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  • il y a 3 heures
A l’issue de la réunion entre Emmanuel Macron et les différents chefs de partis, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste, fait le constat d’une « crise interne à la majorité ». « Nous espérions comprendre ce qu’il se passait », continue le patron du PS expliquant que seuls Gabriel Attal et Marc Fesneau (Modem) ont exprimé clairement leur appartenance au socle commun. « C’est pourquoi nous étions parfaitement légitimes à demander un Premier ministre de gauche », ajoute le député de Seine-et-Marne.


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Transcription
00:00...
00:00Écoutez, pourquoi sommes-nous là ?
00:06Nous sommes là parce que depuis une semaine,
00:08nous assistons à une crise interne à la majorité.
00:12Dimanche soir, Bruno Rotaio est sorti du gouvernement.
00:15Lundi matin, on apprenait que l'UDI partait de la majorité.
00:19Puis nous avons découvert que Gabriel Attal
00:21ne faisait plus confiance au président de la République.
00:23Puis que Edouard Philippe considérait
00:25que le président devait être démissionné.
00:27Et c'est la raison de la crise dans laquelle nous sommes entrés.
00:30Nous sommes venus voir aujourd'hui si cette crise se dénouait
00:34et s'il était possible d'avancer
00:36parce que les Français sont légitimement inquiets.
00:40Un pays qui n'est plus gouverné, qui n'est plus dirigé.
00:42Une majorité qui a volé en éclats.
00:45Et donc, nous espérions comprendre ce qu'il se passait.
00:49Le président de la République a d'ailleurs posé en ces termes le débat
00:52en expliquant, en demandant qui était dans la majorité
00:55et qui n'y était pas.
00:55A ma connaissance, les deux seuls qui répondent
00:58qui appartenaient toujours au socle commun
01:01s'appellent Gabriel Attal et Marc Fénaud.
01:03Le modem est renaissance.
01:05Pour les LR, nous avons entendu Bruno Rutaillot
01:07nous expliquer qu'il était hors de question
01:09que les LR soutiennent un Premier ministre
01:13qui serait ou macroniste ou de gauche.
01:16Quant à Edouard Philippe, il est resté silencieux.
01:18Mais chacun a bien compris qu'il n'avait aucune envie
01:21de signer son adhésion une nouvelle fois à ce pacte, à ce socle commun.
01:26C'est donc la raison pour laquelle nous étions parfaitement légitimes
01:30à réclamer un Premier ministre de gauche.
01:33Ce à quoi, vous l'avez compris avec ceux qui nous ont précédés,
01:36le président n'est pas prêt à accéder.
01:38Maintenant, en son âme et conscience, il devra nommer dans les prochaines heures
01:41et nous verrons bien ce qu'il fait.
01:42Mais nous avons aussi posé des questions de fond
01:45parce que pour nous, il faut trouver un mode d'emploi
01:48quand nous avons un Parlement qui est un Parlement parfaitement légitime.
01:52Les Français se sont déplacés plus que jamais l'an passé
01:55pour élire les parlementaires qui sont désormais au Parlement.
02:00Et donc, quel est le mode d'emploi que nous voulons utiliser ?
02:02Nous avons demandé qu'il n'y ait plus le 49.3.
02:05Ça paraît acquis.
02:06Mais nous avons demandé aussi à ce que tous les sujets soient sur la table
02:09et qu'il n'y ait aucun sujet interdit, ni sur le pouvoir d'achat,
02:13ni sur les retraites, ni sur aucun sujet.
02:17Ça suppose que le pouvoir d'initiative soit dans les mains de la gauche.
02:20Et si ce n'était pas le cas,
02:22eh bien que l'exécutif accepte de poser ces débats.
02:26Nous n'avons reçu, là encore, aucune réponse.
02:29Il n'y a aucune réponse claire du chef de l'État.
02:31Aucune.
02:32Il a simplement évoqué le fait qu'on pourrait reculer
02:36la mise en œuvre de la réforme des retraites,
02:39ce qui n'est pas notre demande.
02:40Nous avons demandé la suspension de la réforme des retraites,
02:43à la fois l'âge légal et le nombre de trimestres cotisés.
02:47Pour l'instant, nous n'avons reçu aucune réponse, je le répète.
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