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  • il y a 2 mois
Faire attention, prendre son temps, c’est le murmure d’un corps meurtri : à force de se négliger, on en vient à délaisser la formidable mécanique.
Il est difficile de faire sans elle, sans détaché et le rêve de gens déganté.
Adieu, toute faiblesse !

Transcription
00:00Se poser, s'écouter, le corps verbalise ses émotions, une souffrance aux côtés.
00:05Respirer lentement, doucement, pour ne pas réveiller le monstre de la douleur,
00:10permettre que mes pensées errent, elles me font découvrir des terres inexplorées.
00:16L'hématome à chaque instant se ragaillardit, reposer délicatement mon front sur ma main,
00:23pour l'empêcher de tomber.
00:25Le souvenir d'une cascade involontaire se rappelle à moi.
00:30Elle me dit, fais attention, prends ton temps.
00:34C'est le murmure d'un corps meurtri.
00:37A force de se négliger, on en vient à délaisser la formidable mécanique.
00:43Il est difficile de faire sans elle, sans détacher le rêve de gens déjantés.
00:49Adieu toute faiblesse, prétention de la perfection machinale,
00:54qui voudrait remplacer tous les organes.
00:57Après tout, ils sont invisibles, ils n'ont par conséquent qu'une importance minimale.
01:04Alors pourquoi pas ?
01:06Changer une pièce par-ci, par-là, devenir plus que soi.
01:10Le transhumanisme, poussé à l'excès, refuse la moindre sensibilité.
01:15Ce soir pourtant, au côté gauche, bas du dos, je ressens quoi ? Je ne sais pas.
01:22C'est un peu plus qu'une inflammation.
01:25Mon horloge biologique me disant mon sursis, le temps ne passe pas à rebours.
01:32Il me faut endormir ma blessure.
01:34Un petit comprimé pour soulager, pour apaiser ma douloureuse expérience.
01:39Aïe, j'ai mal, une envie d'appeler maman, se retenir.
01:45Tu es trop...
01:46Enfin, tu le sais, ce n'est pas la peine d'en rajouter.
01:50Ce soir, bas du dos, côté gauche, je ressens mon manque d'immortalité.
01:56Aïe, j'ai mal, une envie d'appeler maman, se retenir.
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