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  • il y a 6 semaines
Le président des Républicains Bruno Retailleau affirme que "l'expression 'socle commun' est morte dimanche soir, faute de confiance". Pour lui, "s'il doit y avoir un avenir en commun, ce sera sur le fond, par une plateforme programmatique".

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Transcription
00:00Cette réunion est terminée depuis 18h35 à peu près et en fait on rejoue un peu le match de la course de la présidence LR
00:08puisque là on apprend qu'il y a eu un clash à l'Elysée, clash à droite entre les deux incarnations fortes.
00:13Laurent Wauquiez d'un côté, chef de groupe des députés de droite à l'Assemblée Nationale
00:17et Bruno Rotaillot, chef du parti. Bruno Rotaillot a fermé la porte à tout compromis.
00:23Le socle commun est mort. Il refuse de soutenir un Premier ministre de gauche comme un Premier ministre macroniste.
00:28Aussi, il dit non. Il fixe une ligne rouge à la suspension de la réforme des retraites.
00:33Mais du côté de Laurent Wauquiez, on avance ses pions. On joue sa propre partition.
00:37Il assure que la majorité des députés de droite veulent rester dans le socle commun, font partie du socle commun.
00:43Or, la gauche, bien évidemment, traduction, pas de rupture brutale, pas de dissolution.
00:48Bruno Rotaillot veut l'affrontement. Laurent Wauquiez cherche la stabilité.
00:52On a l'impression, je vous le disais, encore et toujours, de rejouer ce duel entre deux incarnations fortes
00:57après le psychodrame à droite de ces derniers jours.
01:00Le président constate que personne ne veut sortir du cadre et promet un Premier ministre ce soir.
01:05Reste une question explosive.
01:07Que feront les ministres LR, comme par exemple Annie Gennevard à l'agriculture,
01:10ou encore Philippe Tabarro au transport, qui, eux, souhaitent rester au gouvernement
01:14alors que leur chef de file claque la porte ?
01:16La droite n'est pas seulement divisée ce soir, elle est fracturée.
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