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Dans ce sketch inédit du Parlement du Rire, l’humoriste Agalawal revient avec son style unique et ses punchlines inoubliables.
Avec humour et dérision, il raconte pourquoi malgré tous ses efforts, il n’a « toujours pas l’argent ». Entre situations absurdes, réalités sociales et éclats de rire, ce passage promet de vous divertir et de vous faire réfléchir en même temps.

Un moment 100% comédie comme seul Agalawal sait le faire, à ne pas manquer !
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Fun
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00:00...
00:00Mesdames et messieurs, bienvenue au Parlement de Rire.
00:10Le seul Parlement où on vous parle et on vous ment pour vous faire rire.
00:15À présent, l'entrée du bureau exécutif.
00:20Vice-président numéro 3, Zygmour Travade.
00:24Vice-présidente numéro 2, Jean-Lade Zabak.
00:34Vice-président numéro 1, Michel Gaoult.
00:43Et enfin, le président du Parlement de Rire, Mamak.
00:54Alors, chers parlementaires, sans plus tarder, nous ouvrons cette session de ce Parlement.
01:03Vous avez la parole.
01:04Dites-moi, dans quel pays sommes-nous ?
01:09C'est quoi ça ?
01:10Quand on vous parle, vous n'écoutez pas les gens.
01:12Ça, c'est quoi ?
01:13Ça, c'est quoi ?
01:15C'est quoi ça ?
01:18Non, répondez-moi, ça, c'est quoi ?
01:20Ça, c'est quoi ?
01:21Ça, c'est quoi ?
01:22C'est du pain.
01:24Tu veux qu'on te dise quoi ?
01:25Est-ce que vous trouvez ça normal ?
01:27Mais qu'est-ce qui n'est pas normal, Gaoult ?
01:30Mais moi, je vois une baguette normale.
01:32Non, mais en fait, le problème, c'est que c'est celui-même qui a attrapé la baguette pendant une session qui n'est pas normale.
01:36En fait, je ne sais pas si vous voyez, mais vous faites semblant de ne rien voir.
01:46Vous trouvez normal que dans ce pays, une baguette coûte 1000 francs qu'on douanait ?
01:50Ah, vous voyez ?
01:52Ah non, mais ce n'est rien de plus normal.
01:541000 francs ? Mais depuis quand ?
01:56Président, depuis que le prix du pain a augmenté.
02:00Le prix du pain a augmenté ?
02:02Ah oui, ça a augmenté de manière drastique.
02:04Ah oui ? Et c'est aujourd'hui que vous vous en rendez compte.
02:08Le prix du pain a augmenté depuis ?
02:10Oui, alors même si ça a augmenté depuis, ce n'est pas normal qu'une baguette coûte 1000 francs.
02:15Dans ce pays, il y a des choses qu'on doit changer absolument.
02:18Moi, je ne trouve pas ça normal.
02:21Tout ne peut pas augmenter comme ça.
02:23Même si tout augmente, on peut augmenter le loyer, le carburant, tout ce que vous voulez, les impôts, ça peut augmenter.
02:30Mais pas le pain !
02:32Mais Gourou, ça ne devrait même pas être un problème pour toi.
02:36Puisque toi, tu ne manges que le riz couché au petit déjeuner.
02:40Ok, d'accord.
02:41Moi, je mange le riz couché avec sauce graine.
02:43Oui ?
02:44Maintenant, le matin ?
02:45Le matin, oui.
02:46Je me blinde même avant de sortir.
02:48Vos cafés, moi, je ne suis pas dedans.
02:51Maintenant, le matin, je me réveille, ma sauce graine est gâtée.
02:54Je fais comment ?
02:56J'appelle au majordome, je dis, bon, va acheter une baguette.
02:59Je lui donne 1000 francs, gondouanais.
03:02Il m'amène une baguette maigrissonne.
03:05Et puis, il m'a dit, il n'y a pas mon nain.
03:08Vous trouvez ça normal ?
03:09Non, ce n'est pas normal.
03:11Tu es sûr que ton majordome, là, il ne t'escroque pas ?
03:14Attends, Gourou, il fallait l'accompagner à la boulangerie pour vérifier.
03:17Ah non, tu me prends pour qui, toi ?
03:19Comment ça ?
03:21Attends, moi, je suis un vice-président.
03:22Et de ce qu'on a, numéro un, le plus intelligent, le plus éloquent, le plus coutouin.
03:27Gourou, Gourou, Gourou, Gourou.
03:28Gourou, Gourou.
03:28Comme ça, tu me vois, je sors de mon palace en peignoir et puis je me rends dans une boulangerie et puis je dis, votre peignoir, c'est combien ?
03:44Attends, est-ce que toi-même, tu trouves ça normal ?
03:46Non, non, non, non, là, décrit comme ça, ce n'est pas normal.
03:51Quand on est intelligent, on n'a pas besoin de description pour voir ça.
03:54Mais quand même, en tant que vice-président, ta sauce graine le soir, il faut mettre ça au frigo.
03:58Gourou.
04:00En tout cas, président, c'est tout à fait normal que le majordome de Gourou ne lui rembourse rien.
04:06Parce que même le citoyen gondouané lambda, au plus bas de l'échelle, connaît le prix du pain actuel.
04:13C'est vrai, ça.
04:14Mais c'est ça qui n'est pas normal.
04:16Le prix.
04:17Je connais un gondouané lambda qui mange beaucoup de pain matin, midi et soir.
04:24Je vais vérifier ça avec lui.
04:25Soldats !
04:26Ouais, prenons !
04:28Soldats, qu'est-ce que tu es en train de manger là ?
04:39C'est du pain.
04:41Je suis toujours en train de manger celui-là.
04:43Ouais.
04:45Tu n'as pas pris ton petit déjeuner ?
04:47Ah, c'est, c'est, c'est, c'est, j'ai pris mon petit déjeuner, mais ce qu'elles sont en train de manger, ça c'est après, après le petit déjeuner.
04:56Attends.
04:57Tu veux dire que tu fais le petit déjeuner, et puis après tu fais l'après-petit déjeuner, et je suppose que tu as fait l'avant-petit déjeuner.
05:07Hein ?
05:08Avant le petit déjeuner là, tu as mangé.
05:11Ouais, ouais.
05:12Et puis maintenant, après pour midi là, pour le déjeuner, tu fais avant le déjeuner, puis après le déjeuner.
05:18Ouais, ouais, prenons !
05:19Et le soir, tu fais avant le déjeuner, le déjeuner est là.
05:22Ouais, ouais, ouais, mais c'est comme ça que moi j'ai fait maintenant.
05:26Et tout ça, tu manges du pain ?
05:27Ouais, on mange du pain.
05:28Tu sais que ton métier de soldat là, c'est pas uniquement pour manger.
05:34Lui, il est venu dans l'armée pour manger.
05:37À quel moment tu fais notre sécurité ?
05:39Mais, j'assure la sécurité comme ça.
05:43Bon, soldat, gâte à vous, approche.
05:46Soldat, tiens, 500, 500 francs, tu vas aller m'acheter une baguette et tu m'amènes ça ici.
05:55D'accord ?
05:58Soldat, tu fais quoi encore ici ?
06:01Président, ça là, ça suffit pas pour avoir une baguette de pain, hein ?
06:06500 ?
06:08Je te jure, président, même la baguette de pain, il faut diviser ça par quatre.
06:12Ça là, ça peut bien pas payer un mot.
06:16Attends.
06:19Non, non, non, c'est la vérité que les gens disent, non ?
06:22C'est bon, c'est bon, c'est bon, je n'achète plus le pain moral.
06:24Soldat Dao, soldat Dao, combien il faut pour acheter une baguette de pain ?
06:29Mais la baguette de pain, là, ça a 1000 francs maintenant.
06:321000 francs ?
06:331000 francs ?
06:34Ah, bon, gâte à vous.
06:37Moi, moi, je n'achète plus, on va pas m'arnaquer.
06:39Moi, je ne suis pas comme Gohou, hein.
06:42Ah, non, président, je vais partir maintenant.
06:43Oui, soldat.
06:44OK.
06:45Gâte à vous.
06:46Ah, oui.
06:46Repos.
06:48Dégagez.
06:48Merci.
06:53Soldat, tu n'as rien oublié ?
06:56Non, je n'ai rien oublié, rien, rien.
06:59Soldat, tu n'as rien oublié ?
07:01Rien.
07:02On a fait quoi et puis j'ai oublié tout de suite là ?
07:05Soldat, je n'ai pas fait un geste comme ça et puis tu es venu.
07:09Non, ça, je n'ai pas remarqué ça.
07:13Soldat, gâte à vous.
07:15Tu vas aller devant le peloton d'exécution si tu ne me rends pas mes 500 tout de suite ici.
07:20C'est comme ça, dans ce parlement-là, vous escroquez les gens.
07:22Moi, 500 ?
07:23Oui, l'argent que je viens de te donner, là.
07:27Ah, oui.
07:28Au présent.
07:30Le présent, mais il n'oublie jamais.
07:32Attends, c'est l'argent durement gagné.
07:36Garde à vous.
07:41Pour ta peine, tu vas aller dehors, tu vas faire 500 pompes pour les 500 francs, là.
07:46Garde à vous.
07:47Dégagez.
07:48Bon, cher parlementaire, vraiment, je ne comprends pas comment cette augmentation du prix de la baguette nous a échappé.
08:06Je ne comprends pas.
08:07Il va falloir vraiment qu'on fasse quelque chose, parce que la baguette à 1000 francs, c'est exagéré.
08:12Toi, tu dis exagéré, exagéré à petit, c'est même criminel.
08:19C'est de ça que je vous parle.
08:21En fait, le plan, c'est que les boulangers, eux-mêmes, ils n'ont pas de pitié des pauvres gondouanais que nous sommes.
08:28Président.
08:28Oui, Charlotte.
08:29Moi, je ne vois pas ce qu'il y a de si scandaleux d'acheter une baguette à 1000 francs.
08:34Comment ça ?
08:34Charlotte !
08:35Non, mais ça, c'est même une baguette normale.
08:38Parce que si tu as acheté, donc, tous les jours, comme moi, une baguette bio, sans gluten, sans sel, tu allais faire comment ?
08:46Et mon mari, lui, ne mange que les baguettes bretonnes, hein ?
08:49Ah, ça, tu allais te subsidier, hein ? Je pense.
08:52Mais Charlotte, il faut quand même reconnaître que l'augmentation du prix du pain est intolérable, quand même.
08:59Écoute, tu sais, le pain, c'est de la farine.
09:01Et quand on met la levue, ça gonfle la farine.
09:04C'est normal que le prix du pain aussi gonfle.
09:06C'est normal, oui.
09:08Bon.
09:12Charlotte, ce que tu oublies, c'est que ça peut augmenter, il n'y a pas de souci.
09:17Mais pas beaucoup comme ça.
09:18C'est trop.
09:20Écoute, le prix du pain a augmenté depuis, Gou.
09:23Moi, je ne comprends pas.
09:24Ce n'est qu'aujourd'hui que vous vous rendez compte, mais c'est parce que ça n'a aucune incidence sur votre portefeuille.
09:28Non, il ne faut pas dire ça.
09:30Comment ça ?
09:30Il ne faut pas dire ça.
09:32Parce qu'il y a plusieurs façons de voler.
09:33Il y a voler un coup, et puis il y a voler petit à petit, petit à petit, petit à petit.
09:37Et il y a longtemps, ce boulanger-là nous vole.
09:40Et ça, ce n'est pas normal.
09:41C'est maintenant que c'est en train d'agir sur notre portefeuille.
09:44Président, oui, vice-président numéro un.
09:46Il faut ouvrir les yeux.
09:47C'est maintenant qu'il faut voter une loi pour stopper ça.
09:50Ah.
09:50On va donc voter la loi pour ramener le prix du pain à combien ?
09:54Aïe, mais au prix normal.
09:55D'accord.
09:57Gou, c'est quoi le prix normal du pain ?
10:00Le prix normal du pain, c'est le prix d'avant.
10:03OK.
10:04C'est ça.
10:04Honorable Digbe, le prix d'avant, c'était combien ?
10:09C'est le prix qui n'applique pas maintenant.
10:13Bon, président.
10:14Oui, Charlotte.
10:15C'était quoi le prix du pain ?
10:17Pour qu'on sache à combien s'est élevée l'augmentation du pain.
10:21Pour qu'on statue sur ça, qu'on débatte pour le nouveau prix du pain.
10:24C'était quoi le prix du pain d'avant ?
10:26Tu veux que je te donne le prix du pain, Charlotte ?
10:29Oui.
10:29Mais, Charlotte, le prix du pain.
10:34Oui.
10:35C'est le prix du pain.
10:37Mais moi, je ne comprends pas.
10:38Tu le connais.
10:39Vous vous plaignez, en fait, vous vous plaignez d'une augmentation,
10:42alors que vous ne connaissez même pas le prix du pain.
10:44Je n'ai pas besoin de connaître le prix du pain.
10:46Ça, ce n'est pas ce qui m'intéresse.
10:48Moi, dans mon cas, là, j'ai dit et je répète.
10:51J'ai remis 1 000 francs à mon majeur d'homme pour acheter un pain.
10:56Ça, là.
10:58Et il ne m'a pas ramené la monnaie.
11:00Voilà de quoi il s'agit.
11:02Bon, Charlotte, on est entre nous ici.
11:05Quand même, tu ne peux pas demander à des membres du bureau exécutif.
11:09On a de lourdes tâches.
11:10Comment on va savoir le prix du pain ?
11:13Donc, si tu nous vois, nous, membres du bureau exécutif,
11:15moi, président du Parlement, avec les motards, la limousine,
11:18aller faire la queue à la boulangerie pour savoir le prix du pain ?
11:21Non, mais l'ancien prix du pain, c'était quoi ?
11:23Même ça, vous ne connaissez pas.
11:25Moi, si j'ai envoyé quelqu'un acheter le pain, là,
11:27c'est parce que dans mon ventre, là,
11:29il y a une urgence gastronomique.
11:30Oui.
11:31Mais le prix, là, quand j'entends le prix,
11:34ça me coupe l'appétit un coup.
11:35Pas !
11:36Mifran, c'est trop.
11:38Mifran, c'est trop.
11:39En fait, le...
11:40On parle, puis toi, tu es en train de défendre les gens
11:42qui augmentent le prix.
11:42En fait, le problème, le problème...
11:45Moi, je suis un peu surpris.
11:46Alors, d'habitude, c'est elle qui essaie de recentrer les choses.
11:49Oui.
11:49Mais là, là, sur l'augmentation, elle ne parle pas,
11:52mais il est quand même difficile...
11:53Si, si, je parle, je parle.
11:54...de comprendre que le pain coûte deux fois,
11:57ou trois fois, ou...
11:59Ou cinq fois.
12:00Ou peut-être même quatre fois, cinq fois,
12:01comme le président le dit.
12:03Plus que le prix d'avant.
12:05Oui.
12:05C'est pas normal.
12:05C'est pas normal.
12:06C'est pas normal.
12:07C'est pas normal.
12:08C'est pas normal.
12:08Le prix du pain doit rester le prix du pain.
12:10Voilà.
12:11Sans bouger.
12:11Sans bouger.
12:12Voilà.
12:13D'accord.
12:15Président !
12:15Hussier !
12:16Oui !
12:17Alors...
12:22Oui, président !
12:23Hussier, puisque tu es un gondouanais lambda,
12:25quel est le prix du pain, Hussier ?
12:27Le prix du pain ?
12:28Oui.
12:30Le prix du pain ?
12:31Oui, le prix du pain.
12:33Président !
12:33Oui ?
12:34Le prix du pain...
12:35Mais c'est le prix du pain.
12:37Tu vois, Charlotte, tout le monde connaît la réponse.
12:40D'accord.
12:42Alors, très cher gondouanais,
12:43le parlementaire qui arrive m'a demandé de vous faire faire ceci.
12:48Comment le mouton...
12:50Belle ?
12:51Belle !
12:53Laissez-vous guider par votre berger, très cher.
13:00Belle !
13:01Celui qui arrive, il vient tout droit du pays du criquet.
13:04Desséchez le tchad !
13:05Du bruit, s'il vous plaît, pour...
13:07Cache-coache !
13:10Ça va !
13:22Salaam alaikum, gondouana !
13:25J'espère que vous allez bien.
13:29Hey !
13:30Tézez-vous, hein !
13:33Hein ?
13:33S'il vous plaît, c'est depuis dix mandats de cinq ans que je suis en train de guider ces troupeaux.
13:52Mais depuis dix jours, ils m'ont échappé, ils sont allés en rébellion.
13:57Je ne les retrouve plus, alors pardonnez-moi, aidez-moi à les retrouver s'il vous plaît.
14:03Ils sont allés vers où ?
14:29Nous les bergers appellent les diallos, les mbororos, comme on les appelle chez nous au Tchad.
14:34Notre GP, c'est notre bâton que vous voyez ici.
14:38Notre bâton-ci représente pour nous une richesse.
14:43Mais est-ce que vous savez que c'est avec ce bâton que Moïse a pu délivrer les enfants d'Israël pour les amener à la terre promise ?
14:53Voilà pourquoi nous, les peuls, on ne se sépare jamais de notre bâton.
15:03Aujourd'hui, tout à l'heure, en venant ici, mon bâton m'a dit qu'il y a un suspect ici.
15:07Et ce n'est pas suspect 95, hein ? Un suspect.
15:12Mais quand le bâton est venu, le suspect est sorti.
15:15Le bâton est notre protecteur.
15:18Et le bâton, c'est une richesse.
15:20Ça représente pour nous le peul, c'est comme le pont, la richesse du pont à Abidjan comme ça.
15:27Ces bâton que vous voyez, je vais communiquer avec lui et puis il va me dire là où mes troupeaux de moutons là sont et vous allez comprendre.
15:36« Ah, très bien, il a déjà localisé mes moutons. »
15:53Le bâton m'a dit de prendre cette direction qui part dans la forêt dense là-bas.
16:01Mais cette forêt dense, il y a deux gros arbres.
16:06Un arbre est géant, petit, il n'y a pas de feuilles, pas de fruits.
16:13Ça, c'est l'arbre qu'on appelle opposant.
16:17Maintenant, quand je vois un arbre qui est gros, beaucoup de fruits, ses feuilles sont bien vertes.
16:25L'arbre là s'appelle président.
16:28Alors, il faut que je me dirige vers ces termes.
16:36Arrivé là-bas, je vais voir 55 étoiles inscrites et ils vont inscrire en haut la paix.
16:43Rien que la paix et c'est là où mes moutons là sont restés, il faut que je parte à prendre.
16:48Tout à l'heure, on a communiqué.
16:50Il m'a dit tout à fait.
17:00Mais retenez une chose.
17:03Nous, les pelles, nous sommes trop trop beaux.
17:08Regardez comment je suis beau même dans mes tenues.
17:11Ça m'a coûté des fortunes, ça fait 12 millions de dollars.
17:19Mais c'est des dollars de chez nous, Ambrose.
17:24Parce que nous, on garde notre argent dans nos poches.
17:27On n'a pas confiance en vos banques, en vos transferts là.
17:31Mais je vais partir en vous laissant cet adage pelle qui dit.
17:35Lien, faites toujours attention quand elle voit un peu là avec bâton Ambrose.
17:44C'était la cache-cache de haut niveau.
17:46Appellation continue.
17:48Bon, alors, nous revenons dans cette session pour nous pencher sur ce problème épineux de l'augmentation du prix du pain.
18:06Président.
18:07Président, tu es un président.
18:08Oui.
18:09Prends tes responsabilités.
18:10Donne ordre et puis tu frappes fort.
18:13Je suis d'accord, on va frapper fort.
18:16Mais on va frapper qui ?
18:17Oh, président, il n'y a personne à frapper.
18:19Comment ça ?
18:20Personne.
18:21Si le prix du pain a augmenté depuis six mois sans que vous ne vous en rendiez compte.
18:24Oui.
18:25Je ne comprends pas.
18:26Ce n'est pas aujourd'hui qu'on va revenir sur le prix du pain.
18:28Mais si.
18:29Oh.
18:30Pourquoi ?
18:31Les gens souffrent.
18:32Pourquoi ?
18:33Attends.
18:34Tu t'as dit que personne ne s'en plaint.
18:35Donc, ce que je suis en train de faire là, c'est un cantique que je suis en train de chanter ?
18:40Ou bien tu penses que je suis en train de chanter les louages des boulangers ?
18:44En fait, le problème c'est qu'on peut régler ça aussi facilement.
18:49On va frapper tous les boulangers là.
18:52Oui.
18:53Le lobby des boulangers va nous entendre voter très fort.
18:57Oui.
18:58Président.
18:59Oui.
19:00Tu sais, il faut savoir qu'il y a plusieurs paramètres qui influent sur l'augmentation
19:04du prix du pain.
19:05Tu es boulanger ou bien ?
19:06Non.
19:07Je vous explique.
19:08Attendez, moi je vous explique.
19:09Je ne sais pas pourquoi vous voulez revenir là-dessus.
19:10Tu manges ton pain bio sans sel, sans je ne sais pas quoi.
19:13Non.
19:14Ce que vous devez savoir, c'est qu'il y a d'abord la culture et la production de blé.
19:17sa transformation en farine, l'importation des machines avec des produits qui entrent
19:23dans sa fabrication, les machines à importer, les impôts, le carburant, je ne sais pas,
19:30la main d'oeuvre, la distribution et même les familles qui viennent prendre le pain
19:34sans payer et j'en passe.
19:36C'est normal que le prix du pain augmente.
19:38Charlotte, on s'en gagne.
19:40Oui.
19:41Je comprends.
19:42On s'en gagne.
19:43Attends.
19:44On est ici pour défendre le peuple.
19:47Ils dépensent comment ? Comment ?
19:48Oui.
19:49Le prix du pain n'a pas à être raisonnable.
19:50C'est tout.
19:51C'est tout ce qu'on dit.
19:52On défend le peuple.
19:53Pour qu'un prix soit raisonnable, il faut raisonner.
19:56Et comme eux, ils ne veulent pas raisonner, nous on va raisonner à leur place en votant le prix du pain.
20:03Voilà.
20:04Oui, on va voter le prix du pain.
20:05Tu as raison.
20:06On va voter le prix du pain.
20:07C'est notre travail.
20:08D'accord.
20:09Je veux dire, parlementaires.
20:10On est ici pour ça.
20:11Oui.
20:12On va voter.
20:13Non, il n'y a pas de problème.
20:14On vote donc le prix du pain à combien ?
20:15Faites des propositions.
20:16Oui, mais faites des propositions.
20:18Attends, tu nous demandes ça pour quoi ? On est des boulangers ?
20:21Tu nous prends pour des boulangers ?
20:22Laisse là.
20:23Nous, on vote des lois.
20:24Bon.
20:25Président, tu permets que j'aille mener mes enquêtes pour voir un peu au niveau de la population
20:29combien la population veut que le prix du pain soit fixé ?
20:33Merci.
20:34Tu es un honorable, un vaillant parlementaire.
20:36Je te sens comme toi.
20:37Oui.
20:38Est-ce que je peux prendre ta baguette là pour leur montrer un peu l'exemple du pain ?
20:43On aura dit, oui, c'est une baguette de 1000 francs.
20:46On va voir comme ça.
20:47Mais c'est pour l'enquête sur le terrain.
20:49Voilà.
20:50C'est pour l'enquête.
20:51C'est ça.
20:52Quand tu viens, tu montres.
20:53Voilà.
20:54C'est pour l'enquête.
20:55C'est pour l'enquête.
20:56C'est pour l'enquête.
20:57C'est pour l'enquête.
20:58C'est pour l'enquête.
20:59C'est pour l'enquête.
21:00Président.
21:01Oui.
21:02Oussier.
21:03Oui.
21:04Il faut faire vite parce qu'on a diligenté une enquête sur le terrain pour le prix du pain.
21:12Pour savoir pourquoi ça augmente.
21:13Très bien, Président.
21:14Mais je vous envoie même le pain en personne.
21:17Il vient de la Lagune des Brières en fin de bruit, s'il vous plaît, pour Maître Zelé !
21:36Bonsoir.
21:38Ça va ?
21:39Vous êtes content ?
21:40Oui.
21:41Également moi, je ne suis pas content.
21:44Non, sérieux.
21:45Je suis venu me plaindre.
21:47Sincèrement.
21:48On se fout de nous parfois.
21:49Vous savez, j'ai regardé n'importe quel film.
21:51Films américains, français, films africains.
21:55Mais sincèrement, sincèrement, sincèrement.
21:59Hé !
22:02Yohua, ça ne va pas qu'il n'y a pas.
22:11Films indiens.
22:13Non, attends, mais pourquoi vous faites ça ?
22:16Mais pourquoi ?
22:18La dernière fois, j'ai regardé un film où le brave a pris une banane douce et puis c'est pour égorger tout le monde.
22:26Non.
22:29Attends.
22:30Ça m'énerve jusqu'à ce que je passe, je trempe sur moi.
22:34Non, la dernière fois, c'était hier.
22:36Hier, j'ai regardé un film.
22:38Voici le brave qui est là et le chef bandit.
22:41Il y a 5 mètres au milieu d'eux.
22:43Le chef bandit a pris son arme, il a tiré sur le brave.
22:46Je vous assure, dans la vie réelle.
22:49Quand on dit sur toi, dès que tu as entendu la détonation nette là,
22:52BAM !
22:55Frère, il a tiré sur le brave.
22:58Tout le monde pouvait regarder la balle sortir.
23:01C'est-à-dire que tu vois la balle avec tout son potentiel.
23:06C'est-à-dire sa trajectoire de façon pénipotentielle, métabolistique.
23:16Non, sérieux.
23:17C'est-à-dire que tout le monde est en train de regarder.
23:19Et puis le brave, il est là et il ne bouge pas.
23:21Le brave avec son cousin qui était là, il dit non !
23:24Maman doit voir ça.
23:27Je dis, il est guidé là-là.
23:29Il allait chercher la maman du brave qui est à 2 kilomètres du lieu.
23:42Attends, on vous a fait quoi ?
23:44Il est arrivé là-bas, tout essoufflé.
23:46Il est venu, la maman dit, il y a quoi ?
23:48Il dit, attends, il y a 30 minutes, il vient de me reposer.
23:52Il s'est reposé 30 minutes.
23:54La maman dit, mais il y a quoi ?
23:56Il dit, maman, ton fils là,
23:58si tu ne viens pas, il va mourir.
24:00Ils ont tiré une balle.
24:02Si tu ne viens pas, la balle va le tuer.
24:04Donc ça veut dire que la balle là n'est pas encore arrivée sur le jeu.
24:07C'est tout le jeu.
24:14Non !
24:15Donc la maman, vous connaissez la maman.
24:17Donc elle est paniquée.
24:18La maman commence à courir sur 2 kilomètres.
24:21Mais comme elle est âgée, elle est tombée vanuit.
24:24J'ai dit, vous n'avez rien vu encore.
24:27Vous n'avez rien vu encore.
24:30Vous n'avez rien vu encore.
24:32Ils ont misé.
24:33J'ai dit, je viens porter plein de moyens.
24:35La maman est tombée.
24:37Ils ont soulevé la maman pour l'envoyer à la clinique.
24:40Elle a fait 3 jours là-bas.
24:42Ok.
24:43Ok.
24:44D'accord.
24:45Elle a dit, non.
24:46À un moment donné, il faut arrêter.
24:47Trois jours.
24:48Et la maman étant couchée, c'est dans son esprit, c'est-à-dire en rêve.
24:51Elle s'est rappelée que son fils est en danger.
24:52Elle s'est réveillée en sussaut.
24:53Elle a continué pour aller sur le lieu du combat.
24:55Le combat est encore là.
24:56Eh!
25:19Eh!
25:21Elle est arrivée.
25:22Elle voit son fils.
25:23Mon fils.
25:24« Fils, non, non, tu vas mourir. Regarde, la balle arrive. »
25:32C'est vrai que la balle, c'est comme un nous-si.
25:36Le chef m'a dit à tirer, non ?
25:38Maintenant, la balle, le nous-si, c'est la balle.
25:41Donc, il dit, il dit, « Hey, chef, vous regardez,
25:44mais comme il en était côté de son maman, non ? »
25:54Voilà, voilà, voilà, voilà, voilà.
26:01Il n'a qu'à nous tuer, ça finit en même temps.
26:04C'est-à-dire, la balle est là, il dit, « Non, vous regardez, vous regardez, vous regardez. »
26:07Comme il en était côté de son maman, il n'a qu'à en finir, non ?
26:10Je vais le tuer.
26:16Le maman dit, « Non, quitte là, quitte ! »
26:19Il dit, « Mais, ne craignez rien. »
26:24Je sais ce que je fais.
26:26Il dit, « Ils ont levé la maman là. »
26:28Donc, tout le monde regarde la balle qui arrive.
26:30Tout le monde est stupéfait.
26:32C'est-à-dire qu'elle est éberluée.
26:34Tout le monde est scandalisé.
26:43J'ai dit, « Il y a un moment donné, la maman ne pouvait pas supporter.
26:46Elle a là la cabine. »
26:50Attends, vous, vous enligez.
26:54Vous enligez.
27:02Quand je dis, « Je viens pour te plaindre. »
27:04En fait, c'est normal.
27:06La maman est entrée en cabine pour aller appeler l'oncle du brave.
27:12Je vous assure, l'oncle a dit au téléphone, « Oui, ne t'inquiète pas.
27:18Je viens tout de suite. »
27:20Est-ce que vous savez où l'oncle, là, je trouve ?
27:22Salut le combat Abidjan.
27:24L'oncle, il est aux États-Unis.
27:26L'oncle, il est aux États-Unis.
27:28Alors, honorable Digbe ?
27:42Alors, honorable Digbe, le prix du pain fait beaucoup de bruit ici.
27:58C'était pour moi, il faut qu'on se respecte dans ce pays.
28:02Alors, honorable Digbe, quel est le rapport de ta mission parlementaire que tu as faite sur le terrain ?
28:06Non, ce n'est pas une mission, je ne suis même pas sorti du parlement.
28:09Ah bon ?
28:09Oui, j'étais à la guéride là.
28:13Attends, tu t'es arrêté à la guéride du parlement et tu as pu faire ton enquête là-bas ?
28:18Oui, président, et ça a été très facile.
28:22Ah bon ?
28:22Oui.
28:23C'est là-bas que tu as eu l'avis du peuple.
28:24Mais tu sais que le peuple aime le pain.
28:27Oui.
28:27Et je suis allé avec une baguette.
28:29Oui.
28:30Et le peuple a parlé.
28:33Soldat Dao a parlé.
28:34Ah, comment ça ?
28:36Soldat Dao ?
28:38Je ne comprends pas.
28:38Il faut demander à Charlotte, pourquoi le pain a augmenté ? Pourquoi c'est arrivé à
28:43mille francs ? Il faut lui demander.
28:44Donc toi, tu vas croire à ce que Soldat Dao dit ?
28:47C'est moi que je crois.
28:48J'ai dit, non, qu'à te demander.
28:50Charlotte, tu as quelque chose à nous dire ou pas ? On t'écoute, Charlotte.
28:55Dans la ville, quand ils mènent les enquêtes, ils vont vers les gens.
28:58Si quelqu'un aime la viande, fais choucouillard, appelle-le.
29:01Tout ce qu'il a sur le cœur, là, il va dire ça.
29:07D'accord.
29:07Charlotte, tu ne veux pas parler ?
29:08Je ne veux pas aller loin.
29:09Il y avait du pain à main.
29:10Dao m'a vu.
29:11Eh, on est là, tu vas où ?
29:13Je dis, ah, tu veux du pain ?
29:15Mais il faut me dire tout ce qui concerne le pain.
29:18Appelle Dao.
29:20Donc Dao va nous dire.
29:22Je dis, Charlotte ne veut pas parler, non.
29:24Appelle Dao.
29:25Mais président, appelle Dao.
29:26Je vais l'appeler.
29:27Soldat.
29:28Oui, président.
29:30Gardez-vous.
29:35Alors, soldat.
29:36Oui, président.
29:38Toi-même, tu dis que le pain est devenu cher, c'est ça ?
29:42Le pain est très cher.
29:44On ne peut pas payer le pain, c'est cher.
29:46Mais alors, comment tu fais pour manger du pain toute la journée, dans tous tes repas, là, avant, repas, repas, après repas ?
29:55Comment tu fais pour manger du pain alors que ça coupe ?
29:57Mistre, comment tu fais ?
29:58Oh, président.
30:01C'est quand je fais l'escorte des pains, là.
30:03Là, j'ai...
30:05Attends.
30:06Toi, tu escortes les pains ?
30:07Ah oui ?
30:08Comment ça ?
30:09Quand le camion de militaire va pour livrer les pains, là.
30:14Moi, je suis dedans.
30:15Et à chaque boulangerie, on me donne une baguette de pain.
30:19Attends, attends.
30:20Tu as dit quoi ?
30:21Camion militaire ?
30:22Oui, camion militaire.
30:23C'est le général même qui m'a mis dans l'escorte, hein.
30:25Le général lui-même, c'est lui-même qui m'a mis dans l'escorte.
30:28Et il ne m'a pas mis pour rien.
30:30Il l'a regardé dans tout Gondwana.
30:33Je suis le seul soldat.
30:35Le seul soldat qui garde le secret.
30:43Ah, vraiment, tu as bien gardé le secret.
30:45Ah oui, quand on dit secret, là, c'est moi.
30:47C'est ça, même.
30:47Tu as dit le général.
30:50Oui, oui, le général.
30:51Mais il y a beaucoup de généraux ici.
30:56Lequel des généraux ?
30:59On dit lequel des généraux.
31:02Oui.
31:03Mais c'est le mari de l'honorable Charlotte.
31:06C'est lui-même qui m'a mis dans l'escorte.
31:11Le mari de Charlotte ?
31:12Oui.
31:13Et puis, chaque jour que Dieu fait, on livre dans toutes les boulangeries, toutes les boulangeries de Mme Charlotte.
31:20Quoi ?
31:20Ah ouais ?
31:21Attends, dis-moi, Dao.
31:24Il y a combien de boulangeries ?
31:25Elle a combien de boulangeries en tout ?
31:27Ah non, ça, là, il n'y a pas à côté.
31:28Même la boulangerie qui est à côté de chez vous, là, où vous payez souvent les croissants des enfants, là.
31:34C'est pour Mme Charlotte.
31:34Quoi ?
31:35Ah ouais.
31:36Charlotte ?
31:37Tu veux dire que l'argent de gourou va dans la poche de Charlotte ?
31:43Ah, elle a...
31:44Il y a beaucoup...
31:44Donc, c'est toi.
31:47Merci, soldat.
31:48Attends.
31:48C'est toi et ton général de mari.
31:50Là, c'est vous qui augmentez le prix du pain.
31:52Et puis, le gondrois-même ne peut même pas manger une baguette.
31:54Yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah, yeah.
31:56Soldat, tu as bien gardé le secret.
31:57Ouais.
31:58Continue comme ça.
32:00Bon, comme tu as bien parlé, je viens te donner l'argent des deux pains tout de suite.
32:03Oui.
32:04Merci.
32:04D'accord.
32:05D'accord.
32:05D'accord.
32:05Oui.
32:05Repos.
32:06Dégagez.
32:07Merci.
32:08Donc, Charlotte.
32:11Wow.
32:12Charlotte.
32:13Je comprends maintenant.
32:14Oui.
32:14Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ça pêche de bouche, là.
32:17Donc, ton mari général, là, et puis toi, c'est vous qui avez toutes les boulangeries du Gondwana.
32:24Réponds.
32:26Ah, laissez-moi.
32:27Quand Jigbe a toutes les boîtes de nuit et les casinos de la ville, qui a parlé ?
32:31Oui, mais lui, il n'a pas augmenté les prix.
32:34Et puis, ça va...
32:34Tu connais le prix d'une bouteille de whisky dans sa boîte de nuit ?
32:36Hein ?
32:36Un million de francs Gondwana.
32:38Une bouteille de whisky.
32:39C'est normal ?
32:39Oui, mais ça n'affecte pas le portefeuille du Gondwana lambda.
32:43Non.
32:43Pas du tout.
32:46Puisque c'est toi et ton mari qui êtes le lobby des boulangers, on va ramener le prix de la baguette à un franc.
32:53Pourquoi ?
32:54Oui.
32:55Très bien.
32:55Oui, oui, oui.
32:56Pourquoi ?
32:56Oui, c'est ça.
32:57Un franc.
32:58Un franc.
32:58Et puis, on va les obliger à doubler le volume.
33:01Oui.
33:02Oui, oui, oui.
33:03C'est important.
33:05C'est important.
33:07Maintenant, maintenant, on leur interdit d'utiliser la levure pour gonfler le pain.
33:11Voilà.
33:11Oui, oui, comme ça, les prix ne vont pas gonfler.
33:13Voilà.
33:14Non seulement vous baissez le prix du pain à un franc.
33:17Vous demandez qu'on double le poids sans utiliser la levure.
33:20Oui, oui.
33:21Mais vous voulez me ruiner ou quoi ?
33:22C'est quoi ?
33:23Ah, ben quand tu nous ruines, ça te plaît ?
33:26Hein ?
33:27Hein ?
33:28Quand tu nous ruines, là, ton mari et toi, là, qui s'est plein, ici ?
33:31Là, là où je suis, là, moi, Gou, premier vice-président de ce parlement,
33:37si je ne suis pas actionnaire dans tes boulangeries, là, on vote la loi tout de suite.
33:41Attends, attends, attends, attends.
33:43Moi aussi, en tant que président de ce parlement, celui qui a le dernier mot sur les lois de ce parlement, là,
33:49si je ne suis pas actionnaire majoritaire de toutes vos boulangeries, là, vous allez voir.
33:54C'est qu'on est tous actionnaires.
33:58Donc, vous voulez être actionnaire et toi, tu veux être actionnaire majoritaire, comment ?
34:06Non, pas vous voulez, pas vous voulez.
34:07Non, non.
34:08Il ne faut pas essayer de voir des conjugaisons qui vont nous...
34:11On est actionnaire.
34:12Oui.
34:14Au présent de l'indicatif, on est actionnaire.
34:16D'accord.
34:16Oui ou non ?
34:17Oui, oui, il n'y a pas de problème.
34:19Moi, moi...
34:19Non, mais il faut écrire.
34:20Il faut écrire, c'est trop facile.
34:22Dans la bouche, comme ça, là.
34:23Oui.
34:23Quand même, ça ne marche pas.
34:24Il faut écrire.
34:25Écrire quoi ?
34:26Le contrat.
34:27Oui.
34:27Je sous-signer.
34:28Voilà.
34:29Président.
34:30Madame.
34:30Écris, on va dire que c'est ici.
34:33Mais vous aussi, comment vous faites des choses comme ça, là ?
34:35Non, non, non.
34:35Il faut commencer.
34:35Il faut surtout sous-signer.
34:37Je sous-signer, je sous-signer, voilà.
34:38Une phrase commande par une lettre majuscule.
34:40Voilà.
34:42Je sous-signer, voilà, Charlotte.
34:43Donne des actions.
34:44Elle connaît les détails.
34:45Non, non, non.
34:46Elle a oublié le E à Charlotte.
34:48Non, c'est ça que je suis en train de mettre.
34:50C'est ça que je suis en train de mettre.
34:50Ne m'amouiller pas.
34:51Voilà.
34:53Que le vice-président,
34:56Numéro 3,
34:57Action, Action, Action.
34:59Numéro 3 et numéro 1.
35:00Je suis alloué un président.
35:02Ils sont actionnaires.
35:03Parce que nous, on a mon mari et moi, on va prendre 50%.
35:06Non, non, non, non, non, non, non.
35:07Comment ça ?
35:08Non, non, non, non, non.
35:09Mais vous n'avez pas investi.
35:10Non, par égal.
35:11Par égal.
35:11On est combien ?
35:12On va être combien ?
35:13Avec ton mari ?
35:14On vote la loi.
35:15Non, non, non, attends, attends.
35:16Allez, la loi va être votée.
35:17Non, non, président, attends, je me mets.
35:19Par égal.
35:19Ok, donc, non.
35:21Oui, par égal.
35:21Vous pouvez avoir des problèmes avec ton mari.
35:23Pardon.
35:24Non, non, non.
35:24Il ne faut pas t'inquiéter.
35:26Il ne faut pas t'inquiéter.
35:27Comme on est cinq, Charlotte.
35:28Ton mari, là, nous, on va le régler.
35:29Il ne faut même pas t'inquiéter.
35:32Donc, mais, on est cinq actionnaires.
35:35Donc, chaque actionnaire, 15%, 15%, 15%, 15%, ça fait 60%.
35:39Non, non, non, non, ce n'est pas fini.
35:41Et moi, 40%.
35:42Président, comment ça ?
35:44Président, je vote la loi.
35:45Non, président, pas trop.
35:46Non, Président, vous ne pouvez pas exagérer.
35:4740%, comment ?
35:48Tu veux dire quoi, madame ?
35:49Non, non, non, non, non.
35:51Pourquoi tu es égoïste comme ça ?
35:52Mais c'est mon nom.
35:53C'est mon nom qui est sur la loi.
35:55Mais tu avais un travail qu'on fait ensemble.
35:56En tout cas, toi, tu veux nous surprendre.
35:58Ça va, je m'aime.
35:59Je lui donne même 25.
36:01Non, non, non, non.
36:0220.
36:03Qui ?
36:03Mais 20.
36:0520 à qui ?
36:05À toi, 20.
36:07Non, non, non, non.
36:07C'est bon, je signe.
36:08Faut signe.
36:09Je signe.
36:10À vous aussi.
36:11Et les autres 20 l'avons à qui ?
36:12Ah, tu la fermes.
36:12Non, non, non, non.
36:14Les autres 20 l'avons à qui ?
36:15Le signe.
36:16Voilà.
36:20Faut signe.
36:21Tu parles trop.
36:22Tu savais que tu allais avoir 20.
36:25Je veux voir comment vous allez m'obliger de force.
36:28Non, non, c'est pas la force qui fait.
36:30C'est pas la force qui fait.
36:31Bon, président, signe.
36:32Après, on va changer.
36:33Non, faut changer tout de suite.
36:34Signe d'abord.
36:36Après, on va changer.
36:36Il n'y a pas Blanco.
36:37Faut signe en occupé.
36:38Faut signe en occupé.
36:39Faut signe en occupé.
36:39Non, tu dis...
36:40Voilà.
36:41Je signe.
36:41On se voit après.
36:46Moi aussi, je signe.
36:47Qu'est-ce qu'il y a ?
36:49Vous voulez en faire photo ?
36:52Je vais faire PDF.
36:53Voilà.
36:55Tiens, tu peux envoyer ça à ton mari.
36:58Voilà la place où il doit signer.
37:01Alors ?
37:01Si, si, il n'est pas actionné.
37:03Oui, il n'a qu'à signer.
37:04Bon, comme vous êtes actionné maintenant,
37:06on peut laisser le plus de pain comme ça.
37:07Non, non, non, attends, c'est pas fini.
37:09Bon.
37:09Cher vice-président numéro 3, Digbe.
37:11Oui.
37:12Félicitations, vous êtes actionnaire.
37:13Ah, cher actionnaire.
37:15Oui.
37:17Félicitations.
37:18Félicitations.
37:18Vraiment, c'était une très bonne affaire.
37:20C'était une très, très bonne affaire.
37:21Et je pense que...
37:23Félicitations.
37:24Félicitations.
37:24Félicitations.
37:24Oui, honorable...
37:25Félicitations.
37:27Félicitations.
37:27Voilà.
37:28Donc, là, maintenant qu'on est actionnaire
37:30de ces boulangeries,
37:31il faut qu'on augmente le prix du pain.
37:33Absolument.
37:35Absolument.
37:35Mais là, la même, là, on peut augmenter.
37:37Même si on a 10 000 la baguette.
37:39Oui.
37:39Non, non, non, non, non, faut pas exager.
37:41Non, non, non, 10 000, c'est trop, toi aussi.
37:44Ça va se voir.
37:453 000.
37:47Non, présentement.
37:47Il faut aller crescendo.
37:49Mais présent, souvent, crescendo,
37:51on voit beaucoup de bruit aussi.
37:53Bon, alors, crescendo moderato.
37:55Ok, ok, ok.
37:56D'accord, il n'y a pas de problème.
37:58Bon.
37:58Hussier.
37:59Hussier.
37:59Vas-y, non.
38:00Oui.
38:06Hussier, tu auras du pain jusqu'à la fin de ta vie.
38:09Mesdames et messieurs, celui qui arrive est heureux
38:12parce que depuis qu'il a obtenu son visa d'un jour pour le Canada,
38:16il ne porte plus de costume,
38:18mais il fait maintenant en complète jaquette avec des baskets.
38:21Accueillons ensemble, s'il vous plaît,
38:22l'honorable parlementaire, ambassadeur à Galahoua !
38:26Applaudissements
38:27Applaudissements
38:29Applaudissements
38:30Applaudissements
38:31Applaudissements
38:32Wow.
38:37Bonsoir.
38:38Ça va ?
38:39Oui.
38:39Vous allez bien ?
38:40Bien.
38:41Derrière là-bas, ça va ?
38:42Bien.
38:43Ouais, c'est bien.
38:44En fait, dans le spectacle, moi, j'aime beaucoup des gens qui s'asseillent devant.
38:47Parce que, généralement, on pense que c'est des bosses.
38:50Oh, ouais.
38:51Oh, la plupart, là, il y en a même, là,
38:53ils sont venus sur invitation gratuite.
38:56Ils n'ont pas payé le ticket.
38:58Non, mais ceux qui sont derrière,
38:59ils pensent que vous, vous avez l'argent.
39:01Parce que, tu sais, quand tu as l'argent dans la vie,
39:03tout le monde te respecte.
39:05C'est bizarre, mais, même quand tu dors,
39:06tu as l'impression que tes rêves soient en couleur.
39:09Tu vois, les gens te respectent.
39:11Et puis, même quand tu parles, là,
39:13tout ce que tu dis, c'est faux ou c'est vrai,
39:15on dit, tu as raison.
39:16Et tu vois, le boss dit toujours la vérité.
39:19Le boss n'a jamais menti.
39:21Même quand le boss fait une blague,
39:23ça fait rire, ça ne fait pas rire.
39:24Tu es obligé de rire.
39:26Mon frère, est-ce que Ropéro a le choix ?
39:29Il faut rire, le boss va avancer.
39:30C'est l'essentiel.
39:32Tu comprends ?
39:32Un boss, on ne discute pas avec lui.
39:35C'est la puissance de l'argent.
39:36Quand tu as l'argent, vraiment, tout le monde te voue un respect.
39:41Est-ce que vous voyez un peu ?
39:42Mais quand tu es pauvre...
39:44Donc, franchement, je vous dis un truc.
39:47Ne souhaitez même pas la galère à votre pire ennemi,
39:51même à Satan.
39:52Ne lui souhaitez pas la galère.
39:54La galère, vraiment, c'est un autre monde.
39:58Quand tu es galéré, quand tu n'as rien,
39:59même quand tu marches dans la rue,
40:01tu ne sais pas, toi, tu ne sais pas,
40:02mais tu parles seul, sans savoir.
40:05La galère.
40:06En principe, quand on te voit, tu respires la forme,
40:09mais toi, tu sais que dedans, ça ne va pas.
40:12Même quand le médecin te fait un scanner,
40:14il dit ça va,
40:15mais toi, tu dis non, docteur, ça ne va pas.
40:18La galère, il ne faut pas jouer avec ça.
40:20Si tu comprends, quand tu es pauvre, c'est dur.
40:23Tu es frustré.
40:24Même réunion de famille, on ne t'appelle pas.
40:27Toi, tu es con seulement qu'il y a eu réunion hier.
40:31Et tu demandes, mais pourquoi on ne m'a pas appelé ?
40:33On dit, mais et puis tu allais venir faire quoi ?
40:38Tu vois, la galère.
40:42Il ne faut pas jouer à la galère.
40:44Parce que même quand tu n'as rien dans la famille,
40:47tu es frustré.
40:48Même quand on m'a remis ton feu,
40:49c'est ton t-shirt, ton bras pour décharger.
40:52Tu n'as pas le choix.
40:53Tu as fait comment ?
40:55La galère.
40:55Est-ce que ça vous est arrivé, une fois,
40:58d'aller voir un doyen dans la famille ?
41:00Dans les familles, il y a toujours quelqu'un qui a un peu d'argent.
41:03Tu vas venir lui expliquer le problème.
41:04Ça vous est arrivé ?
41:05Rappelez-vous un peu de ce moment-là.
41:07C'est-à-dire que quand tu arrives là,
41:09le doyen, lui, n'a pas de problème avec toi.
41:11Mais ce sont ses enfants.
41:12Ils sont petits, petits, petits, petits, petits.
41:14C'est quoi ?
41:15Mon frère, c'est des terroristes.
41:17C'est qu'il faut te montrer
41:18avant que ton tonton ne vienne te recevoir.
41:21Toi seul, tu vas crier « Yes ! »
41:23Mon frère, tu es assis comme ça.
41:25Ça commence d'abord.
41:26Quand tu es assis comme ça,
41:28généralement, c'est duplex.
41:29Lui, là, en haut, là-bas,
41:30on dit lui, il va venir.
41:31Mais le temps d'attendre là.
41:33Pendant que tu es assis,
41:34d'abord la télé.
41:35On met un programme de télé.
41:37Tu n'as pas le choix.
41:38Tu vas regarder.
41:39C'est des dessins animés bizarres.
41:41Tu es là comme ça.
41:42Et puis ces petits-là,
41:43ils viennent dire
41:44« Tonton, il faut chanter.
41:45Allez, croco, allez, croco, allez, croco,
41:47allez, croco, allez, croco, allez, croco, allez, croco, allez. »
41:50Mon frère,
41:53tu chantes des chansons à la maison.
41:55Même quand on met là-haut,
41:56tu dis « Éteignez la télé. »
41:57Mais là-bas, tu vas chanter ça.
41:59Et souvent même,
42:00tu regardes les films,
42:01les dessins animés,
42:02tu vois,
42:02tu es là comme ça
42:03et puis tu regardes
42:04les films de porcs.
42:05Pei, papi.
42:08Toi-même, là,
42:08tu es un musulman,
42:09tu ne me mets pas porc.
42:10Mais tu regardes son film.
42:13La galère.
42:18Il ne faut pas jouer à la galère.
42:21Et pendant que tu es assis là,
42:23mon frère,
42:23tu vas chez un boss.
42:25Évite de jouer à ses enfants comme ça.
42:28Souvent, il a un plat de riz.
42:30Les gens ont servi à manger.
42:32Toi, tu ne veux pas déconner.
42:33Il ne faut pas avoir un problème
42:35et puis tu ne vas pas avoir de transport et tout.
42:37Donc, quand on te dit,
42:40il a mangé,
42:41tu dis, non, ça va.
42:43Mais pendant ce temps,
42:44on a servi son petit de deux ans.
42:47Lui, il vient,
42:47son plat.
42:48Il y a moisson de viande dessus,
42:50cuisse de poulet.
42:51Il joue à un toit,
42:52il vient quand il dit,
42:52toto,
42:52heeeh.
42:55Toi.
42:57Tu vois ?
42:58Il joue à un toit.
43:03Lui, c'est un jeu.
43:05Quand il fait,
43:06il est là,
43:06il dit,
43:07toto, heeeh.
43:08Toi, si tu fais heeeh.
43:11Tu es en train de jouer à un petit,
43:12il te tend la cuisse du poulet.
43:13Toi, si tu fais,
43:14et puis tu es amusant,
43:15la cuisse reste dans ta main.
43:18Je dis,
43:18les enfants des boss là,
43:20ils ne sont pas bien, hein ?
43:22Oui, bien.
43:22Puis je te pousse la tête à la main,
43:24c'est lui qui t'a envoyé, hein ?
43:25Et puis, un coup,
43:26il regarde sa maman,
43:27il dit,
43:27maman, maman,
43:28c'est là,
43:37c'est là,
43:39on se retourne,
43:40la vieille se retourne,
43:41elle te regarde,
43:42elle dit,
43:42aïe, mais on t'a invité,
43:43tu dis,
43:43tu ne m'aimes pas, non ?
43:44Je dis, aïe,
43:46mais c'est lui qui est venu me donner.
43:47Il dit,
43:48mais lui là,
43:49il n'a quel âge pour me dire
43:50que je ne m'ai plus l'air ?
43:51Galère,
43:55tu es là comme ça,
43:55tu penses que tu as tout vu,
43:57un coup,
43:57tu vois son petit frère,
43:59son petit frère,
44:00lui là,
44:01deux ans,
44:02jouant au Napierre Noël
44:03pour lui donner l'air.
44:04Lui, il ne sait pas
44:05où il va jouer ça,
44:05un coup,
44:06il grimpe si ta tête,
44:06il commence à ruiner.
44:09Il est là,
44:09et puis il te dit,
44:10tonton, tonton,
44:11t'y vais,
44:11il dit,
44:12ouuuu,
44:13ouuuu,
44:14ouuuu,
44:15ouuuu,
44:16ouuuu,
44:17si ta tête,
44:20si ta tête,
44:21toi papa déjà,
44:22problème,
44:24à cause de galère,
44:26et pendant ce temps,
44:26tu vois,
44:27il y a un qui est en face,
44:28depuis là,
44:29lui il ne parle pas,
44:30lui il a un doigt en l'air,
44:31comme ça,
44:33lui,
44:33lui il est respecté,
44:35donc quand lui te voit,
44:36il te prévient d'abord,
44:37il dit,
44:37tonton,
44:38quand il t'appelle,
44:38tonton,
44:39tu fais,
44:39ha,
44:40quand il fait,
44:41tes narines sont ouvertes,
44:43et puis tu vois,
44:45il plonge son doigt,
44:46dans ton nez,
44:46en train de jouer,
44:47le temps,
44:49tu vas faire comment,
44:50tu vas faire comment,
44:52quand il dit,
44:53tu lui dis,
44:54Christo,
44:54arrête,
44:55arrête,
44:56c'est là,
44:56sa maman dit,
44:57laisse le faire,
44:58sinon il va pleurer,
45:00pourquoi,
45:02pourquoi,
45:03et tu as l'impression,
45:07tu as l'impression,
45:08que tu es au sein,
45:09d'un complot,
45:10tu n'as pas encore fini,
45:11ta souffrance,
45:12tu vois,
45:13il y a un qui passe derrière,
45:14il n'est pas surprise,
45:16il met corde dans ton cou,
45:18et puis il te tremble,
45:19il dit,
45:20tonton,
45:20il faut faire wow wow,
45:21viens,
45:21viens,
45:21il faut faire wow wow,
45:23tonton,
45:23viens,
45:25mon frère,
45:28cherchez l'argent,
45:29hein,
45:31cherchez l'argent,
45:31sinon vous serez frustré,
45:33toutefois,
45:33tu es,
45:34l'argent,
45:36moi,
45:36quand il voit tout ça,
45:37je suis prudent,
45:38moi,
45:39il y a un tonton,
45:39la dernière fois,
45:40je suis parti chez lui,
45:41pour le voir,
45:42parce que j'avais un petit problème,
45:44et on me dit,
45:45assieds-toi,
45:45j'ai dit non,
45:46viens me mettre debout,
45:47ça ne va pas durer,
45:49là où j'étais arrêté là,
45:51c'est à l'entrée,
45:51et puis j'ai oublié mon doigt
45:52dans le creux de la porte,
45:55et au moment où j'étais en train
45:56d'attendre là,
45:57je vois son enfant de deux ans,
46:00il commence à fermer la porte
46:01sur mon doigt,
46:03j'ai dit,
46:03ça me fait mal,
46:05j'ai supporté,
46:06ça ne va pas,
46:08j'ai fait,
46:09ça ne va pas,
46:13à un moment donné,
46:14je n'en pouvais plus,
46:15j'ai dit,
46:16hey,
46:17Junior,
46:18arrête,
46:19ça fait mal,
46:20c'est là,
46:20son papa descendait les escaliers,
46:23quand il est tombé sur notre conversation,
46:24il dit,
46:24hey,
46:25laisse les feuilles,
46:26il est fragile,
46:27Junior,
46:27il va pleurer,
46:29je lui ai dit,
46:30ah,
46:30et mon doigt,
46:31il est très coupé là,
46:32à lui,
46:33il est fragile,
46:33il va pleurer,
46:34c'est qu'il va pleurer aujourd'hui,
46:35de toute façon,
46:35je les dabas,
46:36de toute façon,
46:39ces jours-là,
46:40on n'a pas de transport,
46:41je m'en fous,
46:42j'ai massé jusqu'à la maison,
46:43merci.
46:52Mesdames et messieurs,
46:53c'était le Parlement du Rire,
46:55avec Cash Cash du Tchad,
46:57Maître Zelé,
46:58et l'ambassadeur Aga Lawal,
47:01il y avait aussi,
47:01le lycée du Parlement du Rire,
47:03Willy Dumbo,
47:04le soldat sans grade,
47:05d'en haut,
47:06les membres du bureau exécutif,
47:08Charlotte Mutama,
47:09Digne Cravate,
47:10et Michel Gohou,
47:10mesdames et messieurs,
47:11le Parlement du Rire,
47:12c'est ici,
47:13sur Canal+,
47:14et sur MyCanal,
47:17comme vous voulez,
47:18où vous voulez.
47:18Merci.
47:20Sous-titrage Société Radio-Canada
47:33Sous-titrage Société Radio-Canada
47:50Sous-titrage Société Radio-Canada
47:55Sous-titrage Société Radio-Canada
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