- il y a 2 mois
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Europe 1 Soir Weekend, 19h21, Stéphanie Demureux.
00:0419h15 sur Europe 1 et j'accueille Jules Thorez, journaliste politique au JDD.
00:09Bonsoir mon cher Jules.
00:10Bonsoir Stéphanie Demureux, bonsoir à tous.
00:11Victor Hérault, journaliste politique à Valeurs Actuelles.
00:14Bonsoir Victor.
00:15Alors évidemment...
00:15Pourquoi il fait cette voix ?
00:16Je suis chaleureuse.
00:18Il fait une voix de crounard.
00:19Bonsoir Stéphanie.
00:20C'est vrai, en plus vous avez la voix grave ce soir.
00:23Je suis joyeux.
00:24Il n'y a pas de quoi.
00:25Non, non, non.
00:26Franchement.
00:26Il faut garder le moral, si.
00:27Oui, parce que, je ne sais pas, écoutez, vous êtes peut-être le seul en France à être joyeux.
00:32C'est parce qu'on est dans ce plateau Stéphanie.
00:33Oui, c'est ça.
00:34C'est de me voir, j'imagine.
00:35Exactement.
00:35Non, parce que là, il fallait le faire quand même pour être joyeux après cette séquence parlementaire assez désastreuse en tout cas.
00:42Enfin, moi, je le pense.
00:44Sébastien Lecornu, en tout cas, a échappé à la censure.
00:46Mais à quel prix celui de renier les promesses d'un exécutif qui avait pourtant écarté toute hausse d'impôts
00:52et dont la seule mesure significative du second quinquennat était la réforme des retraites.
00:57Cette séquence à l'issue de laquelle le parti LR ressort fracturé et puis assez illisible, il faut bien le dire.
01:04Bonsoir, François-Xavier Tchécoli.
01:07Bonsoir.
01:07Vous êtes député droite républicaine de la Haute-Corse.
01:12Ça ne doit pas être facile d'être républicain en ce moment.
01:14Comment ça va ?
01:16Non, écoutez, ça va.
01:18On a connu des périodes difficiles depuis quelques années.
01:21Ça en est une de plus.
01:22Mais je crois qu'effectivement, la séquence a été compliquée.
01:25Il ne faut pas dire le contraire.
01:26Tout le monde l'a bien vécu et l'a bien vu.
01:28Mais je crois que maintenant, elle est derrière nous et on va s'attaquer à quelque chose d'au moins aussi joyeux, c'est-à-dire le budget de la France.
01:33Vous êtes optimiste derrière vous parce que c'est vrai qu'on a du mal à comprendre un petit peu ce qui se passe chez les Républicains.
01:40On a beau suivre l'actualité, les opinions changent, les injonctions.
01:45C'est vrai qu'il y a beaucoup d'électeurs, certainement républicains, qui se sentent trahis.
01:50On va en parler.
01:50En tout cas, vous, vous faites partie des trois députés droite républicaines qui ont voté pour la motion de censure déposée par le RN contre le gouvernement Lecornu.
01:59Une décision, vous dites, prise en responsabilité.
02:02Mais pour l'exécutif, la responsabilité, c'était justement le mot utilisé pour éviter l'instabilité.
02:08Pour eux, vous avez clairement agité le chaos.
02:10Vous savez, je crois qu'on a un homme qui a l'initiative de tout ça, c'est le Président de la République.
02:17Je crois qu'il n'a pas encore compris qu'il a perdu les élections à de nombreuses reprises.
02:21Je crois qu'il n'a pas encore compris que les Français veulent du changement.
02:25Et finalement, ce qu'on nous a promis lors du Lecornu 1 et puis le Lecornu 2, ce n'est jamais que la poursuite d'un gouvernement macroniste.
02:33Et finalement, c'est ça qui devenait intenable pour les gens que je qualifierais de responsables que nous sommes.
02:38C'est-à-dire qu'à un moment donné, continuer, alors que l'on sait très bien que c'est le Président de la République qui, finalement, dirige le pays,
02:44c'était devenu tout simplement impossible.
02:46Je crois que c'est le début, en tout cas, de cette prise de conscience.
02:49Et puis, bien évidemment, le discours de politique générale qui n'a rien arrangé.
02:52Alors, vous dites macroniste.
02:54Clairement, aujourd'hui, pour vous, c'est un budget de gauche qui attend les parlementaires ?
03:01En tout cas, vous savez, ce qui est grave, je crois, avec le Premier ministre, c'est qu'il a déjà cédé au chantage.
03:07Voilà, il a déjà cédé au chantage du PS.
03:09D'où on peut aussi considérer que le PS a sa première victoire en la matière,
03:14puisque c'est eux qui ont réussi, quelque part, à marquer au fer rouge ce premier budget.
03:18Comme vous l'avez dit également, revenir sur une réforme des retraites qui n'était pas parfaite,
03:22mais que, encore une fois, que le gouvernement d'Elisabeth Borne avait porté.
03:26On avait fait un peu son fleuron.
03:28Et tout ça, dans un contexte économique désastreux.
03:32On voit bien qu'aujourd'hui, la raison a quitté le gouvernement
03:35et que, finalement, il est à peu près prêt à tout pour survivre.
03:38En tout cas, c'est les conclusions que j'en tire.
03:40En tout cas, vous estimez avoir pris vos responsabilités.
03:43Vous étiez assez isolé.
03:45Pourquoi vous avez clairement décidé de voter en faveur de cette motion de censure du RN ?
03:51Alors, déjà, il faut être honnête.
03:52Ce ne sont pas des décisions faciles.
03:54On ne se lève pas le matin en disant « je suis convaincu à 100% ».
03:57Bien évidemment, il y a du pour et du contre, vous l'avez dit.
03:59On a quand même des gens qui attendent une certaine stabilité.
04:02D'ailleurs, on a bien vu que les cours auxquels la France emprunte se sont détendus.
04:09Dès que les gens ont su que, les banquiers, on va dire, ont su que, finalement, le gouvernement allait continuer.
04:13Donc, il y a des effets négatifs, bien évidemment, à la censure et éventuellement à la dissolution.
04:18Mais à l'arrivée, on ne peut pas continuer à accepter n'importe quoi.
04:22Et je crois que c'est là où chacun a eu à se prononcer en faisant la balance du positif et du négatif.
04:27Et pour ma part, je vous avoue que le phénomène déclenchant, ça a vraiment été le discours des politiques générales.
04:33Rien sur le régalien et notamment la sécurité.
04:36Rien sur l'immigration.
04:37Deux mots sur la valeur travail.
04:38C'était rapide, en tout cas.
04:39Bah, je veux dire, écoutez, c'est quand même pas ça que les électeurs de droite attendent d'un gouvernement.
04:47Voilà.
04:47Donc, ne pas y participer, c'était déjà essentiel, malheureusement, si des nôtres y ont été.
04:52Et après, il faut prendre ses responsabilités.
04:53Je pense que, pour ma part, il n'était pas question de valider, en tout cas, ce discours de politique générale.
04:59Et la censure me paraissait le moyen le plus adapté d'y répondre.
05:01Victor Hérault et puis Jules Torres.
05:03Ils ont envie de vous parler, ils se battent en studio.
05:06Je comprends qu'en responsabilité, vous ayez envie de censurer le gouvernement.
05:09J'écoute votre argumentaire et je me dis, c'est curieux, parce que vous avez quand même voté la motion de censure du Rassemblement National,
05:14qui n'avait aucune chance de passer, mais pas celle de la France Insoumise, qui, elle, aurait pu éventuellement passer,
05:18alors même que Jean-Philippe Tanguy, du Rassemblement National, la veille au soir,
05:21appelait vos députés à voter pour la motion de gauche et non pas pour la sienne,
05:25puisqu'ils savaient qu'elle ne passerait pas.
05:27Pourquoi ce choix ?
05:27Alors écoutez, si on est tout à fait honnête jusqu'au bout, vous savez, nous, dès le matin,
05:32nous savions très bien que la première motion ne passerait pas non plus entre 10 et 20 voix.
05:36Donc les gens étaient à peu près conscients du résultat, si on est honnête, avec les gens qui nous écoutent.
05:41Alors pourquoi je n'ai pas voté la première ?
05:42Vous savez, moi, je suis un député LR, comme on nous appelle souvent les auto-entrepreneurs,
05:46et j'ai mes propres lignes rouges.
05:48Et je vous avoue que, pour ce qui me concerne personnellement,
05:50et les filles constituent pour moi, aujourd'hui, le danger majeur pour notre pays.
05:54Sa manière de s'en prendre aux institutions, sa manière de, j'ai envie de vous dire,
05:59de protéger tout ce qui relève du terrorisme.
06:02Et j'en passe et des meilleurs, je vous fais fi.
06:05Et donc chacun a sa manière d'aborder.
06:09Il y a des choses que je m'interdis.
06:10Alors certains m'ont dit, parce que bien évidemment, c'est peut-être la question que vous allez me poser,
06:13mais alors, il ne s'agissait pas de voter les filles, mais il s'agissait de sanctionner le gouvernement.
06:17Alors moi, je prends la question un peu à l'envers.
06:19Pourquoi les filles, et quand on écoute M. Mélenchon,
06:22qui passe 100 ans à vouloir, entre guillemets, désinguer ce gouvernement,
06:25n'a pas pris ses responsabilités et fait voter ses sbires,
06:29au niveau de la motion du Rennes ?
06:33Vous voyez, aujourd'hui, on ne peut pas demander toujours au même
06:35de renier quelque part leurs croyances qui fondent leur parcours politique
06:41pour faire plaisir quelque part aux caprices de M. Mélenchon
06:44qui finalement vote ce qu'il veut, quand il veut, et au détriment de qui il veut.
06:47C'est bien le problème.
06:48On a l'impression, Jules Thores, d'être dans une forme de tambouille politique.
06:51Ah oui, on est un petit peu dans une tambouille politique, ça c'est sûr,
06:54mais j'ai envie de vous dire, de toute manière, c'est un petit peu fait.
06:57Donc je vais prendre le contrepoids du camarade Victor Herrault
07:01et je vais m'éloigner de la politique politicienne pour faire un petit peu de fond avec vous.
07:04Vous avez parlé de sécurité et d'immigration et de cette question du budget.
07:09Est-ce que vous, en tant que député, vous proposerez des amendements, par exemple,
07:14pour baisser la M.E., pour supprimer un certain nombre de prestations sociales
07:18non contributives accordées à des étrangers,
07:21pour justement faire avancer ce débat budgétaire ?
07:22Parce que finalement, le sujet de la censure, il est passé.
07:25Et pour vous, maintenant, le sujet, c'est de faire en sorte que ce budget
07:29soit le moins mauvais budget pour les Français.
07:32Je suis totalement d'accord avec vous aujourd'hui.
07:35Aujourd'hui, il faut se projeter vers l'avenir.
07:40Et l'avenir, notre responsabilité.
07:42Je vous avoue, je suis un petit peu content aussi qu'on fasse notre job
07:44parce qu'on ne l'a pas fait souvent ces derniers mois.
07:46Parce qu'à coup de censure, de vote de confiance et autres,
07:49on n'est pas en train de faire le boulot, pour être tout à fait clair avec vous.
07:52Aujourd'hui, bien sûr, qu'il y a des éléments majeurs
07:54qui doivent marquer notre position.
07:57Alors, dans le désordre, vous avez commencé par le régalien.
07:59Bien évidemment qu'il faut revoir la M.E.
08:01Alors, on va encore nous opposer que ça ne coûte qu'un milliard 700 millions d'euros par an.
08:05Mais commençons par envoyer des messages.
08:06Roland, l'escure a déjà dit, en tout cas, que ce n'était pas au programme,
08:09que c'était une question de santé publique.
08:11Bon, mais justement, j'en reviens aux signaux qui ont été donnés par ce gouvernement
08:15et qui ont impliqué que les gens responsabilisaient votre attention.
08:17C'est les députés qui feront.
08:19Et d'ailleurs, je ne sais pas si vous l'avez écouté,
08:20le ministre de l'économie nouveau,
08:22il expliquait qu'il allait augmenter les impôts de 14 milliards d'euros
08:26et dans le même temps dire, il ne faut pas faire de matraquage fiscal.
08:29Alors, c'est vrai qu'on a franchement du mal à suivre.
08:31Écoutez, moi, j'ai quand même des éléments qui m'ont marqué ces derniers jours.
08:34Alors, il y en a tous les jours, mais ces derniers jours en particulier.
08:37D'abord, on a vu les résultats de la fiscalité
08:39et de l'effort qui a été demandé aux Français, notamment entre 2024 et 2025.
08:42Vous avez vu, comme moi, que les impôts ont énormément augmenté,
08:44ces fameux plus de 15 milliards.
08:47Mais on a vu que, de la même façon,
08:49le train de vie de l'État et notamment ce qu'il coûte,
08:53lui, n'a quasiment pas bougé entre 2024 et 2025.
08:55Donc, je traduis, on demande des efforts aux Français,
08:57on n'en fait aucun au niveau gouvernemental.
08:59Vous avez vu aussi cette étude qui est sortie
09:01où on estime que le coût de l'aide à l'Algérie serait chiffré,
09:04je parle sous votre contrôle, à environ 2 milliards d'euros par an.
09:07Exactement, le rapport à Douai le fait.
09:092 milliards d'euros par an, me semble-t-il.
09:10Bon, et quand vous avez un gouvernement algérien qui passe sa vie,
09:15mais je ne vais pas être grossier,
09:16mais enfin, vous savez ce qu'il pense des Français
09:17et quelle est la traduction de ses discours,
09:19enfin, pas du gouvernement,
09:20enfin, pas d'égolité d'Algérien, mais du gouvernement.
09:23On voit bien qu'aujourd'hui,
09:23il y a des sources d'économies immédiates à trouver.
09:26Vous l'avez dit aussi, la valeur travail.
09:28Alors, la valeur travail, c'est quoi ?
09:29C'est revenir un petit peu à ce que Sarkozy avait fait
09:31sur les heures supplémentaires.
09:33Aujourd'hui, les salariés, eux, ont un avantage,
09:35mais les patrons n'en ont pas.
09:36Donc, que font les patrons ?
09:37Ils ne font pas faire d'heures sup.
09:38On ne fait pas travailler le pays.
09:40D'ailleurs, c'est en ligne de mire, ces avantages-là.
09:43Ça fait partie des niches qui sont dans le viseur,
09:45clairement, aujourd'hui.
09:46Et puis, d'ailleurs, vous qui êtes auto-entrepreneur,
09:48vous disiez, idem pour la TVA,
09:51elle va aller au-delà maintenant des fameux 37 000 et quelques euros.
09:56Donc, c'est vrai qu'on cible aussi les entreprises.
10:00Honnêtement, on se demande,
10:02enfin, on a une partie de la réponse
10:04avec les concessions qui ont été faites au Parti Socialiste.
10:07Enfin, on se demande quelle est la ligne de...
10:10Je reviens également sur la réduction industrielle de vie de l'État.
10:12Vous savez, on passe notre temps à parler de ces 1 000 agences
10:15qui coûtent environ 80 millions d'euros par an.
10:18Vous avez vu ce qui s'est passé en un an ?
10:19Rien.
10:21Et je peux vous dire que nous, par exemple,
10:22un exemple simple,
10:23je suis membre de la commission du développement durable,
10:25nous avions porté la demande
10:27de faire disparaître certaines agences.
10:30Il ne s'agit pas de dire n'importe quoi
10:32et de dire qu'elles sont toutes inutiles.
10:34Je peux vous dire que qui a voté contre et qui l'a emporté ?
10:37La gauche, avec l'appui d'une bonne partie du bloc Macron.
10:40En tout cas, c'est sûr qu'il faut leur reconnaître
10:43qu'ils ont bien joué la gauche au Victor Hérault.
10:45Monsieur le député, on l'a compris,
10:47la copie du budget de la Sécu
10:49passera donc par l'Assemblée,
10:50la moulinette de l'Assemblée,
10:51puis du Sénat,
10:52peut-être d'une commission mixte paritaire,
10:53et puis reviendra à l'Assemblée en dernière instance.
10:56Ma question est simple.
10:59S'il figure sur cette dernière copie budgétaire,
11:02la suspension de la réforme des retraites,
11:04est-ce que vous voterez pour ce budget ?
11:06Qu'importe le reste.
11:07Est-ce que c'est une ligne rouge pour vous ou pas ?
11:09François-Xavier Tchécoli.
11:11Alors écoutez, déjà,
11:12je ne vois pas comment tout ça va passer
11:14entre les mailles du Sénat,
11:15pour être tout à fait clair avec vous,
11:16dans un premier temps.
11:17Je pense que les sénateurs
11:19sont aussi des gens constructifs, responsables,
11:21les sages de notre société.
11:24Vous avez entendu Claude Maluré
11:25faire d'ailleurs un discours assez remarquable,
11:27avec pas mal de punchlines,
11:29clairement,
11:30nous promettre à Sébastien Lecornu
11:31qu'il l'aiderait sur ces points-là, justement.
11:34Précisons peut-être que si la commission mixte paritaire
11:36n'est pas conclusive,
11:37à ce moment-là, il faut expliquer pour nos auditeurs,
11:39c'est la copie initiale qui finit devant l'Assemblée.
11:41Là, il y a un dernier vote,
11:41donc avec la suspension de la réforme des retraites
11:43inscrite dedans.
11:45Vous avez tout à fait raison,
11:46mais effectivement,
11:48ça ne pourrait de toute façon
11:49se terminer que comme ça,
11:49parce qu'encore une fois,
11:50et c'est toujours un plaisir d'écouter M. Maluré,
11:51mais je ne vois pas comment les sénateurs...
11:54D'ailleurs, j'assiste aussi à quelque chose
11:56d'extrêmement nouveau en la matière.
11:57C'est le parti d'Hervé Marseille,
12:00notamment les sénateurs,
12:00qui jusqu'à présent étaient un allié
12:02assez indéfectible du président de la République
12:03et qui, lors des dernières déclarations,
12:06m'ont semblé, en tout cas,
12:07aussi assez remonté
12:09contre la tournure que prendraient les éléments.
12:11Vous savez, moi, c'est très fente des retraites,
12:12je suis très honnête avec vous,
12:13je n'étais pas député à l'époque.
12:14Je suis pour un rallongement
12:17de la durée de cotisation,
12:18je suis pour un effort de salarié,
12:19mais je ne vous cache pas
12:20que je suis un député assez social
12:21tout en étant à droite.
12:22J'aurais aimé qu'on mette un peu aussi
12:23le capital à contribution.
12:24Donc, vous voyez, je ne vais pas vous dire
12:26que je suis un amoureux faux de la réforme,
12:27mais très sérieusement,
12:28en responsabilité.
12:29Est-ce que vous pensez que c'est le moment
12:30dans la situation économique
12:33que connaît la France,
12:34non pas de chercher des sources d'économie,
12:37mais de chercher des sources de dépenses ?
12:38C'est vrai que c'est une réforme
12:39qui n'est pas populaire auprès des Français.
12:42Merci en tout cas,
12:43François-Xavier Tchécoli,
12:44député droite républicaine de la Haute-Corse.
12:46Bon courage avec vos petits collègues LR.
12:49En plus, en Corse,
12:50je crois que vous êtes le seul
12:51à avoir voté contre la motion de censure.
12:54C'est bien, ça va faire du débat.
Écris le tout premier commentaire