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  • il y a 3 mois
SFR est officiellement en vente, attirant l'attention d'Orange, Bouygues et Iliade. Ce changement pourrait réduire le nombre d'opérateurs de quatre à trois, impactant potentiellement les prix des forfaits. Avec 18 millions d'abonnés et 8.000 salariés, SFR représente un enjeu majeur. L'État, actionnaire d'Orange, souhaite arbitrer pour maintenir des opérateurs français. 

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Transcription
00:00C'est officiel à partir d'aujourd'hui, SFR est en vente et évidemment les rivaux sont sur les rangs.
00:05Oui les rivaux vous les connaissez, c'est des rivaux historiques, Orange, Bouygues et Ilial qui est la maison mère de Fri.
00:10Le gâteau c'est donc SFR, 18 millions d'abonnés, 8000 salariés, 545 boutiques.
00:16C'est quand même le deuxième opérateur français et sa valeur elle est estimée entre 20 et 30 millions d'euros.
00:22Autant vous dire que tout le monde veut sa part de ce gros gâteau et la plus grosse possible de la part évidemment.
00:28Finalement, il s'arrache surtout ou presque en fait.
00:31Qui va récupérer le réseau mobile ? Qui va prendre les abonnés de la marque Locos ?
00:35Vous savez Red by SFR, est-ce qu'on fait une répartition par région ?
00:38Bref, c'est un micmac sans nom.
00:40En plus il y a l'état actionnaire d'Orange qui s'en mêle, qui veut jouer les arbitres.
00:44Ils veulent passer absolument de 4 à 3 opérateurs, pourquoi ?
00:49Pour gagner de l'argent tout simplement, parce qu'avant vous vous souvenez, petit retour en arrière,
00:522012, Fri arrive sur le marché, ils étaient 3, ils passent à 4.
00:56Qu'est-ce que ça a donné ? Eh bien résultat, les prix ont baissé, ils sont arrivés en cassant le marché avec des forfaits à moins de 10 euros.
01:03Eh bien ensuite, le problème c'est que si on repasse à 3, eh bien on risque de remonter le prix de ces forfaits.
01:08Il y aura moins de concurrence évidemment.
01:10La France, on ne le sait pas assez, mais c'est une exception en Europe.
01:13Le prix moyen d'un forfait par mois c'est 14,50 euros.
01:17En Allemagne c'est 25 euros.
01:19Mais eux, ils ont 4 acteurs, comme la grande majorité des opérateurs européens en réalité.
01:24Moins d'opérateurs, ça veut dire des prix qui montent ?
01:27Ah oui, c'est bien le risque, pas demain matin, parce que par exemple, Fri jure, on ne touchera pas à notre forfait à moins de 20 euros,
01:32on ne touchera pas à notre forfait à 2 euros.
01:33Enfin, pour combien de temps quand même, si le marché se concentre, il y aura forcément moins de promotion,
01:39moins de garde-prix, c'est mathématique.
01:42Et puis il y a quand même, on ne le souligne pas assez, un coût social.
01:448 000 salariés et les syndicats de SFR disent que, eh bien, 2 tiers des emplois pourraient disparaître selon leurs calculs à cause des doublons.
01:52Est-ce qu'on a besoin d'autant de monde en boutique, dans le marketing, dans les RH ?
01:54La question se pose.
01:56Et pendant ce temps, il y a d'autres opérateurs, d'autres prétendants qui frappent à la porte.
01:59Des fonds d'investissement anglo-saxons, des opérateurs télécoms saoudiens ou émiratis.
02:04Il y a donc aussi une question de savoir si ces opérateurs vont tous être français.
02:07Dans la plupart des pays du monde, eh bien, il y a des opérateurs étrangers.
02:11Et là, la France veut quand même veiller au grain.
02:13L'État regarde pour garder des opérateurs français.
02:16La date, normalement, de l'offre, c'était vendredi 3 octobre.
02:20Vous pouvez être sûr que la date limite sera repoussée.
02:22Merci.
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