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Marine Le Pen a réagi après sa consultation avec Sébastien Lecornu et a tenu des propos qui font déjà polémique. Elle affirme : "Il faut une rupture ou ce sera la censure" et ajoute que "le renoncement à l’article 49.3 est un pas respectueux de la démocratie". Ces déclarations marquent une nouvelle étape dans le bras de fer politique actuel. Pour Marine Le Pen, le gouvernement manque de vision claire et ne propose aucune rupture véritable avec le macronisme. Elle met en garde contre une continuité dangereuse et appelle à un changement radical. L’abandon du 49.3 est vu par elle comme un pas positif, mais largement insuffisant face aux attentes des Français. Cette prise de position s’inscrit dans un contexte de tensions politiques, d’inquiétudes sociales et de défiance grandissante vis-à-vis du pouvoir en place. Découvrez la séquence et jugez par vous-mêmes.
#MarineLePen #Politique #France #49.3 #Macronisme #Débat #Actualité #Censure

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Transcription
00:00Cette annonce que le Premier ministre n'utilisera pas le 49.3 m'apparaît plus respectueux de la démocratie que ce qui a pu être fait dans les années précédentes.
00:12Maintenant, nous restons dans l'attente, encore une fois, de ce discours de politique générale qui devra être beaucoup plus clair que ce que j'ai pu entendre ce matin
00:20pour convaincre le Rassemblement national de participer à tout le moins aux travaux du budget.
00:28Est-ce qu'à ce stade, vous allez vers la censure, Marine Le Pen ?
00:32Donc, en fait, vous aviez prévu votre question. Vous n'avez pas écouté ce que j'ai dit. Et donc, vous posez la question à laquelle je viens de répondre.
00:37Mais avec les échanges, ça ne change pas fondamentalement les choses.
00:39Non, ça ne change pas fondamentalement les choses. Mais ça veut dire qu'en réalité, le Premier ministre accepte l'idée qu'il doit trouver dans les différents secteurs du budget
00:52une majorité à l'Assemblée nationale. Donc, je suis obligé, évidemment, d'en conclure que le Rassemblement national aurait ainsi un pouvoir supplémentaire
01:05à celui qu'il aurait si le 49-3 était utilisé. Puisque, par définition, nous sommes, je le rappelle, le premier groupe de l'Assemblée nationale.
01:12— Et pour l'instant, on est quand même loin de la rupture qui a été promise par... Il évoque beaucoup la rupture. Mais est-ce que...
01:17— Ah oui. Merci. On pense donc la même chose. Je ne vois pas bien la rupture avec le macronisme. Mais encore une fois,
01:25comme je suis d'un naturel optimiste, j'attends le début de la semaine prochaine où, semble-t-il, se déroulera le discours de politique générale.
01:34Car c'est celui, en réalité, qui est attendu. Il vous a pas échappé que personne n'attend les ministres. Ce qui est d'ailleurs un véritable problème.
01:42Dans une démocratie, on se dit qu'il y a une sorte d'intérêt. Il faut savoir qui va être ministre. Là, personne n'a aucun intérêt.
01:50Et personne ne ressent le moindre suspense sur la nomination potentielle des ministres.
01:57Donc c'est ce discours de politique générale qui, évidemment, permettra de voir s'il existe une rupture ou pas,
02:03étant entendu, et vous le savez, je le répète, que pour le Rassemblement national, c'est la rupture ou la censure.
02:08En contrepartie du non-usage du 49.3, le Premier ministre appelle à des compromis.
02:12Est-ce qu'il peut y avoir, aujourd'hui, des compromis entre le gouvernement et le Rassemblement national ?
02:16Par définition, le Rassemblement national, s'il n'y a pas de 49.3, va soit, à l'issue du discours de politique générale,
02:25décider de censurer parce que, véritablement, il n'y aura aucun élément qui pourra sauver ce gouvernement,
02:32ou alors prendra la décision de participer aux travaux parlementaires,
02:38c'est-à-dire avancer les options qui sont importantes pour nos électeurs en cherchant à les faire voter.
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