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🎭 DIEUDONNÉ - Baroud d'honneur
Dans ce spectacle percutant, Dieudonné revient une fois de plus avec son style unique, mêlant humour noir, satire politique et provocations assumées. "Baroud d'honneur" marque un moment fort dans sa carrière, où l’artiste livre un regard sans filtre sur la société, la liberté d'expression, la politique et les tabous.
📢 Un spectacle sans concession, comme seul Dieudonné sait les faire.
👉 Cette vidéo est partagée par iMoviesFrance, une chaîne dédiée aux spectacles d’humour français, à la satire et aux artistes engagés.
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PersonnesTranscription
00:00Très intéressant parce que si vous voulez signifier ce qui est extraordinaire dans ce spectacle, c'est qu'il est dans la réalité.
00:10Donc vous en faites partie. Donc vos témoignages à chaque fois, on va les écouter, c'est extraordinaire.
00:16C'est extraordinaire ce qui est en train de se faire.
00:17La quenne est le plus.
00:22Celle-là, elle est pour monsieur le préfet.
00:24Voilà.
00:25Oui, écoutez, nous on est arrivés avec ma bande de copains qui est là et ils nous ont dit d'abord vous allez voir Dieudonné.
00:37On a dit non, d'abord Francis Lalanne.
00:38Après, il nous dit ensuite Dieudonné et on a dit oui.
00:42Francis Lalanne après, il a dit non, non, c'est Francis Lalanne.
00:45Parce qu'on a reçu un message en fait pour nous dire Francis Lalanne.
00:49Et donc voilà.
00:50Ah mais ça, il faut nous dire qu'il n'y aurait que Francis Lalanne et que Dieudonné viendra pour l'assister au niveau technique.
00:55C'est ça. Voilà, il l'assisterait pour la... Voilà.
00:58Voilà, donc Dieudonné viendra, mais après.
01:01Après quand, je ne sais pas.
01:02Et alors qu'est-ce qu'ils vous ont dit ?
01:03Ils nous ont pris la plaque d'immatriculation, le nom, le prénom, où est-ce que le lieu d'habitation, enfin le domicile, tout quoi.
01:10Vraiment tout à total.
01:11Et vous leur demandez si nous étions vaccinés ?
01:13Non, ils n'étaient pas demandé ça.
01:16Mais en partant, on leur a fait...
01:17On était contents.
01:20On était contents de venir, voilà.
01:22Mais est-ce qu'ils vous ont dit que mon...
01:24Ça, c'est très important.
01:25Est-ce qu'ils vous ont dit que mon spectacle était interdit ?
01:28Pas du tout.
01:29Au contraire, nous vous dis d'abord le concert de Lalanne.
01:32Venez, venez.
01:33Ceux à qui on a dit que le spectacle de Francis Alain était interdit, c'est très, très important.
01:38Merci à toi.
01:39On l'applaudit très fort, s'il vous plaît.
01:42C'est très important parce qu'il n'y a pas eu d'arrêté me concernant.
01:46Donc, comment est-ce que des policiers peuvent dire que mon spectacle est annulé alors qu'il n'y a pas d'arrêté ?
01:51Alors, nous, on est arrivés en voiture de Paris.
01:57C'est l'histoire.
01:58On est arrivés, je ne sais plus par où, mais on a eu des gendarmes qui nous ont arrêtés.
02:04Donc, ils m'ont...
02:05Donc, carte grise, plaque d'immatriculation.
02:09Ils ont arrêté, on l'invitait.
02:11Puis, ils nous ont demandé pourquoi on venait ici.
02:15Et voilà.
02:15Et donc, moi, j'ai dit, comme nous l'avait demandé le message, on vient pour le spectacle de Francis Alain.
02:24Et alors, le gendarme répond, il faut que je vous notifie, encore une fois, que par arrêté préfectoral, le spectacle de Francis Alain a été interdit.
02:35C'est ce qu'ils nous ont dit.
02:36Et donc, nous, on a dit, OK.
02:43Donc, après, le gendarme nous a dit, donc voilà, on doit juste vous informer de ça.
02:48Vous pouvez y aller quand même.
02:50Mais il m'a aussi dit, simplement, on vous prévient pour si jamais il y aurait des conséquences.
02:55C'est des menaces.
02:58Voilà.
02:59Et tu es venu quand même.
03:01Quand même.
03:02Ben oui, parce que...
03:03Donc, simplement, là, un petit sondage.
03:12Levez la main ceux à qui on a dit que le spectacle de Francis Alain était interdit.
03:16Arrêtez.
03:17Un, deux, trois, quatre, cinq, six.
03:21Six, d'accord.
03:22Et sept.
03:23Et non.
03:25Quand ils disent, le spectacle est interdit.
03:27Mais ils ne précisent.
03:29Ni comment dire.
03:30Quand ils disent interdit, c'est-à-dire qu'il est interdit.
03:33Mais c'est un outil.
03:34Comment vous pouvez interdire ?
03:37Donc, on n'a pas répondu.
03:38C'est un outil.
03:39C'est un outil.
03:41Donc, comme c'est un outil, c'est un outil interdit.
03:44Il a fait des hautes études, le gars.
03:48Mais non.
03:49Il y a encore un, c'est-à-dire.
03:50Oui.
03:51Est-ce qu'il y en a qui ont été menacés de recevoir une amende
03:54de s'y rentrer dans les lieux ?
03:57Un, deux, trois, quatre, cinq.
04:01Alors, moi, ce que je vous invite, lorsque ce sera terminé, vous rentrerez chez vous,
04:15à filmer tout ça.
04:17Parce qu'on risque d'aller sur le terrain judiciaire devant le tribunal administratif.
04:23Parce que c'est très grave de dire des choses qui ne...
04:27Là, en l'occurrence, nous ne sommes pas dans un établissement.
04:30Il n'y a pas de RP, donc établissement pouvant recevoir du public.
04:33Ce serait à l'intérieur du bâtiment.
04:35Mais à l'extérieur, sur un parking ou dans un champ, vous pouvez faire ce que vous voulez.
04:40Les issues de secours, elles sont partout, là, ici.
04:42Il n'y a pas...
04:43On pourrait très bien aller dans le champ.
04:45Mais là, on arrive à un niveau...
04:48On n'a pas l'autorisation des chèvres d'aller dans le champ.
04:51Ah oui, c'est vrai.
04:52On a des chèvres aussi.
04:53Peut-être, tout à l'heure, vous aurez l'occasion de voir Biquette.
04:55On va peut-être lui faire faire quelque chose.
04:57Non, c'est vrai.
04:58Ah, tu serais étonné.
05:02Donc, on va...
05:05Alors, pour terminer cette introduction, qui est quand même importante,
05:09merci pour ces témoignages.
05:10Est-ce que quelqu'un veut témoigner ?
05:12Une autre personne a envie de...
05:14Ah, madame, madame.
05:16Viens, c'est intéressant parce que, tu sais, le spectacle a commencé et il est dans la rue.
05:21Donc, les policiers sont en costume.
05:24Donc, fais le tour, si tu veux.
05:27Oui, il y a un petit escalier.
05:30Bon, ben, écoute.
05:35Alors, vas-y, on écoute ton témoignage.
05:37Bonsoir.
05:37Alors, moi...
05:39Bonsoir.
05:39Bonsoir.
05:41J'étais...
05:42Alors, bien que je fût prévenue, parce que vous l'aviez écrit, ça m'a quand même assez agacée.
05:48Plus ou moins prévenue.
05:51Ben si.
05:52Et quand je les ai vus, je les ai regardés, puis je les ai confrontés.
05:55C'est-à-dire que je n'étais pas grossière.
05:57J'ai simplement dit bonjour.
06:00Qu'est-ce que vous voulez, en gros ?
06:02J'ai fait exprès de ne pas comprendre.
06:03Ben ici.
06:03C'est un contrôle.
06:06Je lui ai dit, mais pourquoi ai-je commis une infraction ?
06:09Non.
06:10Mais alors, pourquoi vous nous contrôlez ?
06:12Alors là, je ne savais pas trop quoi répondre.
06:14C'est vrai.
06:15Et ils m'ont dit, on a des ordres.
06:17J'ai failli répondre à oui, comme sous Vichy, mais je me suis retenue.
06:20Et j'ai dit, moi aussi, j'ai eu des ordres quand j'étais prof, mais je n'ai pas fait n'importe quoi.
06:26Ah, ben nous aussi, si on nous demande de sauter du troisième étage, on ne va pas le faire.
06:31Je lui ai dit, ce n'est pas tout à fait ça, mais bon, ce n'est pas grave.
06:33Et alors, il a vu que je faisais un peu ma forte tête, parce que je trouvais ça complètement aberrant.
06:38Et j'ai dit, ah, c'est politique.
06:40Et je n'ai pas dit la lame, parce que ce n'est pas le...
06:42Je suis désolée, c'est ton nom qui est venu.
06:45J'ai dit, ah, c'est parce qu'on va chez Diodo, c'est politique, c'est ça.
06:48Ah, j'ai compris.
06:50Et là, le gars, il s'est déplacé.
06:52Il ne m'a absolument pas contrôlé mon identité, rien du tout.
06:55Et il est venu devant le véhicule et il a relevé la plaque, certainement.
06:59Je ne sais pas trop.
07:00Il me dit, ah, ben, puisque, en gros, vous faites la forte tête, ce n'est pas un simple contrôle.
07:04Et en fait, je me suis dit, qu'est-ce qu'ils vont en faire ?
07:06Et il a juste relevé la plaque.
07:08Et à mon avis, il a dû se sentir gêné, parce qu'il ne savait pas quoi répondre, en fait.
07:12Et il me dit, ah, mais si vous n'êtes pas content, vous allez à Dreux, vous allez vous prendre un avocat.
07:16Je dis, oui, bien sûr, on va prendre un avocat.
07:18Ah, oui, pour ça, bien sûr, ça, c'est certain.
07:20Et la fille, elle a commencé à me casser les pieds, parce que j'avais pris mon GPS, enfin, le portable.
07:27Et que quand elle est arrivée très vite sur moi, enfin, vers moi, pardon, elle a dit, ah, mais vous aviez le portable.
07:33Donc, elle m'a cherché des noises.
07:35Vous aviez le portable dans les mains et le moteur n'était pas étend.
07:37Et je n'ai pas eu le temps de l'éteindre le moteur.
07:39Ils sont arrivés très, très vite.
07:41Et je lui dis, mais enfin, madame, j'avais le portable là.
07:44Ah oui, mais quand je suis arrivée, vous l'aviez dans les mains.
07:46Je dis, d'accord, d'accord.
07:47Et j'ai baissé un peu parce que je ne voulais pas qu'elle me colle une amende, parce que là, elle est en droit de...
07:53Voilà.
07:55Donc, ils sont pervers.
07:56Bravo, merci à toi.
07:58Par là, c'est par là.
08:01Non, c'est beau.
08:02Je l'ai écouté, c'est formidable.
08:03Vraiment, encore une fois, on pensait pas...
08:06On savait qu'on était dans une cage au fou, mais pas à ce point-là.
08:09Et puis moi, j'avais dit à Francis, je crois que ce spectacle, il va avoir lieu, peut-être pas sur scène, mais autour de la scène.
08:16Et alors, effectivement, le premier acte, c'était devant le tribunal administratif de Paris.
08:22Et là, il y a eu une scène extraordinaire.
08:24Je n'étais au Cameroun au moment où ça s'est passé.
08:27Et Francis était là, avec Maître Ludo.
08:30Et il va vous raconter comment ça s'est passé.
08:33Oui, je vais vous raconter ça.
08:37Tu n'étais pas là, mais tu étais dans mon cœur.
08:41Et puis partout où je suis, tu es.
08:42Et c'est pareil.
08:44Merci.
08:47Francis, toujours, tu chantes le monde.
08:50Je reste dans la thématique de la soirée.
08:52Vous voyez ?
08:53Tu voulais dire un truc, toi ?
08:55Tu voulais témoigner de quelque chose ?
08:57Je voulais juste savoir s'il allait y avoir des conséquences.
09:00Alors oui, je voulais simplement vous dire, vous êtes en lien avec Dieu donné.
09:05Si jamais, par extraordinaire, il parvenait à certains d'entre vous une amende concernant le fait que vous soyez rentré ici ce soir,
09:14c'est très important qu'on puisse en avoir une copie.
09:16Déjà parce qu'on vous soutiendra sur le plan juridique, mais ce sera la preuve absolue que ce soir, des personnes ont été menacées d'une amende s'ils veulent rentrer dans ce lieu,
09:25ce qui est parfaitement illégal.
09:27C'est totalement illégal.
09:28D'ailleurs, faire pression sur les citoyennes et les citoyens comme ça a été fait ce soir pour les empêcher de se rendre dans un lieu privé, c'est totalement illégal.
09:41De le faire quand on n'est pas policier, déjà c'est grave, mais quand on est gendarme surtout, c'est encore plus grave.
09:47Et je ne pense pas que ça pèse beaucoup à l'officier de gendarmerie qui est venu nous voir tout à l'heure, il est un monsieur très bien.
09:55Et si ça a été de l'initiative de certains de ces hommes, je pense qu'ils vont passer un mauvais quart d'heure.
10:01Oui, reviens tout de suite.
10:04Et donc, je dois vous raconter ce qui s'est passé au tribunal administratif.
10:10Donc, vous savez que dans un premier temps, j'avais réservé le cirque d'hiver pour notre spectacle avec Dieu Donné.
10:22Et donc, le contrat a été signé.
10:26L'intégralité de l'avance pour la réservation de la salle avait été versée.
10:31Et puis, j'ai reçu un coup de fil de mon ami, Bouglione, pour me dire,
10:39« Francis, notre famille a été menacée ».
10:45Des associations, il m'a présenté comme étant des associations issues de la communauté juive,
10:53ce que je ne crois pas personnellement, mais en tout cas, ils se sont signalés comme ça au téléphone.
10:57Tout le monde peut prendre n'importe quelle identité, mais en tout cas, il y a des gens qui m'ont appelé
11:01et qui ont dit, si Dieu Donné fait son spectacle, on vient d'imposer une bombe.
11:08Alors, moi, je lui ai dit, écoute, franchement, ce n'est pas sérieux, quoi.
11:12Je veux dire, le gars qui veut mettre une bombe, il ne t'appelle pas avant pour te dire qu'il va la mettre.
11:16Et vraiment, leur famille, ils ont flippé, ils ont flippé.
11:21Et il a commencé à me sortir le Bataclan, etc.
11:24Ils ont vraiment eu peur, on leur a fait peur.
11:27Et donc, ils ont renoncé et ils n'ont pas annulé le contrat.
11:31Ils m'ont dit, si tu veux, tu nous fais un procès.
11:34Mais nous, on veut appliquer le principe de précaution.
11:39Et ils ont été très corrects.
11:41Ils ont renvoyé l'avance qu'on avait versée intégralement.
11:45Et il y avait vraiment de leur part, au départ, il y avait vraiment une vraie envie de recevoir Dieu Donné et moi.
11:51Et puis, après, il y a eu une vraie peur.
11:54Une peur parce que ces gens-là, les gens qui ont appelés, vraiment, ont chargé la mule, quoi.
12:00Et ils leur ont fait peur.
12:02Bon.
12:02Premier épisode.
12:04Derrière ça, j'appelle Daniel Colling, que je connais depuis 40 ans, que je considérais jusqu'alors comme une personne honnête, loyal et faisant partie, en tout cas, de mon cercle amical.
12:20Et je lui dis, Daniel, voilà ce qui m'arrive avec le Cirque d'Hiver.
12:26Est-ce que ça te dirait de recevoir, d'accueillir notre spectacle aux Zéniths ?
12:31Il a été très, très enthousiaste et il m'a dit ceci, en gros.
12:36Il m'a dit, écoute, Francis, moi, je suis un commerçant.
12:39Je n'ai pas le droit de ne pas vendre.
12:41Si vous amenez l'argent et si vous amenez les conditions nécessaires au respect de nos conditions générales, c'est volontiers que je t'accueillerai.
12:53J'ai pris contact avec ses collaborateurs.
12:55On a cherché une date.
12:56On a trouvé une date.
12:57On a versé le premier à compte, qui était de 17 000 euros.
13:03On a versé le deuxième à compte.
13:05Je l'ai versé avec des amis.
13:08On a pris en charge la deuxième partie de la compte parce que Dieu donné avait été pas mal arrêté.
13:18Il y avait pas mal de ses représentations qui n'avaient pas pu se dérouler.
13:20Donc, il avait un petit problème de trésor à ce moment-là.
13:23Donc, j'ai assuré le relais de la trésor.
13:26Et puis après, il avait rentré les sous qu'il fallait pour payer le troisième versement.
13:33Mais, patatras, la presse nous apprend que, sollicité par le CRIF, le ministre de l'Intérieur avait chargé le préfet de Paris
13:44d'interdire le spectacle de Dieu donné de Francis Lalanne au Zénith.
13:51Comme on l'apprend, et comme il y a un arrêté qui est en passe d'être produit par le préfet,
14:00parce que ça aussi, on l'apprend par la presse, mais on n'a pas l'arrêté.
14:03Mais la presse l'a manifestement l'arrêté.
14:06Tout ce petit monde agit en réunion.
14:08Et à part ça, il n'y a pas de complot.
14:11Et donc, j'appelle Colling, et je dis à Daniel, écoute, on va te faire un ordre de virement pour le troisième versement.
14:24On va te faire un ordre de virement au 14 septembre.
14:27C'est-à-dire que le 14 septembre, on joue, et donc tu seras payé.
14:31Parce que l'ordre de virement bancaire, il est passé pour le 14 septembre.
14:35Donc, la seule manière d'annuler un ordre de virement bancaire, c'est qu'il y a une raison pour ça.
14:41Et donc, comme l'Assad nous a été retiré, bien évidemment, le troisième versement,
14:47la banque avait pour ordre de vire l'argent, bien sûr, dans le cadre de l'application du contrat,
14:54si notre co-contractant respectait ses engagements.
15:00Bref, il n'y avait aucun risque pour le Zénith de ne pas être payé.
15:05Il y avait un ordre de virement bancaire pour le 14.
15:08Et quand je parle de ça à Colling, il me dit, non, mais Francis, OK, on va s'arranger.
15:13Il me dit, de toute façon, t'inquiète, je suis en liaison permanente avec le préfet.
15:19Là, j'ai fait, ah, c'est bizarre.
15:22Mais enfin, bon, c'est vrai que comme c'est une salle qui a aussi, comment dire, dans laquelle l'État est impliqué,
15:31sur le plan administratif, ça ne paraissait quand même pas totalement absurde.
15:35Bon, bref.
15:36Et donc, Colling me dit, il n'y a pas de problème.
15:39Et d'ailleurs, le matin même du jour où on a reçu la lettre du Zénith,
15:48les techniciens de Dieudonné étaient en communication avec les techniciens de la salle pour mettre en place la sono.
15:54Donc, jusqu'au 6 septembre, à l'heure où on reçoit l'arrêté, enfin, que tout le monde avait, sauf nous, du préfet de Paris,
16:06on était en communication permanente avec le Zénith pour la mise en place des conditions techniques nécessaires à la réalisation du spectacle.
16:14Donc, il n'y avait absolument aucun signe avant-coureur d'une lettre de rupture émanant du Zénith.
16:21On a reçu une lettre du Zénith le 6 septembre, à la même heure, à la même minute et à la même seconde que l'arrêté du préfet.
16:35Et donc, cette lettre nous dit, en gros, vous n'avez pas versé le troisième à compte,
16:42donc le contrat est résilié de plein droit, donc on ne vous rendra pas l'argent que vous avez versé.
16:48C'est un braquage, c'est du vol.
16:52Le but, c'est très clairement de taper au portefeuille de Dieu d'eau.
16:56C'est le but, pas simplement de l'interdire, mais de taper à son portefeuille.
17:00C'est tenu en solidarité avec tous les artistes africains interdits aujourd'hui par l'État français,
17:14les artistes du Niger, du Mali et du Burkina, donc je me disais de les soutenir.
17:21Moi, je n'ai pas la tenue, mais je les soutiens également, et je soutiens également tout le peuple nigérien
17:28qui mène en ce moment un combat et une lutte de libération nationale, non pas contre la France,
17:33ni contre les Françaises et les Français qui ne leur veulent pas de mal,
17:35mais contre l'État mafieux qui, à l'heure actuelle, prétend gouverner la France,
17:41en tout cas s'étant parler nos institutions aux dépens de l'intérêt des Françaises et des Français,
17:45et qui osent aujourd'hui engager l'image de la France dans une agression inacceptable
17:53qu'ont à subir aujourd'hui les habitants du Niger.
17:58Et moi, je soutiens tous les habitants du Niger en tant que Français, citoyens français,
18:03attachés aux droits de l'homme et aux droits des peuples à disposer d'eux-mêmes,
18:06et je les soutiens dans leur lutte de libération nationale,
18:09et j'espère qu'ils se libéreront de cette mafia qui, jusqu'ici, les a grugés,
18:15de leurs biens, de leurs matières premières et de leur vie sociale.
18:19Voilà.
18:22Ah oui, alors tu en étais où ?
18:25J'étais encore à l'introduction, j'attendais que tu arrives avec ton costume traditionnel.
18:31Et donc on est le 6 septembre et on reçoit, en même temps que l'arrêté du préfet,
18:36on reçoit la lettre de rupture du Zénith.
18:40Alors, cette lettre n'a aucune valeur.
18:42C'est-à-dire qu'il y a un accord entre deux commerçants.
18:47Si cet accord doit être mis en cause, c'est devant la juridiction consulaire que ça doit se passer.
18:54On va au tribunal de commerce.
18:56Et d'ailleurs, si on veut résumé un contrat,
18:58si on estime que le co-contractant n'a pas respecté ses engagements,
19:01il y a tout un protocole qui est prévu.
19:03Il faut faire une première mise en demeure, une deuxième mise en demeure, etc.
19:06Ce n'est pas un jour parce que quelqu'un dit « Ah ben finalement, j'ai décidé de ne pas respecter le contrat »
19:12que le contrat est résilié.
19:13Ça, ça n'existe pas devant la loi française.
19:16C'est-à-dire, vous allez avec ça au tribunal de commerce, le juge va exploser de rire.
19:22Donc, le contrat n'est pas résilié, il n'est pas du tout résilié.
19:25Il y a une personne qui est dans la personne du Zénith qui décide qu'elle ne va pas respecter le contrat.
19:33Et en ce qui nous concerne, on a respecté toutes les clauses du contrat, même des clauses qui étaient inacceptables.
19:39On les a acceptées et on les a respectées.
19:41Et on a quand même déclenché un référé liberté au tribunal administratif pour justement pouvoir jouer.
19:48Donc, si on fait ça, ce n'est pas pour ne pas se présenter et ne pas jouer.
19:52Et si on va jouer au Zénith, bien sûr, ça veut dire qu'on va payer.
19:57Donc, il n'y avait de la part du Zénith aucune raison matérielle de refuser de prendre un chèque de 17 000 euros supplémentaires.
20:07Devant la loi, ça n'est pas tenable.
20:09D'accord ?
20:09Ça n'est pas tenable et pas soutenable.
20:12Donc, nous avons engagé une procédure au tribunal de commerce et ça, je vous en reparlerai tout à l'heure.
20:16Mais qu'est-ce qui se passe au tribunal administratif ?
20:18Alors là, c'est extraordinaire.
20:19Au tribunal administratif, on a un gars qui vient plaider, le préfet ne se déplace pas.
20:28Et donc, il vient nous expliquer qu'il faut arrêter le spectacle de Francis Lalanne et de Dieudonné,
20:36au motif qu'il y aurait un risque de trouble à l'ordre public.
20:42Manque de bol.
20:43Manque de bol.
20:44Il y a une jurisprudence de cour de cassation qui porte le nom de Dieudonné, Balam-Balam.
20:51Et c'est la fameuse jurisprudence Dieudonné qui dit qu'en aucun cas, on peut estimer un trouble à l'ordre public a priori.
20:59Et on ne peut le faire que a posteriori.
21:02Sinon, vous imaginez où ça va.
21:03Je veux dire, il n'y a plus de remise de peine.
21:05Un gars qui sort de prison, on peut le remettre au cas où il commettrait le même crime.
21:08Ça n'a aucun sens.
21:12Donc, cette jurisprudence, déjà, annule le premier argument du préfet.
21:16Après, il nous dit que c'est la coupe du monde.
21:19Donc, je veux dire, à ce moment-là, il faut arrêter tous les spectacles.
21:22Pourquoi le nôtre ?
21:23Et maintenant, si on lui dit, si c'est ça, donnez-nous une autre date.
21:26Donc, déjà, son deuxième argument, il tombe à l'eau.
21:28Et ensuite, il nous dit que, il faut rester dans le cadre de la réalité prélectorale, il nous dit que c'est antisémite.
21:39Manque de bol pour le petit substitut du préfet.
21:44Manque de bol.
21:45Entre-temps, il y a eu deux échanges avec le préfet où on a fait ce qui ne se faisait plus en France depuis la fin de la guerre.
21:52Puisque la dernière fois où ça s'est fait en France, c'était sous Vichy et où on allait, quand on voulait jouer un spectacle, on allait à la commandant tour avec le livret du spectacle.
22:01Et on corrigeait le livret et la commandant tour vous disait oui ou non.
22:06Vous jouez ou pas et vous enlevez ceci ou cela.
22:08Bon, la dernière fois, donc, que ce qui nous est arrivé à nous, c'est produit, c'était pendant la guerre, c'était à la commandant tour.
22:13On est allé à la commandant tour de Paris.
22:16On est allé voir le préfet.
22:17On lui a donné le script.
22:20On lui a dit voilà, qu'est-ce que vous en pensez ?
22:22Il nous a dit ben voilà, ça c'est pas bien, ça c'est pas bien, ça c'est pas bien.
22:25Très bien, ok.
22:27Nous on veut l'apaisement, on veut jouer, on veut que des choses s'apaisent.
22:30Vous voulez, vous trouvez que ça c'est pas bien ?
22:31On l'enlève.
22:32On l'enlève du script.
22:34On l'a enlevé une première fois.
22:36Une deuxième fois, on reçoit une lettre du préfet qui nous dit je veux être bien sûr que le copyright a été déposé.
22:41Donc il avait été déposé une première fois sans qu'on enleva les passages qui gênaient le préfet.
22:48On l'a déposé une deuxième fois en enlevant les passages qui gênaient le préfet.
22:52Donc l'objection consistant à dire que le script était anticipé ne tenait plus debout.
22:59D'autant plus que le seul personnage du spectacle qui était un juif, qui s'appelait Eran,
23:12tout le sketch d'Eran avait été enlevé du spectacle.
23:16Donc il n'y avait plus personne dans le spectacle de proche ou de loin qui puisse être assimilé à la communauté juive.
23:23Donc il n'y avait plus de possibilité de dire que ce spectacle était antisémite.
23:29Donc les trois arguments de l'arrêté du préfet ne tenaient plus.
23:33Et c'est d'ailleurs à ce moment-là qu'on a vu le substitut dire au juge qui était là
23:38« Oh ben ben finalement, je propose une substitution de motif. »
23:44Vous imaginez ce qu'elle veut dire ?
23:45C'est-à-dire qu'on a plaidé pendant deux heures.
23:48Mon avocat a plaidé, il a plaidé, j'ai plaidé.
23:49Et il nous dit « Ben finalement, oui, comme mes arguments ne sont pas bons et qu'on ne peut pas les retenir,
23:55on va en prendre un autre. »
23:57Et il nous dit « Je propose qu'on arrête ce spectacle pour transphobie. »
24:04Non, non, mais je n'invente rien.
24:06Là, le juge commence à lui dire « Écoutez, franchement, là, je suis désolé. »
24:11Parce que la juge, elle était en mission, je n'aurais pas voulu être à sa place.
24:16Elle avait vraiment pour mission de ne pas suspendre l'arrêt du préfet,
24:19mais elle n'avait aucun moyen de le faire, aucun moyen juridique de le faire.
24:22Elle se retourne vers le gars, lui dit « Écoutez, vous n'avez pas autre chose,
24:25parce que là, il n'y a plus d'antisémitisme. »
24:27Je ne peux pas, je suis obligé de tenir compte de la jurisprudence
24:30sur le trouble à l'ordre public qui ne peut pas exister a priori.
24:37Là, en plus, on a eu, non seulement le préfet a validé le copyright,
24:42mais en plus, il y a un huissier qui a été nommé pour assister au spectacle
24:46et relever tout ce qui serait un manquement à l'accord pris avec le préfet.
24:49Donc, c'était quoi ? Elle se retournait.
24:52Et c'est là, mais incroyable, c'est là que le substitut dit
24:57« Mais de toute façon, Madame le juge, je vous mets à l'aise,
25:01vous êtes le juge de l'urgence, donc vous devez rejeter cette requête. »
25:05« Pourquoi ? » dit la juge.
25:06« Parce que le spectacle est résilié. »
25:10Il n'y a plus de spectacle.
25:12Si Francis Lalanne et Lieudonné se rendent au Zénith ce soir-là,
25:20il y aura porte-close, le Zénith n'ouvrira pas,
25:23car le contrat a été résilié de plein droit.
25:28Et la juge, elle dit « Ah bon, très bien, écoutez, je prends note,
25:32effectivement, s'il n'y a plus d'urgence, c'est là, j'arrête.
25:34» Et Maître Ludo dit à la juge,
25:39« Madame, excusez-moi, on est au tribunal administratif,
25:42vous n'êtes pas compétente pour statuer sur la régularité
25:44de la résiliation d'un contrat. »
25:46C'est-à-dire, ce contrat, il n'y a aucun jugement,
25:48il n'y a aucun acte opposable devant la loi
25:51qui vous permet d'affirmer que ce contrat a été résilié.
25:55Et là, la juge dit « Le préfet me dit qu'il a été résilié,
25:59M. Lalanne, le préfet m'a dit qu'il a été résilié. »
26:01Je lui dis « Mais moi, je vous dis qu'il n'est pas résilié.
26:04Ok ? Ce contrat n'est pas résilié.
26:06Donc, vous êtes fondé à vous prononcer sur l'urgence.
26:10Vous êtes le juge de l'urgence, il y a un spectacle dans trois jours,
26:13et vous devez vous prononcer pour la suspension de l'arrêté du préfet,
26:18puisqu'il n'y a rien dans l'arrêté du préfet
26:19qui justifie qu'on arrête le spectacle. »
26:21Elle était vraiment très très mal, cette juge.
26:23Elle m'a touché parce qu'elle était dans une impasse.
26:29Et c'est là que finalement, les débats ont été clos.
26:33Moi, j'ai bien dit que le contrat n'était pas résilié.
26:35L'avocat a bien dit que le contrat n'était pas résilié.
26:38Le juge a bien entendu que le contrat n'était pas résilié.
26:40Il savait qu'il n'y avait aucun élément de droit
26:42qui permettait d'attester de la résiliation de ce contrat.
26:45et il a quand même jugé qu'étant donné que le contrat était résilié,
26:55l'urgence n'entrait plus en ligne de compte,
26:59étant le juge de l'urgence,
27:00devait rejeter la requête de M. Lalanne et de M. Mbalambal.
27:05Et ça, c'est extrêmement grave. Pourquoi ?
27:07Parce que ça veut dire deux choses.
27:09Soit le juge administratif décide de s'auto-proclamer
27:15juge du tribunal de commerce,
27:18ce qui est...
27:19Si vous dites ça à des juges, à des avocats,
27:24ils éclatent de rire.
27:25C'est une chose absolument impossible
27:27du point de vue du droit français et de la loi française.
27:32Soit le juge, tout d'un coup,
27:34peut-être, je ne sais pas,
27:35a été frappé par la 5G, je ne sais pas,
27:38et tout d'un coup, il décide,
27:40voilà, je ne sais pas,
27:41j'aurais voulu être un artiste,
27:43j'aurais voulu être au tribunal de commerce.
27:46Elle décide qu'elle est un juge du tribunal de commerce
27:49et contre le droit,
27:51puisqu'elle est juge du tribunal administratif,
27:53elle atteste du bien fondé de la résiliation d'un contrat
27:57alors qu'elle n'est pas fondée à le faire,
28:00elle n'a pas autorité pour le faire,
28:01ni compétence pour le faire.
28:03Soit c'est encore beaucoup plus grave.
28:05Soit le préfet a commis un délit.
28:09Et ça, c'est un délit.
28:11Ça s'appelle une escroquerie au jugement.
28:15C'est-à-dire que le préfet a dit au juge,
28:19le contrat est résilié,
28:22il a engagé sa parole,
28:23il a engagé sa fonction sur cette affirmation,
28:27donc il a fait ce qu'on appelle du trafic d'influence.
28:31pour influencer le juge,
28:33pour faire croire au juge,
28:35ou pour faire admettre ce qui est encore pire au juge,
28:39que le contrat était bien résilié,
28:42et à ce moment-là,
28:43il a escroqué le juge.
28:45Il a fait une escroquerie au jugement
28:46pour faire arrêter le spectacle.
28:49Voilà ce qui s'est passé.
28:50Et donc,
28:51là où c'est diabolique,
28:53cette machination est diabolique,
28:55c'est que nous,
28:57on a très rapidement,
28:58on a dit,
28:58on va saisir le tribunal de commerce
29:01en référé d'heure à heure,
29:03vite, vite, vite,
29:03pour faire constater que le contrat n'est pas résilié,
29:05et revenir devant le tribunal administratif
29:08en disant,
29:08vous voyez,
29:08vous l'avez bien dit,
29:09le juge du tribunal de commerce,
29:11c'est-à-dire le juge compétent à statuer,
29:13il n'y a pas résiliation du contrat.
29:15On n'a même pas eu le temps
29:16de rédiger l'assignation
29:17que l'ordonnance d'appel
29:19était déjà rendue.
29:21L'ordonnance d'appel,
29:22je vous le dis,
29:22elle a été écrite en même temps
29:24que le jugement en première instance.
29:26Et donc,
29:26on n'a même pas eu le temps
29:27d'aller devant le tribunal de commerce
29:29en référé d'heure à heure.
29:31Donc,
29:31on a été obligé d'assigner sur le fond
29:33un jour fixe,
29:33et on va gagner.
29:34Et d'ailleurs,
29:35moi,
29:35j'aimerais beaucoup que tous ceux
29:36qui ont acheté leur place
29:38forment un collectif
29:39qui se joigne à nous
29:40dans la procédure.
29:41Ça,
29:41c'est une des propositions
29:42que je voulais faire.
29:43Le gilet de Diodo,
29:44ça peut être le gilet de Diodo.
29:45Voilà.
29:46Oui,
29:47pas de problème.
29:47Pas de problème.
29:49Et donc,
29:49voilà,
29:49voilà,
29:50voilà ce qui se passe.
29:51Voilà ce qui s'est passé.
29:53C'est-à-dire que jusqu'au bout,
29:54on a eu en face de nous
29:55des gens
29:56qui ont joué
29:56avec la loi,
30:00qui ont joué
30:00avec nos institutions,
30:01et qui ont mis en place
30:03une machination
30:03dans le seul but
30:04d'arrêter ce spectacle.
30:06Parce que,
30:06bien évidemment,
30:07on va gagner
30:07au tribunal de commerce.
30:09Parce que ce contrat
30:09n'a jamais été résilié.
30:10on va obtenir
30:12que les sommes
30:13qui ont été versées
30:14soient remboursées,
30:15y compris des dommages
30:16et intérêts.
30:17Bien évidemment,
30:19voilà.
30:20Mais le problème,
30:21le vrai problème
30:22de tout ça,
30:23c'est un problème de fond.
30:24Et c'est pour ça
30:24que je suis en train
30:25de chercher
30:25une autre salle
30:26pour qu'on se produise
30:27avec Diodo.
30:28c'est que du coup,
30:30le débat de fond
30:32n'a pas pu avoir lieu.
30:34Parce que qu'a dit
30:34l'ordonnance d'appel ?
30:36Elle a dit,
30:37dans la mesure
30:37où le juge
30:38du tribunal administratif
30:40ne s'est pas déclaré compétent
30:42eu égard à la résiliation
30:44et au fait que donc
30:45il n'y avait plus urgence,
30:46eh bien,
30:47l'appel est allé dans ce sens.
30:50Il y a résiliation,
30:51il n'y a plus urgence,
30:53donc le juge
30:54du tribunal de commerce
30:54rejette la requête,
30:56nous confirmons.
30:57Et nous,
30:58tout ça s'est fait
30:59dans un temps record.
31:00On n'a même pas eu,
31:01on n'a même pas eu
31:02la possibilité
31:02d'aller de raeur
31:03devant le tribunal de commerce.
31:05C'est pour vous dire
31:06à quel point
31:06tout ça a été combiné
31:08prévu d'avance
31:08et où la trahison,
31:10hélas,
31:10de Colling
31:10a été rédhibitoire
31:12puisque c'est à cause de lui,
31:14tout ça.
31:15S'il n'y avait pas eu,
31:15enfin, à cause de lui,
31:16le pauvre,
31:17le pauvre,
31:18il a obéi comme les autres,
31:20il a fait
31:20où on lui a dit de faire,
31:21c'est pas ce qu'on lui a dit,
31:23est-ce qu'on l'a corrompu,
31:27le même gars qui au départ
31:28acceptait de prendre
31:29le spectacle avec Dieudonné ?
31:30C'était plus du tout
31:31le même langage.
31:32Il nous a menti,
31:35il a fait semblant,
31:36il m'a dit
31:36oui, oui,
31:37il n'y a pas de problème,
31:38tu piras le 14,
31:39les techniciens
31:40discutaient avec nos techniciens,
31:42mais il a joué
31:43un jeu qui n'est pas très joli,
31:46joli,
31:46et ce qu'il a fait,
31:47c'est pas bien,
31:48mais on ne sait pas
31:49ce que ce type a subi
31:50comme pression,
31:51on ne le sait pas,
31:51ok ?
31:52Mais en tout cas,
31:53le débat
31:54sur les motifs
31:55invoqué par le préfet
31:57pour arrêter
31:58le spectacle
32:00de Dieudonné
32:01et de Francis Lalanne
32:02n'a jamais eu lieu,
32:03il n'a pas pu avoir lieu,
32:04il n'a pas pu être pris en compte
32:05à cause de cette fausse
32:07résiliation de contrat.
32:08Et quand la presse vous dit,
32:10quand la presse vous dit
32:11que le Conseil d'État
32:13a validé l'interdiction
32:15du préfet,
32:16c'est faux,
32:18c'est faux,
32:19c'est une fausse information.
32:20le Conseil d'État
32:21a entériné
32:23la décision
32:23du juge
32:24du tribunal administratif
32:27qui ne s'est pas
32:27déclaré compétent
32:28du fait que
32:30le principe de l'urgence
32:31n'entrait plus en vigueur.
32:33Voilà,
32:33ça c'est la réalité.
32:35Jamais le Conseil d'État
32:36pour l'instant
32:36n'a validé
32:38les motifs
32:38invoqués par le préfet
32:40pour arrêter
32:41le spectacle
32:42de Francis Lalanne
32:43et de Dieudonné.
32:44Voilà,
32:44ça il faut que vous le sachiez
32:45et il faut que vous le disiez
32:46parce que ça
32:47c'est une fausse information.
32:48C'est pas important
32:51d'avoir cette
32:52précision
32:54juridique.
32:56En gros,
32:57Francis est complètement
32:58scandalisé
32:59par la situation,
33:00moi j'ai un peu
33:00l'habitude.
33:03Et
33:04donc
33:05c'est malheureux.
33:07Mon avocat
33:07qui me suit
33:08depuis une
33:09vingtaine d'années
33:10et Maître Verdier
33:11me disait
33:12bon là maintenant
33:13c'est terminé.
33:14Mon travail est terminé.
33:16C'est-à-dire
33:16que c'est n'importe quoi.
33:18C'est-à-dire
33:18Dieudon
33:19je lui demande
33:21qu'est-ce qu'ils veulent
33:22exactement
33:23que je reparte
33:24que je m'en aille
33:24au Cameroun
33:25ils ne peuvent pas
33:26te le dire
33:27mais c'est ce qu'ils veulent
33:28il faut que tu dégages
33:30et donc
33:31je serai les bienvenus.
33:33D'ailleurs
33:33il y a un Camerounais
33:34qui est là je crois
33:35mon ami Jacques Greig
33:37un chanteur
33:38qui
33:38vous voyez
33:39il y a quand même
33:39des gens plus courageux
33:40de chez les artistes
33:41qui sont là
33:43un chanteur
33:44lyrique
33:44par une
33:45Jacques Greig
33:46merci à toi
33:50et puis
33:51bon là
33:53on va continuer
33:54parce qu'on est quand même
33:54des artistes
33:55et que
33:56ce débat
33:57nous dépasse
33:58je vous ai expliqué
33:59que vous étiez
33:59aujourd'hui
34:00par votre présence
34:01acteur
34:02du spectacle
34:04La Cage aux Filles
34:05je vous le dis officiellement
34:05vous êtes acteur
34:07dans ce spectacle
34:07vous faites partie
34:09du spectacle
34:09vous êtes là
34:10il y a la police
34:11qui est autour
34:12qui vous a dit
34:12de ne pas venir
34:13vous êtes là
34:14vous êtes acteur
34:15de ce spectacle
34:15et ce spectacle
34:16il est aussi
34:19mené par deux artistes
34:20donc je vais peut-être
34:21laisser
34:21c'est le moment
34:22de laisser aussi
34:23s'exprimer
34:24un petit peu
34:24cette fibre
34:25cette émotion
34:26ce sentiment
34:27cette artistique
34:29et puis
34:30Francis
34:31comme il était prévu
34:32va vous faire
34:33peut-être
34:34quelques chansons
34:34qu'est-ce que t'en penses
34:35moi je suis ici
34:37pour
34:37me produire
34:40dans le cadre
34:40de mon spectacle
34:41Francis Lallane
34:42chante l'amour
34:42mais j'apportais
34:43quelques précisions
34:44à ton public
34:45qui n'est pas son public
34:46à des amis
34:48qui sont venus te voir
34:48ce soir dans ta propriété privée
34:50oui parce que c'est vrai
34:51que
34:51c'est vrai
34:52que Francis
34:54Francis était dans le sud
34:56il était en tournée
34:57et puis bon
34:57quand on a annulé
34:59tout ça
34:59on s'est dit
35:00il faut quand même
35:00qu'on fasse quelque chose
35:02et donc
35:03je lui ai dit
35:04est-ce que tu peux venir
35:05ce soir
35:07donc il a dit évidemment
35:08et donc il va vous faire
35:10ce que tu fais en tournée
35:12tu chantes l'amour
35:14je crois
35:14ça fait 45 ans
35:17mais
35:17peut-être que maintenant
35:19j'ai plus le droit
35:19je ne sais pas
35:20est-ce que tu vas nous chanter
35:22l'amour
35:23Francis
35:23oui je vais vous chanter
35:25l'amour
35:26je vois
35:30de tenter
35:31à l'expérience
35:32de chanter
35:32oui
35:34tu es toujours
35:36un nœud
35:37petit panneur
35:40ça je vous en parle
35:44un petit panneur
35:45petit panneur
35:47tu gambades
35:48dans les chans
35:49sans te soucier
35:49vous n'avez pas honte
35:57en plus il avait fait ce sketch
36:02pour se foutre de la gueule
36:02des gens comme moi
36:03en fait c'était en 2006
36:06et effectivement
36:08dans le sketch
36:09on s'étonna
36:10il y a une personne
36:11qui était morte
36:11et la personne
36:12je ne voyais pas
36:12mon personnage
36:13je ne voyais pas
36:14c'est qui
36:14ce mec
36:14c'est une grande star
36:16des années 80
36:17non
36:18j'y chantais
36:19et là on balançait
36:20petit panneur
36:22petit panneur
36:22ça a marché
36:23cette merde
36:2415 milliards de personnes
36:281 milliard et demi
36:29de personnes
36:291 milliard et demi
36:31de personnes
36:31il va rester de moi
36:33petit panneur
36:35c'est une auto-quenelle
36:37que je suis à faire
36:38bon Francis
36:42je te laisse
36:42avec ton petit panneur
36:43quand tu as la déchéance
36:44il va rester de toi
36:46petit poney
36:46et tu travailles
36:47avec Francis Lallon
36:48qu'est-ce que tu vas
36:50nous chanter
36:51tu vas voir
36:52mais simplement
36:53je voudrais dire
36:53quelque chose
36:54je voudrais que tu restes
36:54là aussi
36:54pendant que je vais dire ça
36:55parce que franchement
36:56tout à l'heure
36:56on était dans les coulisses
36:58avec Dieu donné
36:59on vous regardait
37:00rentrer
37:01et on s'est dit
37:03waouh
37:04c'est magnifique
37:07parce que
37:07je veux dire
37:08parce que c'est un permis
37:09vous êtes là
37:10vous êtes là
37:11déjà c'est loin
37:12c'est introuvable
37:13il faut vraiment avoir
37:14envie de venir ici
37:16déjà
37:16et en plus
37:17il y a des
37:18des gendarmes
37:19qui vous empêchent
37:20de venir
37:21qui vous menacent
37:22d'amende
37:23et vous vous êtes là
37:23franchement
37:24c'est plus qu'un bonheur
37:26pour moi de chanter
37:27pour vous ce soir
37:28c'est vraiment un honneur
37:29de chanter devant
37:30de telle personne
37:31voilà
37:32vive la résistance
37:33et puis peut-être
37:37après si Francis accède
37:38je ferai quelques
37:39petites blagues
37:40quand même
37:40merci
37:43je pense que le moment
37:55est venu
37:55t'appeler mon copain
37:58pour vous raconter
38:00quelques blagues
38:00parce qu'il m'en a sorti
38:02quelques-unes dans la voiture
38:03et je me suis dit
38:03tu vois
38:03comme je vais faire
38:06un concert chez toi
38:06ce sera rigolo
38:07dans le cadre
38:08de mon concert
38:09sur l'amour
38:09que tu viens de raconter
38:12deux trois blagues
38:12il m'a dit
38:14Francis
38:14c'est toi le patron
38:16c'est ton concert
38:18si tu veux
38:18je me suis dit
38:23ça peut pas
38:23faire de mal
38:24un thème sur l'amour
38:25que de raconter
38:26deux trois blagues
38:27je pense en fait
38:30peut-être que
38:31je sais pas
38:31peut-être que
38:32j'entraie la loi
38:33en tout cas
38:36cette chanson là
38:37qui vient
38:37avant que
38:38Diédo nous rejoigne
38:39j'aimerais
38:42qu'on la chante
38:43tous ensemble
38:44et j'aimerais
38:46que pour ça
38:47on fasse un truc
38:48c'est très très important
38:49très très important
38:50parce que
38:51vous voyez
38:51comme ce soir
38:53je suis censé
38:53faire un concert
38:54sur l'amour
38:55et la fraternité
38:56entre les êtres humains
38:57qu'on puisse montrer
38:59par l'image
38:59que cette fraternité
39:01finalement a découlé
39:02directement
39:03de mon récit
39:04comme
39:06la rivière
39:08coule
39:08de sa source
39:09donc moi je pense
39:13que c'est le moment
39:13de prendre la main
39:15de la personne
39:15qui est à côté de vous
39:16voilà
39:17en même temps
39:18c'est bien
39:18pour le rach
39:19et puis de la lever
39:20comme ça
39:20et puis de la balancer
39:21comme ça
39:21dans le ciel
39:22vous voyez ce que je veux dire
39:23ceux qui ne le font pas
39:25vont recevoir une amende
39:26je me suis arrangé
39:30avec le gendarme
39:31donc vous avez intérêt
39:32à le faire
39:33je vous dis franchement
39:34vous avez intérêt à le faire
39:34et voilà
39:36et peut-être même
39:37vous mettre debout
39:37comme ça on vous verra mieux
39:39dans les images
39:40allez tout le monde
39:43promets-moi
39:45si tu me survis
39:48et bien
39:49d'être plus fort
39:51que jamais
39:52je serai toujours
39:55dans ta vie
39:57et moi
39:59je te promets
40:00que ce soit grave
40:05sur son grand ordinateur
40:09je ne vais pas en faire un grave
40:13je ne vais pas en faire un grave
40:17pense à moi
40:20comme je te l'aime
40:22et puis me délivre
40:25je ne vais pas en faire un grave
40:43et
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