Dans la nuit de samedi 4 à dimanche 5 octobre, un pavillon de Meaux (Seine-et-Marne) a été la cible d'une trentaine de coups de feu tirés à l'arme de guerre. Des rafales à 4h20 du matin qui ont réveillé le quartier, notamment la famille de la maison mitoyenne au logement ciblé.
00:00Encore sous le choc, Sabine nous montre le trajet de la balle de Kalachnikov qui a traversé son salon ce dimanche.
00:06Ça a été traversé comme ça, puis c'est passé jusqu'à la cheminée en face et ça a tapé donc la cheminée.
00:12Au moment des faits, elle se trouve dans la pièce avec son mari et ses deux filles.
00:16L'une d'elles dort sur ce canapé. La balle est passée à quelques centimètres de sa tête.
00:21Si la personne qui a tiré, elle avait tiré même à quelques centimètres, à 20 centimètres de mafio,
00:25elle avait tourné un peu à droite, c'était dans ma tête ou dans la tête de ma petite fille qui a deux ans et demi ou dans la tête de mon mari.
00:32La policière m'a dit que c'est un miracle.
00:34Cette famille qui a porté plainte aurait été victime d'une balle perdue, car selon les premiers éléments de l'enquête, c'est le pavillon voisin qui était ciblé.
00:42Sabine peine à réaliser ce qu'il s'est passé.
00:44En fait, je veux dire que les gens peuvent dormir dans leur lit et une balle peut passer à côté de chez eux ou chez eux.
00:49Je souhaite que les personnes qui ont fait ça soient retrouvées et qu'ils soient conscients, s'ils entendent ça, qu'ils ont failli tuer ma fille.
00:55Ou moi. Donc même s'ils ont un règlement de honte, ça les concerne, ça ne me concerne pas.
00:59Le ou les auteurs de ces coups de feu sont toujours en fuite.
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