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  • il y a 14 heures
Bonsoir DICI accompagne les téléspectateurs de BFM DICI dans leur soirée avec un focus sur l'actualité locale : infos, météo, sport, trafic.

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00:00Bonsoir, bonsoir, bonsoir, bonsoir, bonsoir, bonsoir, bonsoir, bonsoir d'ici.
00:14Bienvenue dans Bonsoir d'ici, je suis ravie de vous retrouver tout de suite.
00:18Voici le sommaire.
00:20Le professeur d'histoire de l'établissement Saint-Joseph à Gap sera jugé le 3 novembre prochain par le tribunal correctionnel de Gap
00:27pour 8 faits de corruption de mineurs, agression sexuelle et atteinte sexuelle.
00:32Jusqu'à présent, ce professeur ne reconnaît pas les faits.
00:35On vous embarque dans les coulisses du chantier de la galerie de la marionnaise dans le nord des Hautes-Alpes.
00:40Les travaux ont commencé en avril 2023 et visent à rénover ce grand paravalanche construit dans les années 1960.
00:49A la cantine scolaire des Mai, le repas était imaginé par Jeanne Glaze, chef du restaurant La Bonne Étape à Château-Arnoux.
00:55L'école du village participait au grand repas, cet événement national qui met en avant la cuisine de saison et le circuit court.
01:03Vos prévisions météo pour cette fin de semaine, il fait toujours très frais le matin, mais le soleil tape dans l'après-midi.
01:09Comptez entre 5 degrés et 20 degrés à Saint-André-d'Ambrun et entre 7 et 21 degrés à Pierre-Vert.
01:16Mais d'abord, on a appris cet après-midi que la famille de Romain Cotta, ce cisteronais de 22 ans, égorgé en 2024 par son co-détenu à la prison des Beaumettes à Marseille,
01:31attaque en justice l'État. C'est ce qu'a annoncé son avocat à l'AFP.
01:36Il dénonce la responsabilité de l'administration pénitentiaire. Pour rappel, Robin Cotta avait été attaqué au cou.
01:45Il venait d'être placé en détention provisoire dans une affaire d'opioïdes.
01:49Son agresseur de 25 ans avait été condamné à 6 mois de prison ferme dans un dossier de stupéfiants.
01:55Une marche blanche aura d'ailleurs lieu samedi.
01:57qui assisteront au départ de la place de la République à 14h.
02:02La date est fixée.
02:03Ça y est, c'est donc le 3 novembre que l'ancien professeur de Saint-Joseph passera devant le tribunal correctionnel de Gap.
02:10Il est poursuivi pour 8 faits de corruption de mineurs, agression sexuelle et atteinte sexuelle.
02:17Quels sont, quels seront les enjeux de cette audience, Hugo Marseille ?
02:21Eh bien, j'ai pu m'entretenir avec l'avocat du prévenu, maître Charmasson, pour lui.
02:25Il faudra que le tribunal fasse la démonstration du lien d'autorité entre le professeur et les élèves concernés.
02:31Il explique notamment que, je cite,
02:33« les relations sexuelles sont interdites avec ses propres élèves, pas avec d'autres élèves du lycée ou même d'anciens élèves. »
02:40Pour l'accusation, les faits sont pourtant aggravés parce qu'ils sont commis par un majeur abusant de l'autorité de sa fonction.
02:47Le conseil du prévenu pointe également, ce qui est pour lui, un manque dans l'enquête.
02:51On n'a pas vérifié les appels et SMS à Seine, maître Charmasson.
02:55Il entend créer au cours du procès, je cite encore,
02:57« une discussion sur l'existence de l'infraction.
03:00La question de la présence des plaignants à l'audience reste quand elle ouverte.
03:04Deux d'entre eux n'habitent en effet pas en France.
03:06Des associations nationales de défense de l'enfance pourraient se porter partie civile,
03:11comme par exemple Enfance en danger.
03:13On ignore en revanche si le lycée Saint-Joseph sera partie civile.
03:17La décision revenant aux administrateurs. »
03:22Et de justice de Gap.
03:23Bientôt la fin du tout premier chantier lancé en vue des JO dans les Hautes-Alpes.
03:29Le chantier de la Marionnèse sur la RD 1091,
03:32un tunnel de 500 mètres de long situé dans une zone d'avalanche qu'il faut sécuriser.
03:38Les travaux ont commencé en 2023 et déjà le paysage est transformé sur cet axe majeur
03:42qui relie le département de l'Isère aux Hautes-Alpes.
03:45Visite d'un chantier exceptionnel perché à 2000 mètres d'altitude.
03:49Bientôt la fin donc de cet immense chantier de reconstruction du tunnel de la Marionnèse
03:55sur la route départementale 1091.
03:57Un énorme investissement, 27 millions d'euros financés par l'État,
04:02la région PACA, le département des Hautes-Alpes.
04:04Un chantier titanesque, 500 tonnes d'acier, presque 400 poutres,
04:08trois entreprises du bâtiment et des travaux publics,
04:11une quinzaine de sous-traitants pour remplacer le tunnel précédent en mauvais état,
04:15protéger les automobilistes des avalanches et fermer le tunnel pour protéger du vent.
04:20Une bande cyclable pour sécuriser les cyclistes est également construite ici.
04:26Le tout sur 490 mètres au lieu des 380 initiaux.
04:30Je vous laisse écouter la satisfaction du président du département des Hautes-Alpes,
04:34Jean-Marie Bernard, qui explique aussi que sans l'effet JO,
04:38il y aurait eu des difficultés sans doute à financer un tel projet.
04:41Les Jeux Olympiques, en fait, pour nous, ça a été un prétexte.
04:45Un prétexte pour boucler un plan de financement qu'on n'aurait pas pu faire sans les Jeux Olympiques.
04:51Cette galerie de la marionnette, on aurait été obligés de la reconstruire,
04:56mais peut-être que dans d'autres circonstances,
04:59on aurait été obligés de la reconstruire simplement avec les crédits des départements.
05:03Aujourd'hui, on fait des crédits de l'État, avec des crédits de la région,
05:07et donc ça nous allège la note finale.
05:10Fin de la galère aussi pour des milliers d'automobilistes obligés de subir un alternat
05:15depuis le mois d'avril dernier.
05:17La circulation dans les deux sens devrait être rétablie le mois prochain.
05:22A noter que la route sera fermée du 13 au 16 octobre de 22h à 6h.
05:27L'actu du jour, c'est aussi cette grève des accompagnants des personnes en situation de handicap.
05:33À Gapes, ils étaient une dizaine à débrayer ce midi devant le foyer Albert Borel.
05:38Ils déplorent notamment une rémunération trop faible,
05:42mais surtout des conditions de travail de plus en plus difficiles.
05:45Nous sommes allés à la rencontre de ces accompagnants.
05:48Les collègues peuvent avoir l'impression d'abandonner les personnes qu'elles accompagnent
05:51quand elles se mobilisent.
05:53Que c'est dur d'arriver à se dire qu'on se mobilise pour elles aussi.
05:55Et pour que les conditions s'améliorent et qu'on puisse leur offrir un accompagnement digne.
06:01Le résident qui a risque de fausse route, on se trompe, on ne lui donne pas la bonne texture alimentaire,
06:06il s'étouffe.
06:07C'est un danger vital.
06:09Et ça, en fait, c'est en ayant du personnel qui est là, qui est impliqué, qui est là au long cours,
06:15qu'on peut faillir à toutes ces petites failles.
06:17Quand il n'y a que des remplaçants, ça met réellement en difficulté et en danger, je pense, les résidents.
06:22Quand la grève s'est prononcée, j'ai deux résidents qui ont pleuré ce matin.
06:26Ils ne savaient pas qui allait leur donner à manger à midi et c'est ça tout le temps.
06:29Je ne fais pas du tout mon travail comme j'aimerais le faire et comme je pourrais le faire.
06:33On tient bon, on est solidaires, donc ça fonctionne.
06:36Mais il y a un moment donné où ça ne fonctionnera plus.
06:39Des propos recueillis par Floriane Goujon.
06:42Voilà un repas qui cassera tous les clichés dont souffrent les cantines scolaires.
06:47Les élèves d'Aimé ont dégusté un menu élaboré par une grande chef.
06:52Aujourd'hui, c'était le grand repas partout en France qui valorise les produits frais et de saison dans les collectivités.
06:58Et c'est le chef de la cantine d'Aimé qui a inscrit son école en cuisine avec Jade Buisson.
07:04Dès 6 heures ce matin, le chef et son équipe étaient au fourneau pour ce repas spécial.
07:09Au menu ce midi, soupe de butternut, risotto des potes ou encore mousse au chocolat avec des saveurs particulières pour les enfants.
07:17Alors, il y a une fine goûte d'huile avec du piment et de la mousse.
07:25Et il y en a qui disent que ça pique, mais moi j'ai trouvé que ça ne piquait pas.
07:28Dosé avec parcimonie, le piment et l'huile, voilà le secret de cette mousse au chocolat revisité.
07:35L'objectif pour le chef, faire découvrir de nouveaux produits locaux aux enfants.
07:39On a l'habitude depuis, nous sommes arrivés à peu près 5 ans, de faire découvrir les produits aux enfants sous forme de jeu.
07:45On associe certains légumes qu'ils n'ont pas l'habitude de manger, certaines épices.
07:49Et on fait des petits jeux, des herbes pour leur faire découvrir des nouvelles saveurs.
07:53Et toujours avec des produits locaux et de saison.
07:55Et ses missions accomplies aujourd'hui.
07:58C'était un repas qu'on n'a jamais fait auparavant.
08:01Donc ça faisait bizarre de manger ça à la cantine.
08:05Ça change beaucoup parce qu'à la maison, c'est parfois les mêmes repas.
08:09Donc là, ça change.
08:10Au total, c'est plus de 350 personnes qui ont mangé ce menu unique.
08:15Le service de restauration scolaire d'Aimé sert les trois écoles de la commune, de la maternelle à la primaire.
08:21Avec toujours une idée en tête, valoriser les produits du territoire.
08:26À trois jours de la fête de l'Amande dans les Alpes d'Aude-Provence, on vous emmène chez des producteurs du côté de Valençol.
08:33C'est le coup de cœur de la rédaction.
08:34Vous connaissez le célèbre calisson, cette pâtisserie aux amandes.
08:43Et ne faites pas avec n'importe quelle amande.
08:46Car dans la célèbre confiserie du roi René près d'Aix-en-Provence,
08:50on utilise désormais l'amande de Provence récoltée, notamment à Valençol.
08:55Reportage de Laurie Charrier.
08:57Pour la famille Jobert, les amandiers, c'est avant tout une passion.
09:01Autrefois très présent sur le plateau de Valençol, l'arbre, pour diverses raisons, avait disparu.
09:07Mais en 1985, Marcel Jobert décide d'en replanter, malgré l'absence d'irrigation.
09:13C'était un courageux.
09:14Un homme de la terre qui aimait, c'est les amandiers.
09:17Ils ont été bichonnés.
09:19Et après, la chance qu'Alex soit passionné aussi.
09:2340 ans plus tard, les arbres sont toujours là et donnent des récoltes.
09:26Même si la sécheresse et le gel n'en font pas une culture facile.
09:30C'est risqué, mais c'est aussi le prix du goût.
09:32Parce qu'en fait, avec le stress hydrique et le chaud,
09:35on concentre les sucres et les principes actifs dans le fruit.
09:38Donc on a une aromatique qui est incomparable.
09:40Alors le goût de l'amande de Provence, pour moi, il est déjà principalement lié à son terroir.
09:44Il y a aussi également ce qu'on fait ici.
09:47Tout le travail du sol, enfin le non-travail du sol,
09:49pour vraiment enrichir le sol en matière organique, travailler sur des sols vivants.
09:54Ici, la petite récolte est valorisée et vendue directement au domaine des grandes marges.
09:58Mais suivant l'exemple de la famille Jobert, d'autres producteurs basalpins se sont lancés,
10:03aidés il y a quelques années par le plan de relance de l'amande en Provence,
10:06faisant de ce produit un véritable bijou gustatif,
10:10qui est aussi l'ingrédient principal du fameux calisson du roi René.
10:14On est passé de 30% origine Provence à 50%.
10:18En tout cas, nous, ce qu'on observe, c'est sur l'amande de Provence,
10:20c'est une amande qui est un peu plus grosse, un peu plus charnue.
10:22Avec les amandes de Provence, la confiserie du roi René s'approvisionne au plus près de l'atelier,
10:27et maîtrise encore mieux la traçabilité.
10:29Mais cette qualité a aussi un prix un peu plus élevé.
10:32Et ce différentiel est surtout bien accepté par les clients,
10:36puisqu'ils sentent vraiment à la fois que la qualité est supérieure.
10:41Je pense que les clients sont sensibles sur le fait de valoriser des filières agricoles locales.
10:47L'objectif pour la confiserie est d'arriver à n'utiliser que des amandes de Provence.
10:50Mais pour cela, il faudra encore quelques passionnés comme la famille Jobert
10:54pour faire que les amandiers puissent de nouveau s'enraciner en Provence.
10:59Tout de suite, votre météo, c'est avec Colla Bedouin.
11:01Ravie de vous retrouver le temps pour cette dernière journée avant d'entamer le week-end.
11:12Vendredi sur nos deux départements, les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence.
11:16Avec ça y est, un temps bien dégagé.
11:18Les nuages nous ont quittés et on profite d'un beau soleil.
11:21Aussi bien le matin que l'après-midi, beau temps pour tout le monde.
11:25Côté température, le matin, vous allez compter au mieux pour la maximale.
11:2812 au mai, 11 à Manosque, 5 à Laragne, 9 à Gap, 7 à Embrun.
11:33La minimale, 0 à Barcelonette pour démarrer la journée.
11:36Mais l'après-midi, on passe à 22 pour Barcelonette et 23 pour Gap, 25 la maximale pour Manosque.
11:49Comment est pris en charge le cyberharcèlement dans notre département ?
11:53On en parle tout de suite avec notre invité.
11:58Vous êtes toujours sur BFM d'ici, merci si vous nous rejoignez.
12:11Bienvenue, un point sur l'info du jour.
12:14Le professeur d'histoire de l'établissement Saint-Joseph à Gap sera jugé le 3 novembre prochain par le tribunal correctionnel de Gap pour 8 faits de corruption de mineurs, agressions sexuelles et atteintes sexuelles.
12:26Jusqu'à présent, ce professeur ne reconnaît pas les faits.
12:30Le chantier de la galerie de la marionnaise dans le nord des Hautes-Alpes touche à sa fin.
12:34Les travaux ont commencé en avril 2023.
12:37Il vise à rénover ce grand paravalanche construit dans les années 60.
12:42A la cantine scolaire des Mai, le repas du jour était imaginé par une grande chef.
12:48L'école du village participait en fait au grand repas, cet événement national qui met en avant la cuisine de saison et les circuits courts.
12:56On accueille tout de suite l'invité de la rédaction.
12:58Bonsoir, adjudante-chef Jessica Hurac.
13:07Merci d'être avec nous sur BFM d'ici.
13:09Vous commandez la maison de protection des familles des Hautes-Alpes qui se trouve à Ambrun.
13:13Et avec vous, on va parler cyberharcèlement.
13:16La rentrée scolaire, c'était il y a un petit peu plus d'un mois maintenant.
13:19Est-ce que c'est toujours une période un petit peu sensible pour vous où le cyberharcèlement augmente ?
13:26Alors bonjour, effectivement je suis l'adjudante-chef Hurac Jessica.
13:30Je commande la maison de protection des familles depuis le 1er juillet 2025.
13:33Merci pour l'invitation.
13:35Donc la rentrée scolaire nous permet de mettre en place nos préventions sur le cyberharcèlement et le harcèlement.
13:45C'est pas à cet instant-là que nous constatons tout de suite des faits car les élèves ne se connaissent pas forcément encore.
13:54Mais c'est le moment de les sensibiliser peut-être.
13:55Voilà, de faire le rappel sur les réseaux sociaux et de faire une prévention auprès des parents et des enfants.
14:04Et c'est quoi très concrètement être cyberharcelé ?
14:07C'est quoi les signes ? Comment on sait qu'on est cyberharcelé ?
14:11Alors le cyberharcèlement, ce sont des violences répétées, des violences qui sont souvent psychologiques, sociales,
14:21qui se diffusent via les réseaux sociaux, qui ne s'arrêtent jamais, qui se diffusent massivement.
14:27Ça se manifeste par l'envoi de messages violents, de moqueries, de photos, montages ou de vidéos,
14:37dans le but de nuire, de blesser la victime.
14:42Et c'est parfois dramatique.
14:44Plusieurs collèges du département, je pense à Embrun, Thalard, Serres ou même la Bâtineuve,
14:49vous ont sollicité pour des actions de sensibilisation.
14:52Qu'est-ce que ces demandes disent des inquiétudes locales ?
14:54C'est un sujet qui est vraiment concernant aujourd'hui.
14:56Alors il faut savoir que c'était une politique première de l'éducation nationale dès 2023.
15:04Et dans ces établissements, il y a un programme phare.
15:08Et en lien avec ce programme, ces établissements nous ont sollicité
15:12afin de faire des préventions sur les réseaux sociaux, les dangers des réseaux sociaux.
15:18Et notamment, cette année, c'était pour les parents des enfants rentrant en sixième.
15:24Car on sait que c'est à cet âge-là qu'ils ont leur premier téléphone portable.
15:28Donc le but était vraiment de sensibiliser les parents sur les dangers des réseaux sociaux
15:32et de les conseiller sur les contrôles parentaux qu'ils peuvent installer, notamment.
15:38Comment se situe notre département, d'après vous ?
15:42Est-ce qu'on est plutôt moteur dans la lutte contre le cyberharcèlement ?
15:45Ou est-ce qu'on est en retard aujourd'hui dans les Hautes-Alpes ?
15:48Non, les établissements des Hautes-Alpes sont très actifs dans la lutte contre le cyberharcèlement.
15:55Nous faisons beaucoup de prévention ou d'animation avec eux à ce sujet-là.
16:01Et pour rappel, en 2024, il y a trois établissements dans les Hautes-Alpes
16:05qui ont été récompensés pour le prix non-harcèlement.
16:09Donc c'était les écoles de Neff, de Pont-du-Fossé, le collège Les Garcins à Briançon.
16:15Dans nos territoires ruraux ou de montagne, on pense parfois que les jeunes sont moins exposés qu'en ville.
16:22Est-ce que c'est une réalité ou c'est complètement faux ?
16:25En fait, nos jeunes, en général, sont hyper connectés.
16:30Ils grandissent avec les réseaux sociaux.
16:31Et les réseaux sociaux sont les mêmes sur tout le territoire.
16:35Ça n'a pas de frontières.
16:37Qu'est-ce qui ressort des échanges avec les enfants, peut-être les plus jeunes, en CP ?
16:41Est-ce qu'ils ont conscience du cyberharcèlement ?
16:43Alors, on aborde différemment avec les plus jeunes enfants.
16:47On va utiliser des outils pédagogiques et ludiques pour nous permettre d'échanger, de discuter sur cette thématique avec eux.
16:56Mais la finalité, c'est de trouver ensemble des solutions sur les problèmes inadaptés qu'ils peuvent rencontrer au sein de leur établissement scolaire.
17:06Et quand vous parlez avec les parents d'enfants plus grands, de sixièmes, par exemple, quel est le point qui les inquiète le plus ?
17:13Est-ce que je donne un téléphone à mon enfant ? Est-ce que mon enfant s'inscrit sur les réseaux sociaux ?
17:18Et voilà, quelles sont les plus grandes inquiétudes ?
17:20Alors, il y a des parents qui souhaiteraient ne jamais donner de téléphone à leur enfant.
17:25Mais vu que les copains-copines en ont un, ils se demandent s'ils doivent suivre pour pas qu'ils soient en marge des autres enfants.
17:34Mais voilà, on les accompagne dans cette démarche.
17:37L'idée, c'est d'éduquer son enfant sur comment utiliser un téléphone portable de la même façon que comment faire du vélo.
17:45Et après, ça peut très bien se passer.
17:47Oui, donc vous sensibilisez plus sur quelle utilisation plutôt que, est-ce que c'est bien ou pas bien de donner un téléphone portable à son enfant, évidemment.
17:55Si un élève d'un collège des Hautes-Alpes, par exemple, est victime de cyberharcèlement, qu'est-ce qu'il peut faire concrètement ?
18:00Vers qui il se tourne aujourd'hui ?
18:02Alors, dans le programme phare de tous les établissements scolaires, il y a déjà des enfants, enfin des élèves ambassadeurs vers qui peuvent se tourner pour discuter.
18:11Donc dans chaque établissement, on a des ambassadeurs ?
18:13Oui, voilà. Donc après, il y a le personnel de l'établissement scolaire qui est formé à la lutte contre le harcèlement, vers qui peuvent se tourner.
18:24Après, il y a, je dirais forcément les parents, un proche, quelqu'un de confiance.
18:29Mais il y a aussi une plateforme en ligne, ça s'appelle le 3018. C'est un numéro gratuit qu'on peut appeler 7 jours sur 7 de 9h à 23h.
18:41Ça peut être anonyme et cette application va pouvoir les entendre, les écouter. Mais aussi si, je ne sais pas, par exemple, une photo a été diffusée sur un réseau et qu'il souhaite la faire supprimer, c'est cette application qu'il faut contacter pour faire supprimer cette photo.
19:00C'est ce qu'on appelle le droit à l'oubli, c'est ça ?
19:02Oui, en quelque sorte.
19:04Sur Internet.
19:04Après, ils peuvent également se tourner, excusez-moi, mais c'est important, vers les maisons des adolescents des Hautes-Alpes.
19:11Il y a 12 points d'accueil dans les Hautes-Alpes, sur 12 communes.
19:16Il y a Medjavi, que l'association d'aide aux victimes, qui est basée à GAP, mais également, ils peuvent faire le 17 pour être...
19:24Tout simplement.
19:25Voilà.
19:26Est-ce que les associations locales, en dehors des établissements scolaires, sont impliquées aussi dans cette lutte ?
19:31Oui, tout à fait. Nous travaillons régulièrement avec eux et dans les actions de prévention, en lien aussi avec les établissements scolaires.
19:40Mais lorsqu'on a une situation détectée, nous allons mettre toute une équipe en place autour de la victime pour qu'elle soit écoutée, soutenue,
19:51et qu'il y ait des accompagnements psychologiques, médicaux ou autres qui soient mis en place autour de cette victime pour qu'elle puisse se reconstruire rapidement et reprendre confiance en elle.
20:01Vous observez aussi une banalisation de la sexualité des jeunes sur les réseaux sociaux.
20:06Est-ce que ça se retrouve aussi ici, dans notre territoire rural et montagnard ?
20:12Oui, comme je vous l'ai dit, les réseaux sociaux n'ont pas de frontières.
20:17Les jeunes ont accès aux mêmes réseaux sociaux et donc au même contenu choquant, inapproprié et ils ne sont donc pas...
20:25On n'est pas plus protégés chez nous qu'ailleurs.
20:30Quel type de réseaux sociaux pose le plus de problèmes dans notre département ?
20:34Je dirais tous, tous.
20:36Voilà, il n'y en a pas, que ce soit Snapchat, TikTok, Instagram, WhatsApp, les réseaux sociaux en général.
20:43En général.
20:44Facilite.
20:44Est-ce que ce cyberharcèlement a évolué d'année en année ? Est-ce que vous remarquez des changements ?
20:50De plus en plus tôt du fait que les enfants ont le téléphone souvent à partir de la sixième, mais avant cela, ils ont accès au téléphone de leurs parents.
21:01Et pour certains, ils utilisent déjà les réseaux sociaux via le téléphone de leurs parents.
21:06Est-ce que vous avez un exemple d'une action de prévention locale qui a vraiment changé la donne pour un enfant ou pour une famille ?
21:13Je n'ai pas d'exemple, mais je sais que toutes les préventions sont positives.
21:18Dans une prévention, il va y avoir l'enfant victime qui va, suite à cette prévention, savoir qu'il n'est pas seul à qui en parler.
21:26Il va y avoir l'enfant témoin qui va savoir comment réagir.
21:30Et l'enfant auteur qui va peut-être se remettre en question parce qu'il va comprendre qu'il s'agit d'un délit pénal et qu'il peut être condamné.
21:36Merci beaucoup d'être venu nous éclairer sur ce phénomène, ce fléau.
21:41On rappelle très important la plateforme, le 3018, du coup, qui peut aider ces enfants qui se sentiraient cyberharcelés.
21:49On a aussi les 12 maisons des adolescents et bien sûr les adultes proches des enfants.
21:53Merci beaucoup.
21:54Merci.
21:54Merci.
21:55Merci.
22:24Vincent Moscato, dont Alexis Peinturo, Clément Noël et Périne Laffont.
22:29Restez avec nous sur BFM d'ici.
22:30On passe la soirée ensemble.
22:44Bienvenue sur BFM d'ici.
22:46Ravi de vous retrouver pour un nouveau petit farci.
22:48Aujourd'hui, on prend la direction des Hautes-Alpes pour aller découvrir l'établissement Le Balcon de Theus.
22:53et il est particulièrement bien nommé, cet établissement, puisque comme vous pouvez le voir juste à côté de moi,
22:59vous avez un petit aperçu de la vue qu'on a depuis le restaurant qui fait accessoirement aussi gîte.
23:05Mais aujourd'hui, on va vraiment s'intéresser à cet établissement où on est particulièrement bien accueillis.
23:10Et je vous propose d'aller directement en service.
23:15Niché à 875 mètres d'altitude, le village de Theus attire principalement les randonneurs
23:21qui viennent au choix contempler les demoiselles coiffées ou grimper au Mont Colombis.
23:26Et pourtant, il est également possible d'y faire un petit voyage en direction du Liban.
23:31Salwa a repris l'établissement Le Balcon de Theus il y a bientôt deux ans
23:34et propose une cuisine typiquement libanaise, avec des produits autant que possible locaux,
23:39voire même récoltés directement depuis son potager.
23:42Heureusement, on a encore un peu de... quelques tomates, ça rougit petit à petit.
23:50On a les petites fleurs aussi.
23:56Des produits de proximité, mais qui en cuisine feront voyager.
24:00Aujourd'hui, c'est un taboulé libanais qui est préparé.
24:03Persil, tomate, menthe, oignons frais aussi, c'est tout frais, tout fait de mon jardin.
24:13Mais dans ses plats, elle n'oublie pas non plus de mettre en valeur les produits locaux.
24:17En dessert du jour, entre autres, une tarte tatin.
24:19Tout fait maison.
24:21Tout les desserts.
24:23Et le plat, il n'y a rien, ce que j'ai.
24:26Rejoint en cuisine il y a peu par son neveu, Salwa met tout son cœur dans ses plats.
24:30Et pour les clients, trouver des spécialités libanaises à Téus, c'est toujours surprenant.
24:36Ben non, ça me surprend parce qu'en fait, on ne connaissait pas du tout, c'est la première fois qu'on vient.
24:40Et on ne savait pas du tout si c'est libanais.
24:42Mais c'est sympa.
24:44C'est sympa, elle est vraiment surpris.
24:46Ah oui, le jardin magnifique, il a vu super, il fait très beau en plus.
24:49Elle a vraiment de la chance.
24:51En effet, le balcon de Téus est bien nommé.
24:53Sur la terrasse, la vue est vertigineuse.
24:56Et les habitués ne manquent pas d'en profiter.
24:57C'est toujours une bonne surprise parce qu'elle mélange en fait les plats libanais et puis les plats un peu français.
25:04Donc on n'a pas de menu forcément avant.
25:07Donc on sait qu'on sera toujours bien servi, copieusement et avec des goûts très prononcés.
25:11Donc ça c'est formidable.
25:13Plus un accueil chaleureux à la part de Salwa.
25:15Et cette vue qui est vraiment le plus de ce restaurant.
25:19Si la commune ne compte qu'environ 200 âmes, l'établissement est important pour la vie du village.
25:24Et donc c'est vrai que c'est intéressant que les touristes puissent également manger sur ce lieu ou boire un verre.
25:32Et puis c'est intéressant aussi pour les habitants du village qui peuvent se retrouver sur ce lieu.
25:38A Téus, Salwa a su trouver sa place et compte bien continuer de faire voyager ses clients à travers ses plats.
25:44Vous l'aurez donc compris, ici même si nous sommes dans les Hautes-Alpes, les plats que vous allez retrouver auront plus une des saveurs libanaises que montagnarde.
25:53Et ça c'est bien toute l'originalité et la signature de la gérante.
25:57Je vous propose tout de suite de vous mettre à table avec elle.
26:00C'était Lazare en fait, il y avait un mariage.
26:10Donc j'étais la témoigne et elle m'a proposée pour venir faire le repas ici parce que le mariage était à l'église de Téus.
26:20Et puis c'est comme ça, j'ai rencontré avec l'ancien gérant qui m'a préposed pour le travail.
26:28Donc après lui, il a décidé de repartir.
26:32Moi j'ai préparé pour faire la demande pour tenter ma chance avec la mairie.
26:38Donc ils sont acceptés et puis grâce à ça, je suis là.
26:42Le cadre, il est magnifique.
26:45Ça rassemble comme chez nous aussi.
26:47Ça c'est, on a vraiment, c'est la montagne, la nature, tout ça.
26:53Comme au Liban, on est en Syrie aussi, on a des belles endroits.
27:02Moi, on s'est avec cuisine au Liban.
27:05J'ai déjà commencé un peu à cuisiner parce que j'ai vu ma mère, elle cuisine très très bien.
27:11Et puis moi j'ai commencé et puis j'ai pensé, ça manque quelque chose pour moi, pour avancer, pour faire les beaux repas comme il faut.
27:23Et ça manque la base.
27:25Donc j'ai pensé, j'y suis allée, j'ai retrouvé un institut qui s'appelle l'Institut Kurzbaoui à Adma.
27:34Et puis je suis arrivée ici, malheureusement, avec mon CAP là-bas, mon diplôme.
27:42Et on n'a pas trouvé l'équivalent ici.
27:46Donc j'étais obligée pour passer encore la deuxième fois le CAP cuisine au Greta Agab.
27:54Et voilà, c'était pour moi, c'est une petite porte pour ouvrir le chemin pour moi parce qu'avec mon diplôme au Liban, il n'était pas bien.
28:08Les gens me disaient, ah, il n'y a que l'expérience au Liban.
28:11Donc après, tout de suite, j'ai trouvé un travail et puis j'étais toujours, depuis 2015-2016, j'ai travaillé.
28:25La cuisine libanaise, elle est bien, bien variée.
28:29On a beaucoup le medzi, c'est tout le monde, elle connaît ça.
28:33On a le taboulé, le houmous, la caviar de bergine, on a l'apnée, le fromage blanc.
28:43C'est tout parfumé en fait.
28:46Là, on a beaucoup de monde qui vient passer ici.
28:51Des fois, il y a des passages et qui me disent, ah, ce n'est pas possible.
28:55On trouve dans un petit village comme ça, un petit restaurant.
28:58Il y a les spécialités libanaises, ça, c'est chouette.
29:02Donc, les gens se régalent avec ça.
29:06Et tous les produits d'où ici, de jardin, de produits locaux, en fait, surtout, c'est de village.
29:14On a les bombes de terre de village, on a les jeux de fruits de village.
29:18Vraiment, quand on fait avec, c'est toujours, je répète ça, avec l'amour, on trouve tout bon.
29:27On continue ce petit farci et maintenant, on va mettre la main à la pâte.
29:39Alors, Salwa, dites-nous un petit peu, est-ce que vous pouvez nous parler en deux mots de ce qu'on va cuisiner, du coup, aujourd'hui ?
29:46Aujourd'hui, je prépare une petite entrée libanaise.
29:51On a le taboulé, le houmous, l'apnée, c'est le fromage blanc.
29:57Après, on a les fées de vines.
30:00Et tout fait maison, tout le produit de jardin est autour de nous aussi.
30:04Et dites-nous, par rapport au houmous, l'ingrédient principal, il vient de pas très loin, c'est ça ?
30:12Le pois chiche qui vient de Gergeil, à la ferme de Kohl.
30:18Donc, ils sont les produits bio.
30:20Et pour la préparation aussi, je veux dire, 100% bio aussi, rien à ajouter pour la cuisson aussi.
30:29Donc, sauf un petit lait, un jus de citron et la crème de sésame pour manger.
30:38Parfait, on va voir ça.
30:39On ajoute l'oeil.
30:53J'ai fait les choses toujours sans mesurer, sans bourrer à l'oeil.
31:09Et on met le sel.
31:32Voilà, j'ai ajouté un peu de citron, le jus de citron.
31:39C'est chaud !
31:57Vous voulez le goûter ?
31:58C'est un effet délicieux.
32:06C'est trop bon.
32:08Et pour plus d'objectivité, on a demandé à des clients ce qu'ils en pensaient.
32:13Servis avec du pain libanais, sous le soleil ou alpin, la dégustation semble plutôt bien se passer.
32:18Comment est-ce qu'il était le mousse ?
32:24Alors, il était fabuleux.
32:26Et puis d'ailleurs, la preuve, on voulait le voir sur la table, en image.
32:31Et oui, on sentait très bien le côté pois chiche et puis le côté tahini qui ressortait bien.
32:42C'est magnifique.
32:42Très bien, très bon.
32:43C'est la fin de ce petit farci.
32:47Merci de nous avoir suivis.
32:49Il est temps aussi pour nous, à présent, de goûter quelques spécialités libanaises.
32:53On se dit à très vite pour un nouveau petit farci.
32:55L'assurance d'avoir une bonne info, tout comme une bonne protection.
33:06L'air du temps, avec Mutuelle du Soleil.
33:08Santé, prévoyance, auto, habitation.
33:40C'est parti.
34:10C'est parti.
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