Cédric Jubillar a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle vendredi 17 octobre pour le meurtre de sa femme Delphine, dont le corps n'a jamais été retrouvé depuis sa disparition près d'Albi fin 2020.
00:00Parce que s'il est reconnu coupable du meurtre, forcément, de manière, j'ai presque envie de dire, consubstantielle, il en a dissimulé le corps.
00:09La tragédie dans la tragédie, c'est que le père traite le fils de menteur, que le fils dit qu'il a vu sa maman pour la dernière fois dans la vaca.
00:17Et le verdict lui donne raison, lui donne acte qu'effectivement il a vu sa maman pour la dernière fois quand il s'est disputé avec son papa.
00:24Après la lecture de cette lettre qu'il a écrite, Louis, la présidente a évidemment demandé à son ex-jubilard s'il souhaitait réagir.
00:31Il a dit « c'est triste ». Fin de citation.
00:34C'est laconique.
00:35Il aurait pu aller plus loin, il aurait pu manifester une certaine forme de fragilité, de vulnérabilité à la lecture de cette lettre poignante de son fils.
00:44C'est triste. Deux mots.
00:46Ça veut dire que le chemin, en tout cas, il est là.
00:49Moi, je ne veux pas accabler cet homme. Il a adopté son système de défense. Il y aura un appel, donc on va effectivement promiser.
00:57Il le sait, Louis, que vous y retournez dans quelques mois.
01:00Oui.
01:00Il a compris.
01:01Oui, oui. Mais laissez-moi vous dire que dans son rôle de père, Cédric Jubilard a été en dessous de tout.
01:08Il y avait une autre façon de se présenter, y compris pour soutenir ce qu'il est venu soutenir devant la cour d'assises.
01:15Merci de rappeler la réaction qui est la sienne, c'est-à-dire qu'on n'est pas de marbre, on passe quatre semaines ensemble.
01:24Moi, la lettre de Louis…
01:25Elle vous bouleverse.
01:26Ben évidemment.
01:27Ben évidemment.
01:27Ben évidemment.
01:28Ben évidemment.
01:28C'est-à-dire que j'ai les larmes aux yeux.
01:30Et puis il y a l'autre qui vous répond tranquillement, c'est triste.
01:33Enfin, vous avez envie de sauter vers le boxe.
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