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  • il y a 3 jours
Bonsoir DICI accompagne les téléspectateurs de BFM DICI dans leur soirée avec un focus sur l'actualité locale : infos, météo, sport, trafic.

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00:00Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir à tous et bienvenue sur BFM d'ici.
00:16Si vous nous rejoignez, je suis ravie de vous retrouver. Entre 2000 et 3000 personnes ont manifesté dans les Alpes du Sud.
00:23Une mobilisation supérieure au 10 septembre, mais encore assez loin des journées de mobilisation contre la réforme des retraites en 2023.
00:31Nous avons suivi tout au long de la journée les cortèges à Gap, à Dignes-les-Bains ou encore à Brionçon.
00:36A Gap, le chantier de la Rocade pourrait reprendre. La préfecture des Hautes-Alpes est finalement moins inquiète que le 8 septembre dernier, date à laquelle elle a stoppé le chantier.
00:46Souvenez-vous, un mouvement de terrain était survenu après les intempéries.
00:50Et puis dans le nord des Hautes-Alpes, à la Grave, nous vous dévoilons les images d'un chantier exceptionnel.
00:56Une retenue d'eau à presque 2000 mètres d'altitude, objectif augmenter les ressources des pompiers et mieux alimenter en eau les habitants des quatre hameaux alentours.
01:07On y arrive la journée la plus chaude de la semaine. C'est demain, vendredi.
01:12Les records de température se trouveront à Veynes, Rosan, Cisteron et Aumet. On approchera des 30 degrés.
01:20Une semaine après le mouvement Bloquons Tous, c'était un peu la rentrée sociale pour l'intersyndicale des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence.
01:33Cette fois, ce sont les syndicats qui étaient à l'initiative du mouvement.
01:36A Gap, 1050 manifestants étaient présents selon la police, plus de 2000 selon les syndicats.
01:43C'est moins que pour les différentes manifestations contre la réforme des retraites en 2023,
01:47qui avaient réuni entre 3 et 5 000 personnes à Gap, pour bien se rendre compte.
01:52Ce matin, les manifestants dénonçaient notamment une crise sociale et démocratique, ainsi que le contexte politique actuel.
01:57Sur place, à Gap, Guillaume Canjano.
01:59L'intersyndicale défilant dans les rues de Gap, FO, CGT, CFE, CGC, CFDT, Solidaires, FSU,
02:13tous ont mis leurs différentes idées politiques de côté pour faire entendre leurs revendications.
02:18La réduction des privilèges des anciens premiers ministres.
02:26C'est toute l'économie qu'il faut revoir, en tout cas, toute leur économie qu'il faut revoir,
02:31et la redistribution de tous ces avantages fiscaux ou autres qui ne servent à rien.
02:36On veut table rase, on veut que tout repartage correctement.
02:40Plus d'argent pour les hôpitaux, plus d'argent pour l'enseignement, plus d'argent pour tout le monde.
02:45L'intersyndicale s'est réunie pour la première fois depuis les manifestations contre la réforme des retraites il y a deux ans.
02:53Un premier succès pour les représentants syndicalistes.
02:57Lorsqu'il y a une intersyndicale, c'est toujours une réussite.
02:59Parce que du coup, les salariés se retrouvent et on va tous dans le même sens.
03:01Et du coup, ça affiche une unité qui est assez intéressante.
03:05C'est pour ça qu'il y a aussi 2 000 personnes.
03:06Une réunion de l'intersyndicale doit avoir lieu prochainement.
03:10Une nouvelle journée de mobilisation est envisagée.
03:15Et la police nationale a fait usage du gaz lacrymogène à la fin de la manifestation à GAP
03:21pour éviter qu'un mouvement de foule ne dégénère.
03:23En cause, la présence de quelques manifestants arborant un drapeau français.
03:28Selon une source policière, ils auraient été empêchés de manifester.
03:31Ils auraient reçu des pressions pour y répondre.
03:34Un des individus a porté un coup de tête à un manifestant.
03:37C'est là que les choses ont dégénéré.
03:38La foule a dû être dispersée par la police.
03:40L'homme au drapeau qui a donné le coup de tête a été entendu au commissariat de GAP.
03:45Et selon nos informations, il a déposé plainte pour violences et injures publiques.
03:50Du côté de Briançon, la manifestation a duré une heure.
03:54Ce matin, tout au plus, environ 200 manifestants se sont rassemblés sur la place de l'Europe.
03:59Là-bas, pas de défilé ni d'action coup de poing, comme vous le voyez sur ces images,
04:03mais des slogans contre la politique actuelle bien présents.
04:09450 personnes ont manifesté du côté de Dignes-les-Bains, selon la préfecture,
04:13et à peu près 1000 selon les syndicats.
04:16Le cortège est parti du rond-point du 11 novembre, bloquant ainsi l'entrée de la ville.
04:21Parmi les manifestants venus de plusieurs communes des Alpes-de-Haute-Provence,
04:24un secteur est particulièrement en colère.
04:27C'est celui de l'éducation.
04:29Professeur des écoles, ADSEM, AESH, il dénonce des classes de plus en plus sursargées.
04:34Écoutez leurs témoignages recueillis par Amélie Deschers.
04:38Avoir de plus en plus d'enfants par classe, c'est catastrophique.
04:41On ne peut pas s'en occuper.
04:43Et après, bien sûr, ça ne fonctionne plus.
04:45Quand ce n'est plus gérable, ça ne fonctionne pas.
04:47Et on n'arrive pas à les encadrer correctement, à les former correctement.
04:51Oui, pourtant, il n'y a pas longtemps que je fais ce métier, mais oui, j'en ai...
04:53Enfin, c'est pas évident à l'heure actuelle.
04:55Entre les enfants et les parents, c'est pas du tout évident.
04:57Il n'y a que 12 ans que je fais ce métier, mais c'est très difficile.
04:59C'est pour soutenir le mouvement qui est là depuis un moment sur la réforme des retraites,
05:03le contexte social qui se dégrade, le manque de moyens dans l'école.
05:06Et bon, en tout cas, moi, de toute façon, je suis toujours là.
05:08Voilà, et je continuerai.
05:10Nos enfants ont besoin d'autre chose.
05:14Ils ont besoin qu'on les considère,
05:17qu'on se donne les moyens de s'occuper d'eux véritablement en classe.
05:21Et ça exige du temps, de la présence, de l'humain et aussi, bien sûr, des moyens.
05:30Autre secteur en colère, celui des blouses blanches,
05:34kinésithérapeutes ou encore pharmaciens ont grossi les cortèges.
05:38Sur les 50 pharmacies, les 54 pharmacies que compte le département des Hautes-Alpes,
05:43une seule n'a pas suivi le mouvement de grève.
05:45Et rien qu'à GAP, toutes les officines étaient déclarées en grève.
05:49Une seule était ouverte sur réquisition préfectorale.
05:52Le reportage d'Hugo Marseille.
05:55Sur les devantures des pharmacies GAP en 16,
05:57ces petites affichettes se multiplient.
06:00A l'exception de la pharmacie de France,
06:02en grève mais réquisitionnée par la préfecture,
06:05toutes les officines ont baissé le rideau.
06:07Il y a ceux qui comprennent...
06:09Oui, tout à fait, complètement.
06:11Pourquoi ?
06:12C'est normal, pourquoi on va leur sucrer sur quoi ils vivent ?
06:15Sur ce qu'ils vivent.
06:16Et ceux qui sont plus virulents.
06:18J'ai fait au moins 400 pharmacies qui m'ont dit qu'elles étaient fermées.
06:22Par contre, je regrette qu'elles n'ont pas marqué le numéro de la pharmacie de garde.
06:26Derrière son comptoir, la pharmacienne ne s'attend pas à une influence majeure.
06:31La plupart des patients ont anticipé cette journée.
06:34Je pense qu'ils ont été préparés.
06:36Ils sont au courant que leurs pharmacies sont fermées.
06:38Donc je pense qu'ils peuvent vivre un jour sur la pharmacie.
06:41On verra bien comment ça va se passer.
06:43Avec 98% de grévistes dans les Hautes-Alpes,
06:46le président du syndicat départemental des pharmaciens est satisfait de la mobilisation.
06:51Car pour lui, de nombreuses officines seraient en danger.
06:55On a une menace sur 5 à 6 000 pharmacies de fermeture de pharmacies
06:58avec justement un risque de désert pharmaceutique après les déserts médicaux qu'il y a aujourd'hui.
07:03Dans les Hautes-Alpes, on dénombre 38,1 pharmacies pour 100 000 habitants.
07:08Au niveau national, ce ratio est de 29,5 pour 100 000 habitants.
07:12Et puis ces jours ne sont pas en danger.
07:16Mais un homme âgé de 31 ans a été hospitalisé, polytraumatisé ce matin à Gap.
07:21Il a chuté d'une fenêtre depuis le troisième étage d'un immeuble de la place Jean-Marcelin.
07:26Selon la procureure de la République de Gap,
07:28l'homme aurait été aperçu en train de fumer une cigarette sur son balcon.
07:32Une enquête est en cours pour comprendre ce qu'il s'est passé.
07:35Le chantier de la rocade de Gap va-t-il pouvoir reprendre ?
07:41Le 8 septembre dernier, la préfecture des Hautes-Alpes a stoppé les travaux
07:44après un mouvement de terrain inquiétant.
07:48Finalement, la situation évoluerait dans le bon sens.
07:51Gaël Lanoue, bonsoir.
07:52Alors, que disent les experts ?
07:55Eh bien, la situation est rassurante.
07:58Le glissement de terrain est stabilisé.
08:00Début septembre, il présentait une évolution rapide de 2 à 4 cm par jour.
08:06Mais souvenez-vous, il pleuvait beaucoup à ce moment-là.
08:08Aujourd'hui, les conditions météo sont bien plus favorables.
08:12Les pluies ont cessé et le glissement n'est plus que de quelques millimètres par jour.
08:16Pour l'instant, les experts excluent une rupture rapide du terrain
08:20et un glissement de l'ensemble du versant.
08:23Et alors Gaël, quand est-ce que le chantier pourra reprendre ?
08:27Aucune date précise n'est annoncée par la préfecture.
08:30Pour le moment, des travaux de canalisation sont entrepris
08:33pour limiter les écoulements d'eau sur la zone fragilisée.
08:37Des capteurs sont installés.
08:38Les géotechniciens espèrent comprendre plus précisément les mouvements du terrain.
08:43La priorité est d'assurer la sécurité des ouvriers et des populations
08:46avant une reprise du chantier dès que possible.
08:49Mais encore une fois, pas plus d'informations sur la date de reprise du chantier.
08:54Merci Gaël pour toutes ces précisions.
08:56Des entreprises locales à la manœuvre pour faire sortir de terre une immense retenue d'eau
09:01à presque 2000 mètres d'altitude.
09:03C'est du côté de Lagrave.
09:05Il s'agit d'assurer aux pompiers suffisamment de ressources pour lutter contre les incendies
09:10mais aussi d'augmenter la pression et la réserve disponibles pour quatre hameaux de la commune
09:15situés entre le chaselet et le hameau des terrasses.
09:18Un ouvrage d'avenir.
09:20Comme nous l'explique le maire du village, Jean-Pierre Pic, interrogé par Jérémy Cazot.
09:24Un immense chantier ici à 1900 mètres d'altitude, juste au-dessus de Lagrave.
09:30Il s'agit de construire une immense retenue d'eau de 400 000 mètres cubes.
09:35L'objectif, remplacer trois petites retenues d'eau trop anciennes construites il y a plus de 100 ans,
09:41à s'assurer ainsi de la qualité de l'eau de montagne redistribuée dans les hameaux alentours,
09:47mais aussi à s'assurer du développement de la petite station de ski du chaselet.
09:51Je vous laisse écouter les arguments du maire de Lagrave, Jean-Pierre Pic.
09:55C'est important pour l'avenir parce que nous ne prenons que sur les terrasses, juste un petit peu en dessous.
10:00On va avoir, on prévoit un lotissement, une quinzaine de maisons.
10:03Et donc, voilà, pour alimenter ces nouvelles maisons, au chaselet c'est pareil.
10:08Il va y avoir quelques petites transformations au niveau de l'accueil pour le ski d'hiver.
10:13Voilà, des problèmes de toilettes qu'on n'arrivait pas à ouvrir parce qu'il n'y avait pas assez de pression et tout ça.
10:18Et là maintenant, je pense que tout sera résolu et on pourra aller dans le bon sens.
10:21Voilà, coût de l'opération, 452 000 euros.
10:24Les travaux commencés il y a deux mois devraient se terminer mi-octobre.
10:28L'agence de l'eau, le conseil départemental et bien sûr la commune de Lagrave ont participé financièrement.
10:33Vous êtes toujours sur BFM d'ici, bienvenue si vous nous rejoignez.
10:46Parmi les infos à retenir aujourd'hui, la mobilisation intersyndicale dans les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence.
10:52Entre 2000 et 3000 manifestants ont été comptabilisés à Adigne, Briançon et Gap.
10:58Un homme a chuté de trois étages ce matin dans le centre-ville de Gap.
11:02D'après le parquet, il aurait été aperçu en train de fumer sur son balcon juste avant sa chute.
11:07Ses jours ne sont pas en danger.
11:09Une enquête a été ouverte.
11:11Et puis ces images impressionnantes d'un chantier à 2000 mètres d'altitude.
11:15À Lagrave, une immense retenue d'eau est en construction.
11:19Ne manquez pas le reportage.
11:21Comment va se poursuivre la mobilisation syndicale dans nos départements ?
11:25On en parle tout de suite avec notre invité.
11:32Bonsoir Patrick Prost.
11:35Vous êtes en direct de Gap.
11:37Vous représentez la CFDT.
11:39Comment jugez-vous la mobilisation dans les Alpes du Sud aujourd'hui ?
11:42D'abord, bonsoir et merci.
11:49La mobilisation, pour moi, c'est une excellente mobilisation.
11:53Je pense que les rues de Gap et de Briançon, pour qui concerne les Hautes-Alpes,
11:58ont été bien parcourues par les grévistes, par ceux qui se sont mobilisés.
12:04Et je pense que c'est une réponse qu'on devait apporter au gouvernement.
12:10Donc, plutôt très satisfait de cette mobilisation.
12:13Et je suis extrêmement satisfait aussi de la couleur orange qu'il y avait dans les parcours.
12:21Justement, comment étiez-vous représenté, vous, la CFDT, dans tous ces cortèges ?
12:25On était massivement représentés.
12:34Sur Gap, on était à peu près une centaine de CDTistes à défiler.
12:39Donc, plutôt, je dis plutôt, c'est minimisé.
12:43Je suis très heureux de cette mobilisation.
12:45Parce que c'est vrai qu'à part les retraites, parce que c'est quelque chose quand même qui est un peu différent,
12:51les mobilisations CFDT ne sont pas toujours ce que je pouvais espérer.
12:55Et là, je dis un grand merci à tous les CDTistes du département qui ont permis ce succès.
13:02Et au-delà du succès, c'est la voix de la CFDT que doit entendre aujourd'hui le gouvernement.
13:09Cette voix portée par la CFDT, c'est la voix de la raison.
13:13C'est la voix de revenir à discuter avec le monde du travail
13:17et à reprendre le chemin des discussions, de la négociation
13:23pour arriver à quelque chose qui, moi, ce que j'appellerais, ce qu'on appelle à la CFDT, la justice sociale.
13:30– Quelles sont les principales revendications portées par la CFDT dans les cortèges aujourd'hui ?
13:35– Écoutez, alors les principales, c'était d'abord le retrait du plan Bérou, bien entendu,
13:44et tout ce qui l'entraîne.
13:47Le manque de justice sociale, parce qu'on s'est aperçu quand même
13:50que les sacrifices, c'est essentiellement le monde du travail
13:54et les retraités qui étaient mis à contribution.
13:57Donc ça, pour nous, c'était quand même injuste et complètement anormal.
14:02– Sur la santé, je pense qu'aussi, au travers du plan Bérou,
14:07il y avait une préparation du projet de loi sécurité sociale
14:10qui était, comment dire, une aurore, une aurore, je le dis,
14:15une aurore pour les salariés et les retraités,
14:18puisqu'il y avait quand même le doublement des franchises et des forfaits.
14:22Et ça, c'est une atteinte à notre modèle de santé à la française.
14:28Je pense qu'il y a d'autres pistes.
14:30D'ailleurs, à ce sujet-là, j'invite tous les auditeurs
14:35à regarder le manifeste que la CFDT propose
14:38sur la protection sociale que nous voulons.
14:41Je pense que là aussi, il y a des pistes à prendre.
14:43Aujourd'hui, il faut que, comment dire,
14:46il faut reprendre notre destinée sur la sécurité sociale.
14:50Il y a eu trop de prélèvements sur la sécurité sociale
14:53ou sur France Travail qui ont fait qu'aujourd'hui,
14:57la Sécu est en déficit et France Travail risque de se retrouver en déficit aussi.
15:02Donc, halte aux prélèvements sur ces deux structures
15:05et regardons comment on fait pour pérenniser au mieux ces systèmes.
15:10– La journée de mobilisation est terminée.
15:13Ça y est, maintenant, très concrètement,
15:14qu'est-ce que vous attendez des pouvoirs publics en réponse à cette mobilisation ?
15:18– Eh bien, qu'ils reprennent le fil des discussions
15:23avec les organisations syndicales en général
15:26et en particulier avec la CFDT.
15:28Je pense qu'on a des exigences sur la justice sociale,
15:32sur la justice fiscale.
15:34Je pense que là aussi, il faut qu'il y ait,
15:36il faut qu'il y ait par rapport à la fiscalité,
15:40un geste fort envers les hauts revenus et les hauts patrimoines
15:44parce que ce n'est pas possible que ce soit toujours les mêmes qui passent à la caisse.
15:48Et quand je serais tenté de dire toujours les mêmes qui passent à la caisse,
15:51toujours les plus modestes aussi.
15:55C'est ça qui est quand même difficile.
15:57Ce qu'on attend aussi comme réponse, c'est une réponse en termes de santé.
16:02Je pense qu'il faut qu'on aille en regard sur la santé.
16:05Alors, il y a eu des maisons de santé qui ont été déployées.
16:08Ça, c'est déjà un premier signe, bon signe,
16:10mais il faut aller encore beaucoup plus loin
16:12pour renforcer notre présence dans les hôpitaux publics,
16:17renforcer, donner du personnel pour accueillir les usagers de ces hôpitaux.
16:21Il faut l'éducation nationale, il faut qu'on ait des preuves,
16:25il faut que quand on dit que les preuves étaient tous présents à la rentrée,
16:30nous à la CFDT, on dit que c'est faux.
16:32Il faut qu'il y ait de l'argent à la justice,
16:34parce que ça aussi c'est important.
16:36Et puis un secteur qu'on oublie un peu,
16:38mais que nos politiques oublient,
16:39mais que nous on n'oublie pas à la CFDT,
16:42et je pense que nos citoyens ne l'oublient pas,
16:44c'est la problématique du logement et du pouvoir d'achat.
16:47Voilà, donc c'est ces 3, 4, 5 points
16:50que nous on voudrait voir renforcés,
16:54voir sortir un petit peu,
16:57voir en réponse à ce que nous on souhaite.
17:01Et puis là aussi, on demande aussi
17:03à ce que le gouvernement regarde un petit peu
17:05l'apprentissage et l'alternance.
17:08Là on remet en cause tout ce qui est la richesse de notre pays.
17:13Il y a eu un bon financement pour les jeunes,
17:17et aujourd'hui ce financement qui permettait
17:20d'appréhender l'avenir au travers de l'alternance
17:24et de l'apprentissage risque d'être mis à mal,
17:26voire même d'être supprimé.
17:27Et je pense qu'on sacrifie aussi notre jeunesse.
17:31Voilà, je pense que quand on parle de budget
17:33et qu'on dit que c'est les générations futures
17:36qui vont payer,
17:37je pense que là aussi le gouvernement,
17:39il faut qu'il regarde là où il a supprimé
17:41de l'argent, et en particulier l'argent
17:44sur l'apprentissage et l'alternance.
17:47Patrick Prost, qu'est-ce qu'on fait maintenant
17:49si vous n'êtes pas entendu ?
17:51Est-ce que la CFDT va rester mobilisée ?
17:53Est-ce que vous imaginez déjà
17:54d'autres actions dans le département ?
18:00Moi je pense qu'au vu de la réussite,
18:04alors on va voir ce soir un petit peu
18:05ce qui se dessine nationalement,
18:08mais régionalement, je vous dis,
18:10j'ai quelques chiffres,
18:11ils sont fantastiques.
18:14Donc on a des chiffres de mobilisation,
18:16une très forte mobilisation.
18:19Moi ce que je pense,
18:20c'est qu'il va y avoir une intersyndicale
18:21qui va se réunir rapidement
18:22pour donner une suite à ce mouvement.
18:25Voilà, je pense que nos responsables nationaux
18:29attendaient de voir un petit peu la journée,
18:31comment elle allait se dérouler.
18:33Je pense que ce matin,
18:35on a donné un bon signe.
18:36Je pense que cet après-midi,
18:38ce qui a pu se passer à Paris ou ailleurs,
18:40a été aussi un bon signe.
18:43Et je pense qu'il y aura si...
18:44Alors après, ça dépend aussi
18:45des réponses du gouvernement,
18:46de la composition du nouveau gouvernement,
18:49mais surtout les réponses
18:50que le Premier ministre va apporter.
18:53Voilà.
18:53Si il répond à ce que je viens de vous dire,
18:56même si c'est partiellement,
18:57mais qu'il commence à répondre là-dessus.
18:59Allô ?
19:00Oui, je vous disais,
19:02des militants du mouvement...
19:03Moi, ce que je veux dire,
19:04c'est qu'il faut qu'ils cassent.
19:06Il faut...
19:06Je vous écoute.
19:10Oui, des militants du mouvement
19:12Bloquons Tout parlent déjà d'une prochaine date.
19:15On parle de ce dimanche,
19:16le 21 septembre.
19:17Est-ce que vous êtes au courant
19:18de cette date, vous ?
19:21Alors, d'abord, non,
19:24je ne suis pas au courant de cette date.
19:26Moi, ce que je suis au courant,
19:27c'est l'appel à un pique-nique samedi.
19:31Voilà, mais bon,
19:33je pense que nous,
19:34comme d'autres organisations syndicales,
19:37on n'a rien contre.
19:39Attention là-dessus,
19:40mais ils font leur action.
19:42Et je vois...
19:43Moi, par contre,
19:43je pense qu'en tant que responsable syndical,
19:46responsable d'une organisation syndicale,
19:48on doit porter la voix des travailleurs
19:50et des retraités
19:51au travers de revendications.
19:53Et le mouvement Bloquons Tout,
19:55qui n'a pas de revendications,
19:59nous interpelle.
20:00Après, je vais dire une chose,
20:02je comprends la colère des citoyens,
20:05mais c'est aussi à nous,
20:06organisations syndicales,
20:08de prendre aussi en compte
20:10la colère des salariés,
20:11la colère des retraités,
20:13et que nous voulons porter haut et fort.
20:15Et l'appel du 18 septembre,
20:17c'est certainement un premier appel.
20:19Voilà.
20:19Merci, merci beaucoup Patrick Proz,
20:22donc représentant de la CFDT
20:24dans les Hautes-Alpes.
20:25Vous étiez donc en direct de GAP.
20:27Merci beaucoup.
20:27Merci.
20:28Merci.
20:29Merci.
20:30Merci.
20:31Merci.
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