- il y a 2 jours
Bonsoir DICI accompagne les téléspectateurs de BFM DICI dans leur soirée avec un focus sur l'actualité locale : infos, météo, sport, trafic.
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00:00Bonsoir, vous êtes en direct sur BFM d'ici, la chaîne de votre quotidien, il est 17h58, nous sommes le jeudi 6 novembre, je suis ravie de vous retrouver, j'espère que vous avez passé une bonne journée.
00:26Bonsoir Hugo Marseille, on va vous retrouver tout à l'heure pour le BFM d'ici et vous, et c'est la journée nationale du harcèlement scolaire.
00:33C'est ça, on va parler comment reconnaître les signaux, qu'est-ce qu'il faut faire et qu'est-ce que l'éducation nationale met en place au sein de ces établissements.
00:39Et Hugo, demain c'est vous qui prenez les commandes de bonsoir d'ici.
00:43Il paraît.
00:44A 18h45, on retrouve la bande info, bonsoir Gaëlle Lanoue, quelle est votre histoire du jour ?
00:49Bonsoir Alice, on va parler de gastronomie aux Alpines, il sera forcément un petit peu question de tourtons.
00:54Pas mal ça.
00:56Dans la bande info, nous serons avec Gaëtan Emes de Météo France, notre intervenant environnement que nous retrouverons tous les jeudis.
01:03Aujourd'hui, il nous explique comment se déclenche une avalanche, un phénomène de plus en plus fréquent en montagne.
01:09Hugo, vous êtes bon skieur, amateur de montagne, est-ce que vous vous êtes déjà fait une petite frayeur ?
01:13Alors ça a pu arriver, c'était il y a un petit moment déjà, une petite avalanche de printemps, une petite coulée.
01:18C'est quoi une avalanche de printemps ?
01:19Alors c'est de la neige très lourde qui gèle la nuit, qui fond la journée, donc c'est de la neige très lourde qui coule doucement.
01:26Donc on a le temps de s'écarter lorsqu'elle arrive et c'était une micro coulée.
01:30Bon ça va.
01:30A 19h30, le premier épisode de Dans les pas d'Ariane, un documentaire exclusif qui retrace l'histoire du Fort Kera.
01:37Ariane Limosin nous emmène visiter ce site historique perché à 1427 mètres d'altitude entre patrimoine et nature.
01:4718h15, BFM d'ici et vous avec Hugo Marseille.
01:4918h45, la bande info et le focus environnement avec Gaëtan et Metz, 19h30 dans les pas d'Ariane au Fort Kera.
01:57Voilà pour le programme de votre début de soirée sur BFM d'ici.
02:01En régie, on salue Thibaut.
02:03Tout va bien Thibaut, on peut y aller ?
02:05Oui, oui, on va bien GF.
02:07Allez, on y va.
02:08Bonsoir d'ici, c'est parti.
02:09Place à l'actualité.
02:12Merci.
02:13Et le constat est alarmant.
02:17Le rapport des autorités est terrible.
02:20Les conditions de retenue des migrants à Montgenèvre sont pointées du doigt.
02:24Manque d'hygiène, confort inexistant et conditions de travail discutables pour les agents.
02:29Après sa visite des lieux, le contrôleur général des lieux de privation de liberté vient de rendre public son rapport.
02:36Problème de sous-effectifs, de sécurité au niveau de l'internat ou encore de gaz continu.
02:40Le personnel du lycée Louis-Martin-Brette de Manosque était en grève ce matin.
02:45Une mobilisation était organisée devant le lycée avant 8h.
02:50Pour les grévistes, ses principales revendications reflètent des problématiques plus larges dans l'éducation nationale.
02:58L'image que vous voyez, c'est le livre qu'a écrit notre invité que nous retrouverons tout à l'heure sur BFM d'ici.
03:04On vous parle aussi ce soir des 13 points du leader au classement général.
03:10Sébastien Augier est à 13 points du leader.
03:14Il se lançait aujourd'hui dans le rallye du Japon au programme 20 spéciales, 305 km et un titre mondial à la clé.
03:21Tout est encore possible pour Sébastien Augier qui a déjà remporté en 2010 le rallye du Japon.
03:26Regardez vos prévisions météo pour demain matin.
03:29De la pluie toute la matinée et 8 degrés au début de la journée à Rougon dans les Alpes de Haute-Provence.
03:35A la grave dans les Hautes-Alpes, il fera 3 degrés demain matin.
03:38Sur BFM d'ici, hier soir, la police aux frontières dénonçait les passages systématiques des migrants à Montgenèvre et le manque de moyens pour les fonctionnaires.
03:51Ce jeudi, c'est le contrôleur général des lieux de privation de liberté qui tire à boulet rouge sur la police aux frontières de Montgenèvre.
03:59Il vient de rendre public son rapport établi l'été dernier.
04:03Hygiène des locaux déplorables, surface d'accueil trop petite, mauvaise alimentation fournie.
04:09Nommé par le président de la République, le contrôleur général des lieux de privation de liberté a effectué 5 visites au sein des locaux de Montgenèvre en mai dernier.
04:17Explication sur place avec Jérémy Cazot.
04:19Des mesures hors de tout cadre légal et une atteinte grave aux droits des personnes privées de liberté.
04:24Voilà les mots très forts employés par le contrôleur général pour décrire la situation dans les locaux que vous apercevez derrière moi.
04:32Rappelant d'abord un arrêt du Conseil d'État en date de février 2024 qui stipule, je cite,
04:37qu'il n'est plus possible de prononcer des mesures de non-admission lorsqu'elles ne sont pas accompagnées de mesures d'éloignement.
04:44Le contrôleur général évoque donc des refoulements illégaux de migrants en Italie.
04:49Autre abus souligné dans le rapport, la durée de rétention qui excède le plus souvent à 4 heures pour la majorité des détenus.
04:55Une durée qui va bien au-delà des règles établies.
04:58Les migrants ne seraient pas non plus mis au courant de leurs droits comme ils devraient l'être.
05:01Des températures parfois invivables dans les locaux.
05:04Des jôles trop petites et insalubres d'été d'oreillers, je cite, maculées de sang.
05:10Des poubelles non vidées sont signalées tout comme une utilisation jugée abusive d'une caméra de télésurveillance.
05:17En cas de souffrance, des soins normalement obligatoires ne seraient pas non plus systématiquement prodigués, souligne le contrôleur indépendant dans le rapport.
05:25Consultable en ligne, dernier point, des palpations corporelles de sécurité seraient ici pratiquées de façon abusive et systématique.
05:34Une procédure qui, elle aussi, dépasse le cadre légal.
05:38Face à cet ensemble de dysfonctionnements, le ministère de l'Intérieur a été appelé à réagir sans délai.
05:44Et pour réagir au rapport du contrôleur général des lieux de privation de liberté concernant le service interdépartemental de la police aux frontières à Montgenèvre,
05:54BFM d'ici reçoit demain le préfet des Hautes-Alpes.
05:57Philippe Belbet sera sur ce plateau à 18h en direct.
06:00Les retraités ont manifesté aujourd'hui partout en France et Digne-les-Bains n'échappent pas à la gronde.
06:07Devant la préfecture, ils ont dénoncé notamment le projet de budget 2026 du gouvernement Lecornu qui reprend, je cite,
06:15les mesures d'austérité du projet Bayrou, ancien Premier ministre.
06:19Il déplore également le gel des pensions 2026, la suppression de l'abattement de 10%, le gel de l'allocation de solidarité aux personnes âgées.
06:26Écoutez, nous étions ce matin à Digne-les-Bains.
06:29Moi je suis retraitée depuis un an. J'ai de la chance parce que mon mari est retraité et a une bonne retraite.
06:34Avec la retraite que j'ai moi, s'il fallait que je vive toute seule, je ne pourrais pas.
06:38J'ai quand même encore des enfants et des petits-enfants qui ont besoin de moi et qu'on veut aider et on ne peut pas.
06:43Et on s'aperçoit qu'on gagne beaucoup moins qu'avant.
06:45Nous savons qu'il y a 211 milliards qui peuvent être aisément allés chercher du côté de toutes les exonérations des cotisations sociales
06:53dont ont bénéficié les grandes multinationales de ce pays depuis 8 ans.
06:57Donc il y a la possibilité d'avoir des gisements fiscaux et ne pas s'attaquer aux retraités, notamment aux plus précaires.
07:04Je veux souligner, c'est qu'on envisage uniquement les choses sous l'aspect des dépenses qu'on veut renier
07:10et en ignorant totalement le gisement énorme de recettes qu'on pourrait trouver.
07:19L'objectif, il est clair. On parle du projet de financement de l'État, le projet de loi de financement.
07:24On parle aussi du projet de loi de financement de la sécurité sociale.
07:28Et là-dessus, les mutuelles, on considère que le budget qui est proposé cette année est complètement irrationnel.
07:34Les représentants des syndicats ont été reçus à une demi-heure par le secrétaire général et sous-préfet de Dignes, Xavier Pancouk.
07:43Quasiment l'intégralité du personnel était en grève ce matin au lycée Louis-Martin-Brette de Manosque.
07:50En cause, leurs conditions de travail, manque d'effectifs sur plusieurs postes,
07:54problèmes de sécurité à l'internat ou encore apparition de problèmes de santé depuis les travaux du lycée.
08:00Aujourd'hui, le personnel veut se faire entendre. Les précisions avec Laurie Charrier.
08:04Ce soir, il n'y aura pas d'internat au lycée Martin-Brette à Manosque.
08:08Le personnel s'est largement mobilisé pour faire remonter plusieurs problématiques,
08:12à commencer par la sécurité des 120 élèves logés en internat.
08:15On a des nouvelles portes qui ont été posées avec des nouveaux barillets.
08:18Aucun membre du personnel ne possède les clés, ce qui ne nous permet pas de fermer l'accès au bâtiment.
08:23Qui plus est, les portes qui donnent accès au couloir, aux chambres des internes,
08:27sont démagnétisables avec une simple carte bleue.
08:29Sur ce point, la région Sud en charge des lycées assure que le nécessaire a été réalisé
08:33pour assurer la sécurité de l'internat.
08:36Mais ce n'est pas la seule chose qui a été signalée au cours des derniers mois.
08:39Depuis la rénovation de l'établissement, de nombreuses personnes se plaignent de problèmes de santé.
08:43Troubles de la mémoire, des troubles de l'élocution, il y a des maux de tête, il y a des nausées,
08:48il y a des picotements dans les yeux, dans la gorge.
08:50On ne dit pas qu'on n'est pas écouté, on dit qu'on n'a pas de retour.
08:52Donc on aimerait qu'il y ait des investigations plus efficaces qui soient faites.
08:55Là encore, la région Sud assure que des mesures concrètes ont été réalisées, mais sans aucun résultat.
09:00Enfin, le personnel alerte sur un manque d'effectifs.
09:03Ce n'est pas une surprise ce qui se passe aujourd'hui, on a déjà alerté à beaucoup de reprises.
09:06On est très inquiets parce qu'on parle de santé physique,
09:10mais pour beaucoup de personnel et d'élèves, on commence à aller sur la santé mentale.
09:15Le personnel n'exclut pas de se remobiliser si la situation n'évolue pas.
09:19On passe à l'invité de la rédaction.
09:25Bonsoir Jean Domisco, merci d'être avec nous sur BFM d'ici.
09:30Vous êtes un ancien journaliste, vous vivez aujourd'hui dans les Hautes-Alpes
09:33et vous venez de sortir votre deuxième roman qui s'appelle
09:36« Un balcon au paradis » aux éditions L'Armatan,
09:39dans lequel vous racontez l'histoire de Louis, un berger des Alpes du Sud à la fin des années 80.
09:44Pourquoi avoir choisi ce décor et cette époque pour raconter l'histoire de Louis ?
09:48Le décor, parce que c'est un décor qui me tient beaucoup à cœur.
09:54Je viens ici depuis que j'ai 10 ans, donc ça fait pas mal d'années,
09:58en vacances avec mes parents en fait, dans les Hautes-Alpes, dans le Guy S3.
10:02Et maintenant j'ai une petite maison toujours dans le Guy S3,
10:06donc j'y passe 3 mois par an.
10:08Qu'est-ce qui vous inspire ce décor ?
10:10– Beaucoup d'enthousiasme, d'excitation, d'exaltation,
10:17comme disait ma maman, voire de folie.
10:19En fait, quand on monte en altitude, surtout quand on monte en altitude,
10:23à 2000 mètres et puis à 3000 mètres,
10:25on rentre dans des paysages absolument extraordinaires.
10:29Donc ça, voilà, c'est pour le cadre.
10:30– Et pour l'année alors ? Pourquoi les années 80 ?
10:33– Alors pour l'année, parce que j'ai été journaliste en fait,
10:37au Dauphiné Libéré, médias bien connus dans la région,
10:40dans les années 80, entre 80 et 90 en fait.
10:45Et j'ai été envoyé un reportage en Arménie,
10:48dans un convoy humanitaire qui portait des marchandises
10:51aux victimes du trouvent le monde de terre
10:53qui avait eu lieu un an avant, en fait c'était le 7 décembre 1988.
10:58Donc ce voyage m'a énormément marqué, pour deux raisons.
11:02D'abord parce qu'on a traversé, donc on est parti en fin décembre 89,
11:07donc c'était un mois et demi après la chute du mur de Berlin.
11:09Donc on a traversé l'Armène de l'Ouest à Pologne
11:11et toute l'URSS jusqu'à Yerevan en Arménie.
11:15Donc ça c'est la raison historique.
11:18Et puis ensuite, le pays où on a été, l'Arménie,
11:21qui est également un pays de montagne, de haute montagne,
11:25un peu plus ronde qu'ici dans les Hautes-Alpes.
11:26Et c'est un pays qui m'a énormément touché,
11:30enfin ému, c'est un pays extrêmement émouvant par les difficultés qu'il traverse,
11:35mais par ce peuple qui est un peuple debout et résistant,
11:38quelles que soient les circonstances.
11:39Et donc Louis qui abandonne tout pour l'Arménie, c'est un petit peu vous ?
11:43Non, parce que je ne suis pas berger et que je ne saurais pas m'occuper des moutons.
11:49C'est moi parce que, on est toujours quelque part dans un bouquin,
11:53mais sa vie n'est pas du tout la mienne.
11:54Mais c'est effectivement le voyage, en tout cas le voyage que je raconte,
11:59je l'ai vécu, c'est la seule chose vraiment vraie de ce roman,
12:02c'est le voyage en Arménie.
12:03Les personnages sont faux, la géographie est fausse, je tiens à le dire.
12:07Ne cherchez pas à retrouver des noms de lieux, je me suis amusé à tout casser,
12:10il y a juste Ambrin et Briançon.
12:12Donc on est en fait plutôt dans le Guiès-Roy et dans le Kéra.
12:14Et alors vous avez vécu et travaillé en Martinique, en Lorraine,
12:18ou encore en région Auvergne-Rhône-Alpes.
12:19Qu'est-ce qui vous a donné envie de venir vivre ici
12:22et écrire ici dans les Hautes-Alpes ?
12:25Ce qui m'a donné envie de vivre ici, c'est les vacances que mes parents,
12:28alors je suis pas mal de frères et sœurs,
12:30mais que mes parents nous ont offert ici.
12:32Donc c'est pas notre pays d'origine,
12:36mais c'est un pays d'extrêmement fort attachement.
12:39Je suis lorrain et alsacien, j'aime énormément l'Alsace,
12:45mais je n'envisageais pas de vivre ailleurs ma retraite,
12:50là je suis en retraite un petit peu actif quand même encore,
12:52ailleurs qu'ici, la couverture du livre est toute bleue,
12:56le ciel est tout bleu.
12:57C'est où ?
12:58C'est le lac Chalientes au fond du Kéra,
13:01tout près de la frontière italienne,
13:02et on voit le Mont Viseau.
13:04Où est-ce qu'on peut se procurer ce livre ?
13:06Alors on peut se le procurer dans les bonnes librairies,
13:08en fait dans toutes les librairies.
13:10S'il n'est pas en stock, on peut le commander,
13:12bien sûr, auprès de son libraire,
13:14et puis on peut sinon l'obtenir auprès de l'éditeur
13:17à l'Armatan à Paris.
13:18Est-ce qu'il y a un autre livre en préparation, très rapidement ?
13:22Il n'y a pas vraiment d'autres livres en préparation,
13:23mais pourquoi pas des projets,
13:24enfin je ne peux pas en parler,
13:26mais j'ai des petits projets éditoriaux
13:27qui pourraient se passer dans les Hautes-Alpes.
13:30Très bien, merci beaucoup Jean de Misco,
13:32d'avoir parlé de ce livre,
13:34donc Un balcon au paradis.
13:36Merci beaucoup.
13:37Merci de m'avoir reçu.
13:40Début du rallye du Japon pour le coureur Gapensé,
13:43Sébastien Augier,
13:45avant dernière manche de ce championnat du monde
13:48des rallies WRC.
13:50Sébastien Augier est deuxième toujours dans la course pour le titre.
13:54Il doit gagner cette manche s'il veut espérer
13:56une poursuite de la compétition.
13:58Regardez ce reportage de nos confrères de RMC Sport.
14:00S'il reste encore deux rallies à disputer,
14:04cette course au Japon pourrait bien sceller
14:06le destin de Sébastien Augier cette saison.
14:08Actuel deuxième du classement,
14:10Augier possède le même nombre de points
14:12que son coéquipier chez Toyota,
14:14le finlandais Kai Rovanpera.
14:16A la première place,
14:17un autre pilote de l'écurie japonaise,
14:19Elfin Evans,
14:20lui, possède 13 unités d'avance sur ses compères.
14:23Il peut donc être sacré au terme de ces 4 prochains jours.
14:27Ce sera par conséquent l'homme à battre
14:28avant l'ultime étape qui, elle,
14:30se déroulera en Arabie Saoudite
14:32à partir du 26 novembre prochain.
14:36Et avant de passer à l'infotrafic,
14:38on vous emmène à la Roche des Arnaux
14:40à l'occasion de regarder la rénovation
14:43de la flèche du clocher de l'église Saint-Pierre.
14:46Un beau chantier sur lequel
14:47il ne faut pas avoir le vertige.
14:48Attention sur la route dans les Alpes de Haute-Provence.
15:09Le département a pris un arrêté ce matin
15:11pour fermer la RD20 suite à un éboulement
15:14sur la commune de Chaudon-Norante
15:16au niveau du col du Corobin.
15:19La circulation devrait reprendre le 28 novembre.
15:21Et dans les Haute-Alpes,
15:23en fin d'après-midi,
15:24de l'huile de moteur a été déversée
15:25sur la RN94 au niveau de Mont-Genèvre.
15:28La chaussée peut être encore glissante
15:30dans les deux sens.
15:31Bonsoir à tous.
15:46Il est 18h17.
15:47Nous sommes le jeudi 6 novembre.
15:49Bienvenue si vous nous rejoignez.
15:51Hugo Marseille,
15:51on vous retrouve dans un instant
15:53pour BFM d'ici et vous.
15:54Et juste avant,
15:55on fait un petit point sur l'actualité.
15:58Dans un rapport rendu public aujourd'hui,
16:00le contrôleur général des lieux
16:02de privation de liberté
16:03tira boulet rouge sur la police
16:05aux frontières de Mont-Genèvre.
16:06Il fustige les conditions de détention
16:09des migrants interpellés.
16:11Le protoxyde d'azote refait surface
16:12et inquiète les gars pensaient.
16:14Le maire Roger Didier
16:15a déposé un arrêté municipal hier
16:17pour interdire sa présence
16:19dans plusieurs zones de la ville.
16:22Presque l'intégralité du personnel
16:24était en grève ce jeudi matin
16:25au lycée Louis-Martin-Brette à Manosque.
16:28En cause, plusieurs problèmes soulevés
16:29qui concernent leurs conditions de travail.
16:33Tout de suite, c'est BFM d'ici et vous.
16:41Hugo, vous êtes de retour sur ce plateau.
16:43Ce 6 novembre, c'est la journée de lutte
16:45contre le harcèlement scolaire.
16:46Un thème qui est devenu peu à peu central
16:48dans l'actualité avec des situations gravissimes
16:51où des enfants sont allés jusqu'au suicide.
16:54Un phénomène encore amplifié
16:55par l'utilisation des réseaux sociaux
16:57car le harcèlement ne s'arrête plus
16:59à la sortie de l'école.
17:00Dans nos départements,
17:01les chiffres restent faibles.
17:03Comment on se rend compte
17:04que son enfant est harcelé ?
17:05Alors déjà, votre enfant ne vous le dira
17:07pas forcément parce que c'est dur,
17:09parce que c'est lourd à porter.
17:10Mais il y a des signaux, des symptômes,
17:12des symptômes physiques déjà,
17:14du stress, des troubles alimentaires,
17:15des pertes de mémoire,
17:16des difficultés à s'endormir.
17:18On peut même voir apparaître
17:19des plaques d'eczéma,
17:21des symptômes comportementaux également,
17:23une tristesse,
17:24une déprime tenace,
17:25un repli sur soi,
17:26une agressivité qui parfois explose,
17:29une réticence à se rendre en classe également.
17:31Et enfin, cela se voit aussi au niveau scolaire.
17:34Les résultats s'effondrent
17:35et les absences se multiplient.
17:37Bon, et quand on a compris
17:38que notre enfant était harcelé,
17:39qu'est-ce qu'on doit faire en tant que parent ?
17:40Alors déjà, il existe un numéro d'aide nationale.
17:43C'est le 3018.
17:45Il est accessible pour les enfants
17:46qui ont besoin de se confier,
17:47pour leurs parents aussi.
17:49Les professionnels chargés de vous répondre
17:51sont là pour vous orienter,
17:53vous conseiller, vous écouter.
17:54Et dans nos départements,
17:55est-ce que les chiffres sont importants ?
17:57Est-ce que le harcèlement est fréquent ?
17:58Alors, ce n'est pas simple
17:59d'avoir un chiffre précis, Alice,
18:01parce que le harcèlement,
18:02ce n'est pas oui ou non.
18:03Il y a des situations
18:04qui s'y apparentent de près ou de loin,
18:06sans remplir forcément
18:07totalement tous les critères.
18:09L'inspection d'Académie des Hautes-Alpes
18:10estime quand même
18:11qu'une dizaine de situations
18:13ont nécessité des interventions majeures
18:15lors de la dernière année scolaire
18:17dans le département.
18:18Mais ce n'est que la partie
18:19la plus visible de l'iceberg.
18:21Écoutez, Emmerich Metz,
18:22c'est le directeur des services
18:23de l'inspection académique des Hautes-Alpes.
18:25Après, il y a d'autres situations
18:27qui, justement, grâce aux méthodes
18:28de prévention et de détection rapide,
18:31ont permis que ça ne dégénère pas.
18:32Et ça, c'est plus difficile
18:33de les comptabiliser,
18:34parce que parfois,
18:35ce sont des petits signaux faibles
18:36que l'on parvient à identifier rapidement
18:39et à dévier, en quelque sorte.
18:42Et dans les établissements scolaires,
18:44Hugo, est-ce qu'on lutte suffisamment
18:45contre le harcèlement ?
18:46Qu'est-ce qui existe ?
18:47Alors déjà, depuis la rentrée 2023,
18:49il y a un dispositif qui s'appelle Phare
18:51et qui se veut un petit peu la lumière
18:53qui guide les élèves
18:54en but au harcèlement.
18:56Phare s'appuie sur la formation
18:57du personnel, notamment.
18:59Les enseignants, les personnels
19:00de vie scolaire sont formés
19:02pour détecter les situations
19:03d'isolement, de mal-être,
19:05car ce sont souvent les premiers signaux
19:06d'une situation de harcèlement
19:08qui pourraient basculer vers le harcèlement.
19:10Les établissements s'appuient aussi
19:11sur des élèves ambassadeurs.
19:13Et ils font quoi, ces élèves ambassadeurs ?
19:15Quel est leur rôle ?
19:16Eh bien, ce sont des élèves
19:17qui sont identifiés par les autres élèves,
19:19qui sont formés pour recueillir
19:20la parole de leurs camarades
19:22en situation de harcèlement.
19:24Ils font ensuite le relais
19:25vers les adultes de l'établissement
19:27Aiguille, les victimes de harcèlement
19:28vers les personnes référentes,
19:30car pour certains enfants,
19:31il reste plus facile de se confier
19:33à un de leurs camarades.
19:35Pour certains, oui.
19:36C'est pour ça que ce dispositif
19:37a toute sa place
19:39dans l'ensemble des réponses
19:41que nous apportons,
19:42puisque, effectivement,
19:44c'est un camarade ou une camarade
19:45qui est identifié,
19:46dont on sait qu'il a été formé
19:48pour recueillir cette parole
19:50et qui sait qu'il va pouvoir
19:52ensuite rediriger son camarade
19:54vers un adulte,
19:55mais il le redirige en confiance,
19:57voilà, vers un adulte repère
19:58de l'établissement.
20:00On l'a bien compris,
20:00on ne fait pas peser sur ces élèves
20:02le rôle de répression
20:03ou de conciliation,
20:04c'est aux adultes
20:05de faire le travail.
20:06Alors, comment on fait
20:07pour faire cesser
20:08cette situation de harcèlement ?
20:09Eh bien, l'empathie, Alice.
20:11Tout simplement,
20:12permettre aux élèves harceleurs
20:13de comprendre le mal
20:14qu'ils causent,
20:15car ils n'en ont pas toujours conscience.
20:17Il est facile de s'abriter
20:18derrière le groupe,
20:19de dire,
20:20ah, moi, j'ai juste fait une blague,
20:21ça va,
20:21mais ce sont des remarques
20:22qui s'accumulent.
20:23Est-ce que vous connaissez
20:24la préoccupation partagée, Alice ?
20:26Non, pas du tout.
20:26Eh bien, Emeric Metz
20:28va nous expliquer.
20:30C'est-à-dire,
20:30on fait prendre conscience
20:31à chacun
20:32qu'on doit se préoccuper
20:34de l'autre
20:34et que l'action
20:35que l'on a actuellement
20:36ou le manque d'action,
20:37l'inaction parce qu'on est témoin
20:38et qu'on n'agit pas,
20:39conduit à la souffrance
20:41d'un camarade
20:41ou d'une camarade.
20:43Et donc,
20:43cette prise de conscience,
20:44c'est une méthode
20:44qui fonctionne bien,
20:46qui est appliquée
20:48dans toute la France maintenant
20:50parce qu'elle a fait ses preuves.
20:51Elle a été étayée scientifiquement
20:52et elle a permis,
20:53effectivement,
20:53de répondre
20:54à beaucoup de solutions.
20:56Et puis, malheureusement,
20:57sur des situations
20:58qui peuvent s'enquister
20:58ou sur certains enfants
20:59qui peuvent être
21:00moins récettés,
21:02et qui continuent
21:03des comportements
21:05qui ne sont pas admissibles,
21:07bien sûr que nous pourrons
21:08aller jusqu'à des sanctions.
21:10Et ça,
21:10ce n'est pas ce que nous souhaitons
21:12prioritairement,
21:13mais c'est ce que nous sommes
21:13parfois amenés à faire
21:14pour promettre fin
21:15à une situation.
21:16La préoccupation partagée.
21:19Et alors,
21:19si sanctions doit y avoir,
21:21qu'est-ce qui risque
21:21ces élèves ?
21:22Eh bien,
21:22l'échelle de sanctions
21:23est assez large.
21:24Cela va à des punitions
21:25décidées en interne
21:26dans un établissement
21:27jusqu'à des expulsions
21:28temporaires,
21:29voire définitives.
21:30Le principe,
21:32c'est qu'effectivement,
21:33une sanction peut être donnée
21:34à un élève
21:35qui a été coupable
21:36de harcèlement,
21:37qui est une sanction,
21:38alors en collège
21:39ou en lycée,
21:40c'est le tableau des sanctions
21:41qui est prévu
21:41par le règlement intérieur
21:42et qui peut aller
21:43jusqu'à une exclusion définitive
21:45de l'établissement,
21:46donc qui est prononcée,
21:47si tel est le cas,
21:48par le conseil de discipline
21:49de l'établissement.
21:51Dans le premier degré,
21:53les nouvelles dispositions légales
21:54permettent
21:55au directeur académique
21:57que je suis,
21:58de déplacer éventuellement
21:59un élève harceleur.
22:00Nous n'avons pas eu
22:00à le faire encore
22:01jusqu'à présent
22:02puisque d'autres solutions
22:03ont pu être mises en place
22:04dans chacune des situations
22:05que vous avez eu à traiter.
22:06Mais c'est une situation
22:06qui pourrait être possible
22:07sous réserve
22:08de trouver un établissement,
22:09une école de la commune
22:11et que le maire de la commune
22:12soit en accord
22:13avec cette décision.
22:15Car le but,
22:15c'est effectivement
22:16de protéger
22:17les élèves harcelés,
22:18de sanctionner
22:19l'élève harceleur,
22:20d'éviter qu'un élève harcelé
22:22soit contraint
22:23de changer d'établissement
22:24pour se protéger.
22:25Et dans les faits,
22:25est-ce que ça marche ?
22:27En tout cas,
22:27du côté de l'inspection académique,
22:29on estime que oui,
22:30le problème est pris.
22:31Plus au sérieux,
22:31les personnels sont mieux formés,
22:33les réponses apportées,
22:34beaucoup plus complètes
22:35et adaptées.
22:35L'enjeu,
22:36c'est surtout de prévenir
22:37la récidive.
22:38Merci Hugo.
22:39Et si on a une question
22:40à vous adresser,
22:41comment on fait ?
22:42Alors,
22:42il y a plusieurs solutions
22:43pour ça Alice.
22:44Vous pouvez flasher le QR code
22:46qui va s'afficher à l'écran.
22:48Vous pouvez aussi
22:49me contacter
22:50via nos réseaux sociaux
22:51Facebook,
22:52Instagram de BFM d'ici,
22:53par mail aussi
22:55à rédaction
22:55arrobase BFM d'ici.fr
22:57par SMS également
22:59au 0601 90 58 10
23:02mais pas par WhatsApp.
23:04Le compte WhatsApp
23:05de la rédaction
23:05ne fonctionne pas.
23:07Merci Hugo
23:08pour ce sujet
23:08très concernant
23:09qu'est le harcèlement scolaire.
23:11C'était le BFM d'ici
23:12et vous pardon.
23:13Bonsoir.
23:21Bonsoir.
23:23Bonsoir.
23:24Bonsoir.
23:27Bonsoir.
23:29Bonsoir d'ici.
23:30– Sous-titrage Société Radio-Canada
24:00La recrudescence de protoxyde d'azote, ce gaz qui rendrait les consommateurs.
24:06Hilar, le maire de Gap, Roger Didier, a pris un arrêté pour l'interdire dans plusieurs zones de la commune.
24:12On fait le point dans cette édition.
24:14Ça y est, les jardins galoromains de Cisteron ont été inaugurés en grande pompe hier.
24:18Un îlot de verdure et de fraîcheur qui permet également d'apprendre l'histoire de la ville.
24:22Les travaux dans le quartier bourrénaux de Cisteron ont été lancés en mars dernier.
24:30Sur BFM d'ici, hier soir, la police aux frontières dénonçait les passages systématiques de migrants à Montgenèvre
24:38et le manque de moyens pour les fonctionnaires.
24:41Ce jeudi, c'est le contrôleur général des lieux de privation de liberté qui tire à boulet rouge sur la police aux frontières.
24:47Il vient de rendre public son rapport établi l'été dernier.
24:51Hygiène des locaux déplorables, surface d'accueil trop petite, mauvaise alimentation fournie
24:56et des droits fondamentaux qui ne seraient pas respectés.
24:58Nommé par le président de la République, le contrôleur général des lieux de privation de liberté
25:02a effectué cinq visites au sein des locaux de Montgenèvre en mai dernier.
25:07Explication sur place avec Jérémy Cazot.
25:09Des mesures hors de tout cadre légal et une atteinte grave aux droits des personnes privées de liberté.
25:15Voilà les mots très forts employés par le contrôleur général pour décrire la situation dans les locaux
25:20que vous apercevez derrière moi, rappelant d'abord un arrêt du Conseil d'État en date de février 2024
25:25qui stipule, je cite, qu'il n'est plus possible de prononcer des mesures de non-admission
25:30lorsqu'elles ne sont pas accompagnées de mesures d'éloignement.
25:34Le contrôleur général évoque donc des refoulements illégaux de migrants en Italie.
25:39Autre abus souligné dans le rapport, la durée de rétention qui excède le plus souvent à quatre heures
25:44pour la majorité des détenus, une durée qui va bien au-delà des règles établies.
25:48Les migrants ne seraient pas non plus mis au courant de leurs droits comme ils devraient l'être.
25:52Des températures parfois invivables dans les locaux, des jôles trop petites et insalubres d'été d'oreillers,
25:58je cite, maculées de sang, des poubelles non vidées sont signalées
26:02tout comme une utilisation jugée abusive d'une caméra de télésurveillance.
26:07En cas de souffrance, des soins normalement obligatoires ne seraient pas non plus systématiquement prodigués,
26:12souligne le contrôleur indépendant dans le rapport consultable en ligne.
26:17Dernier point, des palpations corporelles de sécurité seraient ici pratiquées
26:21pratiquées de façon abusive et systématique, une procédure qui elle aussi dépasse le cadre légal.
26:28Face à cet ensemble de dysfonctionnements, le ministère de l'Intérieur a été appelé à réagir sans délai.
26:34Et pour réagir au rapport du contrôleur général des lieux de privation de liberté concernant le service interdépartemental de la police aux frontières de Montgenèvre,
26:45BFM d'ici reçoit demain le préfet des Hautes-Alpes.
26:48Philippe Belbet sera sur ce plateau à 18h en direct.
26:52Connaissez-vous le protoxyde d'azote, ce gaz connu pour faire rire et qui rencontre un certain succès chez les jeunes ?
27:01Et bien à Gap aussi, il a ses consommateurs et le phénomène commence à devenir inquiétant.
27:06Depuis plusieurs semaines, des habitants signalent et mettent en fuite les utilisateurs de cette substance.
27:11Alors le maire de Gap a déposé un arrêté municipal hier pour interdire sa présence dans plusieurs zones de la ville à Gap, Lord Gonzales.
27:20Un gaz hilarant qui ne fait rire personne.
27:23S'il semble inoffensif pour certains, son usage comporte de vrais dangers pour la santé.
27:28En vogue chez les jeunes car considéré comme moins impactant que l'alcool ou le cannabis, il est aussi plus accessible.
27:35Mais pour les gars pensés, son utilisation ne passe pas inaperçue.
27:39J'ai aidé mon père à les ramasser pour la ferraille.
27:41Il y a un petit embout long et en fait, ils s'amusent à brancher les ballons dessus et après à l'aspirer.
27:48Je connais des gens qui en ont pris et j'ai arrêté de leur parler parce que c'est trop.
27:52Ce n'est pas très beau à voir en quelque sorte.
27:55C'est pire que quand on se défonce à autre chose en fait.
27:58Quand on voit ça, on n'est pas vraiment à l'aise.
28:00L'arrêté du maire de Gap fait aussi écho à une augmentation des arrestations pour usage de stupéfiants en 2025.
28:07Son utilisation est surveillée par les forces de l'ordre qui renforcent leur vigilance.
28:11L'objectif c'est d'abord de protéger les gens contre eux-mêmes.
28:15Parce que le protoxyde d'azote effectivement, c'est un gaz cilerant mais aussi qui agit un peu sur la vigilance et qui peut être des responsabilités.
28:26Interdit à la vente dans les grandes surfaces ?
28:28Cette mesure permettra de limiter l'achat de cette substance en libre accès jusqu'à présent.
28:35Chloé avait 17 ans.
28:37Elle commençait à peine sa vie étudiante.
28:39Un soir d'automne, elle perd la vie dans un accident de voiture.
28:43Un véritable drame qui aurait pu être évité.
28:45Les élèves du pôle universitaire de Gap ont organisé aujourd'hui une journée de prévention sur la sécurité routière sur place Laure Gonzales.
28:53Des études hôtesses qui soient soit destinées aux jeunes conducteurs, soit destinées aux conducteurs confirmés.
28:59L'hommage à Chloé s'est élargi depuis 3 ans et ne concerne plus seulement les dangers au volant.
29:04Alcool, stupéfiants, gestes de premier secours mais aussi harcèlement et protection sexuelle sont abordés.
29:10Des thématiques qui touchent les jeunes de 18 à 24 ans concernantes pour ces étudiants Gap en C.
29:15C'est quelque chose qui nous touche parce que récemment on a un de nos camarades en 3ème année qui a eu un accident de voiture qui aurait pu être suivi d'un décès.
29:24C'est vrai que quand on a bu, on n'a pas vraiment l'impression d'être aussi restreint.
29:29Prendre conscience, oui un peu quand même, on se dit, bon ça craint quand même.
29:33Le coup du pompier et de la réanimation, j'espère que je n'aurai jamais à le mettre en place personnellement.
29:36Mais après ça peut arriver.
29:38Après l'alcool, oui effectivement, on ne prend pas le volant quand on a bu.
29:41On ne prend pas le volant si on a fumé ou quelqu'un a fumé à côté de nous.
29:45Une journée placée sous le signe de la bienveillance pour faire passer des messages forts.
29:49Le but est de leur permettre de réagir face à une situation de mise en danger et de s'affirmer.
29:54Cinq stands sont présents, accompagnés d'ateliers et de conférences.
29:57On explique aux jeunes conducteurs qu'ils ne peuvent consommer aucun alcool avant de prendre le volant.
30:04Puisqu'ils sont tout de suite à la limite légale.
30:07Cet atelier permet de simuler les effets de l'alcool pour montrer aux jeunes d'aujourd'hui que ça altère la vision, que ça altère les mouvements qu'ils peuvent faire.
30:17L'université et les organisateurs souhaitent éviter d'autres drames comme celui de Chloé et rappeler aux jeunes l'importance d'être prudents.
30:24À Cisteron, huit mois après le début des travaux, le jardin Gallo-Romain a été inauguré hier.
30:33La ville avait lancé ce projet sur une ancienne friche laissée à l'abandon, rue du Bourreno.
30:38Aujourd'hui, c'est un véritable îlot de fraîcheur témoin du passé cisteronais.
30:42Guillaume Cangiano, à quoi ressemble ce jardin Gallo-Romain ?
30:46Un ruisseau d'eau en continu, des mosaïques, différentes plantes, une lampe à huile géante.
30:51L'ancienne friche de 415 mètres carrés à l'abandon a bien changé.
30:55Ce projet de jardin Gallo-Romain a été porté par la mairie.
30:59Cinq entreprises cisteronaises ont œuvré depuis mars dernier pour que ce jardin puisse voir le jour.
31:04Le jardin est également placé sous vidéoprotection pour éviter que certaines personnes viennent dégrader le lieu, comme il y a un mois sur le chantier.
31:12La mairie a souhaité construire ce jardin pour reconnecter cisteron avec ses racines gallo-romaines.
31:18Écoutez.
31:19On s'est dit, dans un endroit clos, minéral, comment on peut aussi apporter de la fraîcheur,
31:29apporter un espace où les gens peuvent se ressourcer, où ils peuvent venir se reposer, venir profiter de la nature, si on n'en réimplante pas.
31:39Et qui était instigateur de tous ces musées remarquables, de ces jardins remarquables ?
31:49Eh bien, évidemment, les Romains qui nous ont laissé ça en héritage.
31:53264 000 euros ont été investis par la mairie pour financer ce jardin.
31:57L'État, à travers le fonds vert, a financé 80% de cette somme.
32:01Le jardin sera ouvert de 10h à 17h en hiver et de 10h à 19h en été.
32:09De retour sur BFM d'ici, bienvenue si vous nous rejoignez.
32:17C'est la bande info qui est sur ce plateau.
32:20Gaëlle, Hugo et Gaëtan Emes, notre consultant météo pour Météo France,
32:27qui travaille pour Météo France, pardon, et c'est parti pour le focus environnement.
32:31Bonsoir Gaëtan Emes, on est ravis de vous accueillir.
32:40On sera avec vous tous les jeudis pour parler environnement.
32:44Est-ce que vous pouvez nous expliquer d'abord qu'est-ce que vous faites chez Météo France, qu'on comprenne bien ?
32:48Moi je travaille à Météo France, à l'antenne des Alpes du Sud, qui se situe à Briançon, dans le nord des Hautes-Alpes.
32:54Et donc je travaille à la prévision de météo de montagne et du risque d'avalanche,
33:00puisque une grande partie de notre travail consiste à effectuer ces bulletins d'estimation du risque d'avalanche pour l'ensemble des Alpes du Sud.
33:06Et justement, les avalanches, c'est la thématique que vous avez choisie pour ce premier focus environnement.
33:12Alors expliquez-nous comment on travaille sur les avalanches.
33:16Oui tout à fait, donc la saison nivologique vient de commencer.
33:20Vous l'avez peut-être vu autour de vous, les montagnes commencent à être enneigées.
33:23Et donc les avalanches, qu'est-ce que c'est ?
33:26En fait c'est un phénomène naturel qui consiste à un grand mouvement de neige sur une pente
33:32qui se met en place à la suite de ce qu'on appelle une rupture d'équilibre.
33:38Donc c'est quelque chose qui est à la fois très physique et très concret,
33:40puisque pour en apercevoir dans la nature.
33:43Et donc à Météo France, on a la mission institutionnelle de la prévision du risque d'avalanche
33:48sur tous les massifs français, inclus les Alpes du Sud.
33:53Et donc à Brionçon, on travaille sur cette estimation des avalanches sur les neuf massifs
33:59qui s'étendent du Mont-à-Bord, donc à la limite avec la Savoie,
34:02et jusqu'au Mercantour en passant par les massifs aussi du 04, l'Ubaï, l'Auverdon.
34:06Les avalanches, c'est qu'en hiver ? On nous parlait tout à l'heure des avalanches de printemps.
34:11Oui, alors effectivement on travaille de début novembre jusqu'à la mi-juin environ,
34:15donc les avalanches c'est pas uniquement en hiver.
34:16En fait, dès qu'il y a suffisamment de neige sur une pente suffisamment raide,
34:21il peut y avoir une avalanche, donc ça peut aussi même se produire en été en haute montagne.
34:25Dans quelle mesure les avalanches sont-elles liées au réchauffement climatique ?
34:32Est-ce qu'il y a un lien prépondérant ?
34:34Alors c'est avant tout un phénomène d'origine météo,
34:37il faut une surcharge sur le manteau négeux pour provoquer le phénomène d'avalanche.
34:41Cette surcharge ça va être les précipitations sous forme de neige, de pluie, le vent,
34:46ou même l'humidification du manteau négeux.
34:49Et donc le changement climatique, lui, va plutôt influencer sur les régimes de précipitation
34:53et surtout de température.
34:55Et donc effectivement, il y a un lien entre changement climatique et avalanche,
34:59mais il se fait à une échelle de temps, disons, distincte de la formation du phénomène.
35:05C'est juste dans la tendance sur les avalanches, par exemple,
35:07qu'on observe une augmentation de la limite des avalanches
35:12parce que, tout simplement, il neige de moins en moins bas.
35:16Et donc forcément, les avalanches, le manteau négeux est de moins en moins épais
35:20et donc les avalanches descendent de moins en moins bas.
35:22Est-ce que ça veut dire que les avalanches sont de moins en moins violentes, importantes ?
35:28Alors non, on a toujours des avalanches, des phénomènes avalancheux exceptionnels,
35:32même dans le cadre du changement climatique.
35:35Ce qu'il y a, c'est qu'on a des avalanches qui changent un peu de nature.
35:38C'est-à-dire qu'avant, on avait ce qu'on appelle des avalanches de neige sèche,
35:41donc avec de la poudreuse de l'aérosol qui faisait des destructions à cause de l'effet de souffle.
35:46Maintenant, on a de plus en plus souvent des avalanches qu'on appelle de neige humide,
35:50où il y a de l'eau liquide dans le manteau négeux.
35:52Et ça, c'est différent puisque ça va causer des dommages un peu différents que les avalanches de neige sèche.
35:57Et c'est des phénomènes qui interviennent maintenant aussi en plein hiver,
36:01alors qu'avant, dans le climat passé, c'était le genre de phénomène qui était très rare.
36:06Et concrètement, comment est-ce que vous arrivez à prédire le risque d'avalanche ?
36:09C'est des observations sur le terrain, c'est des modèles mathématiques en fonction des conditions météorologiques.
36:14Est-ce que vous êtes juste dans un bureau ou est-ce que vous devez aller ?
36:17Oui, alors on rédige nos bulletins depuis un bureau,
36:20mais on va très souvent sur le terrain pour vérifier la stabilité du manteau négeux.
36:23Et on s'appuie sur un réseau d'observateurs au niveau météo, en station,
36:27qui font partie des... qui sont payés par les domaines skiables,
36:31pour nous transmettre les informations du manteau négeux.
36:32Donc ça va être les quantités de neige observée, la température en surface dans le manteau négeux.
36:38Ils font aussi souvent des tests de stabilité, c'est-à-dire qu'on va tester la stabilité du manteau négeux
36:43parce qu'en fonction de la stratigraphie, c'est-à-dire comment le manteau négeux est constitué en fonction des grains,
36:49c'est plus ou moins stable en fonction de la contrainte qu'on implique sur le manteau négeux.
36:54Une avalanche, ça peut surprendre tout le monde à n'importe quel moment
36:58ou il faut se trouver quand même dans un lieu particulier, un moment particulier ?
37:01Est-ce qu'on peut éviter de se retrouver ?
37:02Une avalanche, il faut avoir une pente suffisamment raide,
37:05donc c'est une pente de 30 degrés environ, ce qui fait 50%, donc c'est pas partout.
37:09Mais par contre, même si on est sur le plat, on peut déclencher des avalanches à distance
37:13et être enfoui sous l'avalanche, sachant que l'espérance de vie quand on est sous une avalanche,
37:21elle est inférieure à la demi-heure, donc il faut réagir très rapidement.
37:25Alors comment on réagit quand on se retrouve coincé sous une avalanche ?
37:28Est-ce que c'est forcément fatal ?
37:30Non, pas forcément, non, non, tous les gens qui sont sous les avalanches ne décèdent pas.
37:36Donc ce qu'il faut, c'est alerter très rapidement les secours, évidemment,
37:38et avoir bien sûr le matériel de sécurité.
37:39Quand on est coincé sous la neige ?
37:40Non, c'est pour ça qu'il ne faut pas partir seul en montagne,
37:43c'est la première des règles de sécurité quand il y a un risque d'avalanche.
37:47Et aussi, quand on est en groupe et qu'on est témoin d'une avalanche,
37:50c'est évidemment appeler les secours et avoir les éléments de sécurité indispensables,
37:54qui sont la sonde, l'avalanche, la pelle et le détecteur des victimes d'avalanche.
37:58Oui, c'est intéressant ce que vous dites, c'est qu'on le sait,
38:00quand il y a un risque d'avalanche, c'est notifié, donc à ce moment-là, on ne prend pas de risque.
38:04En fait, nous, on diffuse des risques d'avalanche qui vont de 1 à 5,
38:09mais même 1, c'est un risque faible et 5, c'est un risque très fort,
38:12mais il y a beaucoup d'accidents d'avalanche, même la plupart,
38:15qui se font en risque 3 marqué, voire en risque 2 limité.
38:18Ça ne veut pas dire que l'avalanche ne devait pas se produire,
38:22simplement, nous, on prévoit le risque d'avalanche,
38:25c'est-à-dire la probabilité de déclenchement d'une avalanche,
38:27et ensuite, en fonction de la taille de l'avalanche,
38:30ça va impliquer risque limité ou marqué.
38:32Mais même avec une avalanche a priori modeste,
38:35on peut tout à fait être enseigné et mourir à bout de quelques minutes ou une heure ou deux.
38:40Merci beaucoup Gaëtan et Metz, c'était très intéressant.
38:43Vous connaissiez tout, Hugo ?
38:44Pas tout, c'est toujours bien de réviser les classiques, les basiques.
38:47C'est hyper important, et surtout de savoir que c'est bien notifié quand il y a un risque d'avalanche.
38:52Merci beaucoup, on va passer à l'histoire du jour avec Gaëlle Lanoue.
39:00Gaëlle, vous nous parlez ce soir de gastronomie haute alpine et de ses évolutions.
39:06Oui, et une petite devinette pour commencer.
39:08Et en montagne, traditionnellement, quelle était la base de l'alimentation ?
39:13Moi, je ne suis pas née à la montagne, peut-être que...
39:14La patate.
39:15Vous avez la réponse, je pense que c'est...
39:17Vous avez une idée, Gaëtan ?
39:18Oui, la patate.
39:19Oui, tout à fait.
39:21En général, on compose avec de la farine, de la pomme de terre, des herbes et du lait, traditionnellement.
39:26C'est la base de l'alimentation en zone de montagne.
39:30Les légumes frais, on n'en a pas toute l'année.
39:32La consommation de viande est plutôt exceptionnelle,
39:34parce qu'on a besoin des bêtes pour se chauffer et surtout pour le lait.
39:39Ainsi, on mange surtout des herbes sauvages, par exemple en soupe, comme la soupe d'ortie,
39:44et en gratin, les fameuses oreilles d'âne, chères à Ego, du Val-Gaudemare,
39:49qui ont pris le nom de la forme des feuilles d'épinards qui sont utilisées.
39:54Pendant longtemps, le lait, il est essentiel dans l'agriculture et l'alimentation des Hautes-Alpes
39:58pour produire du beurre et du fromage, pour la consommation de la famille.
40:03Mais parfois aussi, on en vendait, lorsqu'on avait des surplus, on pouvait les vendre et se faire un revenu,
40:09parce que le fromage, le beurre, étaient produits chez soi.
40:12Parfois aussi dans les laiteries au XIXe siècle.
40:14Par exemple, le beurre des Alpes de la laiterie brillant-sonnaise
40:17a été décoré de la médaille d'or à l'exposition universelle de 1889,
40:24en même temps que la tour Eiffel, pour ses qualités, sa finesse et son parfum.
40:29Le XIXe siècle, c'est aussi, vous l'avez dit, la généralisation de la pomme de terre.
40:33Sa culture est très bien adaptée à la montagne,
40:37avec, on prépare des tourtes, des ravioles,
40:39mais aussi des petits beignets de pâtes farcies de pommes de terre,
40:44les célèbres tourtons du champ de sort.
40:45On les connaît bien aujourd'hui, mais ils ont refait surface il y a 40 ans seulement.
40:50En 1985, ce sont les frères Pellegrin qui remettent au goût du jour
40:54une recette qui était presque oubliée.
40:58Aujourd'hui, on les décline selon plusieurs saveurs,
41:01mais à l'origine, ce sont des pommes de terre ou des fines herbes,
41:05pour les tourtons salés,
41:06et pour les sucrés, ce sont des pommes ou des pruneaux.
41:11Le tourton était autrefois servi pour les fêtes, pour un grand nombre de convives.
41:14D'ailleurs, on les appelait les coussins du petit Jésus.
41:18Ah oui ?
41:19Alors c'est quoi votre tourton préféré ?
41:20Salé, sucré ?
41:21Plutôt salé, quand même.
41:24Plutôt salé, Hugo ?
41:25Plutôt salé, sucré ?
41:26Plutôt salé, au bleu du Kéra.
41:27Ah, pas mal.
41:28Moi, je suis plutôt chèvre.
41:29Et vous, Gaëtan ?
41:30Plutôt sucré.
41:31Plutôt sucré.
41:31Les tourtons au Nutella ?
41:32Non, non, non.
41:33Pour ne pas citer aux fruits plutôt.
41:36Merci beaucoup.
41:36Merci Gaëlle.
41:37Merci la bande info.
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