Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 6 semaines
Sébastien Lecornu mène ce mercredi 8 octobre "d'ultimes négociations" avec les forces politiques, en recevant les socialistes, les Écologistes et les communistes. Le Premier ministre démissionnaire "rendra ensuite compte de (s)es conclusions" à Emmanuel Macron.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00En fait, on sait toutes et tous ici qu'il n'y a pas d'issue à la crise démocratique sans abrogation de la réforme des retraites.
00:05Ce qui a incrémenté le pays pendant des années.
00:08Alain Duhamel n'est pas d'accord avec vous, mais allez-y, je vous laisse vous exprimer et il répondra ensuite.
00:12Alors, la majorité du pays qui nous regarde est d'accord avec ce que je suis en train de dire.
00:16Ça c'est sûr.
00:16Vous savez, la démocratie c'est écouter la population.
00:19Quand 80% de la population est pour l'abrogation, le minimum en démocratie...
00:23Enfin, on est en démocratie représentative quand même.
00:24Tout à fait, et vous le savez très bien.
00:25Et ils ont été élus.
00:26Ils ont été élus, vous le savez très bien aussi.
00:27La démocratie c'est ça quand même.
00:29La démocratie c'est ça.
00:31On sait dans quelle situation il a été élu.
00:35Quand l'extrême droite n'est pas sur son programme, tout le monde le sait ici.
00:38Ça veut dire que, en fait, pardon, j'ai quand même toujours du mal, Thomas Vacheron,
00:42je trouve ça extrêmement intéressant que vous veniez me parler de la réforme.
00:45Mais quand on commence toujours par dire qu'en gros, il n'y a rien qui tient.
00:48Et que finalement les dernières élections ne sont pas légitimes,
00:52que le président de l'Union Européenne n'est pas légitime,
00:54il a été élu face à l'extrême droite.
00:55Mais je veux dire, c'est le lot depuis plusieurs, depuis plusieurs décennies quasiment.
01:00Je vais vous répondre.
01:00Je vais vous répondre.
01:02Toutes les réformes des retraites précédentes, l'opinion publique n'y était pas plus favorable.
01:06Fillon 2003, même Hollande-Touraigne, les Français n'étaient pas pour.
01:10Je vais vous répondre.
01:10Et en 1914, ils étaient furieux de la création de l'impôt sur le revenu.
01:15Et c'est là qu'Alain Duhamel est extrêmement utile.
01:17Vous n'y étiez pas, Alain, je précise, mais vous en avez la mémoire.
01:20C'est bien la preuve que quand, et vous parlez de moments extrêmement gravissimes,
01:25en 1914, on sait ce qui s'est passé, la boucherie que ça a été derrière.
01:28Donc les mêmes qui ne veulent jamais céder quoi que ce soit,
01:31refuser l'impôt sur la fortune ou l'impôt sur le revenu tout simplement,
01:35ont été obligés de s'y soumettre parce que faire république, c'est partager les richesses.
01:38Et je réponds à votre question.
01:40Vous savez, nous, on ne va pas faire semblant.
01:41On n'est là pas pour la politique politicienne.
01:43On est là pour défendre l'intérêt des salariés.
01:45Et aujourd'hui, le travail, il est pénible.
01:48Il est extrêmement dur.
01:49Il n'y a que ceux qui commentent l'actualité,
01:50qui ne mesurent pas de quoi on est en train de parler.
01:52Moi, je mesure parfaitement, je peux vous dire.
01:54Ce n'est pas une histoire de commentaire.
01:56On est tous conscients aujourd'hui, non seulement de la gravité de la situation politique,
01:59mais également de la gravité sur le terrain pour chacun des Français
02:02qui regardent ça et qui, eux, portent le pays.
02:04Et justement, nous, on le dit avec une volonté d'apaisement.
02:10Aujourd'hui, on avait dit qu'il y aurait un accident démocratique
02:13si la population n'était pas entendue, sa majorité.
02:16On a manifesté.
02:17On a fait grève.
02:18Et c'est nos mobilisations qui obligent aujourd'hui tous les gouvernements
02:21à se positionner pour abroger.
02:23Nous, on considère que la suspension, c'est une étape vers l'abrogation
02:27et qu'ils font encore un effort pour l'abroger puisque c'est ça.
02:31C'est très intéressant ce que vous dites.
02:32C'est très intéressant ce que vous dites.
02:33Vous dites suspension, étape vers l'abrogation.
02:35Est-ce que ça veut dire que la suspension, c'est déjà pas mal ?
02:37Mais on sait que c'est directement issu de ce qu'on a réussi à...
02:40Oui, non, mais est-ce que vous dites suspension ?
02:41OK.
02:42Pour l'instant, on se contentera de suspension parce que c'est déjà un pas vers l'abrogation.
02:44Je vous pose la question parce qu'on le sent bien.
02:46Et notamment, j'ai posé la question tout à l'heure à Mathilde Panot de la France Insoumise
02:50qui a dit que la suspension, il n'en est pas question.
02:52Écoutez, moi je ne vais pas commenter ce que font les autres organisations politiques
02:54ou les organisations politiques.
02:55Nous, on est un syndicat, on défend l'intérêt des salariés.
02:57Et vous vous dites que c'est déjà bien.
02:58Toute l'intersyndicale, on dit, on veut l'abrogation du budget d'Iberou qui a été repris par le Cornu.
03:03Quand il y a eu des premiers reculs, on s'en félicite, c'est grâce à nos mobilisations.
03:07Sur l'abrogation des retraites, c'est ce que nous voulons, toutes et tous.
03:10Non, non, mais attendez.
03:11Non, non, l'intersyndicale a demandé l'abandon.
03:15Monsieur Neymane, je suis un intersyndicale, c'est moi qui négocie un intersyndicale.
03:18Je veux bien que vous me racontiez ce qui s'y passe, mais je suis un petit peu plus...
03:21C'est le mot abandon qui est écrit, non ?
03:22Le mot, c'est l'abandon des 64 ans pour toutes et tous.
03:25Puisque toutes et tous, on veut revenir à la retraite vers à 62 ans.
03:28Et comme la suspension, c'est le retour à 63 ans, on a bien abandonné les 64.
03:32Sauf qu'on est toutes et tous, on l'avait dit, pour l'abrogation...
03:35Parce que je lis aussi tout ce que vous écriez.
03:36Je le sais très bien, et justement, toutes et tous, on a porté l'abrogation, le retour aux 62 ans
03:42et contre les reculs des annuités de cotisation.
03:48Vous le savez.
03:49Et donc, ensemble, on l'a porté.
03:50Aujourd'hui, c'est majoritaire dans la population.
03:52Il faut que la démocratie soit entendue.
03:55Et la démocratie, c'est l'abrogation, c'est fondamental.
03:57Ceux qui nous regardent, mesurent complètement de quoi on parle,
04:00parce que ça parle de leur travail.
04:01Et ce...
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations