Cédric Jubillar a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle vendredi pour le meurtre de sa femme Delphine, dont le corps n'a jamais été retrouvé depuis sa disparition près d'Albi fin 2020.
00:00Écoutez, l'analyse on la fera dans les jours qui viennent, mais j'ai le sentiment quand même qu'on est parti d'un point de départ où il y avait déjà une présentation caricaturale de cet homme.
00:12Là je crois que nous avons...
00:13Caricaturale c'est-à-dire ?
00:15Avec tout le portrait qui était fait de lui.
00:17Souvenez-vous de ses éléments prétendus à charge, le fait qu'il ait vêtu un pyjama panda lorsque les gendarmes sont arrivés,
00:25des analyses comportementales qui n'avaient pas lieu d'être, sur sa trajectoire de vie même, sur sa personnalité.
00:34Bon, tout ceci, beaucoup de points ont été émoussés, pour ne pas dire écartés, par l'accusation.
00:40Écoutez, je pense que ça c'est acquis, il y a des points qui sont acquis.
00:45Eh bien le reste, nous allons recentrer, revenir sur le débat essentiel.
00:50Encore une fois, je vous rappelle qu'à l'issue du développement du directeur d'enquête, nous lui avons relu, et il a été incapable de dire quoi que ce soit,
00:59son procès verbal criminalistique du 11 juin 2021, soit cinq jours avant l'interpellation de Stédric Jubilat,
01:06qui vous énonce ligne par ligne qu'il n'y a pas de crime, qu'il n'y a pas de scène de crime, qu'il n'y a pas de trace, et qu'il n'y a pas de trace de nettoyage.
01:12Voilà, à partir de là, nous sommes des avocats, mûs par des convictions, et bien évidemment, nous allons continuer à nous battre,
01:23parce qu'il n'est pas acceptable pour nous que l'on puisse, en France, condamner un individu sur la base de ces éléments.
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