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  • il y a 2 mois

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00:00On va parler de la guerre en Ukraine-Russie, puisqu'on a parlé de la guerre au Proche-Orient.
00:05Et on se penche de nouveau, on va vers la Maison-Blanche.
00:07Écoutez ce qu'a indiqué sur Fox News le vice-président américain G.D. Evans au sujet de cette guerre.
00:13G.D. Evans donc qui envisage de vendre aux Européens des missiles Tomahawk à longue portée.
00:18C'est au président de prendre la décision finale.
00:22Ce que le président va faire, c'est ce qui est dans le meilleur intérêt des Etats-Unis d'Amérique.
00:26C'est sa ligne de conduite entre ses décisions de politique.
00:30Étrangère, de défense, et c'est la même chose pour les Tomahawks.
00:33Je vais laisser le président en parler, mais je sais que nous avons des conversations en ce moment sur cette question.
00:43Xenia Fedorova, ça ne serait évidemment pas une bonne nouvelle pour les Russes.
00:46Est-ce que ça changerait cette guerre ?
00:49Est-ce que ce serait un tournant des missiles Tomahawk à longue portée,
00:51qui peuvent aller jusqu'à 2500 km, qui seraient livrés aux Ukrainiens pour atteindre des cibles en Russie ?
00:57Alors, à mon avis, c'est déjà une façon d'escalade de la part de l'OTAN d'envoyer ces missiles.
01:05Est-ce que ça va changer quelque chose ?
01:07Ça va probablement changer la façon et la manière comment cette guerre est menée.
01:11Mais ça ne va pas probablement changer le résultat.
01:14Ça ne pousserait pas Vladimir Poutine à mettre fin à la guerre, pour vous ?
01:20Non, je pense que ça sera exactement le contraire, en fait.
01:23Et imaginons aujourd'hui, si on regarde comment la Russie mène cette opération,
01:29il y a des dizaines de drones, il y a des missiles,
01:32mais on voit que Kiev n'est pas massivement bombardé.
01:34Et imaginons, pour une seconde, si un missile est envoyé à Moscou,
01:40intercepté ou pas, la réponse sera évidente et immédiate.
01:44Et donc, on peut voir un conflit qui sera beaucoup plus violent que c'était jusqu'à maintenant.
01:51Et est-ce que ça va changer la réalité de Tiran ?
01:54Je ne pense pas.
01:56Je ne pense pas, parce qu'il n'y a pas un armement magique
02:01qui va donner à l'Ukraine une opportunité de changer la façon comment cette guerre est menée.
02:07Mais évidemment, c'est un escalade aussi,
02:09parce que, si je ne me trompe pas,
02:11la présence d'experts américains sont obligatoires sur les Tiran pour lancer ces missiles.
02:19Je ne suis pas un expert militaire, mais en tous les cas, c'est ce que je lue.
02:22Et si c'est le cas, encore en face, c'est une autre étape dans l'escalade,
02:27surtout quand il y a des négociations entre les deux délégations, russes et américains.
02:31Donald Trump semble monter le ton envers Vladimir Poutine.
02:34Il l'a qualifié de tigre de papier.
02:36Il semble être déçu après le sommet d'Encourage.
02:40Il change de braquet.
02:43Il peut être déçu, et c'est souvent qu'il change son discours.
02:47Je ne sais pas si vous avez remarqué,
02:48mais il y a eu des discours qui doivent absolument accepter les conditions
02:51qui leur sont proposées.
02:54Ce n'est pas un exemple de cohérence.
02:57Mais là, en ce moment, en tout cas...
02:58Si on regarde ce dernier discours,
03:00la réalité est derrière ces mots.
03:02L'Europe va gérer cette situation.
03:08Moi, je vais vendre plutôt les armements à l'Europe.
03:11Oui, parce qu'il les vendrait.
03:12Exactement.
03:13Lui, il va gagner son complexe militaire industriel,
03:16il va gagner de l'argent.
03:17L'Europe va payer pour ça.
03:18Et l'Europe va envoyer ses armements à l'Ukraine.
03:21Finalement, il s'est un peu, si on peut dire,
03:23débarrassé de ce conflit.
03:25Il est donné à l'Europe en tant qu'il est capable
03:29de gagner encore plus d'argent
03:30pour son complexe industriel militaire.
03:34Donc, pour moi, vraiment, rien n'est changé.
03:36C'est juste le discours.
03:38Il a montré à ses alliés qu'il n'est pas contre,
03:40qu'il essaye, même Zelensky,
03:42qu'il peut essayer de reprendre les territoires.
03:44Ce qui est absolument...
03:45Oui, c'est ce qu'il a dit.
03:46Oui, Donald Trump, il a jugé,
03:48si j'apporte un petit peu d'éclairage,
03:50il a jugé que l'Ukraine pourrait regagner son territoire
03:54dans sa forme originelle,
03:56et peut-être même aller plus loin.
03:57C'est ce qu'il a dit.
03:58Oui, c'est un peu un discours,
03:59une déclaration provocatrice.
04:01C'est la semaine dernière.
04:02Oui.
04:02Un peu provocatrice.
04:03Jean-Claude Dacier.
04:04Moi, je pense que ce n'est pas demain
04:06que les premiers tomahawks arriveront en Ukraine,
04:10vendus ou non,
04:11aux pays européens ou à l'Ukraine elle-même.
04:15Je pense qu'on assiste à une partie,
04:18je ne dirais pas de poker menteur,
04:19parce que c'est trop grave,
04:20notamment pour les Ukrainiens qui tombent tous les jours,
04:22et les Russes.
04:25Je pense que Poutine a déçu Donald Trump.
04:30Je pense que Donald Trump pensait vraiment,
04:32après son sommet, notamment dans Corrèges,
04:35que les choses allaient s'arranger,
04:36et qu'il allait faire le même coup en Ukraine
04:38qu'il vient, semble-t-il,
04:40de le réussir au Proche-Orient.
04:42Là, en menaçant de livrer à l'Ukraine
04:46des missiles Tomahawk,
04:49ça change, en effet,
04:51c'est une menace réelle.
04:54D'ailleurs, les Russes ne s'y sont pas trompés.
04:56Le porte-parole a dit, attention,
04:57il faudra quand même savoir qui est derrière,
04:59parce que, semble-t-il,
05:00il n'y a que les Américains qui sachent
05:02véritablement s'en servir.
05:04Donc, à qui vont-ils vendre cela ?
05:06Est-ce que l'idée d'envoyer des soldats américains
05:09sur le territoire ukrainien
05:12est quelque chose que Trump va manier
05:15avec beaucoup de prudence ?
05:16Je n'en sais rien.
05:17Je pense qu'à l'heure actuelle,
05:19Trump essaie de dire à Poutine,
05:21arrête, négocions,
05:25dis-moi et tiens-moi,
05:27tiens tes engagements,
05:28ce que nous avons évoqué
05:30lorsque l'on s'est vu à Anchorage.
05:32Oui, tactique de négociation, en fait.
05:34Sinon, je pense que c'est une tactique de négociation.
05:36Parce que si, véritablement,
05:39les Américains finissent par sceller,
05:41on ne sait jamais avec Trump,
05:42envoyer les Tomahawk,
05:44c'est des engins redoutables.
05:45Ça vaut une fortune,
05:47ça va à 3 000 ou 4 000 km,
05:50donc ils pourront frapper
05:51n'importe quelle position forte en Russie.
05:54On changera de nature.
05:55Ce n'est pas souhaitable, me semble-t-il.
05:57Je profite de votre présence,
05:59Xenia Fedorova.
06:00J'ai lu un article hier
06:02sur la chaîne de l'armée,
06:03alors je vais mal la prononcer,
06:05Zvezda ?
06:06Zvezda, oui, très bien.
06:08Merci.
06:10Une émission,
06:11donc c'est la chaîne de l'armée russe,
06:12bien sûr,
06:13une émission qui a été entièrement générée
06:15par des algorithmes
06:17de l'intelligence artificielle.
06:18Elle prend pour cible,
06:20même la présentatrice
06:21a été faite par l'intelligence artificielle,
06:24elle prend pour cible
06:24les dirigeants occidentaux
06:25qui sont moqués,
06:26il y a des petites vidéos,
06:27des interviews falsifiées.
06:29Est-ce que vous avez déjà vu ça ?
06:30Qu'est-ce que vous en pensez ?
06:31Vous savez,
06:31depuis que j'ai vu cet article
06:33dans les médias français,
06:34je me suis intéressée,
06:36donc je suis allée
06:36au site de Zvezda,
06:38c'est une chaîne qui est sponsorisée
06:39par le ministère de la Défense
06:40et normalement est assez sérieux,
06:43donc je me suis dit
06:44qu'est-ce que c'est ça ?
06:45En fait, c'est très intéressant
06:46parce que c'est vrai
06:48qu'il y a la technologie
06:51d'intelligence artificielle
06:53qui est utilisée,
06:54mais ce n'est pas comme
06:55si c'était présenté
06:57pour le vrai en fait.
06:58Il y a tout le temps
06:59sur l'écran,
07:00il y a une phrase qui dit
07:01que cette image
07:02a été générée
07:03par l'intelligence artificielle.
07:05Donc vous voyez
07:06en fait un sujet
07:08sur Géopolitique,
07:09sur Donald Trump,
07:10sérieux,
07:11qui est basé
07:13sur les vraies images
07:14du sommet par exemple,
07:16et après à un moment
07:18vous voyez par exemple
07:19Donald Trump
07:19qui parle russe
07:20et qui dit quelque chose
07:22et en fait
07:23ce n'est pas présenté
07:24comme c'était vraiment
07:25parce qu'on sait très bien
07:26que Donald Trump
07:26ne parle pas russe.
07:27Donc c'est une chaîne
07:28de l'armée russe
07:29mais satirique,
07:30c'est ça ?
07:30Non, ce n'est pas
07:31une chaîne satirique,
07:32c'est plutôt une émission
07:34qui utilise cette technologie
07:36probablement pour gagner
07:37un peu plus de l'audience
07:39et ce qu'on va voir
07:41avec une intelligence
07:41artificielle
07:43difficile à prononcer,
07:45ce n'est pas seulement
07:46que ça sera utilisé
07:47par les médias
07:47mais aussi ça sera utilisé
07:49et c'est déjà utilisé
07:50pour les combats
07:52d'information.
07:55Le deepfake par exemple.
07:56Mais elle est très regardée
07:57cette chaîne ?
07:58Non, non,
07:58c'est probablement
08:00regardée.
08:01Ce n'est pas très bon
08:01pour les dirigeants occidentaux.
08:02Non, mais finalement
08:03ce n'est pas présenté
08:04comme un deepfake.
08:06En fait, c'est clair
08:07que c'est une émission
08:08qui utilise
08:09l'intelligence artificielle.
08:11Peut-être qu'ils vont
08:12gagner l'audience,
08:13peut-être pas,
08:13je pense que c'est
08:14que le début.
08:15Après, cette chaîne,
08:16ce n'est pas
08:16les premières chaînes russes,
08:17il y a les chaînes
08:18qui sont beaucoup plus
08:19populaires que cellules-là.
08:20Mais ce que je voulais
08:21parler des deepfakes,
08:23ce qu'on voit aujourd'hui
08:24déjà par exemple,
08:25on voit ça en Europe
08:27mais on voit ça aussi
08:28en Russie par exemple.
08:29Je vais juste finir.
08:30Une deepfake
08:32de Maria Zakharova
08:33des portes-paroles
08:34du ministère
08:34des Affaires étrangères,
08:36les mots qu'il n'a jamais dit
08:37étaient reliés
08:38sur les réseaux,
08:39présentés comme
08:40c'était son discours.
08:41En fait, ça existe
08:42de tous les côtés
08:43et c'est très dangereux
08:43parce qu'on n'arrive pas
08:44avec cette technologie
08:46de vraiment voir
08:46la différence.
08:48C'est vraiment
08:48très bien fait.
08:50Oui, il faut être
08:50très informé
08:51et bien sûr
08:51faire attention.
08:52Ça, vous avez raison.
08:53Je voulais juste
08:54terminer cette émission
08:55quand même
08:55par ces actes anti-chrétiens.
08:57On en parlait déjà hier
08:58mais c'est important.
08:5986 sénateurs
09:00ont publié une tribune
09:01sur le site boulevard Voltaire.
09:03Les actes anti-chrétiens
09:04qui sont en hausse
09:04plus 13%
09:05sur les 5 premiers mois
09:06de l'année,
09:07hausse de 13%
09:08par rapport à l'an dernier.
09:09Je voudrais juste avoir
09:09un mot de réaction.
09:10Jean-Claude Dacier
09:11puis Xenia Federova.
09:12On en parle beaucoup
09:13moins que d'autres
09:14mais c'est vrai
09:15que ce pays sombre
09:16dans la violence
09:16pour un oui,
09:17pour un non.
09:18Un téléphone,
09:19un regard,
09:21une fille,
09:21n'importe quoi.
09:22le pays est en train
09:24de sombrer
09:25avec des guerres
09:26de religion,
09:26les actes anti-chrétiens,
09:27les actes anti-chrétiens.
09:29Les sénateurs disent
09:30sur cette tribune
09:30que c'est une indignation
09:31à géométrie barmale.
09:32On parle des actes anti-sémites,
09:34des actes anti-musulmans,
09:35les actes anti-chrétiens,
09:35c'est comme s'ils n'existaient pas
09:36alors qu'ils sont également
09:38en hausse.
09:39Alors ils réclament
09:39des outils
09:40pour lutter contre.
09:42Je voulais juste avoir votre réaction.
09:43Je dirais simplement
09:45en un mot
09:45qu'il ne paraît
09:47y avoir
09:48qu'un seul outil
09:49efficace,
09:50c'est une politique pénale
09:52digne de ce nom,
09:53ce que nous n'avons pas
09:54en France
09:54à l'heure actuelle.
09:55Xenia Félérova ?
09:56Je pense qu'il y a
09:58des actes anti-chrétiens
09:59partout dans le monde
10:00aujourd'hui
10:00et c'est vrai
10:01qu'on ne les parle pas
10:02suffisamment.
10:03Si on regarde
10:04ce qui se passe en Syrie,
10:05si on regarde
10:05même en Ukraine,
10:06il y a une partie
10:07de l'église orthodoxe
10:09qui est massacrée
10:09par Kiev,
10:12par les dirigeants ukrainiens.
10:13Pour moi,
10:14il y a un problème,
10:15il faut en parler plus.
10:16Mais quand on voit
10:16ces images
10:17du président de Syrie
10:19par exemple
10:19qui s'embrasse
10:20avec Emmanuel Macron,
10:21quelqu'un qui était
10:22il y a quelques années
10:24un terroriste numéro un
10:25cherché
10:25par les Etats-Unis.
10:27Aujourd'hui,
10:28c'est un président.
10:31On commence à comprendre
10:32ces deux points de mesure.
10:34Je pense que c'est
10:34un vrai sujet.
10:35Il faut en parler,
10:36il faut absolument
10:37faire quelque chose.
10:38Mais c'est comme
10:39ce n'est pas très important.
10:40on parle beaucoup
10:42de problèmes
10:45et de haine
10:46contre les religions,
10:48mais on ne parle
10:48presque jamais
10:49de haine
10:50contre les chrétiens.
10:51Merci beaucoup
10:52à tous les deux,
10:53Xenia Fedorovain
10:53et Jean-Claude Dossier
10:54d'avoir participé
10:55à cette émission
10:56Europe 1.
10:56pour la fin.
10:56Pour la fin.
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