Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 16 heures
Sébastien Chenu : «Vous avez ruiné notre pays M. le Premier ministre. Avec vous, la faute, c'est toujours celle des autres. Le peuple de France crie son incompréhension tous les jours et vous préférez l'ignorer parce que vous avez peur de lui.»

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Qu'avez-vous fait de notre pays, monsieur le Premier ministre ?
00:03Vous l'avez ruiné, vous l'avez uberisé, vous l'avez insécurisé, vous l'avez dégradé,
00:09vous l'avez livré aux prédateurs de tout poil, vous l'avez abîmé.
00:14La crise que vous avez créée, vous n'êtes même pas capable de l'assumer,
00:17car vous n'êtes jamais responsable de rien.
00:20En fait, avec vous, la faute, c'est toujours celle des autres.
00:22Les Gilets jaunes, les Anglais, le Rassemblement national, Trump, Israël, le Covid,
00:28les Ouragans, en réalité, votre responsabilité, elle est immense.
00:32Vous qui êtes là depuis le premier jour, monsieur le Premier ministre,
00:35mais c'est surtout celle, évidemment, du président de la République, véritable artisan du chaos.
00:41Le peuple de France crie son incompréhension tous les jours, crie sa douleur, crie ses blessures,
00:47crie ses attentes, vous préférez les ignorer parce que vous avez peur de lui,
00:51vous avez peur du peuple de France.
00:53Alors nous, ici, avec Marine Le Pen, nous sommes le cri du peuple.
00:58Le cri du peuple qui veut vivre.
01:03Nous sommes le cri du peuple qui veut vivre de son travail, de son talent,
01:10de sa créativité, de son agriculture, de son industrie, de son intelligence collective.
01:17Ce peuple qui demande que vous vous attaquiez aux dépenses toxiques de l'Etat,
01:23les agences, les millefeuilles, les planques à copains, rien dans ce budget, rien en vue.
01:29Ce peuple qui demande que vous attaquiez à la contribution à l'Union Européenne,
01:33elle augmente encore dans ce budget.
01:35Au coût de l'immigration, au tabou suprême, rien en vue.
01:39A la fraude sociale et fiscale, rien en vue.
01:41A une fiscalité plus juste et tournée vers la croissance, rien en vue.
01:46A l'aide au développement qui ressemble souvent à la gabegie, rien en vue.
01:50Le cri du peuple que nous portons, c'est celui des retraités,
01:54qui seront encore la variable d'ajustement avec la fin de l'abattement des 10% que vous envisagez,
02:00avec le gel des pensions.
02:02Quel acharnement !
02:04Le cri du peuple que nous portons, c'est celui des classes moyennes,
02:08avec le gel du barème de l'impôt sur le revenu,
02:11la taxation des tickets restaurants et des chèques vacances.
02:15Ils seront encore une fois impactés concernant leur pouvoir d'achat.
02:19Eux, bien entendu, ils ne cassent rien, alors vous les tondez.
02:23Le cri du peuple que nous portons, c'est celui des jeunes,
02:25qui verront leur job étudiant fiscalisé,
02:28mesquin et si injuste, dans la même logique que la suppression des 5 euros d'APL.
02:35Le cri du peuple que nous portons, c'est celui de la France populaire,
02:39qui verra, via l'année blanche, le salaire du public et des prestations sociales gelées
02:44et un pouvoir d'achat attaqué, encore une fois.
02:48Le cri du peuple que nous portons, c'est celui des Français,
02:50qui vivent en dehors des métropoles et qui verront les collectivités,
02:54leurs communes davantage impactées encore.
02:56Le cri du peuple que nous portons, c'est celui des Outre-mer,
03:00de nos compatriotes de Mayotte, je pense à Anchia Bhamana qui est là,
03:03qui ont été oubliés de vos préoccupations budgétaires.
03:06Pas un mot !
03:08Le cri du peuple que nous portons, c'est celui d'un pays qui ne veut pas mourir,
03:15qui ne se résout pas à accueillir 500 000 étrangers par an
03:18et qui mérite que l'effort de justice fiscale que nous nous proposons au Rassemblement national avec Marine Le Pen
03:25soit consacré à la relance de la natalité, enjeu majeur que vous ignorez.
03:30Pour la rupture, Monsieur le Premier ministre, vous repasserez.
03:33Dites-le-vous bien, Monsieur le Premier ministre, nous ne sommes dupes de rien.
03:37Nous ne sommes pas achetables, nous ne sommes pas négociables,
03:40ni via la proportionnelle, ni via l'arrêt des horloges préconisés par l'économiste macroniste Aguillon,
03:48car votre parole, Monsieur le Premier ministre, pèse peu.
03:51Lorsque vous parlez, c'est Emmanuel Macron que nous entendons.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations