- il y a 7 semaines
A la une de cette édition, les motions de censure n’ont pas fait chuter le premier ministre Sébastien Lecornu. Le PS et LR lui ont sauvé la mise et pourraient perdre gros.
Nous reviendrons ensuite sur les inquiétudes de la Cour de cassation concernant l’effondrement du système judiciaire.
Et enfin, nous évoquerons les élections à venir aux Pays-Bas.
Nous reviendrons ensuite sur les inquiétudes de la Cour de cassation concernant l’effondrement du système judiciaire.
Et enfin, nous évoquerons les élections à venir aux Pays-Bas.
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00:00Générique
00:00Madame, Monsieur, bonsoir. A la une de cette édition, les motions de censure n'ont pas fait chuter le Premier ministre Sébastien Lecornu.
00:21Le PS et LR lui ont sauvé la mise et pourraient perdre gros.
00:25Nous reviendrons ensuite sur les inquiétudes de la Cour de cassation concernant l'effondrement du système judiciaire.
00:30Et enfin, nous évoquerons les élections à venir aux Pays-Bas.
00:38Lecornu reste encore un peu. Le Premier ministre est passé entre les gouttes des motions de censure en s'abordant la réforme des retraites d'Emmanuel Macron.
00:46Voici le résultat du scrutin. Majorité requise pour l'adoption de la motion de censure sur la majorité absolue des membres composant l'Assemblée 289 pour l'adoption 271.
00:58La majorité requise n'étant pas atteinte, la motion de censure n'est pas adoptée.
01:02Motion rejetée. Le gouvernement Lecornu en sursis.
01:06Yael Broun pivet peu pour le rester scotché à son perchoir.
01:10Jeudi matin, l'Assemblée nationale a rejeté deux motions de censure contre le gouvernement de Sébastien Lecornu, déposées par la France Insoumise et le Rassemblement National avec l'Union des Droites pour la République.
01:20La motion de LFI a obtenu 271 voix, manquant de 18 voix, la majorité absolue de 289 nécessaires pour renverser le gouvernement.
01:29La motion du RN et de l'UDR, boudée par la gauche, a recueilli 144 voix loin du seuil requis.
01:35La motion de LFI a rassemblé 71 députés LFI, 35 écologistes, 15 communistes et 7 socialistes, un député Eliott et un LR, Alexandra Martin, ainsi que deux non-inscrits Véronique Besse et Daniel Grenon.
01:51Trois écologistes se sont abstenus pour la motion RN-UDR, trois LR et les deux non-inscrits précités en votée pour.
01:58Le Parti Socialiste, sous la houlette d'Olivier Faure, a majoritairement choisi de ne pas censurer en échange de la suspension de la réforme des retraites.
02:07De quoi donner du grain à moudre aux Insoumis et à la matrone des députés mélenchonistes Mathilde Panot.
02:13Évidemment, dans ce vote, la direction du Parti Socialiste porte une responsabilité historique dans cette non-censure,
02:20en laissant Emmanuel Macron poursuivre sa politique de malheur dont plus personne ne veut dans le pays.
02:25Je le dis là aussi solennellement aux militants et aux électeurs du Parti Socialiste qui, depuis plusieurs jours,
02:32ont dit leur dégoût de voir la direction du Parti Socialiste rompre avec le programme du Nouveau Front Populaire sur lequel ils ont été élus.
02:40Rompez les rangs ! Ne laissez pas la direction du Parti Socialiste vous entraîner dans une alliance avec la Macronie.
02:47Il existe un pôle de résistance dans ce pays, celui que nous incarnons à cette heure.
02:52Et puisque désormais il est inéluctable qu'il y ait un affrontement électoral avec l'extrême droite,
02:59nous aurons besoin de tout le monde.
03:01Nous incarnons à la fois l'alternative au macronisme, mais aussi à l'extrême droite,
03:06autour du programme du Nouveau Front Populaire.
03:08Plus que jamais une autre politique est possible, plus que jamais un autre monde.
03:13Parti d'une motion de censure, Mathilde Panot en vient à vouloir changer le monde.
03:17Les socialistes, eux, vont devoir jouer serré car si la réforme des retraites n'est pas nettement suspendue,
03:22ils devront faire face à une levée de bouclier à gauche, surtout de la part des insoumis.
03:27A droite, le RN et ses alliés de l'UDR rejettent plutôt la faute sur les républicains
03:32dont les voix ont manqué pour faire chuter un gouvernement qu'ils ne soutiennent pas officiellement,
03:37mais qui a été rejoint par six ministres.
03:39Pour la députée UDR, Anne-Anne Mansouri, le résultat de ce vote est scandaleux.
03:44C'est scandaleux, c'est triste pour les Français qui attendent une véritable rupture,
03:48qui attendent la dissolution que l'UDR et le RN appellent de leurs voeux depuis un certain temps maintenant.
03:54On est reparti pour un tour, avec un budget socialiste même,
03:58avec une augmentation de 17 milliards d'euros d'impôts supplémentaires pour les Français directement.
04:03Donc la situation est chaotique, pardon,
04:07et je crois que les républicains portent une grande responsabilité là-dedans.
04:11On a vu que très peu se sont déplacés.
04:12Comme je dis très peu, ils devaient être un ou deux,
04:15et donc ils sont comptables aujourd'hui de la situation.
04:18La conséquence immédiate de ce vote est le maintien du gouvernement Lecornu II,
04:22mais il pourrait avoir des répercussions à moyen terme,
04:24notamment pour les républicains, qui devront rendre des comptes.
04:28Je crains que les Français n'arrivent plus à s'en sortir, tout simplement.
04:31Encore une fois, 17 milliards d'euros d'impôts,
04:33ça va toucher directement les classes moyennes, les classes populaires, les entrepreneurs.
04:37Nos agriculteurs aussi, qui quotidiennement, moi je le vois sur ma circonscription,
04:40ont du mal à terminer les fins de mois.
04:42Ce sera de nouveau les Français qui vont devoir payer de leur poche les décisions politiques,
04:46et l'État qui ne fera aucune économie, c'est des plans.
04:49Que voulez-vous dire à vos collègues des républicains ?
04:52Je leur demande de revenir à la raison.
04:54Je crois que malheureusement, c'est un peu trop tard.
04:57Il aurait fallu qu'ils se déplacent aujourd'hui pour voter la censure avec nous,
05:00et pour permettre de repartir sur de bonnes bases,
05:02des bases qui soient cohérentes avec ce qu'attendent les Français.
05:04Et malheureusement, ils se sont dégonflés.
05:07Ils en paieront les conséquences,
05:09et je leur souhaite bon courage quand ils vont retourner dans leur circonscription
05:11pour expliquer ça aux Français.
05:12La position illisible de LR met le parti dans une situation délicate
05:16en cas de dissolution, mais aussi à quelques mois des élections municipales.
05:21Laurent Wauquiez, largement battu lors de l'élection interne du parti,
05:24semble avoir savonné la planche à Bruno Retailleau,
05:27qui ne s'est pas non plus aidé de son côté.
05:29Le ministre Lecornu a lui formalisé devant l'Assemblée
05:32le fait qu'il cède sur les retraites.
05:35Le naturel macroniste est rapidement revenu au galop
05:38avec un ton méprisant concernant le calendrier.
05:41Si on veut aller le plus vite possible
05:43avec des délais qui sont tenus
05:46et un débat de qualité et loyale,
05:50je pense qu'il faut que le gouvernement dépose un amendement
05:52au projet de loi de finances pour la sécurité sociale
05:54dès le mois de novembre.
05:55Dès le début de la discussion du PLFSS,
05:58comme chaque année depuis des décennies.
06:00Emmanuel Macron aura donc s'abordé sa seule réforme d'importance
06:04en dix ans pour se maintenir
06:05dix-huit mois de plus au pouvoir.
06:08À moins que le président et sa coterie
06:10ne jouent finalement un vilain tour aux socialistes.
06:14Le gouvernement, lui, navigue désormais en eau trouble à l'Assemblée,
06:17car si les parlementaires ne sont pas parvenus à le renverser
06:19pour que les socialistes et les LR conservent leur siège,
06:22l'exécutif se trouve néanmoins face à un hémicycle
06:24majoritairement hostile.
06:28La Cour de cassation s'alarme sur un effondrement du système judiciaire.
06:34Les délais toujours plus longs fragilisent un édifice déjà chancelant.
06:39Renaud de Bourleuf.
06:40Une justice en danger de mort imminente.
06:43De nombreux Français l'ont compris.
06:44Mais cette fois, c'est la tête de l'ordre judiciaire
06:46qui tire la sonnette d'alarme.
06:48Le procureur général près la Cour de cassation, Rémi Hayes,
06:51affirme que les tribunaux n'avancent pas.
06:54Il faut 75 mois pour juger un viol.
06:56Une procédure extrêmement lente dans des juridictions surchargées.
06:59Plus de 4000 dossiers criminels sont dans les tiroirs
07:02en attendant d'être jugés.
07:03Et la tendance ne fait qu'augmenter.
07:053968 dossiers en 2023 contre seulement 2368 en 2019.
07:10Elisabeth Louvel, directrice de l'Observatoire des décisions de justice,
07:14explique comment l'appareil judiciaire a pu dégringoler ainsi.
07:16La criminalité a augmenté aussi dans la société.
07:19Donc la violence est de plus en plus présente.
07:21Donc il n'est pas étonnant aussi que la délinquance et les crimes
07:25augmentent aussi en parallèle.
07:27Et puis il y a un paradoxe aussi avec l'incision judiciaire.
07:30C'est que dans un souci justement d'amélioration de la justice,
07:33on va multiplier les actes, notamment les expertises,
07:37pour éviter les erreurs.
07:38Donc il y a des expertises qui sont de plus en plus longues.
07:41Mais il y a des experts également qui sont de moins en moins nombreux.
07:44Donc forcément, le procès va ralentir, va être freiné
07:48et dû justement à ces soucis d'amélioration paradoxalement.
07:52Et puis évidemment, on parle souvent aussi du personnel judiciaire
07:55qui est également peu nombreux pour traiter toutes ces affaires.
08:00Conséquence de cette lenteur dans la procédure,
08:02des criminels se retrouvent lâchés dans la nature.
08:05En effet, les procès sont tellement longs que les délais de la détention expirent.
08:09Et les criminels concernés, bien compris l'astuce,
08:11c'est alors une stratégie pour les détenus de faire appel
08:15pour espérer une remise en liberté et bénéficier de l'effet temps ensuite.
08:19Il y a un taux record d'appel de 50%,
08:21alors que la moyenne est de 18% habituellement.
08:23Le procureur de la Cour de cassation souligne lui-même
08:25le risque de réitération d'actes graves
08:27commis par un accusé remis en liberté.
08:30C'est extrêmement grave.
08:3130% de détenus en attente de jugement.
08:3321 000 personnes en 2024.
08:35C'est le taux le plus élevé d'Europe.
08:37Et donc l'engorgement des juridictions
08:38qui empêche évidemment le procès d'avoir lieu.
08:40Il y a des cas extrêmement choquants.
08:43C'était un multiracidiviste marseillais
08:46qui a été condamné pour meurtre en bord d'organisé en 2011.
08:49Il a été placé en détention provisoire en 2020
08:51et remis en liberté un an plus tard
08:54parce qu'on avait dépassé les délais légaux justement
08:56de détention provisoire.
08:58Un appareil judiciaire qui a failli,
08:59incapable de protéger les Français.
09:01Tandis que le haut magistrat appelle à une réforme en profondeur,
09:04Isabelle Louvel détaille quelques orientations.
09:06Il y aurait à la fois la procédure pénale qu'il faudrait envisager.
09:10Éviter les recours à répétition sur des vices de forme,
09:13je pense notamment,
09:14qui n'ont rien à voir avec finalement l'acte en lui-même qui est grave.
09:17Et éviter justement que des avocats puissent multiplier les recours
09:21et freiner les procès, tout simplement.
09:24La durée des peines aussi doit être revue.
09:28Les places de prison sont également totalement insuffisantes.
09:31Et là encore, ce ne sont pas les juges qui font les lois.
09:33Là, tout est dans les nains, je dirais, des électeurs frontés.
09:36S'ils veulent vraiment une réforme de la justice,
09:38qu'elle soit plus dure, plus sévère,
09:40eh bien il faut voter en conséquence
09:43pour des décideurs qui appliqueront ces réformes.
09:46Les Français sont ainsi confrontés à des choix
09:47qui concernent leur sécurité,
09:49mais aussi parfois leur vie.
09:54Il n'y a pas qu'en France que la situation politique est instable.
09:58Les élections législatives anticipées auront lieu
10:01dans un peu moins de deux semaines aux Pays-Bas.
10:04Le populiste Gerd Wilders est en tête des sondages.
10:07Ses chances de constituer un gouvernement
10:09restent cependant faibles.
10:11Nicolas de Lamberterie.
10:12Moins de deux ans après les dernières législatives,
10:15les Néerlandais sont invités à retourner aux urnes
10:18pour renouveler leur Parlement.
10:19En effet, moins d'un an après son entrée en fonction,
10:23le gouvernement technique de Dick Schroff
10:25se retrouvait mis en position de minorité
10:28suite au retrait du PVV de Gerd Wilders.
10:31Pour rappel, malgré la victoire du PVV
10:34lors des dernières législatives de 2023,
10:37les autres partis avaient refusé
10:39que Wilders devienne Premier ministre
10:41et après huit mois de négociations
10:43et de tergiversations,
10:45un accord avait été trouvé entre quatre partis
10:47qui avaient désigné une série de techniciens
10:50au gouvernement et mis à la tête du gouvernement
10:53l'ancien responsable des renseignements intérieurs,
10:56Dick Schroff.
10:57Mais moins d'un an après l'entrée en fonction
10:59du gouvernement Schroff,
11:01Wilders a décidé de claquer la porte de la coalition
11:04en raison de l'absence complète
11:05de résultats sur son programme,
11:07notamment sur les questions migratoires.
11:10Le duel au sommet des élections législatives
11:13de fin octobre opposera assurément donc
11:15le populiste Gerd Wilders,
11:16connu et reconnu pour sa chevelure décolorée
11:19et ses propos outranciers au sujet de l'islam,
11:22au leader travailliste Franz Timmermans,
11:25qui dirige la coalition des travaillistes
11:27et des écologistes.
11:28Mais comme toujours aux Pays-Bas,
11:30rien ne garantit que la victoire
11:32de l'un ou l'autre des favoris
11:33entraînera une constitution de gouvernement
11:35par le vainqueur.
11:37En effet, le mode de scrutin néerlandais
11:39a le mérite d'être très démocratique
11:41puisqu'il n'y a aucun seuil minimal
11:43pour entrer au Parlement.
11:44Ce qui fait qu'avec moins de 1% des suffrages,
11:47on obtient un député.
11:48C'est ainsi qu'il y a une quinzaine de partis
11:50représentés à la Chambre basse néerlandaise
11:52qui compte 150 députés.
11:54L'inconvénient de ce mode de scrutin
11:56est que cela aboutit à un Parlement
11:58très éclaté et oblige à mettre sur pied
12:00des coalitions hétéroclites.
12:02Et au final, peu de choses
12:04peuvent être changées aux Pays-Bas
12:06puisque ce sont toujours les mêmes
12:07qui tiennent les manettes.
12:08Les populistes de droite qualifient
12:10cette méthode de gouvernance de cartel,
12:12ce qui s'était encore illustré
12:14lorsqu'en 2023-2024,
12:16ils ont empêché Wilders,
12:18pourtant vainqueur des élections,
12:20de devenir Premier ministre.
12:21Cette situation et la frustration
12:23qui en découle engendrent
12:25depuis près d'un quart de siècle
12:26une relative instabilité politique
12:28aux Pays-Bas
12:29et l'émergence successive
12:31de comètes électorales sans lendemain.
12:33Au début du siècle,
12:34on a vu débouler Pim Forteun
12:36avant qu'il ne soit assassiné.
12:38En 2019,
12:39le Forum pour la démocratie
12:41de Thierry Baudet
12:41a remporté de quasiment nulle part
12:43les élections sénatoriales
12:45avant d'être totalement évincé
12:47des médias
12:47et traité en paria
12:49en raison de ses positions
12:50contre le Covid.
12:51En mars 2023,
12:53c'est le parti des agriculteurs
12:54BBB
12:55qui sortait en tête
12:56des sénatoriales
12:57avant de rechuter lourdement
12:58six mois plus tard
12:59lors des législatives
13:00de novembre 2023.
13:02Et en novembre 2023,
13:03on assistait non seulement
13:05à une victoire très importante
13:06de Gert Wilders,
13:08qui était totalement imprévue
13:09dans ses proportions,
13:10mais aussi à l'émergence
13:11d'un nouveau parti,
13:12le NSC,
13:13qui sortait de nulle part
13:14avec 13%
13:15et entré au gouvernement.
13:17Et deux ans plus tard,
13:18ce parti NSC
13:19a déjà totalement disparu
13:21de la scène politique.
13:22Désormais,
13:23le facteur X
13:24de l'élection
13:25de cette année
13:26pourrait être
13:26le score
13:27du parti patriotique
13:29IA-21,
13:30une formation
13:30qui jusqu'à présent
13:31n'avait recueilli
13:32que de très modestes résultats
13:34et n'a actuellement
13:35qu'un seul député
13:36à la Chambre basse.
13:37En effet,
13:38IA-21 est donné
13:39à 13 députés
13:40dans les sondages
13:41et effectue
13:42une sorte de revival
13:43de la mouvance
13:44de Pim Forteune
13:45du début du siècle,
13:47avec même le frère
13:47du défunt Pim Forteune
13:49candidat sur la liste.
13:50Le concours
13:51de IA-21
13:52pourrait s'avérer
13:53décisif
13:54dans la constitution
13:55d'une coalition.
13:56Quant au Forum
13:56pour la démocratie
13:57de Baudet,
13:58il se maintient en vie
13:59et est donné
14:00à cinq sièges.
14:01Ce parti,
14:02qui s'est muté
14:02en véritable mouvement
14:03et revendique
14:04plus de 60 000 adhérents,
14:06soit le premier parti néerlandais
14:08en nombre de membres,
14:09poursuit une route originale
14:10à mi-chemin
14:11entre partis politiques,
14:12à la communication
14:13assez décalée
14:14et mouvements
14:15constituant
14:16une quasi-société parallèle.
14:18Mais il subit
14:18un cordon sanitaire
14:19et médiatique
14:20implacable
14:21qui devrait lui barrer
14:22la route
14:23à toute participation
14:24gouvernementale.
14:25En clair,
14:26sauf grande surprise,
14:28peu importe
14:28ce que voteront
14:29les néerlandais
14:30le mercredi
14:3029 octobre prochain,
14:32il est fort probable
14:33qu'en dépit
14:34des apparentes
14:35instabilités.
14:36Les cartels
14:37bien établis
14:37à Amsterdam
14:38et à Bruxelles
14:39continuent d'y faire
14:40le beau temps
14:41et surtout,
14:42maire du Nord oblige,
14:43la pluie et la grisaille.
14:48L'actualité en bref
14:49en France.
14:53Des élus menacés
14:54puis jetés en pâture
14:56par la presse.
14:56Mercredi à Toulon,
14:57une enquête
14:58a été ouverte
14:59après la plainte
14:59du député
15:00RN Duvar
15:01Laure Lavalette.
15:02Le journal local
15:03Var Matin
15:04a dévolué
15:04dans un article
15:05du 3 octobre
15:06la commune
15:07où elle résidait.
15:08Il s'agissait
15:08de souligner
15:08qu'elle n'habite pas
15:09Toulon alors qu'elle
15:10est pressentie
15:10pour une candidature
15:11aux élections municipales.
15:13Or,
15:13Laure Lavalette
15:14aurait décidé
15:15de quitter
15:15l'air urbain de Toulon
15:16pour déménager
15:17dans un village
15:18avec sa famille
15:19après de nombreuses
15:20menaces de mort
15:21et même des intrusions
15:22dans l'impasse
15:22où elle résidait.
15:23Laure Lavalette
15:24a accusé le journal
15:25de, je cite,
15:26coller une cible
15:27sur la tête
15:27de ses enfants.
15:29Elle a porté plainte
15:29pour diffusion
15:30d'informations
15:31relatives à la vie privée
15:32permettant de la localiser
15:33aux fins de l'exposé
15:34ainsi que sa famille
15:35à un risque direct.
15:37Le 20h de France 2
15:38ébranlé.
15:39A France Télévisions,
15:40une double erreur
15:40dans les JT
15:41de 13h et 20h de France 2
15:42où Julien Bugier
15:44et Léa Salamé
15:45ont affirmé à tort
15:46que le professeur
15:46Dominique Bernard
15:47tué en 2023
15:48l'avait été
15:49pour avoir montré
15:50des caricatures
15:50de Charlie Hebdo
15:51a provoqué
15:52une crise interne
15:53et syndicats CGT
15:54et SNJ
15:54dénoncent
15:55une faute impardonnable
15:56et des dysfonctionnements
15:58éditoriaux graves
15:59pointant un système
16:00à bout de souffle
16:01marqué par l'élitisme
16:02et un manque de diversité
16:03dans les sujets.
16:04La CGT a fustigé
16:05un navire amiral
16:07du 20h qui coule
16:08critiquant l'absence
16:09de rectification
16:10en direct
16:10malgré l'alerte en régie.
16:12Le SNJ exige
16:14des explications
16:14de la direction
16:15qui promet
16:16une analyse approfondie
16:17et un renforcement
16:18des contrôles éditoriaux.
16:19La consommation de tabac
16:21en diminution
16:21en France.
16:22En 2024,
16:23le tabagisme
16:24recule nettement
16:24avec 24%
16:26des 18-75 ans
16:27déclarant fumé
16:28dont 18%
16:29quotidiennement
16:29contre 32%
16:31en 2021
16:31selon le baromètre
16:32de Santé publique
16:33France.
16:34Ce retour au niveau
16:35pré-Covid 2019
16:36marque une baisse
16:37après une hausse
16:38liée à la crise sanitaire.
16:40Les marqueurs sociaux
16:40sont importants
16:41dans cette étude
16:42avec 25,1%
16:43des ouvriers
16:43qui fument quotidiennement
16:44contre 11,8%
16:46des cadres
16:46et 30%
16:47des personnes
16:48en difficulté financière.
16:50Le tabac
16:50causerait
16:5075 000 décès
16:52évitables
16:53par an
16:53et toujours
16:54plus élevé
16:55en France
16:55que dans le reste
16:56de l'Europe.
16:57Après les cabines
16:58téléphoniques,
16:59les orodateurs
17:00vont-ils aussi
17:00disparaître ?
17:01A Paris,
17:02le nombre
17:02d'orodateurs
17:02a chuté
17:03de 12 000
17:03à 3 700
17:04en 15 ans,
17:05notamment dans
17:05le centre
17:06où 28%
17:06ont été supprimés
17:07en 6 ans.
17:08La piétonisation
17:09et la réduction
17:10des places
17:10de stationnement
17:11couplées à l'essor
17:12des applications
17:12de paiement
17:13laissent craindre
17:14une disparition
17:15à l'image
17:15des cabines
17:15téléphoniques.
17:17Pour l'heure,
17:17la loi française
17:18interdit de supprimer
17:19totalement
17:19les orodateurs
17:20exigeant
17:20un paiement
17:21physique
17:21pour le stationnement
17:22public.
17:23Leur nombre
17:23croît ailleurs
17:24avec de nouvelles
17:25zones payantes
17:25à Lille
17:25ou à Strasbourg.
17:27Une abrogation
17:27législative
17:28comme pour
17:29les cabines
17:29téléphoniques
17:30pourrait toutefois
17:31sceller leur sort
17:31et accroître
17:32un peu plus
17:32la fracture numérique
17:33entre les personnes
17:34connectées
17:35et les autres.
17:39L'actualité internationale
17:41en bref.
17:45A Gaza,
17:46des corps d'otages
17:46sont rendus.
17:47Mercredi,
17:48les brigades
17:49Ezedin Al-Kassam
17:50branches armées
17:50du Hamas
17:51sont déclarées
17:51avoir remis
17:52tous les corps
17:53qu'ils pouvaient
17:53récupérer.
17:55Il reste des dépouilles
17:56qui nécessitent
17:56un équipement spécial
17:58pour les récupérer.
17:59Le Hamas a libéré
18:00dans les temps
18:00les 20 otages vivants.
18:02Désormais,
18:02l'ONU somme Israël
18:03d'ouvrir immédiatement
18:05les accès
18:05à la bande de Gaza
18:06pour permettre
18:07l'acheminement
18:07de l'aide humanitaire.
18:09Ce jeudi,
18:09Tel Aviv a annoncé
18:10que la date d'ouverture
18:12du passage de Rafa
18:13entre la bande de Gaza
18:14et l'Egypte
18:15serait annoncée
18:16ultérieurement
18:17sans donner
18:17plus de précision.
18:18Une ambiance tendue
18:21alors que le procès
18:22pour corruption
18:22du premier ministre israélien
18:24Benyamin Netanyahou
18:25a repris le 15 octobre
18:27après un mois
18:28d'interruption.
18:29Accusé d'avoir favorisé
18:30l'homme d'affaires
18:31Armand Milchan
18:32en échange
18:32de cadeaux luxueux,
18:34Netanyahou
18:34nie toute malversation.
18:36Ses avocats ont tenté
18:37en vain
18:37de reporter l'audience
18:38tandis que des manifestants
18:40dénonçaient dehors
18:41une atteinte
18:42à la démocratie.
18:43Deux jours plus tôt,
18:44Donald Trump,
18:45en visite en Israël,
18:46a publiquement appelé
18:47le président Isaac Herzog
18:49à grâcier Netanyahou,
18:50qualifiant le procès
18:51de chasse aux sorcières.
18:52Ce dernier sous pression
18:54envisage donc une grâce,
18:55bien que cela nécessite
18:56des circonstances
18:57exceptionnelles.
18:59Dans la salle,
18:59Netanyahou invoquant
19:00une bronchite
19:01a obtenu la levée
19:02de l'audience
19:03après une quinte de tout.
19:05Ce procès-fleuve
19:06entamé en 2020
19:07continue de diviser
19:08profondément
19:09la société israélienne.
19:10Une rencontre
19:12qui était encore
19:13complètement inimaginable
19:15il y a un an.
19:16Le président syrien
19:17par intérim,
19:18l'islamiste Ahmad Al-Shahra,
19:20passé par Al-Qaïda
19:21et l'État islamique,
19:22a rencontré
19:22Vladimir Poutine
19:23mercredi à Moscou.
19:24Une première
19:25depuis le coup d'État
19:26contre Bachar el-Assad
19:27en décembre 2024.
19:29Al-Shahra dit vouloir
19:30redéfinir les relations
19:31Damas-Moscou
19:32pour garantir
19:33la souveraineté
19:34et la stabilité
19:35de la Syrie
19:35tout en soulignant
19:36les liens historiques
19:38et les intérêts communs
19:39comme l'approvisionnement alimentaire
19:40et l'expertise russe
19:41pour les centrales électriques.
19:43Vladimir Poutine
19:44a lui salué
19:44les liens profonds
19:45avec le peuple syrien.
19:47Damas souhaiterait
19:48toujours l'extradition
19:49de l'ancien président
19:50Bachar el-Assad
19:51réfugié à Moscou
19:52mais le ministre russe
19:53des Affaires étrangères
19:54a une nouvelle fois
19:55balayé cette hypothèse
19:56en affirmant
19:57que l'ancien chef d'État
19:58était en Russie
19:59pour des raisons humanitaires
20:00et que Moscou
20:01ne voulait pas
20:02que cet ancien allié
20:02subisse le sort
20:03de Muammar Kadhafi.
20:05Par ailleurs,
20:05Moscou ne peut pas
20:06se permettre
20:07d'abandonner
20:07l'ancien président syrien
20:08sinon a envoyé
20:10un signal très négatif
20:11à ses oeuliers
20:11notamment en Afrique de l'Ouest.
20:14Entre pragmatisme
20:14et cynisme
20:15se joue en toile de fond
20:16de cette rencontre
20:17russo-syrienne
20:18la question des bases
20:19russes de Tartus
20:20et de Hémém
20:21ainsi que le réarmement syrien.
20:24Pokémon se refait
20:25une jeunesse.
20:26A partir de ce jeudi,
20:27un nouveau jeu vidéo
20:28légende Pokémon ZA
20:30est en ligne.
20:31Cette nouvelle version
20:32permet désormais
20:32aux joueurs
20:33de participer
20:34à des combats
20:35de créatures
20:35en temps réel
20:36au sein d'une immense ville
20:37grandement inspirée
20:38de Paris.
20:39En effet,
20:40certains bâtiments
20:40rappellent la tour Eiffel,
20:41l'Arc de Triomphe
20:42ou encore la tour Montparnasse.
20:44Le jeu vidéo japonais
20:45était critiqué
20:46depuis quelques années
20:47pour son manque
20:48d'innovation.
20:53Ce soir immédiat,
20:54c'est la fin de cette édition.
20:55Merci de votre fidélité.
20:57Et à demain.
20:57– Sous-titrage Société Radio-Canada
21:01– Sous-titrage Société Radio-Canada
21:11– Sous-titrage Société Radio-Canada
21:14– Sous-titrage Société Radio-Canada
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