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  • il y a 6 semaines
Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu doit désormais former un nouveau gouvernement. La France insoumise, le Parti communiste français, les Écologistes et le Rassemblement national ont immédiatement promis de le censurer. Les Républicains, tout comme l'UDI, ont annoncé qu'ils ne vont pas y participer. Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, était l'invité de BFMTV.

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Transcription
00:00L'édition spéciale continue avec ce soir Dominique de Villepin, invité de BFM TV.
00:04Merci d'être avec nous ce soir, Marie-Jean Très, toujours à mes côtés.
00:08Président du parti La France, humaniste, ancien Premier ministre.
00:12Effectivement, on va parler de cette bérésina à tous les étages.
00:16J'ai envie de dire Marie, c'est-à-dire Sébastien Lecornu, démissionnaire lundi, reconduit vendredi,
00:21peut-être censuré la semaine prochaine et qui dit lui-même un peu ce soir à la tribune dimanche en une d'exclusivité,
00:27son incompréhension, il dit, repartir pour moi n'était pas une évidence, ça l'était pour vous.
00:33Est-ce que vous comprenez quelque chose ?
00:35Je comprends l'inquiétude du Premier ministre parce qu'il avait fait une bonne sortie.
00:41Il avait ça à son acquis et je pense que les Français saluaient la façon dont il avait les gérés à tout le moins les derniers jours.
00:49Donc ce redépart ressemble à un mauvais vaudeville, une sorte de gouvernement de la dernière chance avant la dissolution.
00:57C'est dire à quel point l'heure est grave pour tous les Français.
01:00Alors l'heure de vérité, heure de gravité, je crois que c'est important que la classe politique aujourd'hui mesure la responsabilité qui est la sienne.
01:10Toute la classe politique.
01:13La dissolution, le retour devant les Français, ce n'est jamais une mauvaise chose.
01:18C'est toujours donner la parole.
01:19Vous l'appelez de vos voeux ce soir ?
01:20C'est toujours donner la parole au peuple.
01:22Mais dans quel contexte est-on ?
01:25On est depuis 2024 face à un président de la République qui est sourd aux demandes des Français.
01:32Et on est étape après étape dans une situation qui s'aggrave, sans budget,
01:38dans un pays qui est aujourd'hui paralysé sur le plan économique,
01:42avec des entreprises qui s'inquiètent pour leur avenir,
01:44et dans des institutions qui sont profondément malmenées.
01:49Donc on peut être inquiet pour la démocratie française.
01:52Et on voit bien qu'on s'avance vers ce qui ressemblerait à une crise de régime.
01:58Mais Dominique de Villepin, pardonnez-moi juste si on refait le film un tout petit peu.
02:01Quand vous avez, vous regardiez peut-être BFM TV,
02:04compris que l'hypothèse reconduction Sébastien Lecornu se confirmait,
02:09vous avez vu ça ?
02:11Vous vous êtes dit quoi ?
02:13Je me suis dit qu'on avait décidément un président de la République
02:15qui avait choisi l'entêtement, avait choisi de ne pas changer,
02:20et avait choisi de faire le pari du même.
02:23Donc le pari de Sébastien Lecornu.
02:26Sans doute en veut-il beaucoup à une partie de la classe politique,
02:31et je pense en particulier au sien.
02:33Car c'est vrai que le comportement d'un certain nombre d'anciens responsables,
02:37je pense à Édouard Philippe, appelant à une démission anticipée,
02:42je pense à Gabriel Attal, quand on doit tout au président de la République
02:45et que l'on mord la main de celui qui vous a nourri...
02:48Ils ont le tort de le faire, les rats qui le navirent, dit Eric Dupond-Mouretti.
02:52Je pense que dans ces moments-là, on a besoin de dignité.
02:58On a besoin de dignité et de gravité.
03:00De la même façon, Bruno Retailleau, qui en quelques heures change de position
03:06est conduit à la démission du gouvernement Lecornu.
03:10Tout ceci n'est pas brillant.
03:12Et néanmoins, vous faites ce constat, mais comment est-ce qu'on sort de cette crise ?
03:15Alors, quelles sont vos solutions ?
03:17Qu'est-ce que vous feriez, vous, si vous étiez à la place de Sébastien Lecornu ?
03:19Alors, je pense que, dans l'examen de conscience,
03:21que tous les parlementaires, tous les responsables publics doivent faire.
03:24Il y a un premier élément.
03:25Alors, respectons nos institutions.
03:28Elles ont beaucoup souffert au cours des derniers mois.
03:32Et elles sont notre meilleure garantie.
03:33Le président, il est le garant de la continuité de l'État.
03:37Eh bien, soyons lucides, soyons conscients,
03:40cette continuité de l'État, elle est aujourd'hui menacée.
03:43Donc, chacun mesure qu'on ne peut pas aller de dissolution en dissolution
03:47sans faire la politique du pire.
03:49On sait tous qu'une dissolution précipitée,
03:53sans qu'on ait obtenu la garantie d'un budget,
03:55nous placerait devant les Français dans la pire des situations.
03:59Une situation où ils seraient désespérés,
04:02et donc conduits à surenchérir.
04:04Et c'est la quasi-certitude d'une victoire du Rassemblement national
04:08qui, dans le contexte européen, dans le contexte international,
04:13serait un signal que nous adresserions à l'Europe et au monde entier.
04:17Il est minu moins 5 ?
04:19Mais j'hésite toujours devant ces formules un peu toutes faites.
04:22Ce qui est certain, c'est que le décès,
04:24le destin de la France est en jeu.
04:27Et qu'à ce stade, l'idée d'avoir un pouvoir identitaire,
04:32un pouvoir autoritaire qui s'installe dans notre pays,
04:35c'est la certitude d'une glissade qui se poursuivra en Allemagne,
04:40se poursuivra au Royaume-Uni et qui s'approfondira.
04:42Parce que nous savons que ces partis populistes, cette droite radicale en France,
04:48elle est sous la férule, elle est sous la botte d'un certain nombre de puissances étrangères,
04:53qu'il s'agisse du trumpisme ou du poutinisme.
04:56C'est dire que la souveraineté française, l'indépendance de la France serait en question.
05:00Et Dominique de Villard, aujourd'hui, c'est pas justement le risque d'avoir Emmanuel Macron
05:03qui tourne à un régime autoritaire.
05:05C'est ce que dit Charles de Courson, aujourd'hui, le député Eliott.
05:07Il dit « Attention, si Emmanuel Macron reste au pouvoir comme ça, à s'entêter,
05:11à ne pas vouloir partager le pouvoir, à vraiment être rigide comme ça,
05:15on va droit vers un régime autoritaire. »
05:17C'est pour cela qu'on peut peut-être considérer qu'en donnant carte blanche,
05:21l'expression est un peu curieuse, à son Premier ministre, il a un éclair de lucidité.
05:26Le Président doit protéger sa fonction.
05:31Qu'il se rappelle, qu'il relise le discours de Bayeux,
05:34s'il n'a rien à faire ce soir, ou s'il veut redonner un peu souffle à cette présidence,
05:40il est l'arbitre, il est le guide, il est le garant, il est confronté,
05:45la France est confrontée à toutes sortes de crises internationales.
05:49Que Sébastien Lecornu forme son gouvernement de technicien ou de non-technicien,
05:54qu'il recherche le meilleur pacte, le meilleur accord possible de non-censure
05:59pour se fixer un objectif, il est majeur, avoir un budget,
06:05que l'on dépose un budget lundi, que dans les 70 jours on puisse faire voter ce budget,
06:10que, ce faisant, on pose comme exigence une sorte d'accord de justice,
06:18et de justice fiscale et sociale.
06:21Ce à quoi aspirent tous les Français.
06:24La politique macroniste a fait faillite.
06:27Il faut que tout le monde le constate, il faut donc changer de politique.
06:30C'est ce que les Français veulent.
06:33Revenir à de la justice sociale et à la justice fiscale,
06:36c'est permettre à notre pays de repartir pour les prochains mois.
06:38Ça veut dire le retour de l'ISF, vous seriez pour,
06:40ça veut dire taxer les hauts patrimoines par exemple ?
06:42Ça veut dire essayer d'étudier les marges de manœuvre
06:47qui permettraient d'avoir un accord politique.
06:49Il y a aujourd'hui sur la table, le Président semble s'être résolu à cela,
06:53la question des retraites.
06:55Jusqu'où, ce qui est certain, c'est que notre pays,
06:59depuis la crise des Gilets jaunes,
07:02depuis la crise de la réforme des retraites,
07:04elle a perdu la confiance vis-à-vis du pouvoir.
07:08Cette défiance, il faut y répondre,
07:09parce que la crise démocratique, elle coûtera au pays
07:12beaucoup plus cher que toutes les économies qu'on croit faire
07:15avec ces réformes.
07:17Au bout du compte, ce que demande tout le pays,
07:19les chefs d'entreprise, chacun veut de la stabilité,
07:22de la prévisibilité.
07:25Et la stabilité, ça commence par un budget.
07:28Donnons la possibilité à la France de reprendre souffle
07:31et de se remettre en marche.
07:33Et Dominique de Villepin, dans ce conclave hier à l'Elysée,
07:37a aussi été destiné le fait que se retrouver
07:39autour de la table des partis qui ne souhaitaient pas
07:42une dissolution, une majorité anti-dissolution.
07:46Ce qui a fait dire à Marine Le Pen,
07:47comme argument boomerang, que finalement,
07:50tous autour de cette table, avaient peur de l'élection,
07:53avaient peur du retour aux urnes.
07:55Est-ce que vous convenez ?
07:56Vous lui donnez le point, finalement.
07:57Est-ce que finalement...
07:58Non, je ne lui donne absolument pas le point,
08:00parce que je suis d'accord.
08:03Revenir vers les Français, c'est le principe démocratique.
08:06La question, c'est avec quelle action, avec quel bilan,
08:10dans quel contexte nous sortons d'une dissolution,
08:13ne l'oublions pas, 2024.
08:16Qu'avons-nous fait ?
08:17Comment nos responsables publics ont-ils réussi
08:20à perdre tant de temps ?
08:21Et c'est donc une nécessité, sur le plan démocratique,
08:25de montrer aux Français que la classe politique,
08:28que les responsables publics ont travaillé pour eux.
08:30Adoptons un budget.
08:32Je pense que la dissolution, dans une semaine,
08:35dans trois mois, sera nécessaire.
08:36Mais au moins qu'on ait défendu l'intérêt général,
08:39qu'on ait défendu l'intérêt des Françaises et des Français,
08:42avant de se présenter devant les urnes.
08:44Ce n'est pas pareil de faire une politique de gribouille,
08:47de tout faire à l'envers,
08:48d'avoir un gouvernement qui irait à contresens
08:50de la volonté des Français,
08:51et au contraire, de faire tout ce que l'on peut.
08:54Et aujourd'hui, c'est quoi faire tout ce que l'on peut ?
08:57C'est respecter les institutions,
08:59c'est avoir un véritable pacte de gouvernement
09:03qui permettrait de faire passer un budget,
09:05et c'est aussi, je le pense profondément aujourd'hui,
09:07la redistribution, la recomposition des forces politiques,
09:10que toutes les forces républicaines,
09:12sociales, écologiques, humanistes, se rassemblent.
09:15Nous le voyons sur l'échiquier politique.
09:18À part la France insoumise,
09:20et Marine Le Pen, tout le reste flotte.
09:23Aujourd'hui, c'est la course pour refuser
09:26toute
09:27accointance avec le macronisme.
09:31Édouard Philippe, Gabriel Attal,
09:32n'ont qu'une idée, c'est de se laver les mains
09:35de leur macronisme.
09:36Ils n'ont qu'une idée, c'est de s'éloigner du gouvernement.
09:39Quand la France
09:40est dans cette situation-là,
09:42quand la politique est dans cette situation-là,
09:44quand plus personne ne veut exercer
09:46de responsabilité, cela prouve
09:48que les politiques n'ont pas été au rendez-vous,
09:50ils doivent aujourd'hui...
09:51Est-ce que ça ne prouve pas aussi que 2027 arrive ?
09:53Parce que c'est ça, il y a une élection qui arrive.
09:55Hier soir, Alain Marc était sur le plateau de BFM,
09:57il disait qu'Emmanuel Macron est le pire président de la 5e,
09:59mais j'espère qu'il ne le sera pas,
10:01le faux soyeur de la 5e République.
10:02Est-ce que ce n'est pas ça le problème, finalement ?
10:04C'est le problème pour le président de la République,
10:07c'est le problème pour tous les partis politiques.
10:10Se présenter dans les Français,
10:11devant les Français,
10:13à l'occasion d'une élection,
10:15c'est pouvoir présenter un bilan.
10:17Qu'avez-vous fait du mandat
10:19que vous ont donné les Français ?
10:20C'est ça que la question,
10:21la question que les Français vont poser
10:23à Horizon, à Renaissance,
10:25aux partis socialistes,
10:27eh bien là, ils ont l'occasion,
10:28dans un gouvernement de la dernière chance,
10:30de servir les Français,
10:31de penser à l'intérêt général,
10:33aller à une dissolution
10:35en ayant uniquement Marine Le Pen
10:37qui, pour elle-même et seule,
10:42serait capable de dire
10:42« Moi, je vais devant les Français
10:44parce que je réponds à la colère des Français »,
10:47ça, c'est un suicide.
10:48Et si Sébastien Lecornu vous appelle
10:49pour effectivement vous dire
10:52« Je suis moine soldat, j'ai une mission,
10:54vous, en tant qu'effectivement sage,
10:56est-ce que vous rejoignez ce gouvernement demain ? »
10:58Il n'en est absolument pas question.
11:00Moi, j'ai pris le parti de me réengager politiquement
11:05avec le souci de rassembler des forces,
11:10de rassembler les Français
11:11autour d'un certain nombre de principes
11:13que je veux défendre.
11:14Et c'est pour ça que je suis là ce soir,
11:15défendre l'intérêt général.
11:17Et c'est ce que je veux faire
11:18d'ici aux élections de 2027.
11:20Sur la dissolution,
11:22Marine Le Pen ne réclame que cela désormais.
11:24Elle censurera tout nouveau Premier ministre.
11:27Elle envisage une majorité absolue.
11:31Mais si elle n'advenait pas,
11:32elle tend des mains.
11:34Elle et Jordan Bardella,
11:35peut-être ne sont-ils d'ailleurs pas sur la même ligne.
11:37Ils tendent des mains aux Républicains notamment.
11:40Votre ancienne famille politique,
11:42vous savez que certains sont tentés de le faire.
11:45Qu'est-ce que vous leur dites ce soir ?
11:47Je les mets en garde.
11:49Je les mets en garde.
11:50Ce mouvement politique aujourd'hui,
11:52la droite radicale aujourd'hui,
11:54n'a pas changé et ne changera pas.
11:56Il y a une tradition
11:59qui est inscrite au cœur
12:00de cette famille politique de la droite radicale
12:03qui a déjà été au pouvoir entre 40 et 45,
12:06qui en 1961
12:08a participé à des actions
12:10contre le général de Gaulle.
12:12Et vous entendez que ces arguments
12:13ne prennent plus non plus de prise de...
12:15Mais je le sais bien.
12:15Ces arguments, ces références à l'histoire...
12:17Mais je le sais bien.
12:18Je le sais bien.
12:19Mais regardons ce qui se passe
12:22au-delà de nos frontières.
12:24La droite radicale,
12:24elle est au pouvoir aux États-Unis.
12:25Que fait M. Trump ?
12:27Monter les Américains
12:28les uns contre les autres,
12:30mettre l'armée dans les villes,
12:32organiser le combat des riches
12:34contre les pauvres.
12:35Est-ce que c'est cela
12:36que nous voulons en France ?
12:37Un pouvoir identitaire,
12:38autoritaire, sécuritaire ?
12:40Nous changeons de république.
12:42Nous passons d'une démocratie libérale
12:44à une démocratie libérale.
12:46Regardons ce qui se passe en Allemagne.
12:48Le premier parti en Allemagne,
12:49l'AFD,
12:50parti d'extrême droite.
12:52Regardons l'Angleterre.
12:53Le premier parti en pointe,
12:54c'est celui de M.
12:55Nickel Farage.
12:56Nous sommes dans une situation
12:57où partout,
12:59les droits radicales montent.
13:01Et il n'y a pas,
13:02il faut bien s'en convaincre,
13:04de tickets retours.
13:05Pourquoi ?
13:06Parce que ces partis
13:08n'ont pas d'expérience,
13:09mais ils sont sous l'influence
13:11du trumpisme et du poutinisme,
13:13avec des leviers comme le numérique,
13:15les nouvelles technologies,
13:16qui permettront de mettre à la botte
13:18les opinions publiques en Europe.
13:19Et ça veut dire que notre souveraineté
13:21sera alors fortement compromise.
13:24Donc l'enjeu est un enjeu historique.
13:27Et je ne serai pas devant vous
13:28si je ne mesurais pas
13:29l'importance de cet enjeu.
13:30Alors justement,
13:31ces partis populistes
13:32font une fracture
13:34entre les élites,
13:35les apparatchiks
13:36et effectivement le peuple.
13:37Sébastien Lecornu
13:38a proposé des profils plus techniques.
13:40Est-ce que vous pensez
13:41que c'est une bonne idée
13:42que ce nouveau premier ministre
13:44embauche effectivement
13:45des hauts fonctionnaires
13:46pour diriger le gouvernement ?
13:48Cela fait partie du tour de table
13:50que le premier ministre doit faire
13:52en liaison avec les partis politiques
13:54parce que rentrer dans une logique
13:56de débauchage
13:57vis-à-vis des républicains
13:59ou vis-à-vis des socialistes,
14:01ce serait immédiatement
14:01s'attirer les foudres
14:03de ces appareils.
14:04Et ce serait donc
14:05un gagné pour aujourd'hui,
14:07pour un perdu dans quelques jours
14:08puisque la logique de division,
14:11on le sait depuis toujours,
14:12depuis Nicolas Sarkozy
14:13qui a tenté cette politique aussi,
14:14c'est toujours perdant, perdant.
14:16Faisons de la politique dignement
14:18dans le respect les uns des autres
14:21en mettant sur la table
14:23de façon transparente
14:26l'importance des enjeux,
14:28en expliquant aux Français.
14:30Et c'est pour cela
14:30qu'il est si important
14:31que le Président de la République
14:32qui doit effectivement
14:34se mettre en retrait
14:35de la vie politique intérieure,
14:37mais que le Président de la République
14:38s'exprime
14:39pour situer dans le cadre...
14:41Pour avouer aussi ses échecs ?
14:43Mais bien sûr,
14:44reconnaître les échecs.
14:46Pourquoi a-t-il décidé
14:48de renommer M. Lecornu ?
14:51Et que doit-on espérer ?
14:53Que doit-on faire
14:55au cours des prochains mois ?
14:56Vous pensez qu'il est capable
14:57de cette introspection ?
14:58Il est le garant
14:59de la continuité de l'État.
15:01Il faut qu'il assume
15:02cette fonction d'arbitre.
15:03Et on doit sentir...
15:04Vous ne l'avez pas vu
15:04plutôt comme Premier ministre
15:06hier justement à l'Élysée ?
15:08Mais malheureusement, si.
15:09Et c'est pour cela
15:09que je voudrais aujourd'hui
15:11pouvoir redécouvrir
15:13un nouveau Président de la République
15:15qui est enfin,
15:16huit ans après,
15:17réussi sa métamorphose,
15:19c'est-à-dire à rentrer
15:20dans la fonction,
15:21dans ses habits extrêmement larges
15:23qui sont ceux
15:24du général de Gaulle,
15:25qui sont ceux
15:25de Georges Pompidou,
15:26de François Mitterrand
15:27jusqu'à Jacques Chirac,
15:28que l'on retrouve
15:29cette hauteur
15:30que les Français attendent,
15:32cette hauteur
15:32et cet esprit de service
15:34de l'intérêt général.
15:36C'est ça
15:36qu'attendent les Français.
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