- il y a 20 heures
Après une journée à sens unique, les Européens sont déjà largement en tête. On débriefe juste avant le lancement de la 2e journée ce premier tour avec nos tops et nos folps, Romain Lefebvre en direct de Bethpage et sans oublier le quizz spécial Ryder.
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SportTranscription
00:00Salut à tous, bienvenue dans la Fan Zone Base Page.
00:16On va débriefer évidemment le premier tour de cette Ryder Cup,
00:19cette 45e Ryder Cup et se plonger dans ce deuxième tour
00:23qui va être crucial pour l'équipe américaine,
00:25déjà largement menée, 2,5 points pour l'équipe américaine,
00:305,5 points pour l'équipe européenne.
00:32Je suis toujours avec Benjamin Cadieux de Journal du Golfe.
00:35Salut Ben.
00:35Salut JP.
00:36Comment ça va ?
00:37Je suis dans le même état que l'équipe américaine.
00:40Abasourdi quoi.
00:40Oui, un peu malade aussi.
00:42Et Sébastien Audou, évidemment messieurs,
00:44on a vécu une première journée à sens unique.
00:47On est un peu déçus, on est un peu déçus de l'ambiance,
00:49on est un peu déçus peut-être du parcours,
00:51on est un peu déçus surtout de l'attitude américaine
00:54et forcément, ça en a profité à l'équipe européenne
00:57qui a joué la Ryder Cup comme il sait le faire,
01:00en ayant du cœur, en ayant de l'énergie
01:02et en rentrant les potes.
01:07C'est Siri qui nous répond.
01:11Oui, vous avez bien résumé la situation.
01:15Moi, j'ai déjà un peu assassiné Keegan Bradley hier.
01:20J'ai regardé et lu un peu tout ce qu'il peut se dire aux Etats-Unis
01:23depuis hier soir sur cette première journée.
01:27Il est vraiment assassiné par toute la presse américaine
01:29qui le juge d'ores et déjà comme un très mauvais capitaine,
01:32à la fois dans l'attitude,
01:34parce qu'on lui a trouvé vraiment...
01:37Comme s'il était perdu un peu finalement.
01:38Oui, c'est très étonnant.
01:39Hier, quelqu'un lui balance à la figure cette statistique
01:42que tout le monde a vue,
01:43la paire Morikawa-English en foursomme
01:48était la 132e paire la plus mauvaise possible
01:52à organiser parmi toutes les combinaisons possibles
01:55de l'équipe américaine.
01:56Il l'armait ce samedi.
01:57Et donc, il l'armait le matin.
01:59Et la réponse de Keegan Bradley,
02:01qui aurait dû se révolter pour défendre ses joueurs,
02:04il dit « We're gonna stick to the plan. »
02:06On va rester sur notre plan.
02:08Ok, super.
02:09C'est exactement le genre de réponse
02:10qu'on avait de la part de Zach Johnson et compagnie.
02:13Donc ça, je trouve ça terrible.
02:16Effectivement, le public, à part 2-3,
02:18F.U., Rory et compagnie,
02:20il ne se passe pas grand-chose.
02:22Est-ce que c'est dû au prix des billets
02:23ou au côté complètement atone de l'équipe américaine ?
02:27Tailleur à l'atone.
02:28Tailleur à l'atone, c'est ça ?
02:30J'ai sûr que tu allais la faire.
02:31Et puis non, pour moi, le pire du pire,
02:34en tout cas ma grande déception,
02:36parce que c'est quand même quelque chose que j'attendais,
02:38c'est le parcours et la préparation du parcours.
02:41Qui finalement n'est pas l'avantage des Etats-Unis.
02:42Je veux dire, la pancarte, il faut l'enlever à tout jamais.
02:45Il faut les brûler.
02:45Les pancartes, c'est le parcours le plus difficile.
02:48Attention, attention.
02:49Il a beaucoup plu aussi.
02:51Enfin, pardon, mais s'il avait beaucoup plu
02:53avec un rough très épais,
02:54le truc aurait été différent.
02:56Et puis, la préparation doit être un avantage
02:58de l'équipe américaine.
03:00Bethpage Black, double parcours d'US Open,
03:02avec à chaque fois des conditions très difficiles
03:03sous la pluie, d'ailleurs,
03:04lors des deux US Open.
03:06Vous avez deux chambres, double vainqueur.
03:08JJ Spohn, le vainqueur de cette année.
03:10Harris English, très bon à l'US Open.
03:11Vous n'avez que des joueurs qui ont été très bons
03:13à l'US Open côté américain.
03:14Et qu'est-ce que vous faites ?
03:16Comme le disait un de nos confrères de Gold Channel,
03:17vous faites le bob-ob classique.
03:19C'est-à-dire un parcours sans rough
03:21où c'est une fête du birdie.
03:23Alors ça, c'est qui qui décide en amont ?
03:25C'est le capitaine ?
03:26C'est les vice-capitaines ?
03:26Oui, jusqu'à une semaine,
03:28en dehors des départs et des drapeaux
03:30qui sont sélectionnés par un comité indépendant,
03:32c'est vraiment le capitaine qui donne le ton
03:33sur la préparation du parcours.
03:34Il consulte les joueurs un peu de son équipe ?
03:36Je ne sais pas, mais en tout cas,
03:38c'est complètement normal.
03:39Encore une fois, le rough est moins épais cette semaine
03:42qu'il ne l'est en temps normal.
03:44Si vous, vous allez jouer Best Pedge Black un jour,
03:46je vous le souhaite,
03:47vous allez quand même prendre sans doute
03:48une petite raclée,
03:49parce que ce n'est quand même pas facile,
03:52vous allez avoir un rough plus pénalisant
03:53que ce que les joueurs ont eu.
03:55D'ailleurs, effectivement, les green soft,
03:57ça, vous ne pouvez rien y faire.
03:58Mais quand même, hier...
04:00Je crois qu'en moyenne, d'ailleurs,
04:01la moyenne de score est 94
04:02quand les joueurs vont jouer Best Pedge Black.
04:05Et les bons joueurs.
04:06Exactement.
04:07Hier, quelqu'un rapportait
04:09qu'un assistant capitaine américain
04:12était en train un peu de péter les plombs
04:13à la radio pour dire
04:15qu'il va falloir faire quelque chose.
04:17Il va falloir les rouler,
04:18bien les tondre, ces green,
04:19parce que ce n'est pas possible.
04:20Ils sont relativement lents
04:21pour des joueurs du Pidgey et Tour,
04:23même très lents.
04:25Ils sont extrêmement soft.
04:26Il n'y a pas de rough.
04:30Comment vous voulez faire la différence
04:31avec un parcours préparé comme ça,
04:35avec le type de joueur que vous avez ?
04:38Moi, j'avais entendu,
04:39c'est sur une chaîne de télé,
04:42que le parcours convenait mieux
04:44aux joueurs européens
04:44parce que les greens étaient plus lents,
04:45les greens plus soft.
04:47Ils ont plus l'habitude de jouer ?
04:48C'était plus le style d'HP World Tour.
04:50Mais ils jouent tous sur le Pidgey et Tour.
04:51Ils jouent tous sur le Pidgey et Tour.
04:53Ou sur le livre.
04:54De toute façon,
04:54on en revient toujours à la même chose.
04:56Et comme l'a dit Scotty Scheffler,
04:59c'est juste qu'on n'a pas mis les potes.
05:01Et de toute façon,
05:01ça reviendra toujours à ça.
05:03À chaque Ryder Cup,
05:04vous pouvez faire n'importe quel pairing.
05:05C'est vrai.
05:06Vous pouvez même faire le pairing
05:07le plus catastrophique de l'histoire
05:08avec deux joueurs
05:09qui ne peuvent pas se blairer.
05:11Si les potes tombent,
05:13vous ne vous inquiétez pas
05:14que la paire va devenir royale.
05:17Les potes ne tombent pas.
05:19C'est aussi simple que ça.
05:19C'est vrai.
05:21Surtout sur un parcours,
05:21comme tu l'as dit,
05:22aussi simple.
05:23Après, l'autre problème,
05:25le vrai problème,
05:26si on va vraiment
05:27à la simplicité ultime,
05:29c'est que les joueurs attendus
05:30côté européen,
05:31les grands joueurs,
05:32McIlroy,
05:33Fleetwood,
05:33Yon Ram,
05:35ils sont là.
05:35Ils portent l'équipe.
05:37Ils sont vraiment
05:38les leaders de cette équipe,
05:39à la fois,
05:40je pense,
05:40dans la team room.
05:40Mais c'est surtout,
05:41ils sont en mode Ryder Cup.
05:42Ils sont, voilà.
05:43Et qu'est-ce qui se passe
05:44côté américain ?
05:45Bah, Scotty Schaeffler,
05:47ils gagnent plus
05:48face à un champ complet
05:49depuis le mois de septembre
05:50qu'en Ryder Cup.
05:52C'est quand même
05:52absolument hallucinant.
05:54c'est finalement
05:57effectivement
05:57le ding successeur
05:58de Tiger Woods.
05:59C'est la faillite
06:00des deux leaders américains.
06:02On en a longuement parlé hier.
06:04C'est terrible.
06:04Dans cette émission,
06:05c'est les deux leaders.
06:06C'est le leader de jeu,
06:07Scotty Schaeffler,
06:08et le leader
06:08d'atmosphère,
06:10l'étincelle,
06:11l'allumette,
06:12Bryson de Chambeau.
06:13Ils sont à 0 sur 4.
06:14Alors,
06:15j'ai fait back L,
06:16mais quand vous faites
06:170 sur 4,
06:18c'est-à-dire que
06:19vous mettez 4 points de plus,
06:20vous offrez 4 points
06:21à l'équipe adverse
06:22et l'écart de points,
06:23il est de combien ?
06:25Deux et demi à cinq et demi.
06:26Voilà,
06:26vous avez une très grande partie
06:28de l'équation qui est là.
06:30Les leaders ne fonctionnent pas.
06:32Et c'est marrant
06:33parce que Scotty Schaeffler,
06:34c'est les potes
06:34qu'on a vus hier
06:36qui ratés,
06:36c'est les potes
06:36qu'il met quand il joue
06:37les tournois majeurs,
06:38quand il joue,
06:39on va dire,
06:39pour lui-même.
06:40Donc,
06:40on peut se demander
06:41qu'est-ce qui se passe ?
06:42Ils ont un seul joueur
06:43de Ryder Cup dans cette équipe.
06:44C'est Patrick Cantelay.
06:45Qui vraiment,
06:47lui,
06:47a le...
06:47des livres à chaque fois.
06:48Et puis aussi Cameron Youn
06:50qui a fait pour sa première
06:51Il a joué un match.
06:52Lui,
06:52on s'en veut.
06:54Il va jouer ce matin,
06:55on va voir,
06:55mais un peu hallucinant
06:56de l'avoir laissé au repos.
06:57Enfin bref,
06:58toutes les pairings.
06:59Alors,
06:59c'est toujours pareil
06:59parce que quand vous êtes
07:00le capitaine qui est derrière,
07:01on vous critique forcément
07:02et vous pouvez ne pas forcément
07:05avoir fait des super choix
07:06et comme le disait Benjamin,
07:07si les potes rentrent,
07:08vous passez pour un génie.
07:10Enfin là,
07:10quand même,
07:11il envoie de nouveau
07:13la paire dramatique
07:14English-Morikawa ce matin.
07:17C'est complètement incompréhensible.
07:19Hier,
07:19à la limite,
07:20on peut se dire,
07:20c'est peut-être son calcul
07:21d'ailleurs aujourd'hui,
07:22que hier,
07:23il joue moins 5 en foursomme
07:24chez le coup de McIlroy.
07:26Donc honnêtement,
07:26il fallait envoyer peut-être
07:29Niklos...
07:29Ce qui est quasiment digne
07:30d'un cas de balle.
07:31Ouais,
07:31Niklos Woods Prime
07:33pour essayer de les battre
07:34en foursomme.
07:35Donc là,
07:35la rigueur,
07:35ce n'était pas de leur faute
07:36entre guillemets.
07:37Quelque part,
07:37on pourrait dire
07:38on a envoyé des mecs
07:39que de toute façon,
07:39on aurait pu envoyer
07:40trois types pris...
07:42Là,
07:42vas-y,
07:42on aurait pu prendre
07:44des types sur le parking
07:45et les envoyer contre...
07:46De toute façon,
07:46ils auraient été battus pareil.
07:47Ceux qui attendent
07:48pour jouer à Best Page.
07:49Comme l'a dit Bryson de Chambaud,
07:50on a joué au golf,
07:51on s'est créé plein d'occasions.
07:53On a bien joué au golf,
07:54mais pas assez bien
07:55pour se mettre
07:56au niveau de ce tour-up.
07:58Allez messieurs,
07:58on sait qu'il suit
08:00cette Ryder Cup,
08:01évidemment Romain Lefebvre,
08:02qu'on va voir
08:02dans quelques instants
08:03en direct de Best Page,
08:03mais également Romain Langasque
08:05qui était en tant que spectateur
08:07hier à Best Page
08:08et il nous donne son analyse
08:10de ce premier tour.
08:10J'avais presque envie
08:13de voir que les greens
08:14étaient déjà un peu affermis
08:16et d'ailleurs,
08:17ça c'est quelque chose
08:17je pense qui n'était pas
08:19du tout prévu
08:19et en la défaveur
08:21des Américains.
08:22Je ne sais pas
08:23si tu as remarqué toi aussi,
08:24mais j'ai vu un nombre
08:24de coups des Américains
08:26qui ont spiné énorme,
08:27très court,
08:28un peu un contrôle
08:30de la trajectoire
08:31beaucoup moins consistant
08:32que ceux des Européens.
08:34Et eux,
08:34en général,
08:35sur le Pijito,
08:35ils ont souvent des greens
08:36très rapides et très fermes.
08:38Et là,
08:38je pense que l'orage
08:39de jeudi matin,
08:39ça a un peu niqué
08:40leur plan
08:41d'avoir un parcours
08:42facile,
08:43mais avec des greens béton.
08:45Donc,
08:46je vais tendance à dire
08:47que si les greens
08:48continuent de s'affermir
08:49aujourd'hui et demain,
08:50ça va,
08:51entre guillemets,
08:52remettre la balance
08:53un peu plus
08:53sur le côté américain
08:54parce que
08:56j'ai trouvé que les Européens
08:57avaient beaucoup mieux
08:58géré cette partie-là.
09:00Oui,
09:00effectivement.
09:01C'est ce qu'on disait
09:02tout à l'heure,
09:02les joueurs européens,
09:04je passe 89%
09:05de leur temps
09:06sur le Pijito.
09:06donc cet argument-là,
09:09je ne l'entends plus
09:11comme c'est le cas
09:12par le passé.
09:12Non,
09:12alors après,
09:13effectivement,
09:13ils ont sans doute
09:14un peu plus
09:14de,
09:15on va dire,
09:16de background.
09:17C'est vrai que culturellement,
09:18les Américains ont grandi
09:19aux États-Unis
09:20sur des greens
09:20ou même un municipal
09:21assez ferme
09:22et capable de proposer
09:23des greens
09:24à 12-13 au style Pijito.
09:25Oui,
09:25même plus rapide.
09:26Moi,
09:26je me souviens avoir joué
09:27après Augusta,
09:28le petit forestile
09:29à côté de,
09:31enfin,
09:31dans la ville d'Augustal,
09:33qui a un petit parcours
09:34vraiment
09:36qui ne paye pas de mine
09:38avec des greens
09:38qui étaient vraiment,
09:39je n'avais jamais joué
09:40des greens rapides comme ça.
09:41C'est-à-dire,
09:41si vous aviez un pote en montée,
09:42la balle pouvait vous revenir
09:43dans les pieds.
09:44Donc voilà,
09:44et là,
09:45c'était vraiment choquant.
09:46Ils ont peut-être davantage
09:47dans l'ADN,
09:48les Américains.
09:48C'est dans leur culture.
09:50Oui,
09:50et puis ça change tout
09:54on a vu des joueurs
09:55attaquer avec des fers 4
09:57les greens
09:57et la balle restait quasiment
09:59dans son pitch.
10:00Donc bon,
10:01là,
10:01il n'y a pas de différence
10:02qui se fait en fait.
10:02C'est ça aussi le problème.
10:04Tous les coups vont se valoir
10:06à ce niveau-là
10:07et comme le disait Benjamin,
10:08à nouveau,
10:09après,
10:09ça se joue uniquement
10:10au niveau du putting
10:11et qu'on s'ajoute
10:12au niveau du putting.
10:13On sait que traditionnellement
10:14dans les Ryder Cup,
10:15les Européens,
10:16pour des raisons
10:17qui nous échappent,
10:18que personne ne comprend vraiment
10:19parce qu'il n'y a pas
10:19de raison objective,
10:22c'est les Européens
10:24qui potent mieux
10:24et donc ça se retrouve au score.
10:26Alors forcément,
10:27la question sur Kigan Bradley,
10:28c'est mais est-ce que finalement
10:29il n'aurait pas dû jouer
10:30Kigan Bradley ?
10:30Est-ce que là,
10:31ce rôle de capitaine,
10:32il est peut-être
10:33trop grand pour lui ?
10:34Il n'a pas embrassé
10:35la casquette de capitaine ?
10:38Est-ce que finalement,
10:39il est meilleur
10:40au classement mondial
10:40que certains joueurs
10:41de son équipe ?
10:42Il n'aurait pas du tout
10:43simplement être en tant que joueur.
10:45On sait qu'il sait
10:45se transcender en tant que joueur.
10:47En tout cas,
10:47il a su s'asseoir
10:48sur son égo
10:49et je trouve ça admirable
10:50parce qu'on l'a vu,
10:51où tout le monde a vu
10:52Full Swing il y a deux ans
10:53et à quel point
10:54ça l'a brisé humainement
10:56de ne pas jouer
10:57cette Ryder Cup.
10:58Là, c'est sans doute
10:59il a 42 ans ?
11:01Oui, dans ces eaux-là.
11:02Autour de 42 ans,
11:03c'est-à-dire qu'il y a quand même
11:04une belle chance
11:05qu'il ne rejoue jamais
11:07de Ryder Cup.
11:08Là, il avait juste
11:09à signer un bout de papier
11:09pour la jouer.
11:10Il a été capable
11:11de passer au-dessus de ça
11:12même si évidemment
11:13Tiger Woods lui-même
11:14lui a dit
11:15que ce n'était pas une bonne idée.
11:16Beaucoup de gens lui ont dit
11:17« Contente-toi d'être capitaine,
11:18ça suffira »
11:19mais il a quand même fait preuve
11:21d'un beau don de soi.
11:24Maintenant, ce don de soi,
11:25c'est vrai qu'on ne le sent pas.
11:27On ne le voit pas même.
11:28On ne le sent pas
11:29dans les points presse.
11:30Évidemment, on n'est pas
11:30dans la team room.
11:31Peut-être qu'il y aura
11:31un documentaire qui sortira
11:33dans quelques années.
11:34Je ne sais pas.
11:35Ils vont jeter
11:37les cartes mémoires.
11:38Après, Seb,
11:39toi qui étais déjà
11:40journée 199 à Brookline,
11:44est-ce qu'on se sentait ?
11:44Non, je n'étais pas à Brookline.
11:45Merci de me vieillir
11:46à ce moment-là, Ben,
11:47mais non.
11:48C'était encore sur la probée.
11:49Mais je ne me souviens pas,
11:51quand je regarde
11:52les documentaires,
11:53après deux tours,
11:54après deux jours
11:55de Ryder Cup,
11:55est-ce que Ben Krenschhoff
11:56donnait une impression
11:57incroyable ?
11:58Oui, je ne sais pas
12:00si vous vous souvenez,
12:00mais elle est célèbre,
12:01cette conférence de presse.
12:02À la conf du samedi soir.
12:04À la conf de presse,
12:04il dit « Je vous garantis
12:05que demain,
12:06on va gagner à... »
12:07Exactement.
12:08et c'est devenu mythique.
12:09Est-ce que c'est autre chose
12:11que Kieran Bradley ?
12:12Oui,
12:12on va go on a stick
12:13to the plan.
12:14Il y a Fort Swan
12:15qui vient de passer dans le ciel,
12:16ça valait beaucoup.
12:17Oui,
12:17et honnêtement,
12:18et à Brookline,
12:20il y avait,
12:20vous savez,
12:21depuis hier,
12:22on entend beaucoup ça,
12:23il nous manque un dog,
12:24un chien,
12:25quelqu'un qui...
12:26des gens qui en volent
12:27dans cette équipe américaine.
12:28C'est ça qu'on ne sent pas,
12:29on ne sent pas cette envie.
12:29Comme chez les Européens,
12:30le Poulter à l'époque,
12:32à Medina.
12:32Il a envie de gagner.
12:34Le fan de chasse,
12:35comment il s'est...
12:36J'oublie toujours son nom.
12:37Justin Lennard ?
12:38Non.
12:38Oui,
12:39je l'ai,
12:40je l'ai sur vous de la langue.
12:41J.B. Holmes ?
12:42Non.
12:43Ah non.
12:43J.B. Holmes,
12:44qui est un Américain
12:44qui a gagné deux Ryder Cups ?
12:45Non,
12:46non,
12:46en 2008.
12:47Beau Weakley ?
12:48Beau Weakley,
12:49exactement,
12:49Beau Weakley qui allait mettre
12:51un petit coup d'arbalète là.
12:53Alors,
12:53c'est Armand qui chasse à l'arbre.
12:56Oui,
12:56mais c'était le rôle
12:57qu'on pouvait donner
12:59à Bryson Dechambeau.
13:00Mais Bryson Dechambeau,
13:00est-ce qu'il est vraiment leader
13:02ou alors il est leader
13:03pour lui-même ?
13:03Quand on ne prend pas les puttes,
13:04ça devient compliqué.
13:05Oui,
13:05ça devient difficile
13:06et malgré tout,
13:07Dechambeau,
13:08c'est l'outsider
13:09dans le sens où
13:10il arrive de l'autre circuit,
13:12du leave,
13:13mine de rien,
13:14il y a quand même
13:14cette dynamique-là
13:15qui revient un peu
13:15sur le devant de la scène.
13:17C'est dur pour lui
13:18d'être le leader
13:19avec ses joueurs.
13:20Et en étant 4 dornes
13:21toute la journée.
13:22Ses joueurs quand même
13:23dont beaucoup le considèrent
13:24comme un traître
13:24parce que la scission
13:25sur le Pidgey Tour,
13:26on voit qu'il y a quand même
13:27des joueurs,
13:28et c'est toujours
13:28dans les discussions aujourd'hui,
13:30est-ce que si un jour
13:31on arrive à tous
13:32à se mettre d'accord,
13:32est-ce qu'on va pouvoir
13:33les réintégrer ?
13:34Vous avez quand même
13:34beaucoup de joueurs
13:35dans le board
13:35des Jordan Spice
13:36qui disent
13:37non, non,
13:38hors de question
13:39qu'on les réintègre comme ça.
13:40Donc il y a quand même
13:41un peu de ressentiment
13:42à ce niveau-là
13:44et donc je pense
13:45que ça empêche fondamentalement
13:46Dechambeau
13:47d'être un vrai leader.
13:49Et franchement,
13:51je ne vois pas
13:51surtout quand on voit
13:53de l'autre côté
13:53dans l'équipe adverse
13:55la journée de Yon Ram,
13:57mais c'est complètement hallucinant.
13:58Joueur du livre,
13:59évidemment,
13:59certains de la rédaction
14:02disaient
14:03qu'il est complètement bouilli
14:04Yon Ram.
14:05On voit le supplément d'âme
14:06en Ryder Cup
14:08se peut rentrer au 15
14:09après que Gigi Spawn
14:11ait rentré aussi une ficelle.
14:12On dit
14:12mais il est imbattable
14:13en fait Yon Ram.
14:14Surtout en plus
14:14associé avec un Aton
14:17la plupart du temps,
14:18c'est un peu
14:19la paire ultime.
14:20C'est ça qui manque
14:22aux Etats-Unis.
14:23C'est un mec comme ça.
14:25Et des paires établis.
14:27Bien sûr.
14:28Ils en ont une,
14:29ils ont Chauve-leu.
14:30Et donc qu'est-ce que
14:31Keegan Bradley fait ?
14:33Ils ont tellement bien joué
14:34ce matin.
14:35Je ne vais pas mettre
14:36Chauve-leu cet après-midi.
14:38Mais là, pareil,
14:39il n'est pas tout seul
14:39à décider.
14:40Il y a ses vice-capitaines
14:41qui est là quand même
14:41pour l'épauler
14:42à Keegan Bradley.
14:43C'est pareil,
14:43ses vice-capitaines,
14:44on ne les voit pas.
14:44On a l'impression
14:45qu'est-ce qu'ils font ?
14:46Ils font du backgammon
14:47dans la tente de presse ?
14:49Je n'en sais rien.
14:49Ils promènent Michael Jordan ?
14:52Je ne sais pas
14:52ce qu'ils font.
14:53Honnêtement,
14:53c'est incompréhensible.
14:55Et honnêtement,
14:55là, il y a...
14:56Alan Shipnock disait
14:57qu'on est quand même
14:58à deux, trois matchs
14:59de plus perdus
15:00pour repartir dans le délire.
15:01Vous savez,
15:01après 2006,
15:02il y a eu la fameuse
15:03Task Force
15:03qui avait atterri
15:04sur plus des Captain Peake,
15:06les fameux pods
15:07de Paul Eisinger
15:08et compagnie.
15:10Paul Eisinger
15:10qui peut être
15:11le seul vrai
15:12grand capitaine américain.
15:13Ils n'ont pas déplacé
15:13le Tour Championship
15:15aussi pour pouvoir
15:16avoir plus de temps
15:17de récupération.
15:18C'est pour éviter
15:19la NFL.
15:20C'est pour éviter...
15:21Non, parce que
15:21la PGA of America
15:22et le PGA Tour,
15:24enfin, le PGA Tour
15:25ne touchant pas d'argent
15:26sur la Ryder Cup,
15:26ils n'ont jamais
15:27beaucoup voulu aider
15:28la Ryder Cup,
15:28clairement.
15:31Clairement,
15:31ça n'a rien à voir.
15:32Ça n'a rien à voir, d'accord.
15:33Il y a la concurrence
15:34de la NFL
15:34qui démarre
15:35dès septembre.
15:36C'est l'obsession
15:37du PGA Tour,
15:38ce qui est à mon avis
15:38une obsession
15:39un peu stupide.
15:40Aucun sport pro
15:41ne veut être en face
15:42de la NFL.
15:43Il n'y a que le baseball
15:44qui peut tenir,
15:45donc ils ont décalé
15:45pour des raisons
15:46d'audience TV.
15:48Moi, ce qui m'agace,
15:49je ne vais pas faire
15:50long là-dessus,
15:50mais c'est cette impression
15:52de revivre toujours
15:52un petit peu
15:53la même Ryder Cup
15:54depuis des années.
15:54C'est debout les campeurs
15:55au éclair.
15:56C'est un jour sans fin.
15:57Depuis 2012,
15:58les Ryder Cup
15:59des années 2000,
16:00c'était une catastrophe
16:01en termes de scénario.
16:02Et toujours ce côté
16:03un peu inéluctable
16:05quand on regardait
16:06le jeu hier soir,
16:07de se dire,
16:08bon, ben voilà,
16:08là, on se retrouve
16:09avec quasiment
16:10trois points d'écart.
16:11L'Europe n'a besoin
16:13plus que de sept points
16:16pour garder la coupe
16:17sur 20 matchs
16:17qui restent.
16:18Alors, pour un fond,
16:19les deux miracles
16:20de l'ère moderne,
16:22Medina et Brookline,
16:24Medina pour les Européens
16:25et Brookline pour les Américains,
16:27il y avait 10 à 6,
16:28donc 10 pour les Américains
16:29à Medina,
16:306 pour les Européens
16:31et 10 pour les Européens
16:32et 6 pour les Américains
16:33à Brookline.
16:35Là, ça sent le 10-6 ce soir.
16:37Oui, je pense,
16:38même plus peut-être.
16:39Et d'ailleurs,
16:40ces deux Ryder Cup-là,
16:41les deux miracles,
16:42c'est les deux seuls
16:42Ryder serrés
16:43avec celle de 2010
16:45qui est serrée
16:47mais qui se finit un lundi.
16:49vous vous souvenez,
16:50les hospitalités sont vides,
16:51ça se finit quand même
16:52de manière un peu bizarre
16:52même s'ils finissent
16:53pour les gens
16:54qui étaient là
16:54ou qui regardaient.
16:56Ouais, c'était magnifique
16:57la gratte de Hunter x
16:58Norman, McDowell,
16:59tout ça.
16:59Bon, c'était magnifique.
17:00Mais quand même,
17:00ça se finit un lundi,
17:01il n'y a quasiment plus personne
17:02dans le public.
17:03Finalement,
17:04ça se manque de suspense.
17:05Ça peut tuer les preuves.
17:06Ça tue un peu la compétition.
17:08À l'image d'une President's Cup
17:10qui comporte peu d'intérêt
17:12à regarder.
17:13Est-ce qu'à la longue,
17:15tu parlais Jean-Philippe
17:17d'un calendrier,
17:18des histoires de calendrier
17:20qu'on a bougé des tournois.
17:21Est-ce qu'à la fin,
17:22ça ne serait pas bouger
17:23la Ryder Cup,
17:24carrément le mettre
17:25en début de saison
17:26avec des joueurs
17:26un petit peu plus frais
17:27et non plus des joueurs bouillis
17:29comme c'est souvent le cas.
17:31Je peux comprendre
17:32qu'après avoir joué
17:33quatre majeurs,
17:34le Tour de Championship,
17:35le Players,
17:36avoir...
17:36C'est la Ryder Cup, Benjamin.
17:38Il doit y avoir quand même un...
17:40C'est comme jouer
17:41la Coupe du Monde
17:42des clubs en plein état.
17:43C'est-à-dire qu'avec des joueurs
17:43complètement rôtis.
17:44La comparaison est quand même un peu...
17:45Là, je vais te ressortir
17:46ton argument.
17:47C'est-à-dire qu'en face,
17:48c'est aussi des joueurs
17:48du PGA Tour.
17:49Ils ont globalement eu
17:50le même calendrier
17:51que les Américains.
17:52À la limite,
17:52ils ont eu un calendrier
17:53encore plus chargé
17:53parce qu'après,
17:54ils sont revenus...
17:54Là, je parlais de scénario
17:55qui, tu l'as très bien dit,
17:56depuis les années 2000,
17:58on a deux Ryder Cup serrés.
17:59Bien sûr, je vais vous couper.
18:00Il y a Romain Lefebvre
18:01qui est avec nous.
18:02On reprendra le débat
18:02tout à l'heure
18:03en direct de Basepage.
18:05Romain,
18:06la casquette Roars
18:08sorti...
18:08Ah, tu ne l'as pas mis dimanche,
18:09celle-là.
18:10Tu ne la mets pas demain.
18:12Non, parce que je sens
18:13qu'on va parler de lui aujourd'hui.
18:15Alors Romain,
18:16merci de prendre
18:16quelques instants,
18:17évidemment,
18:18en direct de Basepage.
18:20On a vécu une première journée
18:21à sens unique,
18:22côté européen.
18:23On est un peu...
18:25pas déçus,
18:26mais ce manque de suspense,
18:28ça se ressent, je pense,
18:29au niveau du public
18:29où finalement,
18:30l'ambiance
18:30n'est pas ce qu'on attendait.
18:33Alors,
18:35ce n'est pas ce qu'on attendait.
18:36En tout cas,
18:36c'était le cas hier matin.
18:38Je peux vous dire
18:38qu'hier après-midi,
18:39c'était autre chose.
18:40Le public New York
18:40s'est réveillé
18:41et ça a été complètement différent
18:43de la matinée
18:44parce qu'il s'est passé
18:46plusieurs choses.
18:47D'abord,
18:47je pense que
18:48je l'ai écrit ce matin
18:49dans le journal,
18:50mais c'est une réalité.
18:51L'arrivée de Donald Trump
18:52a complètement électrisé
18:54les foules.
18:55Voilà,
18:56il a fait le job
18:57qu'on n'aime
18:58ou qu'on n'aime pas le personnage.
19:00Il est descendu dans l'arène,
19:01il est accompagné
19:01de Chambaud
19:02au salty box
19:03et ça a mis le feu
19:04au public.
19:06Ça,
19:06c'est une première chose,
19:07c'est une évidence.
19:09Ensuite,
19:10je pense qu'après
19:11la fessée du matin,
19:13les New Yorkais
19:13et leur fierté
19:14sont rentrés
19:16dans le game
19:17et ont voulu
19:18donner de la voix.
19:20Donc,
19:20c'est devenu un peu chaud.
19:22Tout l'effet
19:23de la chaleur,
19:24du soleil,
19:25il est plus chaud le matin,
19:26ce n'est pas le cas.
19:27Évidemment,
19:27de la consommation d'alcool,
19:29pas seulement au bord
19:29des Fairway,
19:30mais aussi dans les hospitality,
19:31où le champagne
19:33et les cocktails
19:34coule à flot,
19:35tout ça a donné
19:36un cocktail
19:37assez explosif.
19:39On peut s'attendre
19:40aujourd'hui,
19:41après cette journée
19:43à sens unique,
19:44à une réaction
19:45à la fois du public
19:46et des joueurs.
19:46Est-ce qu'il y a
19:48quelle est l'ambiance
19:48au niveau
19:49dans la salle de presse
19:49des journalistes américains ?
19:51Est-ce qu'ils sont
19:52désespérés
19:54de l'attitude
19:55de Kigan Bradley ?
19:55Ou est-ce qu'ils sont
19:57apathiques comme les joueurs ?
19:58Kigan Bradley,
19:58quand même.
20:00Comment ?
20:01Il prend cher,
20:02Kigan Bradley,
20:02dans la presse américaine
20:03déjà.
20:05Il prend déjà cher,
20:06oui,
20:06parce qu'en fait,
20:07il reste droit
20:08dans ses bottes
20:08sur ses convictions
20:09d'hier.
20:11Il a un discours
20:11assez répétitif
20:13et monotone.
20:14Après,
20:14il faut le comprendre aussi
20:15parce que les capitaines
20:15sont soumis à énormément
20:17d'interrogations,
20:18énormément d'interviews
20:21après chaque session,
20:23avant.
20:23Il n'arrête pas de parler.
20:25Donc lui,
20:26il débite son Robin et l'eau tiède
20:27à l'américaine,
20:29un peu comme à Rome,
20:31son prédécesseur
20:32dont je veux dire non.
20:35Vous allez m'aider ?
20:36On l'a tous oublié,
20:37en fait.
20:38On m'a préféré oublier.
20:39Ce n'est pas dans le quiz,
20:40ça, non ?
20:41Non,
20:41c'était pas Davis Love.
20:42Non,
20:43Davis Love,
20:43c'était avant.
20:44Bon,
20:44on va retrouver.
20:45Zach Johnson,
20:46non ?
20:46Je ne sais plus.
20:48Oui,
20:48c'est ça.
20:49C'est Zach Johnson.
20:50Si,
20:50c'est Zach Johnson,
20:51absolument.
20:52Voilà,
20:52donc,
20:53donc,
20:54il est en mode comme ça,
20:56c'est assez,
20:57assez,
21:00on va dire,
21:02soporifique,
21:03mais,
21:04bon,
21:05voilà,
21:05il y a pas mal de critiques.
21:07Moi,
21:07j'écoutais hier
21:08Brandon Chambi
21:09sur Gold Channel
21:11qui disait
21:12qu'il ne comprenait pas
21:13pourquoi,
21:13par exemple,
21:14d'un point de vue technique,
21:15pourquoi Russell Enley avait attaqué au 1
21:20alors que le trou n'est pas dans son sens
21:22et il est plus dans le sens du jeu de Schaeffler.
21:26Et ça,
21:27d'ailleurs,
21:27c'est inversé au trou numéro 4
21:29qui est l'inverse,
21:30qui a obligé Schaeffler à jouer au 4
21:32alors que c'est plus le sens de Enley.
21:33Il y a beaucoup de points comme ça
21:34qui sont remis en question
21:36par les Américains
21:38sur la stratégie
21:39et ça fait penser à,
21:41je ne sais pas si vous avez passé le sonore
21:42de Romain Langasque,
21:44mais,
21:45et d'ailleurs,
21:46ce que disait Paul McGuinley ce matin,
21:48juste avant la prise d'antenne,
21:50c'est que la force des Européens
21:53au-delà de leur solidarité,
21:55au-delà du fait qu'ils se connaissent parfaitement,
21:58c'est Eduardo Molinari,
21:59c'est les frères Molinari
22:00qui sont des statisticiens hors pair
22:02et qui ont établi des pairings
22:04avec un soin statistique data
22:09exceptionnel.
22:11Rien n'est laissé au hasard.
22:13Ce n'est pas un hasard
22:14si les pairings sont renouvelés aujourd'hui
22:15parce que ce ne sont pas,
22:20ce sont des joueurs
22:21qui se complètent parfaitement
22:22dans le four somme
22:22qui est une formule très délicate,
22:23très difficile.
22:24Ce qui est bizarre,
22:25c'est que ce n'est pas la première
22:29Ryder Cup
22:30où Eduardo Molinari
22:31a fait des stats.
22:33Pourquoi les Américains
22:34ne le font pas ?
22:35Oui, on le dit
22:35et on a l'impression
22:36que Keegan Bradley,
22:37les analytics,
22:38soit il les lit de travers
22:39ou parce que bon,
22:40on a beaucoup parlé
22:41de la fameuse pair
22:42Morikawa English
22:45qui était horrible
22:45sur le papier
22:46et qui a été horrible.
22:47Alors, comme je le disais,
22:49personne n'aurait pu gagner
22:51sans doute face à Fleetwood
22:52McIlroy dans la forme
22:53où ils étaient en four somme
22:54mais enfin quand même,
22:55il les renvoie ce matin.
22:56On peut estimer
22:57que ça ne va pas se passer
22:57beaucoup mieux qu'hier.
22:58Enfin, on peut toujours
22:59se tromper dans les pronostics.
23:01On a parlé de la préparation
23:02du parcours
23:02qui clairement ne va pas
23:03en faveur des Américains.
23:04On a parlé effectivement,
23:05on a beaucoup parlé
23:06de Schaeffler
23:07qui n'a pas joué
23:07les bons trous hier
23:08dans le four somme
23:08ce qui est quand même
23:09un truc de base
23:10sur lequel on doit faire attention
23:12sur les four somme.
23:13Donc là, c'est tout faux
23:14pour Capotet.
23:15Il y a tout faux.
23:15Effectivement, à côté de ça,
23:16on a le génie Molinari
23:17qui trouve toujours
23:18les bons ajustements.
23:20Ça fait deux ans
23:20qu'il prépare les pairings
23:22pour les four somme
23:23en regardant
23:23toutes les petites statistiques.
23:25Pour moi,
23:26c'est invraisemblable
23:27qu'on en soit là
23:28côté américain.
23:28Surtout que les Américains
23:29sont fans de statistiques.
23:31Ils en sortent
23:31en voilà à chaque fois.
23:32Oui, mais c'est justement
23:36sur ce terrain-là
23:37que je pense
23:38qu'on doit tirer
23:40un coup de chapeau
23:40à Edormand Léunari
23:41mais aussi à Luke Donald
23:42parce que Luke Donald
23:44est aussi un scientifique.
23:46Il était un scientifique
23:47dans le jeu.
23:48Ce n'était pas
23:48le plus puissant
23:48loin de là.
23:49Ce n'était pas
23:49le plus flamboyant
23:50loin de là.
23:51Mais c'était le professeur.
23:53Donc, il a insufflé
23:55cette notion stratégique
23:58hyper poussée
24:00vraiment à la statistique près
24:03dans son équipe.
24:04Alors, ça aurait pu être
24:06assez glacial et clinique
24:08mais ça reste flamboyant
24:10parce qu'il a réussi
24:11à constituer avec son staff
24:14des pairings
24:14qui font rêver.
24:17McElroy Fitwood
24:18en foursomme,
24:19c'est exceptionnel.
24:20C'est imbattable.
24:21Ram à tonne.
24:23A tonne-ram.
24:24A tonne-ram,
24:24c'est monstrueux.
24:26Voilà, donc ça,
24:27c'est des piliers
24:28sur lesquels
24:28il peut s'appuyer
24:29et on ne voit pas
24:29aujourd'hui
24:30dans cette matinée
24:31qui arrive.
24:32Peut-être que
24:34la réalité
24:35va nous faire mentir.
24:35On ne voit pas,
24:36par exemple,
24:36ces deux paires-là
24:37perdre aujourd'hui.
24:39Donc, ça fait
24:39deux points de plus
24:40pour l'Europe
24:41sans problème.
24:42Et je vous parlais
24:42d'un score fleuve
24:44éventuellement ce soir.
24:46Je pense que ça peut
24:46être le cas.
24:47S'il n'y a pas
24:47une réaction d'orgueil
24:49américaine,
24:50mais la réaction
24:50d'orgueil américaine,
24:51elle ne se fera pas
24:52uniquement sur le jeu.
24:55Il faut qu'elle soit
24:56basée sur
24:57une stratégie
24:58bien établie.
25:00Mais le problème,
25:00c'est que la stratégie
25:01bien établie,
25:02on ne la lit pas
25:03dans ce que fait
25:05Kigan Brandet
25:06depuis le début.
25:07Il a fait un changement
25:08aujourd'hui,
25:09il fait rentrer Cameron Young.
25:10qui aurait déjà dû jouer
25:11hier matin.
25:13Oui, parce que Young
25:14a été très bon hier,
25:16qu'il est ici chez lui,
25:17qu'il a tout le public
25:18derrière lui.
25:19Mais on a l'impression
25:20que c'est plus
25:21un Cotter sur une journée
25:23de meubois
25:23qu'une stratégie
25:25bien établie.
25:25Et finalement,
25:26quand on regarde
25:26ce premier
25:28force-homme
25:29de samedi,
25:29c'est ce qu'il aurait dû faire
25:30Cameron Young
25:32de Chambaud
25:32hier matin.
25:33Oui, ou alors
25:34pas faire jouer
25:34de Chambaud en force-homme
25:35qui est horrible en force-homme.
25:36Mais bon,
25:37à la limite,
25:37s'il choisit de faire jouer
25:38de Chambaud en force-homme,
25:38autant le mettre
25:39avec Kamiang
25:39et pas ce qu'il a fait
25:42hier.
25:45Absolument.
25:45Je pense que
25:46s'il fait jouer
25:47de Chambaud en force-homme,
25:48pardon de te couper,
25:50c'est parce que
25:51ça,
25:53c'est pour le public.
25:54C'est pour eux
25:55d'entrée de jeu,
25:56il y a un côté chaud
25:57et on n'est plus
25:58dans une stratégie
25:59golfique,
26:00on est dans une stratégie
26:01d'ambiance.
26:02Alors ça peut se comprendre
26:03aussi parce qu'on sait
26:04que c'est le seul
26:04dans l'équipe américaine
26:06qui est capable
26:07d'électriser les foules.
26:09Mais bon,
26:10voilà,
26:11on ne gagne pas
26:12une Ryder Cup
26:12uniquement avec le public.
26:13Non,
26:13et on ne gagne pas
26:14une Ryder Cup
26:14avec ses meilleurs joueurs
26:15qui ne jouent pas très bien
26:16parce que tu parlais
26:16de Rory McIlroy,
26:18de Rahm,
26:19de Fleetwood,
26:20les grands joueurs européens
26:21attendent un nouveau rendez-vous.
26:22Il délivre.
26:23Et chez Fleur,
26:24c'est le nouveau Tiger Woods
26:25mais y compris
26:25avec les qualités
26:26de Tiger Woods
26:26historiques en Ryder Cup
26:28notamment en double.
26:29C'est-à-dire qu'il est nul.
26:30Benjamin Treppi,
26:31il a une question pour toi,
26:32Romain.
26:32Ce n'est pas une question,
26:33je voulais te lancer
26:34sur la qualité de putting
26:35des Américains.
26:36Romain,
26:37si tu les as vus
26:37particulièrement
26:38retourner,
26:41bosser
26:41sur le putting green,
26:42on sait qu'ils ont
26:43quasiment tous
26:44des coachs
26:45de putting personnel
26:46et savoir
26:47si tu avais trouvé
26:48les stroke gain putting
26:49pour appuyer
26:50ce que je suis en train de dire,
26:52ce que tout le monde a vu
26:53de toute façon,
26:53que les Américains
26:55puttent mal
26:56et que ça explique
26:57pour moi
26:57à 99%
26:59la différence de score
27:00ce soir.
27:00Donc,
27:01est-ce que tu as vu
27:01des stroke gain ?
27:02Est-ce que tu as vu
27:03une tentative
27:04de boulot
27:05sur le putting green ?
27:07Alors,
27:07deux choses.
27:07La première question,
27:08c'est sur le stroke gain
27:09et les stats.
27:10Je ne me suis pas penché dedans,
27:11je n'ai pas eu le temps
27:11parce qu'hier,
27:12il y avait quand même
27:13pas mal de choses à faire.
27:15Mais à la limite,
27:16ce n'est même pas
27:16la peine de se prendre.
27:16il suffit de...
27:18Moi,
27:19je lève les yeux
27:19sur l'écran
27:20quand je suis en salle de presse
27:21et à chaque fois,
27:21je vois qu'en t'a raté un putt
27:22qui soit à 5,
27:24à 10,
27:24à 4 mètres,
27:25il ne faut rien.
27:27Et chez Flerc,
27:28c'est pareil.
27:28Quand on travaille,
27:30ce matin,
27:30quand je suis arrivé
27:31à l'aube
27:32et qu'il faisait encore nuit,
27:34je peux vous dire
27:35que tous les Américains
27:35qui étaient sur le putting green
27:36a commencé par Schaeffler.
27:37Schaeffler,
27:38il avait trois mecs
27:38de son staff autour de lui,
27:40il avait mis le miroir
27:42sur le putting green
27:44et il était en train
27:46de bosser contre...
27:47Phil Canyon,
27:48je pense que Phil Canyon
27:49est son coach de putt
27:49qui est là.
27:51Absolument,
27:51mais il n'était pas le seul,
27:52il y avait aussi
27:53les vice-capitaines
27:55autour de lui.
27:56Donc effectivement,
27:56oui,
27:57je pense que la bataille
27:58du putting,
27:58ça va être une des clés.
28:00S'il ne se ravait pas
28:01sur le putting,
28:02ça va être,
28:03les Américains,
28:04ça va être un problème.
28:04Il faut quand même savoir aussi
28:05qu'ils ont été
28:07assez pris de court
28:10par la météo.
28:11Parce qu'en fait,
28:11le fait que le parcours
28:12ait été douché,
28:13mais inondé la veille
28:15par,
28:15on sait comment c'est,
28:16les pluies aux Etats-Unis,
28:17ça ne fait pas semblant.
28:18C'était un véritable torrent
28:20de flotte sur les grilles
28:22et ils ne s'attendaient pas,
28:24eux qui sont habitués
28:25sur ce genre de parcours
28:26très américain,
28:27à peut-être sur des grilles
28:28tambours très roulants,
28:29ils ne s'attendaient pas
28:30à ce que,
28:31un,
28:31ça pitche autant,
28:32deux,
28:32ce soit ralenti par,
28:35même si la tonte
28:37est très vive,
28:40enfin,
28:41veut que ça aille vite.
28:43Il y a un ralenti
28:43qui fait qu'ils n'ont pas
28:44eu la bonne vitesse,
28:45ils n'ont jamais eu
28:46la bonne vitesse,
28:47c'est ça aussi.
28:48Après,
28:49il y a la lecture de pointe
28:50qui était...
28:50C'est pour les deux équipes
28:52la même chose.
28:52Surtout,
28:53pour le coup,
28:54qu'ils soient surpris
28:54par la pluie à New York,
28:56l'US Open 2002 et 2009,
28:58les deux US Open
28:58étaient quand même
28:59extrêmement pluvieux.
29:01On a beaucoup parlé
29:02et je sais que ça a beaucoup
29:04parlé aussi aux Etats-Unis,
29:05Romain,
29:06c'est la préparation du parcours
29:07qui est absurde
29:08pour cette équipe américaine.
29:09Ils ont des joueurs
29:10très forts à l'US Open,
29:11Dechambeau,
29:12JJ Spohn,
29:13le tenant du titre,
29:14English qui a très bien
29:15joué à l'US Open.
29:16Ils font un parcours
29:17resort
29:18pour faire une petite compète
29:19le dimanche
29:20de club amateur.
29:22Alors,
29:23quelle est la part
29:23de...
29:26Je ne peux pas dire
29:26de la télévision,
29:27mais en fait,
29:28de l'organisation
29:28de la Ryder Cup
29:29qui veut du spectacle,
29:30qui veut des birdies
29:31et qui,
29:33du coup,
29:34peut-être...
29:35Je ne sais pas,
29:36je ne suis pas
29:36dans les méandres
29:37de cette organisation,
29:39mais il y a quand même
29:40une volonté
29:41de faire du spectacle
29:42qui est beaucoup de birdies
29:43et qu'on ne voit pas
29:44les joueurs galérer
29:45dans des rosses profonds
29:48comme à l'US Open.
29:49Donc,
29:49effectivement,
29:50il y a aussi cette part-là.
29:52Alors,
29:52ça me paraîtrait quand même bizarre
29:53que l'organisation
29:54mette son nez là-dedans,
29:55sachant que,
29:56normalement,
29:56la préparation du parcours
29:58elle est le boulot
30:02du capitaine
30:03et de ses vice-capitaines.
30:04Alors là,
30:06pour rebasculer aujourd'hui
30:07à cette journée d'aujourd'hui,
30:08évidemment,
30:09Romain,
30:10tu es arrivé très tôt
30:10sur le parcours,
30:11il y avait déjà du monde.
30:13Voilà,
30:13évidemment,
30:14ça sera encore
30:15une belle arène
30:16que ce départ du 1.
30:18Ça va être chaud.
30:20Au moment où je vous parle,
30:22les joueurs sont dans le couloir,
30:23ils vont rentrer
30:25dans l'arène.
30:27Oui,
30:27bien sûr,
30:28ça va être chaud.
30:28Bien sûr,
30:29ça va être plein.
30:30C'est plein à craquer.
30:31Il n'y a pas de questions là-dessus.
30:33Je pense que,
30:34je pense que le public
30:35va être très chaud
30:36dès ce matin.
30:37Là,
30:38j'ai vu énormément
30:40de spectateurs
30:41draper dans le drapeau américain.
30:43Il y a une histoire
30:44de fierté.
30:44Il faut que l'Amérique
30:46se réveille.
30:48Je ne peux pas faire
30:48de comparaison
30:49hasardeuse.
30:50C'est un alerte rouge,
30:50là.
30:52Absolument.
30:53Absolument.
30:55Michael Jordan est là.
30:56On le voit à l'écran.
30:57Il est dans la tribune
30:58avec un beau sweatshirt
31:00à son nom.
31:01Est-ce qu'il peut jouer ?
31:02Parce que ça ne pourra pas être pire.
31:04Est-ce qu'il était là
31:06déjà hier
31:06sur une voiturette ?
31:08Il suivait la partie ramasse.
31:09Benjamin,
31:09tu as une info ?
31:10Oui.
31:12Non,
31:12pardon,
31:12je revenais sur cette histoire.
31:13J'ai trouvé
31:14les stats de stroke gain
31:15putting qui sont
31:16évidemment,
31:17c'est juste une petite parenthèse,
31:18on revient en arrière,
31:20très à l'avantage
31:21de l'Europe.
31:22Plus 1,35 pour
31:23Matt Fitzpatrick.
31:24Mackay Roy
31:25à plus 1,10.
31:26Il y a simplement
31:27côté américain
31:28Cam Young
31:29qui ne s'en est pas trop mal tiré
31:30sur les greens
31:31qui est en stroke gain
31:31positif
31:32parce que le reste
31:33de l'équipe américaine,
31:34Sam Burns,
31:35le meilleur putter
31:36du PGA Tour,
31:36peut-être le meilleur putter
31:37au monde.
31:38Ça, c'est hyper étonnant.
31:40Moins 1,68
31:41au stroke gain.
31:42Ben Greenfield,
31:43bon putter,
31:43moins 0,86.
31:44Harry Singlish,
31:46moins 1,52.
31:47Et simplement,
31:49côté européen,
31:49il n'y a que Rasmus Ovegaard
31:50que j'ai peur
31:51qu'on ne revoie pas beaucoup
31:52qui est à moins 1,08.
31:54Donc, je referme la parenthèse
31:56mais effectivement,
31:57le stroke gain
31:57très à l'avantage
31:58côté européen.
31:59Oui, Romain,
32:00est-ce qu'on peut espérer
32:00quand même aujourd'hui
32:01c'est quand même
32:02qu'il y a une révolte
32:02des américains
32:03pour qu'ils ne tuent pas
32:04que la compétition
32:05ne soit pas tuée
32:05limite dès ce soir ?
32:07Parce que là,
32:08même nous,
32:08on faisait un peu la tête
32:09ce matin en se disant
32:10bon, voilà,
32:11si c'est parti comme ça...
32:12La question, Romain,
32:13si je te croise
32:13à notre machine à café
32:14et que je te dis
32:16hors antenne,
32:16elle est pliée
32:17la Ryder Cup ?
32:19La Ryder Cup,
32:20qu'est-ce que tu me réponds ?
32:22Non, je ne dirais pas ça
32:23mais il faut quand même
32:25se souvenir
32:25que sur les 5 dernières
32:26Ryder Cup,
32:28les 5 dernières Ryder Cup
32:29se sont jouées
32:30avec 5 points d'écart
32:33ou plus,
32:34si je ne me trompe pas.
32:35Donc, on est quand même
32:36dans une tendance
32:37assez forte.
32:38Maintenant,
32:39dire là,
32:40ce matin,
32:40avant cette deuxième journée
32:41que c'est plié,
32:43je pense que ça allait
32:44un peu vite en besogne
32:45même si vraiment
32:46la tendance,
32:48quand on regarde,
32:49moi je regarde,
32:49je lève la tête,
32:50je vois le tableau,
32:52je ne vois pas
32:53comment McElroy-Fieldwood
32:54peuvent perdre
32:54contre English Morikawa,
32:55ça va être une boucherie.
32:57Je ne vois pas
32:57comment Ramatone
32:58peuvent perdre
32:58contre Shofi-Cantelet,
33:00même si Shofi-Cantelet
33:00sont les seuls
33:01à avoir gagné hier.
33:03Voilà,
33:04ça va être le match.
33:06À mon avis,
33:06c'est le match
33:07qu'il va falloir suivre
33:09et c'est là-dessus
33:09que je vais me pencher.
33:10Je ne vais pas tarder
33:11à aller sur le parcours
33:11d'ailleurs les amis
33:12parce que ça commence
33:14à chauffer,
33:15Dechambeau est en train
33:16de se déranger
33:16vers le tee-box.
33:20Et puis pour répondre
33:22à une question
33:23de Ben hier,
33:24il cherchait une petite phrase
33:25entendue dans le public.
33:26J'en ai une qui est pas mal,
33:27c'est Tyrone Hudson
33:29qui était au départ du 13,
33:32je crois,
33:33et il a entendu
33:33dans le public,
33:35il s'est arrêté d'ailleurs
33:35dans sa routine,
33:37pas en souriant
33:38parce qu'il était
33:39très concentré.
33:39quand un spectateur
33:41lui a crié
33:42même en partant des rouges,
33:45tu ne scoreras jamais 50.
33:49Voilà.
33:50Ça, c'est mignon.
33:51Merci beaucoup Romain,
33:52bonne journée,
33:55régalez-vous
33:56et puis on vous retrouve
33:58demain,
33:58on vous retrouve demain
33:59pour le dénouement
34:00de cette Ryder Cup.
34:01Merci beaucoup Romain.
34:03Avec plaisir les gars.
34:04Et tu n'oublies pas
34:04de me ramener un drapeau
34:05Romain, s'il te plaît.
34:06Merci.
34:06On va te refaire
34:07une petite liste.
34:08Oui, oui.
34:10Allez, merci Romain.
34:10Bye.
34:13Voilà messieurs,
34:14cette Ryder Cup,
34:15ce deuxième jour
34:15qui va être lancé
34:17dans quelques instants,
34:18on voit à l'image
34:19Bryson Dechambeau
34:22et Cameron Young
34:23avec un polo
34:24avec carrément
34:24le drapeau
34:26des Etats-Unis
34:27sur la poitrine.
34:28Oui,
34:28le drapeau australien
34:30ça aurait été étonnant.
34:31Ah oui,
34:32c'est la Ryder Cup.
34:32Oui,
34:33c'est la Ryder Cup.
34:33Je trouve qu'il est plus gros
34:35qu'hier.
34:36Oui,
34:37oui.
34:38Oui,
34:38non,
34:38c'était...
34:39Non,
34:39je ne sais pas.
34:40On appelle Marc Boget.
34:41Il y a toujours
34:42des drapeaux américains
34:43sur les tenues
34:44des Américains
34:45à la Ryder Cup.
34:46Mais là,
34:46il est plus gros
34:47qu'hier.
34:47Bref,
34:48premier force-homme
34:49de ce samedi,
34:51Bryson Dechambeau,
34:52Patrick Cantlet
34:53face à Ludwig Geberg,
34:54Matt Fitzpatrick.
34:56On ne change rien
34:57côté européen,
34:58forcément.
34:59Et la résurrection
35:00de Fitzpatrick
35:00en Ryder Cup.
35:01Exactement.
35:02Oui,
35:02mais là,
35:02on va voir
35:03une petite réaction
35:03d'Aberg qui a attendu
35:04parce qu'il a quand même
35:05pris 6 et 5 hier
35:06aux côtés
35:07de Rasmus Hoegard.
35:08Donc,
35:08à voir la réaction
35:09de Hoegard.
35:12Messieurs,
35:13petit pronostic
35:13sur ce match.
35:15Bryson Dechambeau,
35:16Camion.
35:17Je pense qu'ils vont gagner.
35:19Pour lancer
35:19la partie.
35:23Oh là là là là.
35:23De toute façon,
35:24il va se passer l'inverse
35:24de ce que je dis.
35:25On n'a pas été
35:27si mauvais que ça
35:28hier après-midi
35:29sur les stats,
35:30sur les pronos.
35:31C'est vrai ?
35:31On n'était pas loin.
35:33Victoire américaine.
35:34Allez,
35:35on va basculer
35:35sur le deuxième
35:36force homme.
35:37Hugo,
35:37tu vas nous afficher
35:38à l'écran.
35:39Hugo Ponce
35:39qui réalise
35:40cette émission.
35:41On remercie à lui.
35:42Alors qu'Harris English,
35:44non,
35:45oui,
35:45c'est ici,
35:45Harry English.
35:46Colin Morikawa,
35:50Rory McIlroy,
35:50Tommy Fitoul.
35:51C'est difficile
35:52de ne pas parier
35:53sur Fitoul,
35:54McIlroy.
35:55On avait dit l'inverse hier.
35:56J'ai dit l'inverse.
35:57Et je le redis d'ailleurs.
35:59Si jamais cette paire-là,
36:01encore plus qu'hier
36:01après la déculottée
36:02qu'ils se sont prises,
36:03si jamais ils battent
36:05McIlroy, Fitoul,
36:06là ça relance
36:06indépendamment
36:07du résultat du premier match,
36:08ça relancerait
36:08complètement les Américains.
36:10Mais oui,
36:11parce que là,
36:12les mecs
36:12vraiment montreraient
36:14qu'ils ont envie
36:15de la gagner
36:15cette Ryder Cup
36:16et ça pourrait
36:16potentiellement
36:18tout changer.
36:19Maintenant,
36:20cela dit,
36:20si je devais parier
36:20ma maison sur ce match,
36:22je parierais évidemment
36:23sur McIlroy,
36:24Fleetwood.
36:25Benjamin ?
36:25Non,
36:26on va rester sur l'Europe
36:28avec une...
36:28Je regardais les cotes
36:29aussi des bookmakers
36:30anglais et américains
36:31qui ne sont pas basés
36:33sur le doigt mouillé
36:34mais sur des stats
36:35hyper précises
36:35et évidemment,
36:36les odds
36:37sont largement
36:38en faveur de l'équipe.
36:40Les odds,
36:40c'est les cotes.
36:41Oui,
36:41en faveur de l'équipe européenne
36:42donc Europe.
36:44Europe,
36:45donc là,
36:45ça ferait un partout.
36:47Hugo,
36:48troisième force-homme
36:49de l'après-midi,
36:50de la journée,
36:50de la matinée,
36:51pardon.
36:53Une jolie confrontation,
36:57Ramaton,
36:58on voit mal
36:59comment ils peuvent
36:59être battus
36:59mais bon,
37:00contre Patrick Cantelet
37:01et Cé Cantelet.
37:01Ils ont la meilleure paire
37:02américaine
37:03ces dernières années
37:03en face.
37:04Et puis,
37:05c'est Cantelet
37:05et Cantelet,
37:06il a quand même
37:06cette faculté
37:07de jamais abandonner
37:08et il emmène
37:09tous les matchs
37:09au 18.
37:10Donc,
37:10je verrais bien
37:11un petit match
37:11partagé
37:12pour le coup
37:12entre les deux.
37:13Moi,
37:13je vois une victoire
37:14américaine.
37:15Une victoire américaine
37:16sur ce match ?
37:16Une victoire américaine
37:17au 16 ou au 17.
37:18Donc,
37:19on ne peut pas jouer
37:21au couteau
37:21avant le 18.
37:23Donc,
37:23ça ferait pour Benjamin
37:242-1 pour les Américains
37:25sur cette session
37:26et toi,
37:27c'est la sienne ?
37:271-1 et demi.
37:29Allez,
37:29dernier force-homme.
37:32Russell Henley,
37:34Scotty Schaeffler
37:35contre Victor Rovland
37:38et Robert McIntyre.
37:40Donc là,
37:40pareil,
37:41c'est un peu l'inconnu.
37:42Cette paire-là,
37:43de la reconduire,
37:44déjà,
37:44je ne comprends pas.
37:45J'ai trouvé Henley
37:47dans les choux
37:48et un Scotty Schaeffler
37:50qui ressemble,
37:51comme tout le monde le dit,
37:52qui ressemble de plus en plus
37:53à Tiger Woods
37:54dans sa carrière.
37:55En Ryder Cup,
37:56ouais.
37:56Royal en stroke play,
37:57comme tu l'as très bien dit,
37:58Seb,
37:59et puis en Ryder Cup
38:00qui est un petit peu...
38:00En double,
38:01nul en double,
38:02après en simple,
38:02invincible,
38:03sauf par Ram.
38:06Donc,
38:06victoire européenne.
38:07Oui,
38:11je...
38:12Donc,
38:14ça ferait de partout pour toi,
38:15Benjamin.
38:16Ils sont tellement nuls
38:16en foursomme.
38:17Stick to the pen,
38:18je reste sur mon plan.
38:19Les Américains sont tellement nuls
38:20en foursomme
38:21que même si elle ne me fait pas rêver,
38:22cette paire européenne,
38:23je pense qu'ils vont quand même
38:24battre Scotty Schaeffler.
38:28Et cette défaite de Schaeffler,
38:30si c'est une nouvelle défaite,
38:31elle fera très,
38:32très mal à l'équipe américaine,
38:34évidemment,
38:34avant d'aller dans les quatre balles
38:35de l'après-midi.
38:37Voilà.
38:38Après,
38:38il reste beaucoup de points à jouer.
38:40Ce n'est pas fini,
38:40mais en fait,
38:41c'est vraiment...
38:42On parle souvent du momentum
38:43dans le sport en général,
38:44mais encore plus dans la Ryder Cup.
38:44Cette session du matin,
38:45elle va être très importante
38:46pour les Américains,
38:47forcément,
38:47pour se remettre
38:48avec trois points de retard.
38:49Oui,
38:49s'ils font même 2-2,
38:51ce n'est pas favorable.
38:51Et pourtant,
38:522-2,
38:52je trouve que ce ne serait pas
38:53un si mauvais résultat
38:54pour les Américains,
38:54vu le contexte
38:55et vu les forces en présence.
38:57Ça mettraient un pansement
38:58sur la plaie, déjà.
38:59Oui,
38:59et je ne suis pas certain
39:05cette deuxième journée.
39:08C'est extrêmement problématique
39:10la méforme historique
39:11des Américains
39:12en foursomme
39:12depuis quelques années.
39:15Il faut honnêtement espérer
39:16pour l'épreuve
39:16que l'écart
39:17ne soit pas trop important
39:18ce soir
39:18parce que sinon,
39:19les simples vont être longs demain.
39:21Et même si le système fait
39:22qu'il y a quand même
39:2212 points à jouer demain,
39:23donc tout peut théoriquement
39:24toujours se jouer demain.
39:26Dans les faits,
39:27encore une fois,
39:28si on regarde depuis 99,
39:29on a eu les deux miracles
39:30de Brookline et de Medina
39:31et une Ryder Cup serrée
39:33en 2010.
39:34Et sinon,
39:34ce n'est que des blowouts
39:35où on s'embête
39:36un peu le dimanche quand même.
39:38Alors que Ludwig Haberg
39:38vient de mettre sa mise en jeu.
39:41On a vu dans le rough,
39:42un peu dans les arbres.
39:43Il est même un peu
39:44dans les arbres.
39:44Ce n'est pas le début
39:45de partie rêvée.
39:47C'est le seul rough
39:48de Bethpage.
39:49Juste j'y pé,
39:50si on peut reprendre
39:51en deux, trois phrases.
39:52Vas-y, vas-y.
39:53C'est cette idée,
39:54pourquoi pas,
39:54d'envisager une Ryder Cup
39:55plus tôt dans la saison.
39:57Non pas, évidemment.
39:57À la place du tournoi
39:58des champions à Hawaii,
39:59très bien.
39:59Moi, je suis pour.
40:00À la place de la Team Cup
40:02qui a eu cette année
40:03sur le tour européen.
40:03À des joueurs un petit peu
40:05plus frais,
40:05que ce soit européen,
40:06américain.
40:07Début janvier à Dubaï.
40:08Ce qu'a dit Seb,
40:09c'est quasiment
40:10que des blowouts
40:10depuis Brookline.
40:12Et c'est Bryson Dechambeau
40:14pour les Etats-Unis
40:15qui va lancer
40:16comme hier.
40:17Oui, sans doute.
40:18Mais voilà,
40:20pourquoi pas,
40:21au lieu de changer
40:21les tournois autour
40:22de la Ryder Cup,
40:23pourquoi pas changer
40:23carrément la Ryder Cup
40:25de place dans le cadre
40:26avec des joueurs
40:27un petit peu plus frais
40:28d'un côté
40:28comme de l'autre.
40:30Et Bryson Dechambeau
40:31qui, comme hier,
40:34a tenté
40:34d'être appelé green
40:36et qui est
40:37sur le fairway.
40:38Bah,
40:39oui.
40:41Moi, je pense que
40:42de toute façon,
40:43on a souvent parlé
40:43du calendrier.
40:45Je pense qu'il y a
40:45un gros souci
40:46et ça, pour le coup,
40:48je pense que ça use
40:49effectivement
40:49et ça contribue
40:50à poser des problèmes.
40:52Quand la FedEx Cup
40:53est née déjà en 2007,
40:54on estimait que ça pouvait
40:55poser des problèmes
40:56à la Ryder Cup
40:56parce que ça faisait
40:57une grosse série de tournois
40:59juste avant l'épreuve
41:00qui faisait que les joueurs
41:01étaient un peu cramés.
41:02On se souvient même
41:02qu'en 2008,
41:03la Ryder Cup
41:03elle est coincée
41:04entre le BMW Championship,
41:06donc le troisième tournois
41:07de play-off,
41:07et le Tour Championship
41:08qui se déroulait
41:08après la Ryder Cup.
41:11Donc c'était début octobre
41:12finalement,
41:13le Tour Championship
41:13alors ?
41:14Ou la Ryder Cup
41:14était avant ?
41:15La Ryder Cup
41:16était juste un peu plus tôt,
41:17une semaine plus tôt.
41:19Et je pense que là,
41:22ils ont encore plus
41:22compressé les play-offs
41:23parce que pour effectivement
41:24éviter la NFL,
41:25maintenant les play-offs
41:26se finissent en août.
41:27On a le PGA
41:28qui a été déplacé en mai,
41:29donc globalement,
41:30entre le Players
41:31et le Tour Championship,
41:33vous n'avez pas de pause
41:34pour les grands joueurs
41:35plus tous les signatures
41:36et ventes
41:37et compagnie et compagnie.
41:38Donc effectivement,
41:38je pense qu'honnêtement,
41:39les mecs,
41:39ils arrivent complètement
41:40rincés
41:41à l'amorce
41:43de la Ryder Cup
41:44et ça,
41:44c'est un vrai problème.
41:45Ryder en mars,
41:46Masters en avril
41:47et les trois majeurs
41:48qui suivent un par mois.
41:49Un gros événement par mois
41:50entre mars et mois de juillet.
41:52Moi, je remettrais,
41:53et effectivement,
41:53ce n'est pas une mauvaise idée,
41:54mais à ce moment-là,
41:54on remet le Players en mai.
41:56Moi, je trouve que c'était
41:57une meilleure date pour le Players,
41:58le PG en août.
41:59On arrête d'essayer
42:00d'éviter la NFL,
42:01ils n'y arrivent pas.
42:02De toute façon,
42:02la NFL,
42:03tout le mois d'août
42:04est déjà vampirisé par la NFL
42:06parce qu'il y a les matchs amicaux,
42:07etc.
42:08Donc ça ne sert à rien.
42:09Puis il n'y a pas que les États-Unis
42:10et que la NFL qui compte.
42:13Donc voilà.
42:14Et en mars,
42:14ça ne pourrait pas poser
42:15des problèmes niveau météo
42:16de choix de certains parcours.
42:17Il faudra faire ça
42:18sur d'autres parcours.
42:19Ça posera plus de problèmes
42:20en Europe qu'aux États-Unis.
42:22Espagne, Portugal,
42:22sud de la France.
42:23On va trouver des parcours
42:24et puis même les Émirats.
42:26Non, je blague.
42:28Ben, c'est un moment spécial, non ?
42:29C'est le moment du quiz.
42:31Alors, ça ne va pas être
42:32du tout apprenant,
42:33je vous préviens.
42:35Ah, tu as bâclé le quiz.
42:37Non, c'est pas.
42:37Bravo.
42:38Vous avez râlé hors antenne.
42:39Demain, ça va être
42:40qui a gagné à Médina.
42:41Sébastien a râlé hors antenne.
42:42Moi, je trouvais ça génial.
42:43J'ai été houspillé
42:44par un des deux membres
42:45de la rédaction de cette émission
42:47me disant que c'était
42:48trop compliqué.
42:49Oui, tu comprends,
42:50on ne peut même pas répondre
42:51aux questions.
42:51Pour qui je passe ?
42:53Non.
42:53J'ai un statut à assumer.
42:54Tu sais qui je suis.
42:55Non, vous m'avez confondé
42:55avec quelqu'un d'autre.
42:56Bon, allez, on démarre ce quiz.
42:58Vous allez voir ça.
42:59On va dire que c'est plus
42:59de la rapidité
43:00et de la bêtise qu'autre chose.
43:01C'est un quiz.
43:02Messieurs, Donald Trump
43:04ou Luke Donald ?
43:06C'est génial.
43:07Je trouve ça naze,
43:08mais j'adore.
43:09Donald ou Donald ?
43:09Il a été numéro un mondial.
43:11Donald.
43:12Non, c'était moi.
43:13Non, non, c'est Seb Odu.
43:15C'est Seb Odu.
43:15Il est confirmé
43:16par la famille Ponce
43:17à la réalisation.
43:19Est-ce qu'on peut dire les deux ?
43:21Ah, pardon.
43:21Question suivante.
43:23Il aime le golf.
43:24Les deux.
43:24Jean-Philippe, les deux.
43:25Les deux.
43:25Un partout.
43:26Il est blond.
43:28C'est Baudou.
43:29Les deux.
43:29Est-ce que c'est un vrai blond
43:30Donald Trump ?
43:31Alors, je crois que c'est
43:31un blond vénitien.
43:33Ça a été jugé
43:33comme un blond vénitien.
43:34Luke Donald.
43:35Non, non, les deux sont blonds
43:37et ça fait 2-1 pour Seb Odu.
43:39Est-ce qu'il est vraiment blond
43:40ou est-ce que c'est une teinture ?
43:42Ah, mais c'est...
43:43À la base, il était blond.
43:44Est-ce que c'est pas
43:45l'autobronzant qui...
43:46On voit des photos
43:46de lui à l'armée,
43:47la coupe militaire, là.
43:49À l'armée,
43:49il n'a pas fait beaucoup l'armée.
43:51Je pense que vous n'avez
43:51pas beaucoup de photos.
43:52Ou dans Maman,
43:52j'ai encore un télé à vue.
43:54Exactement.
43:54Enfin, votre culture
43:56cinématographique.
43:58Il a animé un show télé.
44:00C'est beau,
44:00Donald Trump,
44:01you're fired, baby.
44:02Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe.
44:03C'est sûr que c'était Seb ?
44:04Oui.
44:05Mais arrêtez,
44:06il y a un huissier
44:07qui est là,
44:08qui vérifie que c'est moi
44:09qui fais en fond.
44:093-1 pour Sébastien Audou.
44:10Oh, quel claque !
44:11Allez, on continue ce quiz
44:12Donald...
44:13Luke Donald
44:14contre Donald Trump
44:15ou les deux.
44:17Et pas Donald Duck.
44:17Il a tourné
44:18dans des pubs télé.
44:20C'est beau, doux.
44:20Les deux.
44:21Les deux.
44:22Les deux.
44:22Fin du quiz ?
44:24Ah non.
44:25Non, non, c'est pas fini.
44:26On est loin d'être fini.
44:27Il est plus rapide.
44:28Là, c'est l'Europe
44:29contre les Etats-Unis.
44:29J'ai 34 questions comme ça.
44:32Il est présent à Best Page.
44:35Aujourd'hui ou hier ?
44:37Qui a buzzé en premier ?
44:40Aujourd'hui ou hier ?
44:42On va dire cette semaine.
44:43Ah bah les deux.
44:44Les deux, exactement.
44:45Celle-là a été un peu mythouse
44:46quand même, cette question.
44:47Attention,
44:48il réside aux USA.
44:50Les deux.
44:51Les deux,
44:52exactement.
44:52Chicago pour Luke Donald
44:53et Washington ou la Floride.
44:56Un Mar-a-Lago pour Donald Trump.
44:57Allez, dernière question.
44:58Il est handicap 6.
45:00Jean-Philippe ?
45:01Je ne vais pas dire les deux.
45:02Donald Trump.
45:04Allez, ça fait une victoire
45:05de Seb Baudou.
45:06Alors, c'était moins apprenant,
45:07messieurs ?
45:07Est-ce que c'était ?
45:08Ouais, c'était un peu plus rigolo
45:09mais c'était fun.
45:10Je pense que...
45:11Bravo Ben pour ce quiz.
45:13On repartira sur un quiz
45:14un peu plus apprenant demain.
45:17Ça a été bon.
45:18Ouais, merci.
45:18Ça a été meilleur
45:19qu'au quiz histoire.
45:19Est-ce que vous voulez écouter
45:20Céline Boutier ?
45:21Parce que Céline Boutier,
45:22on l'a croisée
45:23à l'Open de France
45:24qui se déroule du côté
45:26de Deauville
45:26et on lui a demandé...
45:27Dans le top 20,
45:27plein de tours.
45:28Ouais, ouais.
45:29Dans la 22e Jeuse mondiale
45:30et on lui a demandé
45:31d'ailleurs ce qu'elle pensait
45:31de la Ryder Cup.
45:32Elle, joueuse de Solheim Cup
45:33qui a disputé
45:34trois, quatre Solheim Cup.
45:36Oui, elle fait partie
45:37des cadres de l'équipe européenne.
45:38Exactement.
45:39La Solheim Cup
45:39qui se déroulera d'ailleurs
45:40l'année prochaine
45:41du côté des Pays-Bas.
45:43Parcours de Bernardus.
45:44Je me demande
45:44si c'est pas le parcours
45:45où a gagné...
45:47Romain Vattel ?
45:48Victor Perez.
45:49Ah oui, Romain Vattel,
45:50c'est l'autre parcours.
45:51C'est l'autre parcours
45:52en play-off
45:52face à Ryan Fox.
45:54Bref, on écoute
45:55Céline Boutier
45:56qui nous parle de Ryder Cup.
45:58Je dis forcément,
45:59personnellement,
45:59j'aimerais que les Européens gagnent.
46:00Je pense que c'est
46:01une équipe fantastique
46:02et je pense qu'ils ont
46:04le niveau sur le papier.
46:06Peut-être qu'ils ne sont
46:06peut-être pas favoris,
46:07mais je pense qu'ils sont
46:07toujours favoris pour gagner.
46:09Mais c'est vrai
46:10que ce qui m'inquiète un peu,
46:11c'est un peu la foule
46:13new-yorkaise
46:13qui peut être très, très difficile.
46:15Déjà, la dernière fois
46:17à Whistling Stray,
46:18c'était assez difficile pour eux.
46:19Donc j'espère que...
46:20C'est un peu ce qui m'inquiète un peu,
46:22mais j'espère qu'ils auront appris
46:23de cette semaine-là
46:24et qu'ils vont arriver à rallier.
46:26Et je pense que c'est...
46:28J'ai parlé avec mes amis américains
46:29et c'est vrai que les fans du Nord-Est,
46:31ils ne sont pas super loyaux non plus.
46:33Donc si les Européens
46:34commencent à gagner,
46:35à prendre le dessus,
46:36ils pourraient très vite
46:37tourner contre les Américains.
46:38Donc je pense que ça peut aussi
46:40tourner à notre avantage
46:40si on arrive à prendre avantage
46:42des premiers matchs
46:44et des premières journées.
46:46Voilà, la Coast Ladies Open de France
46:48qui se termine aujourd'hui
46:50du côté de Deauville.
46:51On a eu une question
46:51très pertinente sur...
46:54Donald Trump.
46:54Sur le direct...
46:56Alors, non, les deux.
46:57Sur le direct de l'équipe.fr.
46:59On nous a demandé
47:00si les choix
47:01des capitaines
47:03pour les simples
47:04étaient du hasard
47:05ou si c'était...
47:06C'est quoi la question exact, Benjamin ?
47:07Je vais te la dire.
47:09Il me prend du coup.
47:10Ne bouge pas.
47:11Je vais te la dire tout de suite.
47:13Alors, question d'un internaute.
47:14Pour le dimanche,
47:15les capitaines
47:15savent-ils l'ordre des joueurs
47:17en avance
47:17de l'autre équipe
47:19ou c'est la surprise ?
47:20C'est la surprise.
47:21C'est la surprise.
47:22Mais généralement,
47:23on met ses joueurs
47:24les plus forts au début
47:25et on garde
47:25un joueur un peu expérimenté
47:27à la fin
47:28en cas de pépin.
47:28Pour potentiellement
47:30être celui
47:31qui va donner
47:31le point de la victoire.
47:31En tout cas,
47:32un joueur solide,
47:33un vieux routier
47:34parce que sur le dernier match,
47:36toutes les équipes
47:37rappliquent autour du green
47:38et pression maximale
47:39puisque c'est là
47:41que le score se joue.
47:42On se souvient,
47:42à Medina,
47:42c'était Martin Keimer
47:43qui avait rentré
47:44le putt
47:45pour retenir la coupe.
47:46Est-ce que c'était
47:47le dernier match ?
47:47C'était l'avant-dernier match.
47:49Non,
47:49le dernier match,
47:49c'était Tiger Woods
47:50contre Francesco Molinari.
47:52Et à Glen Eagles,
47:54on avait gardé Dubuisson
47:55et Dubuisson à la fin.
47:57contre Zach Johnson.
47:58Qui n'était pas expérimenté
47:59mais par contre
47:59qui était en chaleur
48:00et qui jouait
48:00particulièrement bien
48:01cette semaine-là.
48:02C'était Donaldson
48:03qui avait donné
48:03la putte de la victoire.
48:05Et c'est un système
48:06différent en Président's Cup
48:07et à mon sens
48:07qui mériterait
48:08d'être exploré
48:09à la Président's Cup.
48:10Ça rajoute quand même
48:11un peu de piment
48:11à tout ça.
48:12En Président's Cup,
48:13on fait une cérémonie
48:14et c'est un peu
48:15une draft
48:15et chaque capitaine
48:16annonce les uns
48:17après les autres
48:18les joueurs.
48:19Et donc là,
48:19il y a un peu
48:19de matching quand même
48:20puisque...
48:22Selon l'adversaire...
48:23Ah bah vous pouvez
48:24un peu...
48:26Par exemple,
48:26il pourrait dire
48:27Rory McIlroy...
48:28Et l'autre dit
48:29bah tiens,
48:30je mets deux chambots
48:30du coup.
48:32Ou sinon...
48:33Majeur.
48:34Ou je mets Morikawa
48:35pour continuer dans la...
48:36Pour faire que Morikawa
48:37joue un max de match
48:38contre McIlroy
48:39cette semaine.
48:40Je suis d'accord.
48:40Autant je sens
48:41que t'es sceptique
48:41de mon idée
48:42de mettre la Raider Cup
48:43en marsque.
48:44Non, non, non.
48:44Seulement si elle paye en...
48:46Non, je trouve que
48:46tout le calendrier golf...
48:47Honnêtement,
48:47je trouve que le calendrier golf
48:48n'évolue pas
48:49dans un bon sens
48:50parce qu'en fait
48:51on a beaucoup voulu
48:52rendre de plus en plus compact.
48:53On voit que les signatures
48:54qui sont censées être détournées
48:55et que les joueurs
48:56ne ratent pas,
48:56ils les ratent.
48:57McIlroy, il en a raté
48:58deux ou trois
48:59la saison dernière.
49:00Il a quand même annoncé
49:01plus ou moins
49:01qu'il n'allait pas
49:02en rater moins
49:03l'année prochaine.
49:04Les joueurs,
49:05effectivement,
49:05ils arrivent cramés.
49:06Moi, je trouve que
49:06le Players était mieux en mai.
49:08Le PGA en août,
49:09moi, ça me manque
49:09parce que je trouve
49:10que c'était sur place.
49:12Et effectivement,
49:13pourquoi pas ?
49:13Je trouve que c'est quelque chose...
49:14Après, le calendrier golf,
49:16il a eu cesse d'évoluer.
49:17Le PGA,
49:17il était à un moment
49:18au mois de février.
49:19Il se joue en matchplay
49:20pendant longtemps.
49:22Donc, non, non,
49:23c'est des choses...
49:23Je pense que rien ne doit
49:24potentiellement être mis de côté.
49:28Notamment si on s'aperçoit
49:30que si on n'a que des bloats
49:31tout le temps,
49:32l'intérêt de la compétition
49:33va être moindre.
49:34Il faut se souvenir
49:35qu'après 2004-2006,
49:36les deux grosses tôles
49:37que se sont prises
49:38des Américains,
49:39aux États-Unis,
49:40quand même,
49:40la River Cup,
49:41elle avait pris un sacré coup
49:42et qu'on se demandait
49:43si ça valait encore le coup
49:45de s'y intéresser.
49:46Et ça, ce serait terrible,
49:47évidemment,
49:47pour cette épreuve
49:48à laquelle nous,
49:49nous sommes particulièrement
49:49attachés ici en Europe.
49:51Alors, avant de terminer,
49:52de laisser, évidemment,
49:53la journée se dérouler,
49:55qu'est-ce qu'on peut espérer
49:56pour l'équipe,
49:57déjà pour la compétition,
49:58que les Américains
49:59reviennent un petit peu
50:00dans le game ?
50:00Ils commencent par rentrer
50:01des potes, déjà,
50:02et je pense que l'équation,
50:04là, sera quasiment résolue.
50:06C'est si tenté
50:06que l'Europe ne continue
50:07pas de faire la même chose
50:08en face.
50:09Et score,
50:10petit pronostic de score
50:11pour la fin de journée ?
50:12Autour de 10-6.
50:1410-6 pour éventuellement
50:15croire un miracle
50:16pour les Américains ?
50:17Avoir un petit chouille
50:19d'espoir
50:20et avoir une émission
50:21un peu sympa
50:22à faire dimanche.
50:24Allez, justement,
50:24on va conclure cette émission
50:27pour vous donner
50:28le rendez-vous de dimanche.
50:29On va se retrouver
50:30à partir de 17h30,
50:32justement,
50:33juste avant
50:33les premiers simples
50:34pour débriefer
50:36cette deuxième journée
50:37et se projeter
50:38sur ce dernier tour
50:39et de cette 45e Rideau Cup.
50:41Merci beaucoup,
50:42messieurs Sébastien Audou
50:44et Benjamin Cadieux.
50:45Vous serez là demain ?
50:46Bien entendu,
50:47demain, c'est dimanche.
50:48On aura de revenir.
50:49Et vivement demain.
50:51Merci beaucoup
50:52à Hugo Ponce
50:53à la réalisation.
50:54Et on se retrouve donc demain.
50:55Et bonne Rider Cup !
50:56A tous !
50:57Sous-titrage Société Radio-Canada
50:59Sous-titrage Société Radio-Canada
51:10Sous-titrage Société Radio-Canada
51:11Sous-titrage Société Radio-Canada
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