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  • il y a 5 heures
Le politologue Jean-Christophe Gallien estime que la crise politique est si profonde en France actuellement qu’elle devrait pousser le chef de l’État à prendre des mesures fortes afin de marquer une rupture avec la politique qu’il a engagé ces dernières années.

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Transcription
00:00On est dans un moment où finalement la panne est totale, c'est-à-dire qu'on parlait d'une crise de régime, on est en pleine crise de régime, c'est-à-dire que quand vous parliez des gens qui s'abstiendraient, j'en suis moins certain que vous parce que soit effectivement on peut se dire après tout ça ne sert plus à rien, je ne crois plus à ce qui se déroule, je ne crois plus aux représentants, je ne crois plus au président de la République, même à notre système et finalement à quoi bon y aller.
00:25Et je suis moins certain de ça en ce moment parce que je sens monter quand même une espèce non pas de colère mais quelque chose qui est au-delà de l'inquiétude si vous voulez.
00:33Donc la colère peut être un moteur ?
00:34Je pense que c'est un moteur, c'est là où je veux revenir, évidemment ce ne sera pas un moteur très positif, c'est-à-dire qu'on est sortis d'une période qui est évidemment extrêmement négative, il faut quand même revenir en arrière depuis la dernière dissolution, la dissolution.
00:47On parcourt, c'est un chemin terrible, à la fois démocratique, politique, à la fois d'alternance, on ne sait plus trop où on se situe, le pays lui-même est embarqué dans un contexte qui est complexe, autour de nous ça bouge dans tous les sens, on n'est pas les seuls à souffrir d'instabilité, bien évidemment, autour de nous c'est en Allemagne, il y a des pays de stabilité mais en réalité le contexte global ne l'est pas non plus.
01:08Donc ce qui veut dire qu'on est face à un moment où, de toute manière, c'est sûr que certains ont peur du chaos, c'est-à-dire que la démission, la dissolution pour certains, on l'a entendu chez Gaëlle Brune-Pivet, on l'entend chez d'autres aujourd'hui, qui ont envie de venir au pouvoir, parce qu'ils l'ont demandé, rappelons-nous quand même, le lendemain de, non pas leur victoire, mais en tout cas de l'élection législative qui était celle où effectivement les gauches en général sont proposées.
01:30Donc pour eux, l'idée du chaos, c'est quoi ? C'est éventuellement que leur Assemblée nationale n'est pas forcément la majorité, mais une minorité qui lui permette éventuellement d'agréger autour de lui un certain nombre de points de gouvernement.
01:41Je crois d'ailleurs que pour Emmanuel Macron, ça serait une très bonne solution en tant que président de la République finissant son mandat. Mais ça c'est une autre affaire.
01:47Et donc, entre ce chaos et finalement l'idée de régler de manière assez forte et violente, oui la dissolution ça peut être violent pour certains, évidemment la démission du président de la République encore plus violent pour les institutions, mais quelque part à un moment donné, si vous voulez, entre cette panne,
02:00cette crise de régime et l'idée que derrière on va encore prolonger, on sait très bien que s'il y a un gouvernement des gauches, il tiendra combien de temps ?
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