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  • il y a 3 mois
Le Premier ministre Sébastien Lecornu doit enfin former son gouvernement, avant sa déclaration de politique générale mardi 7 octobre à l'Assemblée nationale. Une première salve d'environ 15 ministres sera annoncée ce soir.

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Transcription
00:00Ce qui veut dire que vous vous apprêtez à censurer le gouvernement ?
00:03Moi, je reviens exactement à la formule de Jordan Bardella, qui est la plus claire.
00:07S'il n'y a pas de rupture, il y aura censure.
00:09À quel moment vous décidez qu'il n'y a pas de rupture ?
00:11À partir du moment où les mêmes politiques continuent.
00:15Mardi, à la fin de son discours.
00:17Là, par exemple, sur l'immigration.
00:18Monsieur Retailleau, visiblement, il s'intéresse à l'immigration irrégulière.
00:22Et bien donc, il n'y a pas de rupture.
00:23Ils n'ouvriront pas le dossier de l'immigration, de l'accueil de 500 000 personnes dans notre pays.
00:29J'essaie de bien comprendre.
00:30Sébastien Chenu, vous avez mis des semaines et parfois des mois avant de censurer Michel Barnier et François Barrou.
00:37D'ailleurs, François Barrou s'est fait harakiri tout seul en demandant un vote de confiance que vous ne l'avez pas accordé.
00:41Pourquoi vous avez refusé de censurer les deux premiers ministres précédents en disant
00:45« On attend, on négocie sur les retraites les plus petites des Français, on veut être utile ? »
00:52Et pourquoi là, vous appuyez immédiatement sur ce bouton-là ?
00:55Qu'est-ce qui a changé ?
00:56Alain Duhamel, qui était à votre place il y a quelques minutes, disait ce qui a changé.
00:59C'est qu'entre-temps, Marine Le Pen a été déclarée inéligible et qu'elle veut pouvoir se présenter aux législatives.
01:03C'est pour ça qu'il faut une dissolution.
01:05C'est le petit bout de la lorniette.
01:06Moi, je vais vous dire, la réalité, c'est que d'où on ne censure pas, on nous en fait le reproche.
01:10Et dans ce que j'entends de vous, vous dites…
01:12Ce n'est pas un reproche, c'est une question.
01:13Qu'est-ce qui a changé ?
01:14Je vous explique.
01:15Quand on a censuré Michel Barnier, on a protégé les Français, en particulier les retraités.
01:19Car Michel Barnier voulait désindexer les retraites.
01:22À partir du moment où nous l'avons censuré, nous l'avons empêché de taper les retraités.
01:28François Bayrou est arrivé.
01:29Nous lui avons donné du temps parce qu'on a pris en considération la situation politique du pays.
01:33Beaucoup nous disaient, allez, un peu maintenant de calme, on va laisser François Bayrou travailler.
01:38On a laissé, c'était pire que le prédécesseur.
01:40Et aujourd'hui, la situation, elle est gravissime.
01:43Aujourd'hui, s'il n'y a pas de réforme de fonds, pourquoi on censure François Bayrou à un moment ?
01:46C'est 20 milliards d'euros d'impôts de plus et zéro réforme.
01:50C'est-à-dire qu'en fait, le coup de rabot passait...
01:5220 milliards d'euros d'impôts en plus ?
01:52Oui, 20 milliards d'euros d'impôts en plus pour François Bayrou.
01:55C'était ça.
01:55Ah oui, pardon, pour François Bayrou.
01:56Et puis, c'était le coup de rabot.
01:59Et l'année d'après, ça aurait été à nouveau le coup de rabot puisqu'ils ne faisaient pas de réforme de fonds.
02:02Et moi, ce que je vois, c'est qu'en fait, ils ne font pas de réforme de fonds.
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