« 76 000 policiers et gendarmes » sont mobilisés en France dont 5.000 à Paris pour la nouvelle journée de grèves et de manifestations à l'appel des syndicats, annonce le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau, alors que près de 250 cortèges sont prévus dans tout le pays et 300.000 à 350.000 personnes - dont 20.000 à 40.000 à Paris - sont attendues, selon les autorités. La consigne est strictement la même que pour le 10 et le 18 septembre: sécuriser les cortèges et « ne tolérer aucun dérapage », poursuit le ministre.
00:00C'est donc une troisième journée que nos forces de l'ordre, partout en France et pas seulement sur la plaque parisienne, vont enchaîner.
00:07On verra pour ce qui concerne la manifestation et la mobilisation, puisqu'ils sont comptés sur l'ensemble du territoire environ 250 cortèges, 250 défilés.
00:18Nous avons mobilisé un petit peu moins de force, mais quand même, il y aura 76 000 policiers et gendarmes.
00:25Pour Paris, la plaque parisienne, c'est à peu près 5 000 et ça représente sur l'ensemble du territoire national 30 000 policiers, 37 000 gendarmes et un certain nombre d'unités de forces mobiles, qu'elles soient CRS ou qu'elles soient escadrons de gendarmerie mobile.
00:42Et puis, deuxième type de consignes, les mêmes que j'avais données pour le 10 et pour le 18 septembre, c'est ne tolérer aucun dérapage.
00:52Dès qu'il y a des exactions, dès qu'il y a atteinte aux biens ou aux personnes, les forces réagiront. Elles seront très réactives, très mobiles.
01:01L'objectif, c'est d'interpeller pour déférer à la justice, évidemment. Je rappelle que sur les deux dernières journées, c'est un peu plus de 1 000 interpellations qui ont été réalisées.
01:11Et ça, cette tolérance zéro, j'y tiens beaucoup. Et nos forces seront disponibles et surtout, elles seront très mobiles. Elles iront au contact autant de fois qu'elles constateront précisément ces dérapages.
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