Bientôt une dissolution ? "On marche sur la tête"

L'arme de la dissolution, autrefois utilisée sans ménagement par Emmanuel Macron, semble aujourd'hui s'éloigner pour de bien curieuses raisons.

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00:00Savoir si les députés veulent une dissolution revient à poser la question

00:05est-ce que les dindes ont envie de célébrer Noël ?

00:09Depuis quelques jours, c'est l'un des mots les plus prononcés par la classe politique et médiatique

00:14dissolution. On a même entendu mercredi soir Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu

00:21faire état d'une majorité absolue de députés hostiles à la dissolution.

00:26On marche sur la tête. Voici un président qui en 2024 quand il dissout s'assoit sur l'article 12 de la

00:34constitution et ne consulte ni le premier ministre ni le président de l'assemblée nationale ni le

00:40président du sénat et cette fois-ci parce qu'il ne veut pas de dissolution s'appuyer sur une majorité

00:46absolue de députés qui seraient hostiles. Oui les députés n'ont pas particulièrement envie de se

00:52faire harakiri. Quelle surprise ! Mais ce faisant, l'exécutif introduit un nouveau clivage au sein de

01:00l'hémicycle et c'est un clivage très dangereux car il oppose ceux qui ont peur du peuple et qui ne

01:08veulent pas y retourner et ceux qui ont envie de retourner devant le peuple et cela ce sont les

01:14représentants du rassemblement national.

01:16Sous-titrage Société Radio-Canada

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