- il y a 4 jours
Bonsoir DICI accompagne les téléspectateurs de BFM DICI dans leur soirée avec un focus sur l'actualité locale : infos, météo, sport, trafic.
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00:00:00Il est 17h58, ça y est, c'est le lancement de notre nouveau Bonsoir d'ici, deux heures d'info locale et la grande nouveauté.
00:00:20Cette bande autour de la table, la bande d'infos.
00:00:23Hugo Marseille, bonsoir, est-ce que vous êtes aussi motivé que moi ? Est-ce que vous avez hâte ?
00:00:27Vraiment hâte de commencer.
00:00:28Et vous Gaëlle Lanoue, avec moi aussi, vous êtes motivé ?
00:00:31Bonsoir Alice, je suis prêt.
00:00:32Bon parfait, on n'oublie pas Thibaut Guironi à la technique, l'indispensable homme de l'ombre.
00:00:37Au programme ce soir, BFM d'ici et vous à 18h15 avec Hugo Marseille, notre rendez-vous qui répond à vos questions à 18h45 dans la bande d'infos.
00:00:50On va recevoir Jean-Michel Gray, il est candidat au municipal 2026 à Fort Calquier.
00:00:54Il nous expliquera sa vision pour l'avenir de sa commune, gérée depuis 2020 par David Géant.
00:00:59Et à 19h30, une nouvelle version beaucoup plus riche du Club des Alpes, présentée par Hugo Marseille, accompagnée de Dominique Pelouf.
00:01:08Hugo, on parle de quoi dans BFM et vous ce soir ?
00:01:10Oui, c'est la journée spéciale municipale, la deuxième sur BFM d'ici, après les impôts locaux, on vous parle donc de logement ce soir.
00:01:20Et Gaëlle, vous serez avec moi dans la bande d'infos et vous avez une histoire du jour, vous, à nous raconter.
00:01:24Oui, au lendemain de la fête des morts à Barcelonette, on va revenir ensemble sur les liens entre l'Ubaï et le Mexique.
00:01:30J'imagine que vous avez plein d'infos passionnantes sur cette relation entre les deux territoires.
00:01:35Bonsoir d'ici, nouvelle formule, c'est parti, est-ce que vous êtes prêts ?
00:01:39On est prêts.
00:01:39On y va.
00:01:40Et voici les titres de l'actualité de ce lundi.
00:01:48C'était l'ouverture du procès du professeur d'histoire de l'établissement Saint-Joseph de Gap, accusé de corruption sur mineurs, de violences et d'agressions sexuelles.
00:01:57Il aura fallu plus de 10 ans pour que la parole se libère.
00:02:00Les premiers faits datent de 2011, comme on vous l'avait révélé sur BFM d'ici.
00:02:04Mise en examen et placée en garde à vue le 8 septembre.
00:02:07Il est donc jugé ce lundi pour 8 chefs d'accusation.
00:02:09On sera en direct du tribunal de Gap.
00:02:12Deuxième journée spéciale municipale ce 3 novembre sur BFM d'ici.
00:02:16On s'intéresse à la problématique du logement.
00:02:19Un sujet central dans votre quotidien.
00:02:21Et plus précisément, on va s'intéresser aux résidences secondaires à Puy-Saint-André.
00:02:25Terminez les constructions neuves.
00:02:26La municipalité ne veut plus de nouvelles résidences secondaires pour les particuliers.
00:02:30Imaginez, dans la vallée de la Guizane, on recense 85% de logements secondaires.
00:02:36Et puis à la Javie, c'était le rendez-vous des amoureux des fruits anciens.
00:02:39La fête de la poire sarto rouge.
00:02:42Une variété de poires endémiques de la Javie s'étonnue hier.
00:02:45C'était la 19e édition.
00:02:46On a pu assister avec le public aux différentes étapes de pressage et de cuisson de cette poire.
00:02:52Vos prévisions météo pour demain, il fera 4 petits degrés au réveil à Crévoux.
00:02:58Et 7 degrés à Perruy dans les Alpes de Haute-Provence au lever du soleil.
00:03:07Agap, depuis 13h30, un professeur d'histoire de l'établissement Saint-Joseph est jugé par le tribunal correctionnel.
00:03:15Un procès très attendu.
00:03:16Pour rappel, le professeur est accusé de corruption sur mineurs, de violences et d'agressions sexuelles commis entre 2011 et 2025.
00:03:24Des faits que nous vous avions révélés sur BFM d'ici.
00:03:28L'homme comparait pour 8 faits, dont 2 pour agressions sexuelles, 5 pour corruption de mineurs et 1 pour atteintes sexuelles sur mineurs de plus et moins de 15 ans.
00:03:37Laure Gonzales, vous êtes sur place.
00:03:39Ce procès démarre fort.
00:03:41A peine appelé à la barre, le jeune professeur n'y en bloc tous les faits avec aplomb.
00:03:45Jugé sur la période de 2017 à 2025, il déclare s'être fait hacker, accuse des montages photos et dit ne pas pouvoir être identifiable sur les preuves présentées.
00:03:55Face à la plainte déposée contre lui en 2022, il déclare qu'il s'agit d'une vengeance des élèves à son encontre.
00:04:01Sa personnalité est abordée.
00:04:03Jugé comme un prof cool et sympathique, lui se présente comme autoritaire mais respectant une distance et une pédagogie.
00:04:09Des propos qui font bondir dans les rangs, les personnes présentes s'exhortent à rester calmes et à respirer.
00:04:15Il répond au juge, coupe la parole, se contredit, insiste sur son professionnalisme mais reconnaît partager ses passions et accepter toutes les demandes d'amis de ses élèves.
00:04:25Les expressions du public sont étonnées, les mains serrées et des murmures d'indignation parcourent la salle en réaction à ses propos.
00:04:31Merci Laure et on reviendra tout au long de ces éditions sur ce procès.
00:04:38C'est la deuxième journée consacrée aux municipales sur BFM d'ici.
00:04:47Chaque premier lundi de chaque mois, une thématique qui vous concerne.
00:04:51Aujourd'hui c'est le logement et sur notre territoire, le sujet qui revient été comme hiver,
00:04:56c'est celui des résidences secondaires qui posent problème de plus en plus en Bretagne ou en Corse.
00:05:01Des communes ont déjà sauté le pas, celui d'interdire la construction de nouvelles résidences secondaires.
00:05:07Et chez nous, la toute première à le faire, c'est la municipalité de Puy-Saint-André.
00:05:12Dans le brillant sonnet, 85% de logements secondaires sont recensés dans la vallée de la Guizane.
00:05:18Un phénomène qui inquiète et qui empêche l'accès à la propriété et même à la location.
00:05:22Reportage signé Jérémy Cazot.
00:05:23Jérémy Cazot.
00:05:24Laurent s'est renseigné là pour un appartement, la dame nous a demandé 790 euros.
00:05:30Et après elle nous a demandé deux mois de loyer en super long.
00:05:32Enfin une bonne nouvelle pour ce briançonné qui espère un jour trouver des loyers plus abordables.
00:05:38Ça monte de 500 à pratiquement 1 000 euros.
00:05:41Une commune du briançonné qui tente de limiter les nouvelles résidences secondaires.
00:05:45Un exemple à suivre pour Kent.
00:05:47Tout qui augmente c'est un truc de fou.
00:05:48Installé depuis deux ans à Briançon, il a décidé de partir.
00:05:51Son loyer est trop cher, impossible de trouver un appartement à un prix raisonnable.
00:05:56Ça fait rêver tout le monde, c'est normal, c'est un cadre idyllique pour tout le monde.
00:05:59Mais là, il n'y a pas le choix.
00:06:00Je vais demander la mutation parce que les logements, c'est du foutage de gueule.
00:06:04Le rêve de vivre en montagne à l'année de plus en plus irréalisable.
00:06:07Les gens partent et renoncent face au prix de l'immobilier.
00:06:11Pour cette agence, c'est bien la faute aux résidences secondaires.
00:06:13Mais il est compliqué d'imaginer pouvoir y faire face dans un marché libre.
00:06:17Difficile de réguler pour inverser la tendance.
00:06:20C'est compliqué d'interdire.
00:06:22On le voit toute la journée.
00:06:24C'est mon fonds de commerce, la loi de la demande et de l'offre.
00:06:27On a des gens qui habitent là pour vivre parce qu'ils aiment vivre ici.
00:06:30Et puis des gens qui viennent en vacances parce qu'ils aiment vivre ici aussi.
00:06:33Seulement, on n'a pas les mêmes pouvoirs d'achat.
00:06:34Une interdiction de construire des résidences secondaires
00:06:37pour protéger la vie et l'économie locale tout au long de l'année, d'accord.
00:06:41Mais il faudra certainement plus pour redonner vie au rêve de s'installer en montagne.
00:06:47Et on sera en direct avec le maire de Puy-Saint-André.
00:06:49Dans notre prochaine édition, Pierre Leroy expliquera le choix pour sa commune.
00:06:53Il était l'une des figures du foot alpin.
00:06:56Mohamed Megedmi, dit mamie, est décédé ce week-end au district des Alpes de football.
00:07:01Il était membre notamment de la commission de discipline du foot sale et des terrains.
00:07:05Les réactions étaient nombreuses sur les réseaux sociaux.
00:07:08Et nous sommes en direct avec Patrick Bellabès.
00:07:11Bonsoir, vous êtes le président du district de football.
00:07:15Alors que représentait Mamie dans le monde du foot amateur ?
00:07:21Bonsoir.
00:07:24Une personne très très appréciée par tous les clubs au sein de notre district.
00:07:30Il faisait partie depuis quelques années de plusieurs commissions depuis sa retraite.
00:07:34Donc il a passé beaucoup de temps avec nous.
00:07:37Et c'est vraiment quelqu'un de très très bienveillant envers tout le monde.
00:07:42Il était très apprécié par tous les clubs.
00:07:45Il avait une fonction de délégué au niveau du district et de la Ligue Méditerranée.
00:07:49Et c'est quelqu'un de très bon qui nous a quittés samedi soir.
00:07:54Quelle leçon vous a-t-il laissé ?
00:07:56Qu'est-ce que vous retiendrez de lui ?
00:07:58En fait, il était très très actif au niveau des...
00:08:05Comment on appelle ça ?
00:08:08Désolé, je suis un peu ému.
00:08:11C'est difficile encore si ça fait deux jours.
00:08:14Il était très investi dans le milieu social indigne.
00:08:18Donc il y avait le don du sang.
00:08:20Il était très très proche de ça.
00:08:23Et aussi des Restos du Coeur où il était très très activé aussi au sein de cette association.
00:08:29Et s'il y a quelque chose à prendre de lui, c'est ça...
00:08:33On disait qu'il avait le cœur sur la main.
00:08:34C'était toujours quelqu'un qui donnait pour les autres.
00:08:37Il n'attendait jamais rien.
00:08:38Il est toujours...
00:08:40Voilà, c'est quand on avait besoin de lui.
00:08:41Il était toujours là.
00:08:43Et on comprend votre émotion, Patrick Bellabès.
00:08:46Très rapidement, est-ce que des hommages sont prévus au niveau du district ?
00:08:50Oui, déjà le week-end dernier, on a passé des minutes de silence.
00:08:57Et là, le week-end prochain, donc demain, on va l'acter au sein du district.
00:09:01Il y aura une minute d'applaudissements sur tous les terrains de football de notre territoire, du district des Alpes.
00:09:09Merci beaucoup, Patrick Bellabès, d'avoir réagi sur BFM d'ici au décès de Mohamed Meghedmi.
00:09:15Merci beaucoup.
00:09:15Ce dimanche avait lieu la 19e foire, la 19e édition de la foire de la Poire Sarto et des fruits anciens à la Javie.
00:09:25C'est près de Dignes-les-Bains.
00:09:26Une tradition désormais bien enracinée dans la commune.
00:09:29Et même sous la pluie, l'événement a attiré du monde.
00:09:32Regardez ce reportage de Laurie Charrier.
00:09:33En automne à la Javie, la saison porte ses fruits et pas des moindres.
00:09:40La Poire Sarto est chaque année à l'honneur dans ce village.
00:09:43Cette variété ancienne de poire à cuire est très appréciée, notamment en confiserie, et les amateurs écoulent les stocks rapidement.
00:09:50C'est merveilleux, c'est fabuleux comme fruit pour faire des fruits au sirop.
00:09:55J'ai acheté le livre de recettes et j'ai fait des poires au sirop.
00:09:59Donc c'était excellent et je reviens.
00:10:01A l'occasion de la foire, environ 900 kilos ont été ramassés.
00:10:04Une récolte un peu moins abondante que d'ordinaire.
00:10:07Et ceux qui ne souhaiteraient pas la cuisiner ont pu se rattraper avec des produits déjà préparés.
00:10:12En sirop, en confiture ou même en chocolat.
00:10:15La Poire Sarto est chaque année lors de la foire de la Javie en opération séduction.
00:10:19Pour attirer toujours plus de gourmands, mais surtout faire en sorte que ce patrimoine gastronomique soit conservé.
00:10:24C'est important de maintenir et il faut surtout rappeler que les bonnes poires, elles sont surtout derrière les stands.
00:10:30Il n'y a que des bénévoles, il doit être une quarantaine aujourd'hui.
00:10:33Ce n'est pas une entreprise, c'est vraiment refaire découvrir la poire.
00:10:36Si la Poire Sarto se mange, elle se boit aussi.
00:10:39Cette année, une bière a été brassée par la brasserie BV10 et les premières dégustations ont eu lieu lors de la foire avec modération.
00:10:46C'est super bon, c'est très sucré, on sent bien la poire.
00:10:49L'association, on avait cette idée-là de faire une bière à la Poire Sarto.
00:10:52Et on a été voir ce brasseur qui a accepté de faire des essais.
00:10:56Après plusieurs essais, on a trouvé un mélange concluant.
00:10:59Donc on a réussi à faire 60 listes d'année et l'année prochaine, on pourra faire des canettes.
00:11:03La Poire Sarto, sous toutes ses formes, n'a pas fini de surprendre nos palais et elle n'est pas prête d'être oubliée.
00:11:09Et puis regardez, est-ce que vous le reconnaissez ?
00:11:14C'est Vincent Lagaffe au milieu, l'animateur vedette du Big Deal.
00:11:18Il était ce week-end au refuge de Lure à 1600 mètres d'altitude à Saint-Etienne-les-Orgues.
00:11:24C'est dans les Alpes de Haute-Provence.
00:11:27Et on passe tout de suite à l'infotrafic.
00:11:29Dans les Hautes-Alpes, la D1075 de l'année.
00:11:43Et tout de suite, c'est la météo de Colabédois.
00:11:46Du 1er octobre au 30 novembre, dans vos garages AD, retrouvez une offre exceptionnelle de moins 30% sur le fil de distribution et d'un bilan sécurité défaut offert, voire fondation dans votre garage.
00:11:56AD, c'est sûr.
00:12:05Ravie de vous retrouver. Le temps pour la journée de mardi sur nos deux départements, les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence.
00:12:11Avec un beau soleil dès le matin, installé sur nos deux départements.
00:12:14Quelques légers nuages l'après-midi présents aux côtés de ce soleil bel et bien dominant.
00:12:20C'est une belle journée qui s'annonce.
00:12:21Côté température, vous allez compter au mieux le matin.
00:12:244 à Dignes-les-Bains, moins 6 à Barcelonette, 4 à Ambrun, 0 à Brionçon ou encore 4 à Gap.
00:12:30L'après-midi, on atteindra 18 degrés du côté de Gap et 19 la maximale pour Manosque ou encore Dignes-les-Bains.
00:12:36Du 1er octobre au 30 novembre, dans vos garages AD, retrouvez une offre exceptionnelle de moins 30% sur le fil de distribution et d'un bilan sécurité défaut offert, voire fondation dans votre garage.
00:12:53AD, c'est sûr.
00:12:56Vous êtes toujours sur BFM d'ici pour ce grand lancement de votre tout nouveau Bonsoir d'ici.
00:13:03Dans un instant, l'actu revient.
00:13:04Et BFM d'ici et vous avec Hugo Marseille, on répond à vos questions sur BFM d'ici.
00:13:09Dans ce nouveau rendez-vous, on va parler de la loi SRU qui impose un minimum de logements sociaux dans certaines communes.
00:13:16et vous pouvez aussi participer.
00:13:17Il vous suffit de scanner ce QR code.
00:13:19Vous nous envoyez vos questions par mail ou par SMS ou bien, comme je le disais, en scannant ce QR code avec votre téléphone.
00:13:26C'est Hugo Marseille qui vous répondra.
00:13:31Bonsoir.
00:13:32Bonsoir.
00:13:33Bonsoir.
00:13:35Bonsoir d'ici.
00:13:3818h15 sur BFM d'ici.
00:13:40Bienvenue si vous nous rejoignez.
00:13:42Un petit point sur l'info.
00:13:45Et ce procès en cours depuis 13h30 du professeur d'histoire de l'établissement Saint-Joseph de Gap,
00:13:52accusé de corruption sur mineurs, de violence et d'agression sexuelle.
00:13:57Les journalistes de BFM d'ici sont sur place.
00:13:59On suit pour vous ce procès.
00:14:02Retour au collège avec beaucoup d'émotions à Briançon après la mort de Maceo le week-end dernier.
00:14:10Il a été retrouvé, je vous le rappelle, noyé dans l'adurance après un jeu dangereusement tendance sur les réseaux sociaux.
00:14:18Il a chuté après avoir été tracté par un véhicule.
00:14:24Nous reviendrons également sur le décès de Mamie.
00:14:29C'est ce membre du district du football des Hautes-Alpes décédé ce week-end.
00:14:35Une pluie d'hommage sur les réseaux sociaux.
00:14:37Nous étions en direct il y a quelques instants avec Patrick Bellabès, le président du district.
00:14:43Place désormais à votre tout premier BFM et vous avec Hugo Marseille.
00:14:48Bonsoir Hugo.
00:14:54Bonsoir Alice.
00:14:55Avec vous on parle donc de logement et de la loi SRU.
00:14:58Donc SRU pour solidarité et renouvellement urbain qui complique la vie des élus depuis sa promulgation en 2000.
00:15:05Elle a chamboulé le droit de l'urbanisme poussant de nombreuses communes à s'adapter.
00:15:09Mais ses objectifs sont plutôt clairs.
00:15:11Lutte contre l'étalement urbain, développement durable mais surtout elle favorise la mixité sociale et l'accès au logement pour les classes populaires.
00:15:19Mais cette loi ne concerne pas toutes les communes.
00:15:22Quels sont les critères Hugo ?
00:15:23Alors Alice c'est un petit peu complexe.
00:15:25Préparez-vous à une petite avalanche de chiffres.
00:15:26Pour commencer, pour être concerné par la loi SRU, il faut être une commune de plus de 3500 habitants dans une intercommunalité de plus de 50 000 habitants qui comporte au moins une commune de 15 000 habitants.
00:15:40Alors ça fait beaucoup de chiffres mais on finit par s'y retrouver.
00:15:43L'objectif c'est de lutter contre la fracture sociale qui sépare physiquement les classes aisées et les classes populaires dans les villes.
00:15:50Alors dans les Hautes-Alpes il n'y a qu'une ville, Ségap, qui est concernée.
00:15:53Dans les Alpes de Haute-Provence, elles sont 4, Manosque, Horizon, Pierre-Vert et Villeneuve.
00:15:58Et alors à quoi sont confrontées, sont contraintes ces communes ?
00:16:02Alors on va s'attarder surtout sur l'article 55 de la loi.
00:16:05Il oblige les communes concernées à compter 25% de logements sociaux dans leurs parcs immobiliers.
00:16:12Alors c'est très simple sur le papier, très complexe dans la réalité.
00:16:15D'autant que le foncier est rare dans nos départements entre les terres agricoles et le relief qui réduisent les possibilités d'implanter des projets immobiliers.
00:16:23Alors comment on s'y conforme ?
00:16:25Eh bien d'après Jean-Michel Arnaud, le sénateur des Hautes-Alpes, pour GAP, l'objectif est atteint.
00:16:30Mais de nombreuses communes du département font des efforts pour augmenter leurs parcs de logements sociaux.
00:16:35En effet, dans les Hautes-Alpes, les revenus sont bas.
00:16:3770% de la population est théoriquement éligible aux logements sociaux.
00:16:42D'après le sénateur, il existe donc un véritable enjeu, un enjeu majeur pour permettre aux locaux de rester vivre dans nos vallées.
00:16:49Écoutez Jean-Michel Arnaud.
00:16:51Je rappelle que le seul opérateur public des Hautes-Alpes, l'OPH des Hautes-Alpes, dispose d'un parc de 6500 logements dans le département.
00:17:00Et évidemment, un grand nombre de communes est concerné par ce pourcentage de logements sociaux et par une action de l'OPH sur son territoire.
00:17:09Mais le nerf de la guerre, comme toujours, c'est de financer ces projets de logements sociaux.
00:17:15Oui, évidemment. Et alors, est-ce qu'on y parvient, Hugo ?
00:17:17Alors, pour cela, les communes s'appuient paradoxalement sur l'abondance de résidences secondaires.
00:17:22En 2022, elles représentaient 45,3% des logements dans les Hautes-Alpes, 30,5% dans les Alpes de Haute-Provence.
00:17:30Et leurs propriétaires, évidemment, sont aisés.
00:17:32Les promoteurs s'appuient sur cette manne pour monter des projets qu'on pourrait qualifier de panachés.
00:17:37C'est-à-dire que l'argent investi dans les résidences secondaires permet de financer le logement social.
00:17:43La vérité, c'est que la plupart des programmes aujourd'hui dans les Hautes-Alpes produits en termes immobiliers
00:17:50s'inscrivent dans le cadre de PLU qui, bien souvent, prévoit, à l'image récemment de Monet et les Bains, par exemple,
00:17:58une production de logements classiques par un promoteur classique.
00:18:02Mais le PLU prévoit que 25% de cette promotion doit être ciblée sur le logement social.
00:18:08Et l'OPHLM, par exemple, vient en VEFA, en vente, en déporté, si vous voulez, en future acquisition,
00:18:16qui, l'OPHLM, achète 25% du programme et ensuite le met en commission d'attribution
00:18:23à disposition des logements et des familles à profil.
00:18:27Donc, on est bien dans cette collaboration entre la collectivité locale, les financements de l'État,
00:18:33un opérateur qui soit privé au public, avec un opérateur public qui peut directement produire le logement
00:18:38ou un opérateur privé qui produit le logement et qui est ensuite acheté par un organisme de logement social comme l'OPHLM.
00:18:46Et on l'a dit, Hugo, le foncier est rare.
00:18:48Oui, en effet, la tendance est encore accrue avec la loi zéro artificialisation nette, mais des solutions existent.
00:18:56Et il faut se retourner pour ça vers l'ancien, rénover des bâtiments, les rendre à nouveau habitables dans nos départements.
00:19:02Le projet le plus important de ce type est à chercher du côté de Briançon, le maire Arnaud Murja,
00:19:07qui souhaite transformer le fort des têtes en village olympique pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2030,
00:19:13avant de remettre les logements sur le marché, et notamment le marché du logement social,
00:19:18dans une ville où les ménages les moins aisés peignent particulièrement à se loger.
00:19:23Et le fait de pouvoir, sur un site classé à l'UNESCO, un site monument historique,
00:19:28pouvoir avoir un permis à double État grâce à la loi olympique dont j'ai été le rapporteur au Sénat,
00:19:34qui permet d'avoir un permis pour transformer, rénover ce fort très délabré en village olympique,
00:19:43et ensuite avoir une latence d'un an, un an et demi pour transformer la première rénovation du village olympique
00:19:52en résidence permanente et mixte sur du saisonnier et éventuellement du social,
00:19:57et l'accession à la propriété, c'est je pense, si on va au bout,
00:20:01c'est évidemment un peu plus coûteux que de la création ex nihilo sur du foncier disponible.
00:20:06Je pense que c'est dans ce sens-là qu'il faut travailler, à condition de maîtriser les coûts,
00:20:11et de travailler avec beaucoup d'intelligence, avec la Solideo, la société livraison des équipements olympiques,
00:20:17pour que cette opération à brillance au fonctionne comme elle a fonctionné.
00:20:21J'ai pu le vérifier de mes propres yeux en tant que rapporteur de la Commission des lois au Sénat,
00:20:25en Seine-Saint-Denis, sur l'île de Sainte-Denis,
00:20:27qui a adopté ce dispositus-là pour l'égion 2024,
00:20:31et depuis quelques mois, les habitants prennent possession de leurs logements,
00:20:37qui sont logements sociaux, logements d'accession à la propriété.
00:20:41Alors, évidemment, tout cela, ce sont des projections, on l'aura compris.
00:20:45Nos départements restent peu concernés par la loi SRU,
00:20:48mais les élus font des efforts pour permettre aux habitants du territoire,
00:20:51dont les revenus sont souvent faibles, de se loger à un coût supportable pour ces ménages.
00:20:55Merci beaucoup, Hugo, pour ce sujet.
00:20:57Donc, choisis, je le rappelle, dans le cadre des journées spéciales municipales sur BFM d'ici.
00:21:03Chaque premier lundi du mois, on vous propose un sujet.
00:21:06Aujourd'hui, c'était le logement.
00:21:08Et vous, Hugo, on vous retrouve tous les soirs à 18h15,
00:21:11maintenant, dans ce nouveau Bonsoir d'ici.
00:21:14A demain.
00:21:14A demain.
00:21:14Merci.
00:21:20Bonsoir.
00:21:22Bonsoir.
00:21:23Bonsoir.
00:21:25Bonsoir.
00:21:28Bonsoir.
00:21:29Bonsoir d'ici.
00:21:33Vous êtes toujours sur BFM d'ici, on passe un bout de la soirée ensemble.
00:21:36Il est 18h30, bienvenue.
00:21:38Si vous nous rejoignez tout de suite, voici les titres de l'actualité.
00:21:42Deuxième journée spéciale municipale ce 3 novembre sur BFM d'ici.
00:21:46On s'intéresse à la problématique du logement, un sujet central dans votre quotidien.
00:21:50Et plus précisément, on s'intéresse aux résidences secondaires.
00:21:53À Puy-Saint-André, terminez les constructions neuves.
00:21:56La municipalité ne veut plus de nouvelles résidences secondaires.
00:21:58Pour les particuliers, imaginez, dans la vallée de la Guizane, on recense 85% de logements secondaires.
00:22:05C'est la rentrée des classes après les vacances de la Toussaint.
00:22:08Une rentrée très particulière au collège des Garcins à Briançon.
00:22:11Les élèves et les professeurs sont sous le choc après la mort de Maceo.
00:22:16Le week-end dernier, l'adolescent de 14 ans a été retrouvé noyé dans l'adurance après avoir participé à un jeu dangereusement tendance,
00:22:24être tracté sur un sommier par une voiture.
00:22:27Et puis à la Javis, c'était le rendez-vous des amoureux des fruits anciens.
00:22:31La fête de la poire Sarteau-Rouge, une variété de poires endémiques de la Javis est tenue hier.
00:22:37C'était la 19e édition.
00:22:38On a pu assister avec le public aux différentes étapes de pressage et de cuisson de cette poire.
00:22:44C'est la deuxième journée consacrée au municipal sur BFM d'ici chaque premier lundi de chaque mois.
00:22:58Une thématique qui vous concerne aujourd'hui, c'est le logement.
00:23:01Et sur notre territoire, le sujet qui revient été comme hiver, c'est celui des résidences secondaires
00:23:06qui posent de plus en plus problèmes dans d'autres régions comme en Corse ou en Bretagne.
00:23:10Des communes ont déjà sauté le pas, celui d'interdire la construction de nouvelles résidences secondaires.
00:23:16Et chez nous, la toute première à le faire, c'est la municipalité de Puy-Saint-André.
00:23:21Dans le brillant saunet, imaginez 85% de logements secondaires ont été recensés dans la vallée de la Guizane.
00:23:28Un phénomène qui inquiète et qui empêche l'accès à la propriété et même à la location.
00:23:33Reportage signé Jérémy Cazot.
00:23:35J'en suis renseigné pour un appartement. La dame nous demandait 790 euros.
00:23:41Et après, elle nous a demandé 2 mois de loyer en supprimant.
00:23:43Enfin, une bonne nouvelle pour ce briançonné qui espère un jour trouver des loyers plus abordables.
00:23:48Ça monte de 500 à pratiquement 1 000 euros.
00:23:51Une commune du briançonné qui tente de limiter les nouvelles résidences secondaires.
00:23:55Un exemple à suivre pour Kent.
00:23:57Tout qui augmente, c'est un truc de fou.
00:23:59Installé depuis 2 ans à Briançon, il a décidé de partir.
00:24:02Son loyer est trop cher. Impossible de trouver un appartement à un prix raisonnable.
00:24:07Ça fait rêver tout le monde. C'est normal. C'est un cadre idyllique pour tout le monde.
00:24:09Mais là, il n'y a pas le choix.
00:24:11Je vais demander la mutation parce que les logements, c'est du foutage de gueule.
00:24:14Le rêve de vivre en montagne à l'année de plus en plus irréalisable.
00:24:18Les gens partent et renoncent face au prix de l'immobilier.
00:24:21Pour cette agence, c'est bien la faute aux résidences secondaires.
00:24:24Mais il est compliqué d'imaginer pouvoir y faire face dans un marché libre.
00:24:28Difficile de réguler pour inverser la tendance.
00:24:30C'est compliqué d'interdire. On le voit toute la journée.
00:24:34C'est mon fonds de commerce, la loi de la demande et de l'offre.
00:24:37On a des gens qui habitent là pour vivre parce qu'ils aiment vivre ici.
00:24:40Et puis des gens qui viennent en vacances parce qu'ils aiment vivre ici aussi.
00:24:43Seulement, on n'a pas les mêmes pouvoirs d'achat.
00:24:45Une interdiction de construire des résidences secondaires
00:24:47pour protéger la vie et l'économie locale tout au long de l'année, d'accord.
00:24:51Mais il faudra certainement plus pour redonner vie au rêve de s'installer en montagne.
00:24:56Pierre Leroy, vous êtes maire de Saint-André.
00:25:01Vous êtes en direct sur BFM d'ici.
00:25:03Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:25:06Pourquoi avez-vous pris cette décision dans votre commune ?
00:25:10Déjà, je ne suis pas maire, je suis maire adjoint.
00:25:13Je suis deuxième adjoint de la commune de Puy-Saint-André et non pas de Saint-André.
00:25:19En effet, on a pris une décision concernant le foncier constructible.
00:25:23L'objectif, ce n'est pas du tout de stigmatiser les résidences secondaires.
00:25:27C'est que le constat s'impose dans la réalité.
00:25:29Les résidents permanents ont véritablement des difficultés pour s'installer sur nos territoires
00:25:34qui sont en effet des territoires à la fois pour les touristes,
00:25:39à la fois pour des gens qui veulent venir en vacances.
00:25:41Donc, encore une fois, l'objectif n'est pas de stigmatiser les résidences secondaires,
00:25:45mais de faire comprendre que la situation est critique.
00:25:48La population baisse dans de nombreuses communes,
00:25:51la population vieillit aussi dans de nombreuses communes de nos territoires.
00:25:55Et donc, il faut trouver des solutions.
00:25:57Et face à ce problème qui devient crucial,
00:26:00parce qu'il y a certaines communes qui sont à 85-90% de résidences secondaires,
00:26:05nous souhaitons privilégier les résidents permanents.
00:26:08Donc, la loi Lemaire nous permet en effet de travailler cet aspect.
00:26:12C'est à la marge, parce que c'est un premier pas, on va dire.
00:26:18Beaucoup d'autres passes sont nécessaires pour résoudre le problème du logement sur nos territoires,
00:26:22mais c'est un premier pas.
00:26:24Comment s'est accueilli, justement ?
00:26:27Quelles sont les réactions à cette décision ?
00:26:30Les réactions à ce jour n'ont pas posé véritablement de problème,
00:26:34parce qu'encore une fois, il n'est pas interdit d'avoir une résidence secondaire sur notre commune.
00:26:40De nombreuses maisons, malheureusement, se vendent aussi à des résidences secondaires.
00:26:45Et là, en l'occurrence, la loi Lemaire n'intervient pas sur cet aspect-là.
00:26:48La loi Lemaire n'intervient que sur le constructible.
00:26:52Donc, en fait, les résidents permanents sont un petit peu piégés dans cette affaire.
00:26:56Ils sont pris en état, à la fois parce qu'il y a la loi ZAN,
00:26:59zéro artificialisation nette des sols qui s'opèrent.
00:27:02Donc, il y a de moins en moins de terrains constructibles.
00:27:05Et si ces terrains constructibles partent aux résidences secondaires,
00:27:08là, clairement, ce n'est plus possible pour les résidents permanents.
00:27:11Donc, on peut s'interroger aussi à quoi c'est des résidents permanents sur les territoires
00:27:15s'ils ne peuvent plus se loger, est-ce qu'ils sont vraiment nécessaires ?
00:27:18Ben oui, mais les résidents permanents, c'est votre épicier,
00:27:22c'est votre maçon, c'est votre instituteur, etc.
00:27:26Donc là, il y a véritablement un gros enjeu de permettre aux gens
00:27:30de pouvoir à la fois louer sur le territoire,
00:27:33parce que le Airbnb aussi est très très présent,
00:27:36et puis pouvoir accéder à la propriété à terme pour ces jeunes qui veulent s'installer chez nous.
00:27:41Sinon, petit à petit, on a un vrai problème d'emploi.
00:27:45Les socioprofessionnels qui cherchent des employés sur le territoire
00:27:48ont des difficultés parce qu'ils ne peuvent pas les loger.
00:27:50Merci Pierre Leroy d'avoir répondu à nos questions sur BFM d'ici en direct.
00:27:57Merci.
00:27:59Agap, depuis 13h30, un professeur d'histoire de l'établissement Saint-Joseph
00:28:03est jugé par le tribunal correctionnel, un procès très attendu.
00:28:07Pour rappel, le professeur est accusé de corruption sur mineurs,
00:28:10de violences et d'agressions sexuelles commises entre 2011 et 2025.
00:28:14Des faits que nous vous avions révélés sur BFM d'ici,
00:28:18l'homme comparait pour 8 faits, dont 2 pour agressions sexuelles,
00:28:225 pour corruption de mineurs et 1 pour atteintes sexuelles sur mineurs
00:28:24de plus et moins de 15 ans.
00:28:26Laure Gonzales, on vous retrouve sur place Agap.
00:28:29Ce procès démarre fort.
00:28:31À peine appelé à la barre, le jeune professeur nie en bloc tous les faits avec aplomb.
00:28:35Jugé sur la période de 2017 à 2025, il déclare s'être fait haquer,
00:28:40accuse des montages photos et dit ne pas pouvoir être identifiable sur les preuves présentées.
00:28:45Face à la plainte déposée contre lui en 2022,
00:28:48il déclare qu'il s'agit d'une vengeance des élèves à son encontre.
00:28:51Sa personnalité est abordée, il est jugé comme un prof cool et sympathique.
00:28:55Lui se présente comme autoritaire, mais respectant une distance et une pédagogie.
00:29:00Des propos qui font bondir dans les rangs,
00:29:02les personnes présentes s'exhortent à rester calmes et à respirer.
00:29:06Il répond au juge, coupe la parole, se contredit,
00:29:08insiste sur son professionnalisme,
00:29:10mais reconnaît partager ses passions et accepter toutes les demandes d'amis de ses élèves.
00:29:15Plus il déroule sa défense, plus la colère monte sur les visages des plaignants,
00:29:19des parents et de leurs proches.
00:29:20Pour le prévenu, ce sont des rumeurs et une vengeance personnelle à son encontre,
00:29:24mélangeant sa vie professionnelle et sa vie privée.
00:29:27Il accuse la médiatisation d'avoir fait s'ajouter de faux témoignages à son encontre.
00:29:31Les expressions du public sont étonnées,
00:29:33les mains serrées et des murmures d'indignation parcourent la salle en réaction à ses propos.
00:29:38Il est actuellement interrogé sur les derniers signalements en 2025.
00:29:41Le procès suit son cours.
00:29:44Merci beaucoup Laure et Elsa qui vous accompagnent.
00:29:49Avez-vous déjà entendu parler du mattress surfing ?
00:29:52C'est ce jeu populaire en Angleterre qui se répand en France
00:29:55et qui a conduit à la mort du jeune collégien de 14 ans,
00:29:59Maceo, à Briançon, le 24 octobre dernier.
00:30:02Il s'agit de se laisser tracter par une voiture allongée sur une bouée ou un matelas.
00:30:07La scène est généralement filmée pour être postée sur les réseaux sociaux.
00:30:10Aujourd'hui, c'était jour de rentrée scolaire.
00:30:12Au collège, les garçons à Briançon ont été scolarisés, Maceo.
00:30:15Une rentrée particulièrement émouvante.
00:30:18Vous l'imaginez sur place, Jérémy Cazot ?
00:30:20Une rentrée des classes pas comme les autres.
00:30:22Au collège, les garçons de Briançon, un élève manque à l'appel.
00:30:26Bien plus qu'un nom ou un visage pour certains, c'est un ami qui ne reviendra plus.
00:30:30Ça te fait un choc.
00:30:31Le choc et la tristesse pour Aidan, qui était en classe avec Maceo
00:30:35et pour qui les réseaux sociaux de plus en plus dangereux sont à mettre sur le banc des accusés.
00:30:40La violence et la mise en danger y sont trop souvent encouragés.
00:30:43Surtout les challenges qu'ils mettent sur les réseaux, ils sont dangereux, certains.
00:30:48Des défis dangereux qui se multiplient sur les réseaux sociaux
00:30:52pour faire un maximum de vues et acquérir une reconnaissance virtuelle.
00:30:55Un fléau qui peut donc s'avérer mortel.
00:30:58Pour l'instant, ils n'ont pas de portable.
00:30:59Pour certains parents, pas le choix. Il faut des mesures radicales.
00:31:02On essaie de limiter au mieux tout ce qui est Internet, écran et réseaux sociaux.
00:31:08Pour d'autres parents forcément inquiets, il faudrait aussi une législation plus stricte
00:31:12pour encadrer les réseaux sociaux.
00:31:14Ça nous fait un peu d'humourant.
00:31:17Limiter les risques d'une utilisation abusive par la loi.
00:31:20J'ai l'impression que les réseaux ne sont pas régulés.
00:31:22Il va falloir que l'État se revoye beaucoup de choses là-dessus.
00:31:28Que l'État agisse fermement et que les députés légifèrent
00:31:30pour encadrer davantage et interdire un espoir partagé par les parents d'élèves
00:31:35du Collège Les Garcins de Briançon.
00:31:37Beaucoup d'émotions donc à ce matin à Briançon.
00:31:42Qu'avez-vous fait ce week-end ? Peut-être étiez-vous à la Javie, à la foire de la
00:31:47Poire Sarto et des fruits anciens.
00:31:49C'est une tradition désormais bien enracinée dans la commune et même sous la pluie.
00:31:54Vous allez voir l'événement à tirer du monde.
00:31:56Le reportage de Laurie Charrier.
00:31:57En automne à la Javie, la saison porte ses fruits et pas des moindres.
00:32:02La Poire Sarto est chaque année à l'honneur dans ce village.
00:32:05Cette variété ancienne de poire à cuire est très appréciée, notamment en confiserie
00:32:09et les amateurs écoulent les stocks rapidement.
00:32:11C'est merveilleux, c'est fabuleux comme fruit pour faire des fruits au sirop.
00:32:17J'ai acheté le livre de recettes et j'ai fait des poires au sirop.
00:32:20Donc c'était excellent et je reviens.
00:32:23A l'occasion de la foire, environ 900 kilos ont été ramassés.
00:32:26Une récolte un peu moins abondante que d'ordinaire et ceux qui ne souhaiteraient pas la cuisiner
00:32:31ont pu se rattraper avec des produits déjà préparés.
00:32:34En sirop, en confiture ou même en chocolat.
00:32:36La Poire Sarto est chaque année lors de la Foire de la Javie en opération séduction
00:32:41pour attirer toujours plus de gourmands,
00:32:43mais surtout faire en sorte que ce patrimoine gastronomique soit conservé.
00:32:46C'est important de maintenir et il faut surtout rappeler que les bonnes poires
00:32:50elles sont surtout derrière les stands.
00:32:52Il n'y a que des bénévoles, il doit être une quarantaine aujourd'hui.
00:32:54Ce n'est pas une entreprise, c'est vraiment refaire découvrir la poire.
00:32:58Si la Poire Sarto se mange, elle se boit aussi.
00:33:01Cette année, une bière a été brassée par la brasserie BV10
00:33:04et les premières dégustations ont eu lieu lors de la Foire avec modération.
00:33:08C'est super bon, c'est très sucré, on sent bien la poire.
00:33:11L'association, on avait cette idée-là de faire une bière à la Poire Sarto
00:33:14et on a été voir ce brasseur qui a accepté de faire des essais.
00:33:17Après plusieurs essais, on a trouvé un mélange concluant.
00:33:21Donc on a réussi à faire 60 litres cette année
00:33:22et l'année prochaine, on pourra faire des canettes.
00:33:25La Poire Sarto, sous toutes ses formes, n'a pas fini de surprendre nos palais
00:33:28et elle n'est pas prête d'être oubliée.
00:33:32Et regardez, c'est sûrement l'image du week-end.
00:33:34En tout cas, c'est celle qu'on a choisi de vous montrer ce lundi.
00:33:37Est-ce que vous reconnaissez la personne qui se trouve au milieu ?
00:33:40C'est bien sûr Vincent Lagaffe, l'animateur vedette du Big Deal
00:33:43qui était ce week-end au refuge de Lure.
00:33:46C'est à 1600 mètres d'altitude à Saint-Etienne-les-Orgues
00:33:49dans les Alpes de Haute-Provence.
00:33:51Le Big Deal qui est retrouvé chaque jeudi à 21h10 sur RMC Story.
00:33:58On passe à l'infotrafic.
00:34:00Et dans les Hautes-Alpes, sur la D1075,
00:34:09de l'air de Saint-Julien-en-Beauchêne vers le village de Saint-Julien-en-Beauchêne,
00:34:12la route est fermée la nuit pour des travaux de construction.
00:34:15C'est jusqu'à demain, 6h du matin.
00:34:18Sur la D902, la route d'accès au Quéra.
00:34:21Une partie de la route est fermée en journée pour cause de travaux de maintenance.
00:34:26Ça, c'est jusqu'à vendredi, 13h.
00:34:29La circulation est alternée en dehors des heures de fermeture de la route.
00:34:32Et puis pour les Alpes de Haute-Provence, sur la RD107,
00:34:35au niveau de Prats-Haute-Bléonne,
00:34:37la circulation de tout véhicule est interdite jusqu'à vendredi
00:34:41de 8h à midi et de 13h à 17h.
00:34:45Vous êtes toujours sur BFM d'ici.
00:34:56Il est presque 18h50.
00:34:58Il est maintenant l'heure de la bande d'infos.
00:35:01C'est la toute première sur BFM d'ici.
00:35:04Juste avant, un petit rappel de l'actualité.
00:35:06Avec ce procès qui est en cours depuis le début d'après-midi à Gap,
00:35:09c'est le procès du professeur d'histoire de l'établissement Saint-Joseph
00:35:13qui est accusé de corruption sur mineurs, de violence et d'agression sexuelle.
00:35:17Le procès est donc toujours en cours.
00:35:20A Briançon, une rentrée des classes après les vacances de la Toussaint,
00:35:24avec beaucoup d'émotions après la mort de Maceo,
00:35:27ce jeune collégien décédé le week-end dernier
00:35:30après un jeu dangereux, tendance sur les réseaux sociaux,
00:35:34ce jeu où il faut se faire tracter par une voiture,
00:35:40un jeu très dangereux qui a coûté la vie de Maceo.
00:35:44Et puis nous avons aussi évoqué sur BFM d'ici le décès de Mamie.
00:35:49C'est son surnom, c'est un membre essentiel du district de foot des Hautes-Alpes.
00:35:54Il est décédé ce week-end sur les réseaux sociaux.
00:35:57Une pluie d'hommage tout le week-end.
00:36:00Vous entendrez Patrick Bellabès, le président du district de foot.
00:36:05Et tout de suite place donc à la bande d'infos sur BFM d'ici.
00:36:08Bonsoir Jean-Michel Gray.
00:36:16Bonsoir Alice.
00:36:16Vous êtes candidat pour les élections municipales 2026 du côté de Fort-Calquier.
00:36:22Vous êtes notre invité pour ce focus politique.
00:36:25On a quelques questions à vous poser.
00:36:27Vous êtes artisan depuis 25 ans, élu local depuis plusieurs années.
00:36:31Qu'est-ce qui vous pousse maintenant à briguer la mairie de Fort-Calquier ?
00:36:34Alors je suis artisan depuis 45 ans en fait.
00:36:3645 ans et 25 ans, j'ai noté les 45 ans.
00:36:39Vous m'avez rajeuni, merci.
00:36:41Ce qui m'a poussé c'était la dynamique du collectif.
00:36:44En fait ce que nous présentons c'est une liste citoyenne participative.
00:36:47Et c'est surtout cette dynamique nouvelle autour de la politique locale.
00:36:54cette envie vraiment de renouer avec une action politique efficace et proche.
00:37:02Qu'est-ce qui vous attire dans ce rôle de maire ?
00:37:05On voit que beaucoup aujourd'hui jettent l'éponge après plusieurs années de mandat
00:37:09parce qu'être maire aujourd'hui c'est compliqué, on est en première ligne.
00:37:12C'est clair, c'est clair que c'est un challenge, c'est pas une décision qu'on prend à la légère.
00:37:17Ce qui m'intéressait c'était le côté justement, en tant qu'entrepreneur,
00:37:20de voir un peu une autre manière de gérer une structure.
00:37:25Bon, une municipalité ça n'a rien à voir avec une entreprise,
00:37:28donc c'est quelque chose de complètement différent.
00:37:31Et puis voilà, au bout de 45 ans, voir un peu autre chose, c'est le moment où jamais.
00:37:35Vous parlez de minorité municipale plutôt que d'opposition.
00:37:39Tout à fait.
00:37:39Pourquoi cette nuance est-elle importante pour vous ?
00:37:41Parce que justement, une des idées fondamentales de ces listes citoyennes participatives,
00:37:47c'est de ne plus avoir une majorité qui impose sa volonté à une minorité.
00:37:51Mais d'essayer d'inclure le plus possible les habitants, de les consulter, de les écouter surtout.
00:37:57Et voilà, d'arrêter ce dialogue majorité-minorité qui est un peu fatigant
00:38:04et qui, voilà, tout le monde est un peu saturé.
00:38:07Pour votre programme, vous avez sélectionné trois grands piliers,
00:38:09la démocratie, l'écologie, la solidarité.
00:38:12Lequel vous semble prioritaire aujourd'hui pour faire le calquier ?
00:38:15Les trois en même temps.
00:38:16En fait, les trois sont transversaux.
00:38:19L'écologie, par exemple, en soi, ce n'est pas une valeur, c'est une science,
00:38:23mais c'est une science qui nous enseigne que si on influence,
00:38:26si on a un impact, un élément d'un ensemble,
00:38:30en fait c'est tout l'ensemble qui subit les conséquences.
00:38:32Et donc, la solidarité, c'est un petit peu la même chose.
00:38:36Et donc, la démocratie participative, c'est aussi un des moyens d'agir là-dedans.
00:38:42Donc en fait, les trois sont assez indissociables.
00:38:45Et Gaël, vous vouliez réagir très rapidement, il nous reste très peu de temps.
00:38:47Oui, Jean-Michel Gré, c'est votre deuxième candidature, je crois.
00:38:50Vous aviez échoué de peu en 2020.
00:38:52Qu'est-ce qui va changer pour cette nouvelle campagne, cette fois ?
00:38:55Déjà, plus d'expérience, c'est un groupe qui, en six ans, s'est rodé.
00:39:02On s'est professionnalisé, on a vraiment suivi beaucoup de formations pour être prêts, être efficaces.
00:39:08C'est vrai que 2020, il y avait beaucoup d'enthousiasme, il y avait beaucoup d'énergie.
00:39:11Mais là, maintenant, c'est un groupe qui est vraiment solide, solidaire et expérimenté.
00:39:15Merci beaucoup, Jean-Michel Gré, le temps file sur BFMDC.
00:39:21Merci d'avoir accepté d'être notre invité.
00:39:22Je rappelle que vous êtes candidat pour les élections de 2026 à Fort-Calquier.
00:39:26Merci à vous.
00:39:27Merci, et on passe à notre histoire du jour avec Gaël.
00:39:34Alors, Gaël Lanoue, votre histoire du jour, vous allez nous parler du lien bien connu entre l'Ubaï et le Mexique.
00:39:40Oui, Alice, on a vu ce week-end la fête des morts à Barcelonette, qui est sans conteste la ville la plus mexicaine de France.
00:39:49Mais derrière ces festivités, il y a une histoire d'exil, de réussite et de retour.
00:39:55Le point de départ, ce sont les frères Arnaud, au 19e siècle.
00:39:59C'est une famille, ils sont issus d'une famille de négociants, de banquiers, d'avocats célèbres de l'Ubaï au 18e siècle.
00:40:05L'aîné, Jacques Arnaud, ne trouve pas vraiment sa voie dans la vallée.
00:40:09Il décide de partir à 24 ans, en 1805.
00:40:12Il quitte l'Ubaï pendant que Napoléon Ier prépare sa victoire, sa grande victoire d'Austerlitz.
00:40:17Lui prépare sa propre bataille, destination donc la Louisiane, qui avait été vendue deux ans auparavant par Napoléon.
00:40:25Et c'est le premier Ubaïen à partir outre-Atlantique.
00:40:29Imaginez un peu la difficulté à l'époque d'entreprendre un tel voyage.
00:40:32C'est un vrai pionnier, pour le coup.
00:40:34Jacques Arnaud fait venir ses frères Dominique et Antoine en Louisiane, ainsi que trois ouvriers tisserands.
00:40:42Ensemble, ils créent une exploitation agricole prospère dans le Bayou.
00:40:46Après la guerre de sécession, cette localité deviendra la ville d'Arnaudville,
00:40:50qui existe toujours et qui est jumelée depuis 30 ans avec Josier, justement.
00:40:55Le virage mexicain arrive en 1821.
00:41:01Ils partent pour le Mexique, ils s'installent à Mexico.
00:41:03Ses deux frères fondent des magasins de tissus.
00:41:05Jacques, lui, fonde aussi une famille.
00:41:07Il est le seul à fonder une famille là-bas.
00:41:10Et c'est le point de départ de l'histoire d'amour entre l'Ubaï et le Mexique.
00:41:15Le grand mouvement migratoire commence en 1845,
00:41:18lorsque les trois ouvriers tisserands rentrent en Ubaï, rentrent à Josier.
00:41:22Ils sont riches d'à peu près 250 000 francs-or, ce qui est considérable à l'époque.
00:41:27Et surtout, ils sont porteurs d'un rêve, un rêve doré, sec comme la poussière du désert,
00:41:32ponctué de cactus saouarro, et qui se vit avec un stetson sur la tête
00:41:36pour se protéger des rayons du soleil.
00:41:39Ce retour déclenche une vague d'émigration.
00:41:42Des centaines d'Ubaïens émigrent, donc, jusque dans les années 1920 à peu près.
00:41:47Certains font fortune, d'autres non, mais tous reviennent vraiment changés.
00:41:50Certains ne rentreront pas, puisqu'il y en a environ...
00:41:55On compte, on estime, 50 000 descendants des Ubaïens encore au Mexique aujourd'hui,
00:42:00ce qui est plus que la population de l'Ubaï aujourd'hui.
00:42:03Ceux qui reviennent au Mexique, qui reviennent du Mexique, pardon,
00:42:08ont un peu du Mexique avec eux dans leur valise,
00:42:12les villas mexicaines que l'on connaît bien.
00:42:13Et surtout, il reste un héritage très vivant.
00:42:18Barcelonette est jumelée avec Vallée de Bravo au Mexique.
00:42:22Et la ville de Barcelonette accueille également un consulat honoraire du Mexique.
00:42:27Merci beaucoup Gaëlle, c'est hyper intéressant.
00:42:29Pas de lien, tant que vous êtes toujours avec nous, Jean-Michel Gray,
00:42:31pas de lien entre Fort Calqué et le Mexique ?
00:42:33Non, toujours pas.
00:42:34C'est plutôt l'Italie, je crois.
00:42:35Plutôt l'Italie, tout à fait.
00:42:36Il est 19h02 sur BFM d'ici, je suis ravie de passer la soirée avec vous.
00:42:56Bienvenue si vous nous rejoignez tout de suite.
00:42:59Les titres de l'actualité de ce lundi, c'est la rentrée des classes
00:43:04après les vacances de la Toussaint, une rentrée très particulière au collège des garçons à Brionçon.
00:43:09Les élèves et les professeurs sont sous le choc après la mort de Maceo.
00:43:12Le week-end dernier, l'adolescent de 14 ans a été retrouvé noyé dans l'adurance
00:43:17après avoir participé à un jeu dangereusement tendance,
00:43:20être tracté sur un sommier par une voiture.
00:43:23C'était l'ouverture du procès du professeur d'histoire de l'établissement Saint-Joseph à Gap,
00:43:28accusé de corruption sur mineurs, de violences et d'agressions sexuelles.
00:43:31Il aura fallu plus de 10 ans pour que la parole se libère.
00:43:34Les premiers faits datent de 2011.
00:43:36Mise en examen et placée en garde à vue le 8 septembre.
00:43:40Il est donc jugé ce lundi pour 8 chefs d'accusation.
00:43:44On sera en direct du tribunal de Gap.
00:43:46Il est maire de Laragne.
00:43:48Jean-Marc Duprat est aussi fan de l'Olympique de Marseille.
00:43:53Il est, vous l'imaginez, heureux de l'arrivée de Virage Marseille sur BFM d'ici.
00:43:57Il collectionne les maillots, les unes de la presse consacrée à l'OM.
00:44:03Nous l'avons rencontré chez lui.
00:44:08Avez-vous déjà entendu parler du mattress surfing ?
00:44:12C'est ce jeu populaire en Angleterre et qui se répand en France,
00:44:15qui a conduit à la mort du jeune collégien de 14 ans, Maceo, à Brionçon, le 24 octobre dernier.
00:44:21Il s'agit en fait de se laisser tracter par une voiture allongée sur une bouée ou un matelas.
00:44:27La scène est généralement filmée pour être postée sur les réseaux sociaux.
00:44:31Aujourd'hui, c'était jour de rentrée scolaire.
00:44:33Au collège, les garçons ont été scolarisés Maceo.
00:44:36Une rentrée particulièrement émouvante, vous l'imaginez, sur place Jérémy Cazot.
00:44:40Une rentrée des classes pas comme les autres.
00:44:42Au collège, les garçons de Brionçon, un élève manque à l'appel.
00:44:46Bien plus qu'un an ou un visage, pour certains, c'est un ami qui ne reviendra plus.
00:44:51Ça te fait un choc.
00:44:52Le choc et la tristesse pour Aidan, qui était en classe avec Maceo
00:44:56et pour qui les réseaux sociaux de plus en plus dangereux sont à mettre sur le banc des accusés.
00:45:00La violence et la mise en danger y sont trop souvent encouragés.
00:45:03Surtout les challenges qu'ils mettent sur les réseaux, ils sont dangereux, certains.
00:45:09Des défis dangereux qui se multiplient sur les réseaux sociaux
00:45:12pour faire un maximum de vues et acquérir une reconnaissance virtuelle.
00:45:15Un fléau qui peut donc s'avérer mortel.
00:45:18Pour l'instant, ils n'ont pas de portable.
00:45:19Pour certains parents, pas le choix.
00:45:21Il faut des mesures radicales.
00:45:23On essaie de limiter au mieux tout ce qui est Internet, écran et réseaux sociaux.
00:45:28Pour d'autres parents forcément inquiets, il faudrait aussi une législation plus stricte
00:45:32pour encadrer les réseaux sociaux.
00:45:34Ça nous fait un peu d'humourant.
00:45:37Limiter les risques d'une utilisation abusive par la loi.
00:45:40J'ai l'impression que les réseaux ne sont pas régulés.
00:45:42Il va falloir que l'État se revoye beaucoup de choses là-dessus.
00:45:48Que l'État agisse fermement et que les députés légifèrent pour encadrer davantage et interdire.
00:45:53Un espoir partagé par les parents d'élèves du collège Les Garcins de Briançon.
00:45:59On va retourner à Agapes où depuis 13h30, un professeur d'histoire de l'établissement Saint-Joseph
00:46:04est jugé par le tribunal correctionnel.
00:46:06Je vous le rappelle, ce professeur est accusé de corruption sur mineurs, de violence et d'agression sexuelle
00:46:12commis entre 2011 et 2025 des faits que nous vous avions révélés sur BFM d'ici.
00:46:18L'homme comparait pour 8 faits, dont 2 pour agression sexuelle, 5 pour corruption de mineurs
00:46:22et 1 pour atteinte sexuelle sur mineurs de plus et moins de 15 ans.
00:46:27Laure Gonzales, vous êtes sur place.
00:46:28Ce procès démarre fort.
00:46:30À peine appelé à la barre, le jeune professeur nie en bloc tous les faits avec aplomb.
00:46:35Jugé sur la période de 2017 à 2025, il déclare s'être fait hacker, accuse des montages photos
00:46:41et dit ne pas pouvoir être identifiable sur les preuves présentées.
00:46:44Face à la plainte déposée contre lui en 2022, il déclare qu'il s'agit d'une vengeance des élèves à son encontre.
00:46:51Sa personnalité est abordée.
00:46:52Il est jugé comme un prof cool et sympathique.
00:46:55Lui se présente comme autoritaire mais respectant une distance et une pédagogie.
00:46:59Des propos qui font bondir dans les rangs.
00:47:01Les personnes présentes s'exhortent à rester calmes et à respirer.
00:47:05Il répond au juge, coupe la parole, se contredit, insiste sur son professionnalisme
00:47:09mais reconnaît partager ses passions et accepter toutes les demandes d'amis de ses élèves.
00:47:14Plus il déroule sa défense, plus la colère monte sur les visages des plaignants, des parents et de leurs proches.
00:47:19Pour le prévenu, ce sont des rumeurs et une vengeance personnelle à son encontre
00:47:23mélangeant sa vie professionnelle et sa vie privée.
00:47:26Il accuse la médiatisation d'avoir fait s'ajouter de faux témoignages à son encontre.
00:47:30Les expressions du public sont étonnées.
00:47:32Les mains serrées et des murmures d'indignation parcourent la salle en réaction à ses propos.
00:47:37Il est actuellement interrogé sur les derniers signalements en 2025.
00:47:41Le procès suit son cours.
00:47:44Merci Laure Gonzales et Elsa Caballero qui vous accompagnent.
00:47:47La journée spéciale municipale sur BFM d'ici.
00:47:57Deuxième journée consacrée à l'échéance 2026 sur BFM d'ici.
00:48:02Elle est consacrée au logement et on va vous parler du vieillissement de la population.
00:48:08Un sujet clé forcément des candidats au municipal.
00:48:11L'ADMR des Alpes de Haute-Provence fête justement cette année ses 70 ans.
00:48:16Et à cette occasion, l'association a signé un partenariat avec les services de soins à domicile du département.
00:48:22Objectif, mieux coordonner l'aide, l'accompagnement et le soin pour les personnes fragiles jusque dans leur domicile.
00:48:30Nous sommes allés à la rencontre de ces femmes et de ces hommes de l'ombre comme Annie qui aide à domicile à digne les bains.
00:48:36Un reportage d'Amélie Deschers.
00:48:38Un, deux, trois.
00:48:40C'est un rituel bien rôdé.
00:48:43Chaque matin, Annie aide Robert à se lever pour prendre son petit déjeuner.
00:48:47Fan de pétanque, Robert a vu sa vie basculer après un accident.
00:48:51Depuis, il passe la plupart de ses journées à la maison.
00:48:54Je prends un livre, autrement je ne fais pas grand chose.
00:48:59Vous savez, si je suis dans le lit, je fais ring et dans le fauteuil, je navigue un peu mais voilà, ça s'arrête là.
00:49:09Annie, c'est son rayon de soleil depuis 2017.
00:49:12Ensemble, ils ont tissé un vrai lien, fait de rire et de petites habitudes.
00:49:15La confiture, elle aime bien.
00:49:18Il ne faut pas oublier le sucre dans le café.
00:49:21Pour elle, ce métier, c'était une évidence dès ses 9 ans.
00:49:24J'avais mon grand-père qui était aveugle.
00:49:27On habitait en HLM et il est tombé, il s'est trompé, il a ouvert la porte d'entrée, il est tombé dans les escaliers, il s'est ouvert la tête, tumeur, tout ça.
00:49:37Donc l'infirmière, elle faisait des perfusions et elle me laissait faire les perfusions.
00:49:42Elle me dit, mais toi t'es faite pour travailler chez les papiers mamus.
00:49:45Et du coup, c'est parti comme ça.
00:49:48Mais la DMR manque de bras, le secteur recrute et cherche à attirer de nouveaux candidats prêts à s'investir dans ce métier de proximité.
00:49:55De les former, bien sûr, de les faire évoluer aussi une fois que les personnes sont recrutées,
00:50:00de les qualifier, de leur permettre d'accéder à des diplômes et à des formations qui permettent aussi d'avoir une rémunération plus intéressante.
00:50:07Nous, on s'en va, mais Annie, elle reviendra ce midi et demain.
00:50:10Parce que son métier, c'est bien plus qu'un travail, c'est une mission.
00:50:14Virage Marseille à 20h pour la première fois sur BFM d'ici.
00:50:21Nos confrères de BFM Marseille ont un message pour vous.
00:50:25Regardez.
00:50:28On est très heureux de souhaiter la bienvenue aux téléspectateurs de BFM d'ici dans Virage Marseille.
00:50:34On sait que vous êtes très nombreux à suivre l'Olympique de Marseille dans les Alpes.
00:50:38Alors, on est content de pouvoir vous faire profiter à vous aussi de ce magnifique plateau, de cette émission Virage Marseille.
00:50:44Des invités qui vont se succéder ici en plateau pour tout connaître de l'actualité de l'Olympique de Marseille.
00:50:51L'émission, c'est tous les soirs à partir de 20h sur votre antenne du lundi au vendredi.
00:50:55Mais sachez qu'on vous fait également vivre les grandes soirées de match, que ce soit la Ligue des Champions ou la Ligue 1,
00:51:01sur ce plateau avec nos commentateurs et toujours là encore nos invités pour débriefer de toute l'actualité et de tous ces matchs.
00:51:09Bienvenue à vous.
00:51:10On est très ravis et à ce soir, 20h.
00:51:14Et je vous rappelle donc 20h, ce soir, première de Virage Marseille.
00:51:19Et l'OM, justement, n'est pas uniquement réservée aux habitants de Marseille.
00:51:23Dans les Alpes du Sud, il y a bien des amoureux, des bleus et blancs.
00:51:27Et parmi eux, un maire, Jean-Marc Duprat.
00:51:30Il est maire de l'Aragne-Montéglin.
00:51:32Lui, il ne se représente pas.
00:51:34Et c'est un immense fan du club olympien qui aura donc le temps de supporter son cabinet de dentiste.
00:51:41Respire l'histoire de l'Olympique de Marseille.
00:51:44Il collectionne de nombreux objets depuis de très nombreuses années,
00:51:47notamment des maillots qu'il achète soit en boutique, soit en occasion auprès d'autres fans de foot.
00:51:53Il nous a ouvert les portes de son cabinet.
00:51:55Le reportage de Guillaume Cangiano.
00:51:57Trois maillots principaux.
00:51:59Le Panasonic, bien sûr, avant juste d'avoir l'étoile.
00:52:04Et puis après, celui-là, le Zorro de Marseille.
00:52:07Une dizaine de maillots de l'OM, des unes de journaux encadrés, des trophées en vitrine.
00:52:13Jean-Marc Duprat, marseillais de naissance, est ému d'afficher son amour pour le club fosséen qui remonte à son enfance.
00:52:20Dès les premières années où j'ai compris ce que c'était le football, dans les années 70 et 10, j'avais 10 ans.
00:52:26C'était l'époque de Scoblard, Manusson et de la grosse équipe déjà de l'OM, notamment celle qui a fait le doublet en 72.
00:52:34Ceux que j'appréciais, c'est Georges Carnus, gardien de but, Joseph-Antoine Bell, gardien de but.
00:52:39Si le maire de la Ragne Montéglin a toujours supporté les joueurs de l'OM, il n'a pas pu s'empêcher de fêter un but de l'un de ses compatriotes face au bleu et blanc.
00:52:49L'OM Angers, c'était le 8 janvier 2005 en Coupe de France. C'est la seule et unique fois où j'ai applaudi. J'étais content qu'une équipe marque contre l'OM.
00:53:01C'est parce que le joueur qui venait de marquer, c'était Cyril Théréo, un joueur qui a été formé à la Ragne, qui a prêt à jouer à Gap.
00:53:08L'actualité de l'OM sera diffusée tous les soirs sur BFM d'ici. Le rendez-vous quotidien est noté dans l'agenda de Jean-Marc Duprat.
00:53:16Il y a beaucoup de personnes dans nos deux départements alpins qui sont supporters de l'OM.
00:53:23Si, pour des raisons municipales, je ne suis pas devant ma télé, soit on enregistrera sur disque dur, soit on verra en différé. Mais non, on n'en rattrape pas une.
00:53:35Et après le mois de mars, Jean-Marc Duprat affichera fièrement sa casquette de supporters marseillais.
00:53:41Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir. Bonsoir d'ici.
00:53:4819h16 sur BFM d'ici. Bienvenue si vous nous rejoignez. Un point sur l'actu avec ce procès toujours en cours.
00:54:00À Gap, le professeur d'histoire de l'établissement Saint-Joseph est jugé depuis 13h30.
00:54:06Il est accusé de corruption sur mineurs, de violence et d'agression sexuelle.
00:54:11Nous vous donnerons la suite des éléments dans vos prochaines éditions.
00:54:16Et puis on revient sur la rentrée scolaire après les vacances de la Toussaint au collège des Garcins à Briançon.
00:54:22Une rentrée avec beaucoup d'émotions après la mort de Masséo, un collégien de 14 ans qui est décédé le 24 octobre dernier.
00:54:33Il aurait participé, il a participé à un jeu populaire en Angleterre qui se répand en France et qui a conduit donc à son décès.
00:54:41Il s'agit de se laisser tracter par une voiture allongée sur une bouée où un matelas Masséo a été retrouvé noyé dans la Durance.
00:54:48Et puis l'hommage à Mamie, ce membre du district de football des Hautes-Alpes qui est décédé ce week-end.
00:54:57Une pluie d'hommages tout le week-end sur les réseaux sociaux.
00:55:01On a entendu Patrick Bellabès, le président très touché, le président du district des Hautes-Alpes.
00:55:08Tout de suite, c'est BFM et vous avec Hugo Marseille.
00:55:11Bonsoir Hugo.
00:55:17Bonsoir Alice.
00:55:17Avec vous, on parle donc de logement et de la loi SRU.
00:55:21Donc SRU pour solidarité et renouvellement urbain qui complique la vie des élus depuis sa promulgation en 2000.
00:55:28Elle a chamboulé le droit de l'urbanisme poussant de nombreuses communes à s'adapter.
00:55:32Mais ses objectifs sont plutôt clairs.
00:55:34Lutte contre l'étalement urbain, développement durable.
00:55:36Mais surtout, elle favorise la mixité sociale et l'accès au logement pour les classes populaires.
00:55:42Mais cette loi ne concerne pas toutes les communes.
00:55:44Quels sont les critères, Hugo ?
00:55:46Alors Alice, c'est un petit peu complexe.
00:55:47Préparez-vous à une petite avalanche de chiffres.
00:55:49Pour commencer, pour être concerné par la loi SRU,
00:55:52il faut être une commune de plus de 3500 habitants
00:55:56dans une intercommunalité de plus de 50 000 habitants
00:56:00qui comporte au moins une commune de 15 000 habitants.
00:56:03Alors ça fait beaucoup de chiffres, mais on finit par s'y retrouver.
00:56:05L'objectif, c'est de lutter contre la fracture sociale
00:56:08qui sépare physiquement les classes aisées et les classes populaires dans les villes.
00:56:12Alors dans les Hautes-Alpes, il n'y a qu'une ville, Ségap, qui est concernée.
00:56:15Dans les Alpes de Haute-Provence, elles sont quatre.
00:56:18Manosque, Auraison, Pierre Vert et Villeneuve.
00:56:21Et alors à quoi sont confrontées, sont contraintes ces communes ?
00:56:24Alors on va s'attarder surtout sur l'article 55 de la loi.
00:56:28Il oblige les communes concernées à compter 25% de logements sociaux
00:56:33dans leurs parcs immobiliers.
00:56:34Alors c'est très simple sur le papier, très complexe dans la réalité.
00:56:38D'autant que le foncier est rare dans nos départements
00:56:40entre les terres agricoles et le relief
00:56:42qui réduisent les possibilités d'implanter des projets immobiliers.
00:56:45Alors comment on s'y conforme ?
00:56:47Eh bien d'après Jean-Michel Arnault, le sénateur des Hautes-Alpes,
00:56:50pour Gap, l'objectif est atteint.
00:56:52Mais de nombreuses communes du département
00:56:54font des efforts pour augmenter leurs parcs de logements sociaux.
00:56:57En effet, dans les Hautes-Alpes, les revenus sont bas.
00:57:0070% de la population est théoriquement éligible aux logements sociaux.
00:57:04D'après le sénateur, il existe donc un véritable enjeu,
00:57:08un enjeu majeur pour permettre aux locaux de rester vivre dans nos vallées.
00:57:11Écoutez Jean-Michel Arnault.
00:57:13Je rappelle que le seul opérateur public des Hautes-Alpes, l'OPH des Hautes-Alpes,
00:57:19dispose d'un parc de 6500 logements dans le département.
00:57:23Et évidemment, un grand nombre de communes est concerné par ce pourcentage de logements sociaux
00:57:30et par une action de l'OPH sur son territoire.
00:57:33Mais le nerf de la guerre, comme toujours, c'est de financer ces projets de logements sociaux.
00:57:37Oui, évidemment. Et alors, est-ce qu'on y parvient, Hugo ?
00:57:40Alors, pour cela, les communes s'appuient paradoxalement sur l'abondance de résidences secondaires.
00:57:45En 2022, elles représentaient 45,3% des logements dans les Hautes-Alpes,
00:57:4930,5% dans les Alpes de Haute-Provence.
00:57:52Et leurs propriétaires, évidemment, sont aisés.
00:57:55Les promoteurs s'appuient sur cette manne pour monter des projets qu'on pourrait qualifier de panachés.
00:57:59C'est-à-dire que l'argent investi dans les résidences secondaires
00:58:03permet de financer le logement social.
00:58:05La vérité, c'est que la plupart des programmes aujourd'hui dans les Hautes-Alpes
00:58:11produits en termes immobiliers s'inscrivent dans le cadre de PLU
00:58:15qui, bien souvent, prévoit, à l'image récemment de Monet et les Bains, par exemple,
00:58:21une production de logements classiques par un promoteur classique.
00:58:25Mais le PLU prévoit que 25% de cette promotion doit être ciblée sur le logement social.
00:58:31Et l'OPHLM, par exemple, vient en VFA, en vente, déportée, si vous voulez, en future acquisition,
00:58:39qui, l'OPHLM, achète 25% du programme et ensuite le met en commission d'attribution
00:58:46à disposition des logements et des familles à profil.
00:58:50Donc, on est bien dans cette collaboration entre la collectivité locale, les financements de l'État,
00:58:56un opérateur qui soit privé au public, avec un opérateur public qui peut directement produire le logement
00:59:01ou un opérateur privé qui produit le logement et qui est ensuite acheté par un organisme de logement social
00:59:07comme l'OPHLM.
00:59:09Et on l'a dit, Hugo, le foncier est rare.
00:59:11Oui, en effet, la tendance est encore accrue avec la loi zéro artificialisation nette,
00:59:16mais des solutions existent.
00:59:18Et il faut se retourner pour ça vers l'ancien, rénover des bâtiments,
00:59:22les rendre à nouveau habitables dans nos départements.
00:59:25Le projet le plus important de ce type est à chercher du côté de Briançon,
00:59:29le maire Arnaud Murja, qui souhaite transformer le fort des têtes en village olympique
00:59:33pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2030, alors avant de remettre les logements sur le marché
00:59:38et notamment le marché du logement social dans une ville où les ménages les moins aisés
00:59:43peinent particulièrement à se loger.
00:59:45Et le fait de pouvoir, sur un site classé à l'UNESCO, un site monument historique,
00:59:51pouvoir avoir un permis à double État grâce à la loi olympique dont j'étais le rapporteur au Sénat,
00:59:56qui permet d'avoir un permis pour transformer, rénover ce fort très délabré,
01:00:03en village olympique et ensuite avoir une latence d'un an, un an et demi
01:00:09pour transformer la première rénovation du village olympique
01:00:14en résidence permanente et mixte sur du saisonnier et éventuellement du social
01:00:20et l'accès sur la propriété.
01:00:22Je pense, si on va au bout, c'est évidemment un peu plus coûteux
01:00:25que de la création ex nihilo sur du foncier disponible.
01:00:29Je pense que c'est dans ce sens-là qu'il faut travailler
01:00:31à condition de maîtriser les coûts et de travailler avec beaucoup d'indigences
01:00:36avec la Solidéo, la Société Livraison des équipements olympiques,
01:00:40pour que cette opération à Briançon fonctionne comme elle a fonctionné.
01:00:44J'ai pu le vérifier de mes propres yeux en tant que rapporteur
01:00:46de la Commission des lois au Sénat en Seine-Saint-Denis,
01:00:49sur l'île de Sainte-Denis,
01:00:50qui a adopté ce dispositus-là pour les jours 2024.
01:00:53Et depuis quelques mois, les habitants prennent possession de leurs logements,
01:00:59qui sont logements sociaux, en logements d'accession à la propriété.
01:01:04Alors, évidemment, tout cela, ce sont des projections, on l'aura compris.
01:01:07Nos départements restent peu concernés par la loi SRU,
01:01:09mais les élus font des efforts pour permettre aux habitants du territoire,
01:01:14dont les revenus sont souvent faibles,
01:01:15de se loger à un coût supportable pour ces ménages.
01:01:18Merci beaucoup, Hugo, pour ce sujet.
01:01:20Donc, choisis, je le rappelle, dans le cadre des journées spéciales municipales
01:01:23sur BFM d'ici.
01:01:25Chaque premier lundi du mois, on vous propose un sujet.
01:01:28Aujourd'hui, c'était le logement.
01:01:30Et vous, Hugo, on vous retrouve tous les soirs à 18h15,
01:01:33maintenant, dans ce nouveau Bonsoir d'ici.
01:01:36A demain.
01:01:37A demain.
01:01:37Merci.
01:01:39Merci.
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