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  • il y a 7 semaines

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00:0013h-14h, Europe Info.
00:0313h33 sur Europe, Europe Info, la suite.
00:05Vous écoutez Clélie Mathias, c'est avec vous aujourd'hui Clélie, Sophie Odigé et Georges Fenech.
00:08On parle de ces près de 8400 visas à étudiants dont je parlais dans le journal permanent
00:13qui ont été délivrés à des ressortissants algériens pour la rentrée 2025.
00:17Une décision que ne comprend pas d'ailleurs le ministère de l'Intérieur lui-même,
00:21compte tenu quand même de la crise diplomatique entre Paris et Alger,
00:25parce que c'est mille de plus que l'année dernière.
00:28Quid de Christophe Glez, quid de Boilem Sansal, Georges Fenech ?
00:33Oui, et puis quid aussi des recommandations du président de la République
00:36qui avait dit qu'il faut monter peut-être d'un ton maintenant.
00:39Il avait dit ça à l'ancien Premier ministre Bayrou.
00:42Quid de la riposte graduée, quid de nos ressortissants français, effectivement, les deux.
00:48Vous les avez cités, Boilem Sansal et Christophe Glez,
00:51qui sont retenus carrément en otage dans ce pays,
00:54qui refusent de reprendre aussi nos étrangers, leurs ressortissants étrangers chez nous,
00:59qui commettent des infractions et qui font l'objet de QTF,
01:02d'obligation de quitter le territoire.
01:04Et nous, on se félicite.
01:06C'est tout juste si on ne débouche pas le champagne, si vous permettez l'expression,
01:09pour dire qu'on a mille visas d'étudiants en plus.
01:12Mais on a du mal à comprendre, parce que le ministère de l'Intérieur semble perplexe,
01:16se retourne vers le ministère des Affaires étrangères.
01:19On est donc, soi-disant, en pleine crise diplomatique avec Alger, vous l'avez rappelé.
01:24Comment ça a pu se passer ?
01:25Derrière, qu'est-ce qui se passe ? Comment on l'explique ?
01:28Comment on l'explique ?
01:29J'ai du mal à l'expliquer, sinon par une forme d'idéologie, tout simplement.
01:37Vous y voyez l'idéologie ?
01:38On accueille des étudiants étrangers.
01:42C'est dans notre tradition, et c'est bon pour notre pays, pour le rayonnement de nos universités.
01:48Mais là, on voit bien que ça n'est plus cela.
01:50C'est une filière d'immigration.
01:52On sait très bien que c'est une grande partie de ces étudiants étrangers,
01:55dont une grande partie, au sein de cette grande partie, c'est quand même des ressortissants algériens,
02:01ne finissent pas leurs études.
02:03Les trois quarts n'ont pas leur licence, par exemple.
02:06Et ensuite, ils ont un droit acquis quasiment à rester sur le territoire,
02:09avec des visas à long séjour.
02:10Donc, c'est devenu une filière d'immigration,
02:14alors qu'on est à un moment où tous les sondages le montrent.
02:17Les Français veulent stopper cette immigration incontrôlée.
02:20Et puis, surtout, il y a quand même le sort, encore une fois,
02:22de Boilem Sansal et de Christophe Glees.
02:24On est censé être dans un bras de fer avec Alger sur ce point-là.
02:28C'est étonnant de se féliciter, effectivement, comme vous l'avez dit,
02:32d'ouvrir les bras aux étudiants algériens, alors qu'on est encore une fois dans un bras de fer.
02:37Encore une fois, on n'a rien contre les étudiants eux-mêmes.
02:39Il ne s'agit pas de ça.
02:41Il s'agit d'un régime, actuellement, qui fait ce qu'il veut,
02:45qui nous méprise, qui refuse tout entrer.
02:48Donc, il faut, à un certain moment, de la réciprocité.
02:51Écoutez, Louis Alliot, maire Rassemblement National de Perpignan,
02:54qui estime que l'Algérie veut déstabiliser la France.
02:56Il était sur CNews ce matin.
02:59Tous les jours, il y a une position algérienne qui choque la France.
03:03Ces gens-là sont en guerre.
03:04Ils veulent faire plier la France.
03:07Et face à cela, ce qui paraît extravagant,
03:09eh bien, la France ne répond pas.
03:11On se demande même si l'Algérie n'a pas un plan d'occupation
03:16pour déstabiliser la France, aujourd'hui, par différents biais.
03:20L'immigration est l'un de ces biais.
03:22Et peut-être que les étudiants sont un autre,
03:25avec la complicité des affaires étrangères françaises.
03:27Il est évident que les Français en ont ras-le-bol
03:29et que le gouvernement ne prend pas la mesure de ce ras-le-bol.
03:34Sophie Audugé, qu'en pensez-vous ?
03:36Vous avez appris quand vous avez entendu les nouvelles ce matin ?
03:38Écoutez, exactement comme Georges,
03:41c'est-à-dire qu'il y a deux sujets.
03:42Le premier, c'est qu'on n'entend absolument pas parler
03:44de l'action de la France pour aller rapatrier quand même
03:48son écrivain, qui est un symbole quand même
03:50de la réussite française, notamment de l'instruction française en Algérie.
03:54Donc, on ne se bat pas pour ramener Boilem sans salle.
03:57Paradoxalement, on ne met pas de restrictions à l'Algérie
03:59et dans ce bras de fer, on a l'impression qu'on ne maîtrise rien.
04:02Et on est même victime d'une Algérie
04:04qui nous envoie des étudiants,
04:06alors bien même que ces étudiants,
04:08on le sait très bien aujourd'hui,
04:09n'étudient pas.
04:11C'est-à-dire que la question qu'on peut se poser,
04:12c'est d'accord pour recevoir.
04:14Une part non négligeable puisqu'il y a 60% d'échecs
04:17en première année à l'université en France.
04:19C'est un coût vraiment absolument extrême,
04:22extraordinairement élevé.
04:24Et parallèlement à ça,
04:25quand vous parlez avec des professeurs des universités,
04:27eux, ils vous le disent.
04:28Ils vous disent, on a tellement d'étudiants de première année
04:31qui viennent de ces pays-là,
04:32ils ne se présentent même pas en cours.
04:34C'est-à-dire qu'ils ne vont même pas en amphi.
04:36Et ils ont même mis en place,
04:37moi c'est une professeure qui m'avait raconté ça,
04:39elle m'a dit, on a même mis en place au moment des partiels,
04:41le fait qu'ils aillent directement à l'administration
04:44signer la feuille de présence
04:46pour ne pas perdre leurs droits étudiants,
04:47mais qu'au moins ils ne rentrent pas dans la salle d'examen
04:50pour ne pas gêner ceux
04:51qui sont en train de travailler sur leur examen.
04:53C'est-à-dire qu'on a même mis en place une organisation
04:55pour permettre que ces droits étudiants soient maintenus
04:59alors qu'on a ces retours sortissants étrangers,
05:02soi-disant étudiants, qui n'étudient pas.
05:04Là-dessus, il y a également une énorme hypocrisie,
05:06il faut quand même le dire.
05:07Et pendant ce temps-là, on a un nombre de nos étudiants
05:10qui ne trouvent pas de place dans les universités.
05:12Il faut le savoir, le parcours sub, c'est quelque chose aujourd'hui.
05:15Donc voilà, on leur fait une belle place,
05:18ils bénéficient des aides, notamment du CRUS,
05:21et vraiment de manière très généreuse.
05:2360%, je crois, des ressources du CRUS
05:26sont dirigées vers des étudiants algériens,
05:29donc ça veut dire logement, nourriture.
05:31Et en échange, qu'est-ce qu'on a ?
05:33On a un pays qui nous maltraite sur le plan diplomatique
05:36et qui enferme nos ressortissants.
05:38Donc il y a quelque chose qui est insupportable.
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