Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 10 heures
Pour lancer la quatrième édition de Demain Le Sport ce mardi matin, Amélie Oudéa-Castéra a martelé le besoin de poursuivre le combat en faveur du sport en France. Pour ne pas se reposer sur l’héritage de Paris 2024.

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00C'est vrai que le contexte, il est vraiment difficile. Il est difficile pour l'ensemble du pays. Je crois qu'il faut qu'on soit évidemment lucide sur les difficultés budgétaires.
00:10Mais clairement, les orientations qui ont été prises ces derniers mois ne sont pas acceptables. Je crois qu'il faut le rappeler.
00:18Le budget des sports en 2025 avait baissé de l'ordre de 6 à 7 %. On a eu en gestion, pendant l'année 2025, beaucoup de décisions qui, malheureusement, ont contracté les moyens du sport.
00:34Il y a eu l'annulation de la réserve budgétaire du ministère. Il y a eu malheureusement l'annulation des reports de crédit équipement pour l'agence.
00:41Il y a eu des gels, il y a eu des surgels budgétaires que Marie Barsak, à la tête du ministère des sports, a géré le mieux qu'elle pouvait.
00:47Mais avec quand même des décisions qui, malheureusement, ont pénalisé sévèrement les clubs et dont, aujourd'hui, on voit l'impact négatif, je pense, à la suppression du passeport pour les 6-13 ans,
01:01qui est vraiment une décision qui a été prise. Elle l'avait dit, Marie, à contre-coeur. Aujourd'hui, on voit qu'on a moins 20 % de licenciés de 6 à 13 ans dans les grandes municipalités,
01:12par exemple, comme Toulouse, qui sont pourtant très sportives. On a, en plus, des baisses de services civiques.
01:18Donc, en fait, si on met tout ça bout à bout, c'est pratiquement 300 millions d'euros qui ont été rendus par le monde du sport, soit près de 50 % de ces moyens en cours d'année.
01:27Donc, on s'est battus très fortement avec Marie-Amélie pour faire en sorte que, dans la copie budgétaire et ces dernières semaines, elle s'était beaucoup bonifiée.
01:38Les arbitrages commençaient à redevenir un petit peu plus acceptables parce qu'à un moment, la copie, en fait, pénalisait le sport comme le deuxième budget
01:47le plus sévèrement impacté de toute la copie du gouvernement. Et ça, c'était proprement inacceptable.
01:55La question, maintenant, c'est qu'est-ce qu'on peut faire par rapport à tout ça ?
01:58Donc, des argumentaires. Rappelez que le sport est un investissement, que quand on met un euro dans le sport, c'est 13 euros économisés par la collectivité
02:08sur toute une série de dépenses de santé, de bien-être liées à notre environnement de vie, liées même à l'échec scolaire
02:15ou à la prévention de la délinquance et des violences. Il faut qu'on rappelle qu'à un moment où la situation est si compliquée,
02:22on doit avoir une exigence sur l'efficacité de la dépense publique et que le sport est une dépense très efficace.
02:29Quand on regarde aujourd'hui les budgets sociaux, je voudrais juste citer, Nathalie, cet exemple, parce qu'on a des expérimentations
02:36qui montrent qu'aujourd'hui, quand on a, par exemple, des patients qui ont eu des maladies cardiovasculaires,
02:41de les remettre avec de l'activité physique adaptée, c'est beaucoup plus efficace que de continuer à payer des paniers de soins, etc.
02:49Donc, on voit que quand on active cette approche sur nos dépenses de santé avec une vraie dimension de prévention,
02:56on peut faire beaucoup mieux avec moins d'argent. Et ça, je pense que c'est ce qu'il faut continuer,
03:01tout en disant que le sport, bien sûr, doit continuer à moderniser ses modèles économiques,
03:06s'ouvrir à des partenaires et des mécènes, et j'y travaille ardemment en ce moment.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations