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  • il y a 6 semaines

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00:00Europe 1 Soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:05Avec mes camarades de la deuxième heure, bonsoir Vincent Roy, journaliste et essayiste.
00:10Bonsoir Jean-Claude Dacier, chroniqueur politique. Bonsoir à vous Julien Dive.
00:14Et merci d'être avec nous en direct.
00:17Duplex, vous êtes député Les Républicains de l'Aisne, je le disais à l'instant, dans le rappel de titre.
00:24Bruno Rotaillot dit ceci, il dit la droite ne peut pas accepter ce budget.
00:28Il dénonce un pouvoir prêt à lâcher n'importe quoi pour se maintenir à tout prix.
00:34Comment est-ce que vous interprétez cette injonction de votre chef, le président des Républicains ?
00:41Oui, il a raison, on ne peut pas accepter n'importe quoi dans le budget.
00:45Mais demain ce n'est pas le vote du budget.
00:46Le vote du budget interviendra après les débats dans la commission des finances, puis dans l'hémicycle,
00:51sur le projet de loi de finances, puis sur le projet de loi de finances de la sécurité sociale,
00:55à l'Assemblée d'une part et au Sénat d'une autre part.
00:57Et à l'issue de ces débats, on verra à quoi ressemble ce budget,
01:00en fonction de ce que nous avons combattu, en fonction de ce que nous avons voulu apporter
01:06et contribuer justement à la réduction des dépenses publiques,
01:09parce que c'est notre leitmotiv, c'est de baisser les dépenses publiques.
01:11Et à l'issue de ces débats parlementaires sur le budget, on prendra une position sur la question.
01:16Mais il a raison de dire, on ne peut pas accepter n'importe quoi.
01:18Mais demain ce n'est pas le vote du budget justement, c'est autre chose.
01:21Ce sont les censures. Et donc vous, vous avez dit que vous n'allez pas...
01:24En tout cas, Laurent Wauquiez a dit qu'il n'était pas pour, comment dirais-je, censurer les gouvernements,
01:31les premiers ministres, donc vous allez ne pas voter la censure.
01:35Mais pardon, Bruno Retailleau n'a pas dit non plus qu'il fallait censurer demain.
01:39Je ne l'ai vu nulle part.
01:40D'ailleurs, samedi, nous avons fait une visio ensemble des députés et des sénateurs.
01:45Et les sénateurs ont massivement poussé pour une ligne qui était le soutien sans participation.
01:51Cette ligne a ensuite été validée par le bureau politique des Républicains, en visio à nouveau,
01:56auquel siègent des élus locaux, des représentants des fédérations.
02:01Et massivement aussi, le bureau politique a voté pour une ligne qui était le soutien sans participation.
02:07Cette position a été soumise aux militants qui ont voté à 75% sur cette position.
02:13Donc, à partir du moment où la ligne n'a pas changé, s'ils veulent changer et qu'on passe la censure,
02:18on en discute tous ensemble, mais ça n'a pas été proposé, on reste sur la ligne.
02:21Cette ligne, on est en désaccord avec ce budget de manière collective.
02:24Ce n'est pas un secret, y compris chez les députés.
02:27Le sujet, depuis le départ, est de dire qu'on est responsable, on ne met pas le pays dans le décor.
02:32Mais responsable, M. Dix, ça ne veut plus rien dire aujourd'hui.
02:34Je suis désolé de vous dire ça, mais tout le monde utilise ce mot en responsabilité.
02:38En réalité, pensez à vos électeurs, honnêtement, je ne suis pas sûr qu'on comprenne grand-chose.
02:42Mais penser à ses électeurs, c'est vraiment avoir le sujet par le petit bout de la lorgnette.
02:46Le sujet, ce n'est pas de penser en fonction de ses portions d'électeurs,
02:50c'est de penser en fonction de la France et des Françaises et des Françaises.
02:52Donc, si on ne veut pas de budget, si on veut mettre le pays dans le décor,
02:55et si on veut aller, évidemment, il faut censurer.
02:57C'est d'ailleurs ce que fait le RN et LFI.
02:58Et je note que RN et LFI veulent censurer en étant pour l'abrogation de la réforme des retraites.
03:03Ils sont pour une retraite à 60 ans.
03:05Donc, c'est aussi ce qu'il faut avoir à l'esprit.
03:08On regardera quand même le 30 octobre prochain les niches parlementaires du RN.
03:11On verra s'ils sont toujours pour ce que vous dites et pour cette retraite à 60 ans.
03:15M. Roy, vous voulez vous poser une question, M. Dive ?
03:17Oui, bonsoir.
03:19Il y a la question de la retraite.
03:21Dans le budget, il y a aussi une question centrale,
03:24qui est celle de l'augmentation des impôts.
03:2614 milliards.
03:28Vous avez raison.
03:29Mais c'est pour cette raison qu'on porte des amendements,
03:30et j'en ai déjà rédigé tout à l'heure,
03:32pour supprimer un certain nombre de mesures fiscales.
03:36Depuis le départ, notre position...
03:37En commençant par quoi, M. Dive ?
03:39Par exemple, moi, c'était sur les carburants.
03:41Vous voyez, j'ai porté un amendement tout à l'heure
03:42pour revenir sur cette mesure
03:45qui revient sur l'aide aux carburants, aux biocarburants.
03:48Le 85.
03:49Vous avez beaucoup de nos compatriotes, le 85 par exemple,
03:51mais pas uniquement le SP95,
03:53puisque vous avez un pourcentage de biocarburants
03:55dans le SP95 et le SP98.
03:58Et c'est du pouvoir d'achat pour beaucoup de nos compatriotes.
04:00Donc, revenir sur cette mesure me semble inacceptable.
04:04Il faut pouvoir à la fois nettoyer cette partie budgétaire.
04:08Donc, on y travaille.
04:09Il ne faut pas penser qu'on n'est pas sur ces sujets-là.
04:11Il y a donc une question de stratégie, d'une certaine façon,
04:14puisque si vous attendez le budget au cas où il ne vous conviendrait pas
04:17pour censurer, et vous, et si vous ne censurez pas demain,
04:21c'est donc que vous mettez en place une stratégie.
04:23Alors, vous dites effectivement, en responsabilité,
04:26on ne veut pas faire tomber directement le gouvernement,
04:29on préfère attendre.
04:30Mais il s'agit donc, d'une certaine manière,
04:33d'une stratégie politique qu'on a un peu de mal à comprendre,
04:36puisque finalement, faire tomber le gouvernement,
04:38c'est redonner la parole aux Français,
04:40et on se dit, ça serait peut-être pas mal qu'il parle.
04:42Et une petite voix me dit, peut-être, peut-être,
04:45je dis bien peut-être, que dans le cadre d'une dissolution,
04:47vous avez peur du RN.
04:50Réponse de Julien Dive.
04:51J'ai surtout envie que les Français prennent la parole dans les urnes
04:57pour une élection présidentielle.
04:58Et c'est comme ça que les choses se trancheront.
05:00En vérité, on voit bien qu'il n'y a pas de projet de société,
05:02les Français ne se reconnaissent pas dans un projet,
05:05et ce débat se tranche au travers d'un projet de société.
05:07Ce projet de société se diffuse au travers d'une élection présidentielle.
05:11Et là, chacun pourra présenter sa vision des choses.
05:14Est-ce qu'on veut plus de sécurité ou moins de sécurité ?
05:16Est-ce qu'on veut plus d'impôts ou moins d'impôts ?
05:18Est-ce qu'on veut plus de social ou moins de social ?
05:19Est-ce qu'on lutte contre l'assistanat ou pas ?
05:21Est-ce qu'on veut plus d'immigration ou pas ?
05:22Est-ce qu'on veut une retraite à 60 ans ou pas ?
05:23Voilà, ça sera dans une élection présidentielle.
05:25Vous parliez, Julien Dive, de la visio de samedi.
05:29Il se trouve que je suis assez informé par ce qui s'est dit,
05:31et notamment un de vos camarades,
05:34Jean-Didier Berger, pour ne pas le citer,
05:37qui a dit lors de cette visio,
05:39« Arrêtons de parler d'exigence,
05:41ouvrons-nous à toutes les concessions possibles
05:44pour éviter la dissolution,
05:46y compris celles qui font plaisir à la gauche. »
05:50Est-ce que c'est responsable d'un élu de droite
05:54de dire que finalement,
05:56il faut quand même faire plaisir à la gauche,
05:58et c'est ça les concessions en politique, monsieur Dive ?
06:00Vous demanderez à l'intéressé,
06:01je ne vais pas parler à sa place,
06:03et je ne vais surtout pas...
06:04Vous avez assisté à la visio, monsieur Dive.
06:06Je vais participer à la visio,
06:08mais je ne suis pas l'intéressé,
06:09donc je vous invite à le contacter,
06:11le faire participer en antenne,
06:12ce sera beaucoup plus simple comme ça.
06:14Ce sera pour le premier point,
06:15puisque vous l'avez cité.
06:17Maintenant, la question est de ne pas faire
06:18des concessions à n'importe comment,
06:19et d'ailleurs, c'est pour cette raison qu'on portera,
06:22mais j'ai l'impression que les gens ont peur
06:23du débat budgétaire,
06:25j'ai l'impression que les gens ont peur
06:26du débat parlementaire.
06:27Non, mais ça va tellement vite, vous savez.
06:30Ça ne fait pas de mal d'avoir un peu de débat
06:32parlementaire dans notre société
06:33pour un peu dire ce que je pense.
06:35Ça dépend du résultat.
06:36Vous avez parlé d'un niche du mois de novembre,
06:38vous avez parlé d'un niche du mois de novembre,
06:39mais effectivement, on va voir un peu ce qu'il y a dedans.
06:40Et on ira sans problème voter de quatre ans.
06:42Figurez-vous que je suis très curieux
06:43de savoir ce qu'il y a dedans, comme vous.
06:45Monsieur Dacier, Jean-Claude Dacier.
06:47Monsieur Dive, une petite question pour finir peut-être.
06:51La presse est assez sévère,
06:52avec globalement l'attitude des Républicains
06:55au cours de cette soirée d'hier.
06:58Et est-ce que vous n'avez pas le sentiment
07:00que la guerre des chefs vous emmène à la catastrophe ?
07:04La guerre des chefs a emmené et emmène
07:06tous les partis en réalité à la catastrophe.
07:08Aujourd'hui, c'est la République 1.
07:10Pour ce moment, en tout cas,
07:11ça semble donner comme image,
07:13même si je mesurais un peu le propos.
07:16Ça a été pareil à gauche,
07:17ça a été pareil à une époque,
07:19même à l'extrême droite et à l'extrême gauche.
07:21La guerre des chefs, effectivement,
07:22est mortifère pour les partis politiques.
07:24Donc il faudra qu'à un moment,
07:25après ce moment,
07:25puisque dans une famille politique,
07:26on s'est s'engueuler,
07:27vous avez tous des familles
07:28et vous vous engueulez aussi en famille,
07:29je pense, ça peut arriver.
07:31Il faudra après qu'on se calme
07:32et qu'on se resserre les coudes
07:33parce qu'il y a des élections,
07:35je vous le dis, présidentielles
07:36et un nouveau projet de société
07:38à proposer à nos Français
07:39et aux Françaises et aux Français.
07:40On verra bien comment tout ça s'organise.
07:42Mais d'ici là, il faut tenir.
07:45D'ici là, il faut tenir.
07:46Alors je vous propose d'écouter
07:47Laurent Wauquiez
07:48versus Jonas Haddad
07:50au sein même de votre parti.
07:51L'Assemblée nationale est divisée,
07:54mais cela n'empêche pas d'avancer.
07:55Et notre priorité,
07:57c'est que la France ne soit pas bloquée.
07:58Et nous nous engageons
08:00conscients des compromis nécessaires
08:02pour que des lois indispensables
08:04soient adoptées.
08:05Hier soir, nous avons eu un vote
08:06des militants Les Républicains.
08:08Nous avons soumis
08:09aux militants Les Républicains
08:11la question suivante.
08:13Est-ce que vous souhaitez
08:13ou pas participer à ce gouvernement ?
08:1675% des militants Les Républicains
08:18s'est vérifié par Huissier
08:20avec une forte participation.
08:21On dit
08:21nous ne voulons pas participer
08:23à ce gouvernement.
08:24Je suis porte-parole du parti.
08:25Je n'en suis pas le président.
08:27Bruno Retailleau a fait un tweet
08:28pour expliquer sa position.
08:29Moi, je vous dis que
08:30si j'étais député,
08:31je ne le suis pas.
08:32Je voterai la censure.
08:33Voilà.
08:34C'est ce que dit Jonas Haddad
08:35qui n'est pas député.
08:37Et alors, il y a beaucoup de...
08:39J'allais dire,
08:40il y a beaucoup de off aujourd'hui.
08:41Moi, personnellement,
08:41j'ai eu beaucoup de représentants
08:44des LR au téléphone.
08:45Il n'y a pas beaucoup de gens
08:46qui sortent.
08:47On a l'impression quand même
08:48qu'il y a une crise majeure aujourd'hui.
08:50Vous avez dit
08:50oui, on s'engueule dans toutes les familles.
08:52C'est normal.
08:54Peut-être.
08:55Mais on est là quand même.
08:56On parle de la droite républicaine.
08:57Monsieur Dive.
08:58Non, mais attendez.
09:00Crise majeure de quoi ?
09:01Que des gens s'expriment
09:03alors qu'il y a un débat
09:04qui a été tranché,
09:05y compris par les militants
09:06comme l'a dit Jonas Haddad
09:07et dont la question était plus précisément
09:08parce qu'elle a oublié de le dire
09:09soutien sans participation au gouvernement
09:11et qui est tranchée.
09:13On le respecte
09:13puisque ça a été tranché.
09:15Donc, pas de participation.
09:17Je vous précise que d'ailleurs...
09:18Qu'est-ce que vous en pensez justement
09:19de ceux qui sont...
09:20J'ai refusé, pour mon cas personnel,
09:21j'ai refusé de rentrer au gouvernement
09:22puisque la proposition m'a été faite.
09:24Voilà.
09:24Ça a été indiqué.
09:26Donc, je respecte la ligne
09:27qui a été définie.
09:29Mais est-ce que vous respectez
09:29ceux qui sont partis au gouvernement ?
09:31Non, mais à partir de ce moment-là...
09:32Madame Genouard,
09:33Monsieur Jean-Brun...
09:34Je vais vous répondre.
09:35Laissez-moi finir.
09:35À partir du moment
09:36où la ligne est posée,
09:38il en est de même
09:39pour celles et ceux
09:40qui prennent des positions différentes
09:42comme vient de le faire M. Haddad
09:43si j'étais député.
09:44Bon, ben fais-toi dire député
09:48ceux qui sont rentrés au gouvernement.
09:50Ils ont fait un choix personnel
09:51qui les met en retrait du parti.
09:55En retrait, ça veut dire quoi ?
09:57Ben, vous avez entendu, comme moi,
09:58qu'il y avait une procédure
09:59qui était proposée par Bruno Retailleau.
10:01Une procédure comme celle-ci,
10:03c'est une procédure
10:03qui passe par le bureau politique.
10:05Il peut aussi leur appartenir
10:06pour leur part de démissionner
10:10s'ils le souhaitent du parti.
10:12On verra bien ce que la procédure donne.
10:13Vous les encouragez, vous, M. Dive,
10:15à la démission ?
10:16Vous les encouragez ?
10:17Je leur ai dit que ce serait mieux
10:19que ça vienne d'eux-mêmes.
10:20Ça a le mérite d'être clair.
10:22Vincent Rau avait une autre question pour vous.
10:23Je prolonge la question de Pierre Devineau
10:26en étant peut-être un peu plus brutal,
10:28mais par ironie.
10:31Ça nous changera,
10:32parce que généralement,
10:32c'est moi qui suis plus brutal.
10:34C'est quoi les Républicains aujourd'hui ?
10:36Est-ce que c'est encore
10:37la résurgence d'un grand parti gaulliste
10:40qu'on a connu ?
10:41Beaucoup de Républicains
10:42sont Macron-compatibles.
10:43Beaucoup d'autres
10:44sont Le Pen-compatibles.
10:45Il va falloir mettre de l'ordre,
10:47parce que, franchement,
10:49on n'y comprend plus grand-chose.
10:50Julien Dive.
10:51Qu'est-ce qui vous l'a unie, en clair ?
10:53Vous forcez le trait volontairement,
10:55et vous êtes ironique volontairement
10:57sur la question,
10:57parce qu'effectivement,
10:58ce n'est pas parce que
10:59quelques-uns sont compatibles
11:00d'un côté ou de l'autre,
11:01et en réalité,
11:01ça a toujours été,
11:02même à l'époque du RPR,
11:03et même à l'époque de l'UMP.
11:06Donc, ne faisons pas comme si
11:07ça n'avait jamais existé,
11:08même s'il y en a qui sont compatibles
11:09d'un côté ou de l'autre.
11:11Les Républicains,
11:11c'est effectivement,
11:12à mon sens,
11:13une résurgence
11:13de ce que vous évoquiez
11:15comme un mouvement gaulliste.
11:16Maintenant,
11:16ce mouvement gaulliste
11:17a connu des périodes fastes
11:19et des périodes plus difficiles
11:21et de reconstruction.
11:23Il faudra faire cette période
11:23de reconstruction,
11:25se calmer,
11:26parce que dans le moment
11:26de la tempête,
11:27on n'arrive pas à dialoguer,
11:29et à redéfinir les enjeux.
11:31Vous avez raison.
11:33Mais M. Dive,
11:33vous savez quoi ?
11:34Ce soir sur Europe 1,
11:35moi, je vous remercie déjà
11:36d'être à l'antenne,
11:36parce qu'il n'y en a pas beaucoup
11:37des LR qui sortent en ce moment,
11:38donc vraiment,
11:39je vous remercie.
11:40Et puis,
11:40je voudrais vous faire écouter
11:41quand même une proposition,
11:42elle a été faite tout à l'heure
11:43sur Europe 1
11:44chez Laurence Ferreri,
11:45celle d'Éric Ciotti.
11:46Bruno Rataillot,
11:47il ne m'a pas suivi
11:48l'année dernière.
11:49Ce fut,
11:49je crois aujourd'hui,
11:50tout le monde peut le reconnaître,
11:51du moins à droite,
11:52une erreur.
11:53En tant que président
11:54d'une formation politique
11:55de droite,
11:56je prône l'alliance
11:58avec les formations
11:59qui me paraissent
12:00les plus proches de moi.
12:02Donc,
12:02je l'ai fait l'année dernière
12:03avec le Rassemblement National
12:05et j'invite aujourd'hui
12:07les LR
12:09parce que sur l'essentiel,
12:11sur l'immensité des sujets,
12:14on pense la même chose
12:15et nos électeurs,
12:16moi dans mes rues de Nice,
12:17ils me disent
12:18mais depuis des années,
12:20regroupez-vous.
12:21Il n'a peut-être pas tort
12:22sur une chose,
12:23Éric Ciotti,
12:24Julien Dive,
12:24c'est que vous pensez
12:25sur beaucoup de sujets,
12:26vous pensez la même chose en fait.
12:27Oui,
12:28il y a beaucoup de sujets
12:29sur lesquels on a
12:29des points communs
12:31mais on a aussi
12:32des points de divergence
12:32sur certains sujets.
12:34D'ailleurs,
12:34je note qu'Éric Ciotti
12:35a aussi des points de divergence
12:36par exemple sur les retraites
12:37avec le Rassemblement National.
12:39C'est d'ailleurs
12:40son point majeur de différence
12:41sur les questions économiques
12:43avec le Rassemblement National.
12:44Moi,
12:44je vous dis plutôt Éric,
12:45reviens à la maison,
12:46Éric,
12:46puisque aujourd'hui,
12:47tu as la tête d'une petite boutique
12:48et qu'on a besoin
12:50de tous se rassembler,
12:50reviens à la maison.
12:51Mais en tout cas,
12:52vous adhérez à l'idée
12:54du rassemblement
12:54simplement pas dans ce sens-là,
12:56si je comprends bien.
12:57Oui.
12:58Eh bien,
12:58ça sera le mot de la fin,
13:00ce petit oui.
13:00Sauf que demain,
13:02qu'est-ce qui se passe alors ?
13:03Vous soutenez ou
13:04vous votiez la censure ?
13:06Je vous ai répondu tout à l'heure,
13:07j'étais en phase
13:08avec la ligne qui a été tranchée.
13:10Je n'ai pas entendu
13:10de président changer de ligne.
13:12La ligne qui a été tranchée,
13:13c'était une participation
13:15ou non participation ?
13:17Non,
13:17c'était soutien sans participation.
13:19Soutien,
13:20d'accord.
13:20Voilà,
13:21merci beaucoup Julien Dive
13:22d'avoir répondu.
13:22Ce qui ne veut pas dire
13:22qu'on est d'accord avec tout,
13:23la preuve,
13:23on est d'accord avec tout.
13:25On ne va pas refaire l'entretien
13:25parce que ça vous l'avez dit aussi.
13:26Bien sûr, bien sûr.
13:27Merci beaucoup Julien Dive
13:28d'avoir été notre invité
13:29sur Europe 1.
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