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  • il y a 2 jours

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Transcription
00:00Je suis tombé malade en février 2018, donc en insuffisance rénale terminale,
00:06dans le cadre d'une maladie génétique qui s'appelle le syndrome d'Alport.
00:10Ça m'a mené à dialyser pendant cinq années, donc douze heures par semaine pendant cinq ans.
00:16Et en février 2023, donc au bout de cinq années, j'ai eu la chance d'être greffé au CHU de Belle-Pierre.
00:24Donc en fait, moi, avant de tomber malade, j'avais la chance, l'opportunité déjà de faire beaucoup de sport,
00:30puisque j'avais déjà fait quatre mascarènes avant, cinq mascarènes avant.
00:35La cinquième, c'était en 2017.
00:37Et puis avec la maladie, tout a basculé, tout s'est effondré.
00:41Donc là, c'était terminé le sport.
00:42J'ai pu faire pendant les dialyses des petites courses de 20-25 kilomètres,
00:45mais c'était difficile de continuer le volume.
00:48Donc après février 2023, donc j'ai été greffé.
00:50Là, j'ai pu reprendre le sport progressivement.
00:52Et le CHU de la Réunion m'a proposé cette année de participer aux courses du Grand Raid
00:56avec une équipe de 40 personnes, donc des soignants, des malades, des médecins,
01:00des chirurgiens, des anesthésistes et des greffés sur une des courses du Grand Raid.
01:04Donc moi, c'était la mascar, puisque c'est la course que j'apprécie.
01:07Moi, j'ai eu la chance déjà d'avoir une expérience en fait, en montagne déjà.
01:11Après la greffe, en fait, il faut quand même...
01:13J'ai été hospitalisé pendant un peu plus d'un mois.
01:15Il y a eu plusieurs hospitalisations.
01:17Il faut quand même...
01:18Moi, j'ai été greffé en février 2023.
01:20J'ai vraiment pu reprendre le sport qu'en début 2024.
01:23Il faut dire la vérité, il y avait des randos et tout.
01:26Mais voilà, j'ai pu reprendre le sport vraiment en janvier 2024,
01:30où j'ai pu faire la salasienne.
01:31J'ai pu faire des courses déjà un peu plus sympas.
01:34Mais voilà, la réathlétisation, ça prend énormément de temps.
01:38Il y a aussi cette habitude d'hydratation en dialyse.
01:41Moi, j'avais les droits à 1,5 litres de liquide maximum par jour.
01:45Avec la greffe, je dois reboire en fait et vraiment bien m'hydrater.
01:51Donc ça, ça n'a pas été facile à remettre en place, la médication.
01:54Et puis avec l'immunité qui est très basse, on ne peut pas se permettre de faire n'importe quoi,
01:57notamment au soleil ou en termes d'hydratation, d'alimentation.
02:00Donc oui, c'est un processus qui a été très long et qui, là, voit son premier aboutissement avec la mascarine.
02:06Alors moi, je me suis bien préparé.
02:08J'ai reconnu le parcours en intégralité.
02:09J'ai vraiment séquencé le parcours, puisque le cerveau, il aime bien les séquences et les étapes.
02:13Non, je n'ai pas de crainte particulière, mais c'est vrai qu'au-delà du cinquantième kilomètre,
02:17c'est vraiment là que le soleil va commencer à piquer, comme dit créole.
02:21Puisqu'on part de nuit à une heure du matin, donc on aura le soleil à partir de 10-11 heures du matin,
02:25dans la sortie de ma fatte à Dodane.
02:27Donc oui, moi, je crains cette chaleur.
02:29Comment le corps va réagir à cette chaleur en termes d'hydratation ?
02:32Et puis, pas de crainte particulière, mais voilà, s'il y a une casse ou autre.
02:35Oui, on a toujours une petite appréhension, mais bon, ça va bien se passer.
02:39On va donner le meilleur de nous-mêmes.
02:41Il y a une équipe de 40.
02:42On a un gros groupe de supporters, donc on va faire en sorte que les choses se passent au mieux.
02:46J'ai un message qui est double.
02:48Le premier message, c'est la sensibilisation au don d'organes.
02:52Moi aussi, aujourd'hui, je peux faire cette mascarine de 76-77 kilomètres.
02:55C'est parce qu'une famille a accepté de me donner l'organe d'un des leurs.
03:01Donc c'est un geste puissant, un geste fort.
03:04Et moi, j'encourage vraiment à ce geste, parce que ce geste, il donne la vie.
03:07Ça, c'est une première chose.
03:09Et puis ensuite, je dirais aussi aux personnes qui sont dialysées ou pas,
03:12ou qui sont dans l'attente d'une grève préventive, de s'accrocher, de garder espoir,
03:17de jamais lâcher.
03:18Parce qu'en fait, avec cette patience, derrière arrive une nouvelle vie, une vie sans dialyse,
03:24et une vie où on peut avoir un nouveau des activités et avoir une vie quasi normale,
03:29puisqu'on ne dialyse plus.
03:30Donc, de ces deux côtés, j'encourage, et vraiment de garder toujours l'espoir
03:34quand on est dialysé et malade, il ne faut jamais, jamais, jamais lâcher.
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