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Aujourd'hui, dans « Les 4V », Gilles Bornstein revient sur les questions qui font l’actualité avec Julien Odoul, député de l'Yonne et porte-parole du RN.

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Transcription
00:00Bonjour à tous, bonjour. Julien Oudoul. Les menaces contre les juges sont inacceptables.
00:10C'est ce qu'ont dit à la fois le procureur financier et Emmanuel Macron. Est-ce qu'ils ont raison ?
00:15Les menaces sont intolérables contre les juges, contre les magistrats, contre les politiques et contre les journalistes également.
00:21Aujourd'hui, effectivement, on est dans une société où dès qu'une décision ne convient pas,
00:26dès qu'un personnel politique, médiatique ne convient pas, il y a des menaces, souvent de mort.
00:32Elles doivent être sanctionnées, c'est intolérable.
00:35Après, sur le fond de l'affaire de Nicolas Sarkozy, je pense que ce qui a choqué énormément de Français,
00:40et j'en ai rencontré depuis quelques jours, c'est l'exécution provisoire, qui est une exécution immédiate.
00:46Et c'est vrai qu'on ne comprend pas pourquoi l'ancien président de la République,
00:51où il n'y a aucun risque de récidive, où il n'y a aucun risque de trouble à l'ordre public,
00:56pour la sécurité des Français, irait immédiatement en prison.
00:59C'est ce qui choque beaucoup de Français.
01:00Mais quand il dit que toutes les limites de l'état de droit ont été violées, il a raison ou il a tort ?
01:08L'état de droit, c'est ce qui permet aussi à un justiciable de se défendre, avec un appel.
01:12Il y a deux niveaux dans notre juridiction, et il est vrai que l'exécution immédiate
01:18empêche le justiciable de se défendre et instaure une culpabilité immédiate.
01:24Et c'est ça qui pose problème dans cette affaire.
01:26Mais elle est dans la loi, cette exécution provisoire.
01:28Les juges n'ont pas fait autre chose qu'appliquer la loi.
01:33Oui, mais on peut comprendre que, et les Français peuvent comprendre,
01:37ou en tout cas ne peuvent pas comprendre, que dans certaines affaires, vous avez des délinquants...
01:40Je comprends.
01:40Non, non, mais vous avez des délinquants et des criminels.
01:43Est-ce que, comme le dit Nicolas Sarkozy, l'état de droit a été bafoué ?
01:46Non, mais ce n'est pas vraiment la question.
01:48La question, c'est le deux poids deux mesures.
01:50Vous avez des délinquants et des criminels qui agressent les forces de l'ordre,
01:53notamment ceux qui ont lynché des policiers à Reims,
01:57ceux qui ont tabassé le policier de Tourcoing, notamment.
02:02Et vous avez des gens qui ressortent immédiatement, qui sont laissés libres,
02:05alors qu'ils constituent une menace pour la sécurité des Français.
02:08Et vous avez un ancien président de la République qui ne constitue aucune menace
02:12pour la sécurité des Français, et qu'on exécute immédiatement.
02:15Donc il y a un deux poids deux mesures.
02:16– Mais pour être clair, les juges, vous les soupçonnez d'être politisés,
02:25de se venger, qu'est-ce que vous leur reprochez très exactement ?
02:28– Il y a une partie, effectivement, des juges, pas tous,
02:31il y a une partie des magistrats qui font de la politique,
02:35qui sont orientés politiquement, bien évidemment.
02:37Le syndicat de la magistrature, notamment.
02:41Rappelez-vous le mur des cons, rappelez-vous certaines déclarations,
02:44certaines prises de position politique, effectivement.
02:47Il y a une politisation d'une partie de la justice.
02:49– Mais ils font de la politique eux-mêmes, ils sont politisés eux-mêmes,
02:51ou ils répondent à des injonctions politiques du pouvoir ?
02:54– Il y a quelquefois des juges qui veulent se payer des politiques.
02:58– D'accord, d'accord.
02:58– Et on voit dans cette affaire-là qu'il y a une forme de vengeance,
03:02effectivement, vis-à-vis de Nicolas Sarkozy.
03:04– Est-ce que vous avez des nouvelles du Premier ministre ?
03:06– Nous en aurons probablement dans quelques jours, dans quelques heures,
03:11et nous espérons qu'il va opérer la rupture qui est souhaitée par les Français.
03:16Nous nous disons à M. Lecornu que s'il n'y a pas de rupture, il y aura censure.
03:20Il faut rompre avec la politique qui est menée depuis huit ans,
03:23qui a fait énormément de mal aux Français.
03:25– C'est exactement les mots de la gauche.
03:26Olivier Faure l'a dit exactement dans les mêmes termes.
03:28– Oui, c'est peut-être M. Faure qui reprend les mots de Marine Le Pen, surtout.
03:31Mais vous savez, quand on est M. Faure et qu'on a participé à l'élection de M. Macron,
03:35et qu'on a soutenu cette politique, notamment au moment des législatives,
03:40avec les fameuses alliances, désistements avec les candidats macronistes et de gauche,
03:44je pense qu'on n'a pas de leçon à redonner.
03:45– Certains impôts devront diminuer, en particulier en faveur du travail,
03:49c'est ce qui est dit hier Sébastien Lecornu.
03:52Ça ne vous convient pas ça ?
03:53– Il faut faire beaucoup plus.
03:55Encore une fois, nous demandons la rupture, pas la rupturette.
03:58Donc il faut des signes de changement, il faut des signes de réorientation.
04:02Ça passe évidemment par l'allègement de la fiscalité.
04:05Je rappelle que la France est la première puissance fiscale du monde.
04:08Les Français sont les plus matraqués au monde
04:10et ils n'ont que des services publics dégradés année après année.
04:14Donc il y a évidemment un changement à faire.
04:15Mais il y a surtout des économies à faire, beaucoup d'économies à faire,
04:19sur le train de vie de l'État, sur l'immigration et le cliché social,
04:22sur les contributions au budget de l'Union européenne.
04:24Tout cela, évidemment, doit être mis sur la table.
04:25– Justement, sur l'immigration, le Premier ministre a dit vouloir examiner
04:29les évolutions possibles de l'aide médicale d'État.
04:32Est-ce que vous considérez que c'est un pas dans votre direction ?
04:34– Pour l'instant, ce ne sont que des mots.
04:36Mais effectivement, il faut remettre en cause cette injustice
04:38qui est l'offre de soins offerte aux clandestins.
04:42Je rappelle que dans notre pays, il y a un Français sur trois
04:44qui n'arrive pas à se soigner parce que le reste à Charles est trop important.
04:48Donc il faut évidemment réduire ce budget.
04:50C'est plus d'un milliard d'euros pour le contribuable.
04:52Mais ce n'est pas suffisant.
04:53Vous savez, l'immigration, selon l'Observatoire de l'immigration,
04:56c'est 60 milliards d'euros par an.
04:59Ça nous coûte un pognon de dingue.
05:00Et nous, nous proposons une mesure très simple.
05:02C'est de réserver les prestations sociales non contributives
05:05aux étrangers qui ont travaillé au moins cinq ans.
05:08C'est une économie de 18 milliards d'euros sur le budget de l'immigration.
05:11Ce qui permettrait justement de faire ces précieuses économies.
05:15– Une nouvelle journée de grève est prévue après-main.
05:18Est-ce que vous encouragez les Français,
05:20puisque vous dites que le malaise social est grand ?
05:22Est-ce que vous encouragez les Français à y participer ?
05:25– Vous savez, malheureusement, les journées de grève,
05:28les journées de mobilisation, de manifestation,
05:30sont systématiquement pourries, dévastées par l'extrême-gauche.
05:33Aujourd'hui, n'importe quel mouvement social
05:35est dévasté par Jean-Luc Mélenchon et ses amis.
05:38Donc malheureusement…
05:39– Dévastés ?
05:40– Oui, bien sûr que oui.
05:41– Les Black Bloc dévastent, pas les politiques.
05:42– L'extrême-gauche, les pourris, les dénatures.
05:45Vous voyez une nuée de drapeaux palestiniens
05:47qui n'ont rien à faire dans les cortèges en France.
05:50Vous avez des messages haineux contre les forces de l'ordre.
05:52Vous avez des dégradations, vous avez des attaques, etc.
05:56Donc tout ça, évidemment, donne une image déplorable
05:58et récupère des mouvements qui sont à la base légitimes.
06:02Effectivement, il y a une exaspération dans notre pays
06:03qui devrait pouvoir s'exprimer pacifiquement.
06:06– Hier soir, Benyamin Netanyahou a approuvé
06:09un plan de paix à Gaza présenté par Donald Trump.
06:13Est-ce que, comme le président Macron,
06:14vous approuvez vous aussi ce plan ?
06:16– Déjà, c'est assez comique quand on entend M. Macron
06:19vouloir récupérer ce plan dont il n'est pas l'initiative.
06:23Vous savez, on dirait que c'est un peu le spectateur dans les tribunes
06:25qui essaye de faire croire qu'il marque les buts sur le terrain.
06:29Voilà, M. Macron est totalement à côté de ce plan.
06:33Lui, en revanche, il a, j'allais dire, mis de l'huile sur le feu
06:36en annonçant la reconnaissance d'un État palestinien
06:39qui, aujourd'hui, serait un État dirigé par le Hamas.
06:42Alors après, nous souhaitons effectivement la paix.
06:44Nous souhaitons la paix pour les Palestiniens, pour les Israéliens.
06:47Ça passera par le démantèlement du Hamas, de ce groupe terroriste
06:51qui est le responsable des attentats abjects du 7 octobre 2023.
06:55Et ça passera surtout par la libération des otages.
06:58– Si ce plan marche, est-ce que Donald Trump
07:01mériterait le prix Nobel de la paix qu'il réclame ?
07:04– Très sincèrement, nous souhaitons que ça marche.
07:08Nous souhaitons que ça marche pour la paix,
07:09pour la sécurité d'Israël, pour la sécurité des Palestiniens.
07:14Tous les efforts doivent être faits.
07:16Et si ça marche, tant mieux.
07:17Ce n'est pas parce que c'est Donald Trump, Tartampion ou Goldorak.
07:21– Le Nobel de la paix, ça ne vous enchante pas, je sens.
07:23– Mais ce n'est pas la question.
07:25Encore une fois, si ça marche, nous, nous sommes des partisans de la paix.
07:28Marine Le Pen, Jordan Bardella demandent une solution, effectivement,
07:31dans ce conflit, comme dans le conflit ukrainien, effectivement.
07:35Et tous les efforts doivent être faits pour aller dans ce sens-là.
07:38Mais ça ne marchera pas si le Hamas reste aux manettes dans la bande de Gaza
07:42et si les otages ne sont pas libérés.
07:44– Julien Audoul, qui a inventé pour nous le mot de rupturette,
07:47était l'invité des quatre vérités.
07:50Très bonne journée à tous.
07:51– Sous-titrage Société Radio-Canada
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