00:00Anti-PSG ou anti-OM, parmi les critiques souvent émises par nos téléspectateurs ou nos internautes sur les réseaux sociaux,
00:07certains nous taxent d'être soit anti-OM, anti-Olympique de Marseille, ou anti-Paris Saint-Germain.
00:14L'équipe du soir est-elle plutôt anti-OM ou anti-PSG ?
00:19Pierre Clément, on est anti-PSG ou anti-OM ? Dites-nous.
00:23Je vais dire aucun des deux, mais il y a des anti-PSG et des anti-OM au sein de l'équipe.
00:30C'est vrai ? Comment on les repère ?
00:33La première fois qu'il y en a un qui m'est tombé sur le coin de la figure,
00:37j'étais en train de regarder un match du PSG contre Monaco, une belle victoire il y a deux ans.
00:42On était ensemble dans le grand salon en bas au rez-de-chaussée,
00:44et tout à coup j'ai entendu une voix de garçon derrière moi qui disait « Putain, je les hais ! »
00:49Je me suis retournée, je me suis dit « C'est pas possible ! »
00:51C'était un journaliste professionnel qui avait crié cette phrase.
00:56On en a beaucoup rigolé, on en a discuté aussi, j'ai demandé des explications,
01:00mais j'ai entendu la même phrase venant de quelqu'un d'autre sur l'OM.
01:04Donc au final je pense que ça s'équilibre.
01:07Giovanni Castagnon, vous êtes notre envoyé spécial, vous allez parfois au parc, vous allez parfois au vélodrome.
01:13J'ai suivi Marseille pendant deux saisons.
01:14Vous êtes accueilli comment ?
01:15Alors vous êtes accueilli comment au parc et vous êtes accueilli comment ?
01:18Si je portais cette périgue, je pense très mal déjà, pour commencer, a priori.
01:23Plus sérieusement, pour l'avoir fait, ma première année à l'équipe, j'étais envoyé spécial, je ne suivais pas un club de manière très neutre.
01:30J'ai fait donc tous les stades de Ligue 1 et sur chaque stade, on était soit pro-marseillais, soit pro-parisien, soit anti-OM, soit pro-OM.
01:43Donc au début, moi, on m'a dit vous êtes anti et pro-tout.
01:45Après, quand je suivais l'Olympique de Marseille, forcément, j'étais pro-PG.
01:53Non, non, j'étais, quand j'allais au Parc des Princes, vous êtes pro-OM, vous êtes tout le temps pour l'Olympique de Marseille, etc.
01:58Ce qui est assez cocasse si on prend mon cas et qu'on le remet dans le contexte actuel.
02:02Et ensuite, quand j'ai suivi le Paris Saint-Germain, bien sûr, à Marseille, parce que j'ai continué à aller à Marseille, vous êtes pro-parisien et anti-OM.
02:12Moi, je pense que dans tout, ça s'équilibre.
02:16La couleur globale, là, je ne parle même pas que de l'EDS, la couleur globale de la chaîne fait que ça s'équilibre.
02:21Il y a du pour, il y a du contre.
02:22Mais ça, c'est le sentiment actuel.
02:24Tous les supporters se sentent persécutés.
02:26Oui, d'accord.
02:27Thomas Bonavant, on peut le dire, donc ce soir, je vais le marier, mais votre cœur bat plutôt la chamade, donc pour l'Olympique de Marseille.
02:36Est-ce que ça fait de vous un anti-PSG ?
02:39Pas du tout, mais l'équipe du soir est anti-OM, évidemment.
02:42Non, mais c'est très...
02:45Non, il faut nous faire une démonstration, parce que moi, ça m'intéresse, parce que moi, je suis assez surpris quand on voit...
02:50Oui, il y a des gens qui aiment l'OM, il y a des gens qui n'aiment pas, ou moins, ou machin, mais...
02:53Moi, je me souviens, il y a de nombreuses années, j'étais là-haut et j'étais venu observer l'équipe du soir il y a très, très longtemps.
02:57Et alors ?
02:58Et vous aviez...
02:59Et il y a une personne que j'ai beaucoup de mal à apprécier à travers l'écran, et c'est particulier parce qu'elle est à ma gauche, cette personne.
03:06C'est Philippe ?
03:09C'est Philippe, oui, exactement.
03:10Mais vraiment, je lui dis, mais ce mec-là, il est tout le...
03:13Il est là avec Paris, Paris, Paris, et dès qu'il y a un truc bien sur l'OM, et moi, c'était à une époque où je n'avais pas du tout envisagé de faire ce métier, clairement.
03:21Et j'étais un peu basique sur ma manière de parler de foot avant d'en faire mon métier, et du coup, d'être pour l'OM, mais tout en gardant de l'objectivité, que ce soit pour Paris, pour Lyon, pour Marseille, etc.
03:30Et c'est vrai que Philippe, à chaque fois, il va jamais dire du bien quand c'est bien, ce mec ?
03:35Vraiment, c'est fou ! À chaque fois, je me disais ça !
03:38Et puis, voilà, c'est pour ça qu'on s'est croisés en bas, et ils se disent, c'est la première fois que je le voyais, je lui dirais en plateau.
03:42Philippe, vous êtes gaulé, là, vous êtes gaulé par quelqu'un qui n'était pas journaliste, qui était comme ça, qui regardait.
03:46Est-ce que vous avez un regard particulier sur le Paris Saint-Germain et sur l'OM ?
03:50Est-ce que vous avez, on va dire...
03:52Lorsque je lis les choses, il dit qu'ils ne sont pas objectifs, et on va dire qu'ils ont un prérequis.
03:58Voilà, il y a quelque chose qui... Voilà, il y a quelque chose...
04:01Ah bah, Philippe qui parle de l'OM, ça va être forcément négatif, voilà.
04:04Il y a un prérequis. Est-ce que vous l'entendez, ça ?
04:06C'est votre fait, ce soir, mon Carlos.
04:08Il faut jouer carte sur table. Donc, il a joué carte sur table, je vais jouer carte sur table.
04:13Ce qui est évident, c'est qu'on a tous un bouillon de culture, un fond de sauce.
04:18On grandit, et notre passion pour le foot grandit à un instant donné, à un endroit donné.
04:23Moi, je n'y suis pour rien. Je suis né en 1975 à Paris, et j'ai grandi à Paris.
04:31Donc, ma passion pour le foot, elle est née et elle a grandi, en allant voir les matchs de l'équipe de France au Parc des Princes,
04:36et les matchs du Paris Saint-Germain au Parc des Princes.
04:39À une époque où ça ne gagnait pas du tout, c'était la catastrophe.
04:41Puis après, ça s'est mis à gagner, puis j'ai vécu la Coupe d'Europe 96 du PSG.
04:46Mais elle est canale, grosso.
04:47Voilà. Donc, forcément, mes émotions, mes premières grandes émotions de foot, c'est le PSG Réal, c'est ces matchs-là.
04:55Après, à cette époque-là, il y avait aussi un club qui dominait l'Europe, qui était l'Olympique de Marseille.
05:02En 1993, bon, après, il y a eu des petits soucis.
05:05Ça, c'est pas moi qui...
05:05Et oui, il m'a gâté !
05:06Ça m'a crié des cris, il se trouve qu'il y a des petits cris.
05:11Il est en fait, il est en train de rappeler ça.
05:12Vous avez vu comment il est ?
05:14Non, on ne peut pas s'engager.
05:15Comment ?
05:16C'est le nouveau joker.
05:17C'est votre joker, la sonnette ?
05:19Non, mais, ce que je veux dire, on ne va pas faire deux heures là-dessus.
05:20Ah, vous récupérez la sonnette ?
05:22C'est ce que je veux dans le débat.
05:22Ah oui, ben...
05:23C'est ce qu'on m'a dit, en tout cas.
05:24Vous faites la police, vous faites l'animateur, il y a déjà un...
05:26Exactement.
05:27Il y a déjà un...
05:28Non, parce que si je reste là-dessus, je suis mort.
05:31Si je reste là-dessus, je suis mort.
05:33Donc, je conclue quand même.
05:34Il en est, en fait, une exigence pour les deux clubs.
05:37C'est-à-dire que quand on grandit dans l'amour de l'OM ou du PSG,
05:40le rival absolu, c'est l'OM ou c'est le PSG.
05:43Et donc, on regarde ce club avec une exigence qui est la même que pour le sien.
05:47Souvent, on dit qu'on est très, très dur avec les siens, en fait.
05:52Quand on regarde, c'est comme avec l'équipe de France.
05:54Mais après, il y a aussi un autre truc, pour terminer là-dessus,
05:56c'est les trains qui arrivent à l'heure et les trains qui n'arrivent pas à l'heure.
05:59Encore une fois, moi, je commence à vieillir.
06:01Donc, j'ai connu cette époque où on ouvrait une radio, un poste de télé, un journal.
06:07C'était tout pour l'OM, tout pour l'OM.
06:09Et aujourd'hui, je comprends que les supporters de l'OM se disent
06:12« Mais on n'en peut plus, on nous farcit le crâne avec le PSG toute la journée. »
06:15Parce que le train qui arrive à l'heure aujourd'hui, c'est le PSG.
06:17Donc, c'est une question d'époque et c'est une question de point de vue.
06:20Mais à l'arrivée, je pense qu'on a tous la même passion.
06:22Ce soir, je suis un peu déshabillé ce soir, voire habillé en...
06:25Ah ! On me dit qu'il faut passer la main à l'auditorium.
06:30Au moins un, qui est notre invité mystère.
06:34Ah, c'est un... Bonsoir.
06:38Bonjour. Bonsoir, Mémé. Bonsoir, Mémé. C'est Raymond Domenech.
06:41Je suis désolé de vous déranger, là. Je suis vraiment désolé.
06:45C'est la Lua ou c'est Raymond Domenech ?
06:46J'ai fermé la parenthèse de l'équipe de France.
06:50Mais je suis désolé sur le plateau, j'ai vu qu'elle était là, Estelle.
06:54Estelle, je veux l'épouser, Estelle. Estelle, je te le demande ce soir.
06:58Alors, je sais qu'on a besoin de tout le monde, mais moi, j'ai besoin de toi, Estelle.
07:01Épouse-moi, Estelle.
07:02Écoute, mon Raymond, ça fait 17 ans que je te fais galérer.
07:06Je te laisse en vue sur WhatsApp.
07:08Ce soir, si tu veux bien me rejoindre, peut-être, on pourra discuter ensemble
07:13et repartir tous les deux mains dans la main.
07:14Et pourquoi pas se passer un petit anneau autour du dos.
07:16Ça vous a marqué ?
07:18Oh, c'est génial, elle a dit oui !
07:19Oh, c'est génial !
07:21Elle a dit oui !
07:22Il y a un peu de Patrick Sébastien, un peu de Cyril Hanouna.
07:27Il y avait un peu de tout ça.
07:28C'était Loïc Tanzy, évidemment.
07:30Est-ce qu'on peut faire un plan sur Giovanni Castaldi,
07:32car les couillons, mais on ne peut plus.
07:33Ah, on, c'est mal est-ce que...
07:35C'était vraiment Cyril Hanouna, c'était pas du tout Raymond Domenech.
07:38Il était peut-être à son frère.
07:39Notre mémé, est-ce qu'on peut faire une synthèse ?
07:41Parce qu'après, je vous propose autre chose.
07:43Une question mémée ?
07:45Non, sur la question, sur ce débat-là, sur anti-OM, anti-PSG,
07:49j'ai une autre aussi sensibilité
07:52que j'ai regardée lors d'un match.
07:55C'était un vendredi, c'était Strasbourg-OM.
07:58Il y a un gars qui nous dit, moi, je ferme ma télé.
08:00Il n'y en a que pour l'OM et rien sur Strasbourg.
08:03C'est finalement comme si les clubs qui étaient rencontrés
08:05par ces deux champions, enfin, ces deux cadors,
08:09eh bien, nous, on les voyait qu'il y a une petite lueur, quoi.
08:15De toute façon, nous, dans les colonnes du journal,
08:18il y a trois clubs.
08:19Il y a Paris, il y a l'OM, et il y a un peu Lyon
08:22à un degré moindre.
08:23On remember les années 2000.
08:24Mais les autres clubs n'existent pas.
08:26Enfin, pas assez aux yeux du public, en tout cas.
08:30Sur la question, moi, j'ai la même sensibilité que Philippe.
08:32Je suis un enfant du Parc des Princes, comme Philippe.
08:34Et donc, ça fait de vous un anti-OM ?
08:36Non, mais ça ne fait pas de moi un anti-OM.
08:38Non, je suis vraiment très basique.
08:40J'ai vu arriver Souszic au Parc, son premier PSG Monaco,
08:43j'étais là.
08:44Et après, par contre, un de mes premiers boulots,
08:47ça a été de suivre de l'OM pour François,
08:48de 97 à 2000.
08:51Et c'est probablement les meilleurs souvenirs
08:52de ma vie professionnelle.
08:53Et quand je suis arrivé au Vélodrome, dans ces années-là,
08:56c'était les époques de Courbis, Laurent Blanc, etc.,
08:58c'était extraordinaire,
08:59quand ils vont au final de la C3.
09:02Dès que je suis rentré au Vélodrome comme journaliste,
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