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  • il y a 7 heures
Eva, 27 ans, est atteinte du Syndrome des Ovaires Polykystiques, le SOPK. Très peu connu du grand public, ce syndrome n’est pourtant pas rare : il touche 1 femme sur 10 en âge de procréer en France. « Les symptômes ne sont vraiment pas sexys. Pour une femme, c'est tout ce qu'on n'aime pas ». 

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😹
Amusant
Transcription
00:00Quand on commence à taper sur Google et qu'on voit infertilité, diabète, risques cardiovasculaires,
00:05on peut vite devenir très angoissé.
00:07Les symptômes ne sont vraiment pas sexys.
00:09Pour une femme, c'est tout ce qu'on n'aime pas.
00:11Elle a des poils, notamment à des zones forcément pas très féminines.
00:16Ce qui m'a toujours mis en alerte, c'est l'absence de règles,
00:19parce que je les ai eues pour la première fois en quatrième,
00:22et elles ne sont revenues que deux ans plus tard.
00:24Moi, j'avais été consulter une première gynécologue à la suite de cette absence de règles,
00:28qui n'avait au tout début pas forcément été inquiétée.
00:32Et puis, un an plus tard, on a vraiment été reconsultés,
00:35parce qu'elle ne revenait toujours pas.
00:38Forcément, j'ai eu très peur.
00:40Je me souviens avoir fondu en larmes dans le cabinet du gynécologue.
00:44Il a beaucoup minimisé la pathologie en disant « mais c'est rien, tout le monde l'a, blablabla ».
00:51Je me souviens aussi avoir eu un petit deuil
00:53et avoir ressenti pas mal de colère envers le corps médical
00:57qui, pendant toutes ces années, ne m'a pas diagnostiquée.
01:00J'ai été en colère très longtemps.
01:02Et aujourd'hui, cette colère, elle s'est transformée en autre chose et en combat.
01:06Bonjour, je m'appelle Eva Lecoq, j'ai 27 ans,
01:10et je vis depuis toujours avec un trouble hormonal
01:12qui s'appelle le syndrome des ovaires polykystiques.
01:15Et je suis là aujourd'hui pour vous raconter mon histoire,
01:18mon parcours et comment je vis avec.
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