que ça va être interprété
01:15:08très clairement
01:15:09je vous avoue
01:15:11je suis un peu mal à l'aise
01:15:12en écoutant ce matin Rémi Hetz
01:15:13pourquoi ?
01:15:15parce que
01:15:15c'est le plus haut magistrat
01:15:17procureur
01:15:18et il se place sur le terrain
01:15:19de la morale et du ressenti
01:15:20alors que le garde des Sceaux
01:15:22a le droit
01:15:22en tant que dirigeant
01:15:23de l'administration pénitentiaire
01:15:24de se rendre dans une prison
01:15:25et donc c'est un procureur
01:15:26qui dit
01:15:27le ministre a un droit
01:15:28mais je considère
01:15:29qu'il est illégitime
01:15:30de l'exercer
01:15:31au nom du ressenti
01:15:33que peuvent avoir les magistrats
01:15:34je trouve ça un peu curieux
01:15:35compte tenu de la fonction
01:15:36d'avoir ce type d'argumentaire
01:15:38qu'il vienne d'un opposant politique
01:15:40et c'est d'ailleurs
01:15:40ce que dit la gauche ce matin
01:15:42je l'entends
01:15:43de dire
01:15:43est-ce qu'il n'y a pas là
01:15:44une confusion des genres
01:15:46est-ce qu'il n'y a pas là
01:15:46un jeu de casquette
01:15:48vous voulez bien écouter
01:15:48Eric Coquerel
01:15:49on l'écoute
01:15:49l'image que ça donne
01:15:52à l'étranger
01:15:52c'est la raison pour laquelle
01:15:53il est incarcéré
01:15:54et ça c'est sûr
01:15:54que c'est pas une bonne image
01:15:55d'avoir un président de la République
01:15:57condamné aussi lourdement
01:15:59pour des faits aussi graves
01:16:00après j'observe
01:16:02que sur l'incarcération elle-même
01:16:04nous on a toujours dit
01:16:05qu'on n'était pas favorable
01:16:07à la solution de la prison
01:16:09à tout bout de champ
01:16:10notamment en termes
01:16:11d'exécution provisoire
01:16:12simplement nous on s'y est opposé
01:16:14les amis de M. Sarkozy
01:16:15ils l'ont imposé
01:16:16notamment avec l'extrême droite
01:16:18donc il faudrait peut-être
01:16:18qu'ils regardent eux-mêmes
01:16:20les lois qu'ils votent
01:16:21le jour où quelque part
01:16:23ils en sont eux-mêmes
01:16:24les victimes
01:16:25il serait bien au président de la République
01:16:26et au garde des Sceaux
01:16:27de rester sur leur réserve
01:16:29sur ce dossier
01:16:29au lieu d'envoyer des signaux
01:16:32de sympathie
01:16:33vis-à-vis du détenu
01:16:34on parle du garde des Sceaux
01:16:36on va venir au président de la République
01:16:37dans quelques instants
01:16:38poursuivez votre démonstration
01:16:40et votre analyse
01:16:40sur le garde des Sceaux
01:16:41pour moi le garde des Sceaux
01:16:43est à la tête
01:16:44de l'administration pénitentiaire
01:16:45est-ce qu'il a le droit
01:16:46de se rendre en prison
01:16:47pour vérifier que les conditions
01:16:48de sécurité
01:16:48dans un moment particulier
01:16:50correspondent aux détenus
01:16:52qui se trouvent incarcérés
01:16:53ça ne me choque pas
01:16:54ce qui crée le trouble
01:16:55le même propos aurait été tenu
01:16:57par Éric Dupond-Moretti
01:16:58il n'y aurait pas la sortie
01:16:59de Rémiette
01:17:00parce qu'Éric Dupond-Moretti
01:17:01n'est pas soupçonné
01:17:02d'être un proche
01:17:03de Nicolas Sarkozy
01:17:04donc en réalité
01:17:04la qualité qui est reprochée
01:17:05à Gérald Darmanin
01:17:06c'est pas le fait
01:17:07d'être garde des Sceaux
01:17:07c'est le fait
01:17:08d'être un ancien collaborateur
01:17:09votre certifiant
01:17:09je vois qu'il me paye
01:17:10est-ce que la position
01:17:11de Gérald Darmanin
01:17:13ne l'oblige pas
01:17:13à une forme de réserve
01:17:15dans la mesure où
01:17:15il est à la fois
01:17:16un ami proche
01:17:16de Nicolas Sarkozy
01:17:17et à la fois
01:17:18le garde des Sceaux
01:17:19c'est ce que je pense
01:17:20moi quand j'étais député
01:17:21j'allais dans les prisons françaises
01:17:23mais si par exemple
01:17:24j'apprenais qu'un de mes proches
01:17:26était en prison
01:17:26je pense que
01:17:28je n'aurais pas été le voir
01:17:29dans ses cellules
01:17:29parce que là effectivement
01:17:30on mélange quoi
01:17:31on a une fonction
01:17:32pour contrôler effectivement
01:17:34pour observer
01:17:35les conditions
01:17:35de détention
01:17:36des détenus
01:17:38je pense que
01:17:39la direction est au fait
01:17:40ensuite c'est une décision
01:17:42qui est légale
01:17:42effectivement
01:17:43le garde des Sceaux
01:17:44va régulièrement
01:17:45actuellement dans les prisons
01:17:45j'ai déjà vu
01:17:47dans les maisons centrales
01:17:49donc il a le droit
01:17:51il va voir
01:17:52l'ancien président
01:17:54parce qu'il est proche
01:17:56de lui également
01:17:56donc voilà
01:17:57c'est une observation
01:17:58que je peux faire
01:17:59c'est la première fois
01:18:00de ma vie
01:18:01de fonctionnaire pénitentiaire
01:18:04que j'observe
01:18:05qu'un garde des Sceaux
01:18:06va rentrer dans une cellule
01:18:07et visiter un détenu
01:18:09qu'il connaisse
01:18:10je n'ai jamais vu ça
01:18:11bon maintenant
01:18:11il a pris cette décision
01:18:12Nicolas Sarkozy
01:18:13a un statut
01:18:14quand même particulier
01:18:15c'est l'ancien
01:18:16président de la République
01:18:17voilà
01:18:18donc ça explique
01:18:19effectivement
01:18:19cette visite
01:18:21il l'indique
01:18:22quand même
01:18:23dans ses interventions
01:18:24en disant
01:18:24je ne remets pas du tout
01:18:25en question
01:18:26l'indépendance
01:18:28de la justice
01:18:29donc il a quand même
01:18:30pris des précautions
01:18:30je vais le voir
01:18:31pour examiner
01:18:32si les conditions
01:18:33de sécurité
01:18:34sont bien réunies
01:18:36bon il va rencontrer
01:18:36le directeur
01:18:37il va discuter
01:18:38avec les surveillants
01:18:39il ira dans ses cellules
01:18:40bon
01:18:41mais par ailleurs
01:18:42il indique
01:18:43je ne remets pas
01:18:44en question
01:18:44l'indépendance
01:18:46de la justice
01:18:46mais on peut se poser
01:18:47la même question également
01:18:48lorsque le président
01:18:49de la République
01:18:50a reçu
01:18:51l'ancien président
01:18:52je rappelle que
01:18:53le président de la République
01:18:54est le garant
01:18:55de l'indépendance
01:18:56de la justice
01:18:57et on a l'impression
01:18:58malgré tout
01:18:59il y a une forme
01:19:00quand même
01:19:00de pression
01:19:01sur l'autorité judiciaire
01:19:02c'est l'impression
01:19:03que j'ai
01:19:03à titre personnel
01:19:06il y a un autre débat
01:19:07que je voudrais
01:19:07qu'on évoque également
01:19:08Marie
01:19:08oui parce que
01:19:09vous parliez
01:19:09du président
01:19:10de la République
01:19:10Emmanuel Macron
01:19:11qui justement
01:19:11s'est exprimé
01:19:12au sujet
01:19:13de l'incarcération
01:19:13de Nicolas Sarkozy
01:19:15et qui a parlé
01:19:16de l'exécution provisoire
01:19:17selon lui
01:19:18c'est un débat légitime
01:19:19mais qui doit se faire
01:19:20dans un cadre
01:19:20très calme
01:19:21écoutez
01:19:21quant aux questions
01:19:26d'exécution provisoire
01:19:27j'ai vu que
01:19:29plusieurs
01:19:29responsables politiques
01:19:32souhaitaient s'en emparer
01:19:33le président du Sénat
01:19:34l'a indiqué
01:19:36le garde des Sceaux aussi
01:19:37je pense que c'est un débat
01:19:38légitime dans une démocratie
01:19:39parce que
01:19:41tout le monde souhaite
01:19:42qu'il puisse y avoir
01:19:43des voies d'appel
01:19:45et de recours
01:19:46mais c'est un débat
01:19:47qui doit être mené
01:19:48dans le calme
01:19:49et indépendamment
01:19:51des cas spécifiques
01:19:53là aussi
01:19:54pour que notre justice
01:19:55puisse se faire
01:19:56et puisse évoluer
01:19:57dans la sérénité
01:19:58qui convient
01:20:00et je souhaite
01:20:01que ce soit
01:20:02cette sérénité
01:20:03qui accompagne
01:20:04tous les débats
01:20:05sur ce sujet
01:20:05Je voudrais que vous nous expliquiez
01:20:07avec ces mots simples
01:20:09les enjeux de ce débat
01:20:10autour de l'exécution provisoire
01:20:12Alors moi je crois
01:20:13que c'est un faux débat
01:20:14en réalité
01:20:14Expliquez d'abord
01:20:15ce qu'est l'exécution provisoire
01:20:16L'exécution provisoire
01:20:17c'est lorsqu'un tribunal
01:20:18en l'occurrence
01:20:19là un tribunal correctionnel
01:20:20prononce une peine
01:20:21et dit au condamné
01:20:24vous avez le droit
01:20:25vous avez tout à fait
01:20:26le droit de faire appel
01:20:27c'est votre droit le plus strict
01:20:28mais en attendant cet appel
01:20:29je prononce
01:20:30l'exécution provisoire
01:20:31c'est-à-dire que
01:20:31ma décision va s'appliquer
01:20:33Alors là effectivement
01:20:34on a un cas particulier
01:20:35parce que
01:20:35vous parliez tout à l'heure
01:20:36de traitement de faveur
01:20:37c'est-à-dire qu'on a donné
01:20:39un mandat de dépôt différé
01:20:41Effectivement c'est un peu
01:20:42un traitement de faveur
01:20:42parce que théoriquement
01:20:43il est arrivé libre
01:20:45avec l'exécution provisoire
01:20:46il aurait dû avoir
01:20:47ce qu'on appelle
01:20:47un mandat de dépôt à l'audience
01:20:48ce qui là est un choc terrible
01:20:50pour le prévenu
01:20:50parce qu'il arrive libre
01:20:51et concrètement
01:20:52il repart avec des policiers
01:20:53Donc ce débat
01:20:54sur l'exécution provisoire
01:20:55me semble un peu curieux
01:20:58pour deux raisons
01:20:59d'une part parce que
01:21:0085% des condamnés
01:21:02lambda si je puis dire
01:21:04sont sous le régime
01:21:05de l'exécution provisoire
01:21:06et donc remettre en cause
01:21:07cette exécution provisoire là
01:21:08ça veut dire
01:21:09remettre en cause
01:21:10en fait tout le fonctionnement
01:21:11des juridictions
01:21:12de France et de Navarre
01:21:13et ça ne me semble pas
01:21:14du tout réaliste
01:21:15et puis l'autre point
01:21:17qui me semble encore plus irréaliste
01:21:18c'est que
01:21:19si on porte ce débat
01:21:20à l'Assemblée
01:21:21il faut une loi
01:21:21puisque seule la loi
01:21:22peut changer ce genre de choses
01:21:24on va appeler ça
01:21:25la loi
01:21:26Le Pen-Sarkozy
01:21:27avec une instabilité
01:21:30gouvernementale
01:21:31actuelle
01:21:31enfin une fragilité
01:21:32c'est rigoureusement impossible
01:21:34je n'y crois pas
01:21:35une seconde
01:21:36La difficulté
01:21:38c'est que
01:21:39politiquement
01:21:40aujourd'hui
01:21:41quand on regarde
01:21:41les groupes
01:21:42la composition de l'Assemblée
01:21:43et du Sénat
01:21:44il y a une majorité
01:21:45pour réécrire
01:21:47l'exécution provisoire
01:21:48on a entendu
01:21:49la France insoumise
01:21:50qui est contre
01:21:51qui ne peut pas être soupçonnée
01:21:52de l'euplénisme
01:21:53ou de sarkozisme
01:21:54et évidemment
01:21:54la droite et l'extrême droite
01:21:55mais la difficulté
01:21:56c'est qu'il va falloir
01:21:57se mettre d'accord
01:21:57des cas sur lesquels
01:21:59elle est appliquée
01:22:00et en réalité
01:22:01c'est là-dessus
01:22:01qu'il y a un peu moins
01:22:02de convergence de vues
01:22:04On a également envie
01:22:06de savoir ce que vous
01:22:07vous pensez
01:22:07de cette incarcération
01:22:08de Nicolas Sarkozy
01:22:10Noémie Vira
01:22:10comme tous les jours
01:22:11tous les midis
01:22:12vous êtes aux côtés
01:22:12des Français
01:22:13que vous disent-ils ?
01:22:14Ils sont divisés ?
01:22:18Alors les soutiens
01:22:19de Nicolas Sarkozy
01:22:21divisent les Français
01:22:22d'un côté
01:22:22il y a les soutiens
01:22:23rencontrés ce matin
01:22:25au rassemblement
01:22:25de Louis Sarkozy
01:22:26pour qui
01:22:27cet ancien président
01:22:28est un homme
01:22:29hors du commun
01:22:30j'ai rencontré
01:22:31Daniel par exemple
01:22:32ému
01:22:32qui espère
01:22:33qu'il sera
01:22:34tout simplement
01:22:35aux côtés de sa famille
01:22:36pour Noël
01:22:36et Nouvel An
01:22:37pour eux
01:22:38c'est une affaire
01:22:39de loyauté
01:22:39même plus
01:22:40c'est comme s'il faisait
01:22:41partie de la famille
01:22:42écoutez
01:22:42Oui
01:22:44ça nous peine
01:22:45c'est
01:22:46moi j'ai dit
01:22:47c'est comme quelqu'un
01:22:47de ma famille
01:22:48ça fait
01:22:48presque une vingtaine
01:22:50d'années
01:22:51qu'on est à ses côtés
01:22:53moi j'ai commencé
01:22:53j'avais 17 ans
01:22:54j'en ai 38
01:22:54donc voilà
01:22:56c'est une figure
01:22:57tutélaire
01:22:58une figure paternelle
01:22:59j'estime
01:23:00que la justice
01:23:01est partielle
01:23:02avec certaines personnalités
01:23:03de droite
01:23:04toujours les mêmes
01:23:05et qu'il faut au moins
01:23:08attendre un droit
01:23:09au recours
01:23:09effectif
01:23:09pour monsieur Sarkozy
01:23:10et l'exécution provisoire
01:23:13de sa peine
01:23:14n'est pas du tout justifiée
01:23:15et ne se justifie pas
01:23:16et en face
01:23:18il y a une France
01:23:18qui regarde tout cela
01:23:19avec stupéfaction
01:23:21pour qui
01:23:22cela dépasse
01:23:22le cas
01:23:23Nicolas Sarkozy
01:23:24il y a aussi
01:23:24la question
01:23:25de la séparation
01:23:26des pouvoirs
01:23:28qu'il y ait des rassemblements
01:23:29c'est liberté d'expression
01:23:31par contre
01:23:33qu'un ministre
01:23:35aille lui rendre visite
01:23:37en tant que ministre
01:23:39à la prison
01:23:40de la santé
01:23:41oui ça me choque profondément
01:23:43que les gens manifestent
01:23:44individuellement
01:23:45leur soutien
01:23:46je ne vois pas trop
01:23:46le problème
01:23:47ce qui me pose
01:23:48davantage problème
01:23:49c'est le soutien
01:23:50porté par le président
01:23:51de la république
01:23:52et Gérald Darmanin
01:23:54là je trouve
01:23:55que ça pose
01:23:55un vrai problème
01:23:56de séparation
01:23:57des pouvoirs
01:23:58et pour moi
01:23:58il y a une sorte
01:23:59d'abus de pouvoir
01:23:59effectivement
01:24:00du président de la république
01:24:01et du ministre
01:24:01de la justice
01:24:02dans cette affaire
01:24:02la parole de français
01:24:04vous venez de l'entendre
01:24:04ce débat dépasse
01:24:06le seul cas
01:24:06de Nicolas Sarkozy
01:24:07français meilleur
01:24:09éditorialiste de France
01:24:10je le dis souvent
01:24:10juste un mot
01:24:11on a 30 secondes
01:24:12pour nous dire
01:24:13combien de temps
01:24:14Nicolas Sarkozy
01:24:15au moins va passer
01:24:16derrière les barreaux
01:24:17de la santé
01:24:17probablement
01:24:19plusieurs semaines
01:24:20entre un à deux mois
01:24:22pour que sa demande
01:24:22de mise en liberté
01:24:23soit examinée
01:24:24un rendez-vous sur BFM
01:24:25Laurent Wauquiez
01:24:26sera l'invité
01:24:26ce soir
01:24:27de Marc Fauvel
01:24:28à partir de 19h
01:24:30on vous retrouve demain
01:24:31merci à vous
01:24:32d'être venu
01:24:32évidemment autour de la table
01:24:33du midi BFM
01:24:34le temps
01:24:35merci à vous
01:24:36d'avoir regardé cette vidéo
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