Eric Revel : «Ce que nous dit Edouard Philippe, c'est que censure ou pas, dissolution ou pas, ce n'est pas ça le problème. Le problème, c'est le président de la République. La révolution du en même-temps a dévoré ses enfants et a abouti à une radicalité.»
00:00J'ai jamais vu ça. Il faut dire que le statut de président de la République s'est dégradé au fur et à mesure de la cinquième.
00:05Je n'ai pas connu depuis son début, mais j'ai vu un certain nombre de présidents de la République.
00:09René Cotty, vous connaissez.
00:10Je n'ai pas connu Albert Cotty, René Cotty et Albert Brun.
00:16Non, je n'ai pas connu.
00:17Mais ce que dit Rachel est très très juste.
00:18C'est-à-dire que là, au-delà de la phrase très violente, on a passé un cap.
00:22C'est-à-dire que ce que nous dit Edouard Philippe Ancreux, c'est que censure ou pas, dissolution ou pas, c'est plus ça le problème.
00:26Le problème, c'est le président de la République.
00:28Et finalement, le bout du bout, si Emmanuel Macron, depuis son livre La Révolution, avait eu des résultats dans le domaine économique, dans le domaine social, dans le domaine diplomatique,
00:37ce qu'il avait créé en même temps aurait été applaudi dès demain, mais la révolution du en même temps a dévoré ses enfants et aboutit à une radicalité qui lui pète à la figure
00:46et qui ne maîtrise plus du tout aujourd'hui, avec évidemment sa dissolution de l'Assemblée nationale, qui a été l'acmé de ses erreurs politiques.
00:56Voilà, comme avait dit un jour Nicolas Sarkozy dans une interview en Belgique, je crois, tu sais, la politique, c'est un truc de professionnel.
01:03Ce n'est pas pour les amateurs.
01:04Voilà, ce n'est pas pour les amateurs, même si Emmanuel Macron expliquait à ses troupes qu'il fallait être fier d'être des amateurs.
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