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  • il y a 2 mois
Un sondage Ifop pour l'Opinion crédite Marine Le Pen de 33% intentions de vote à l'élection présidentielle et Jordan Bardella de 33 à 35% dans l'hypothèse d'une inéligibilité de la cheffe de file du parti. A contrario, le bloc central s'effondre. Édouard Philippe est crédité de 16 à 19% des intentions de vote, tandis que Gabriel Attal et Gérald Darmanin obtiennent seulement 10 et 7%.

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Transcription
00:00Avec pour commencer, la politique. Guillaume Daré, un sondage, on a vu les résultats d'un sondage il y a quelques instants,
00:06il y a un autre sondage choc qui a été publié hier et qui résonne un peu comme un tremblement de terre dans la classe politique depuis ce matin
00:13parce qu'il met Marine Le Pen loin devant, ça on a l'habitude, mais ce qui est plus surprenant c'est que derrière,
00:19ils sont tous en gros autour de 15%, il y a le bloc central qui s'effondre et il y a une surprise, c'est Raphaël Muxle.
00:25Le séisme effectivement avec les premiers finalement en dessous duquel le sol s'écroule, c'est ce bloc central
00:30dont on perçoit effectivement qu'Édouard Philippe semble le mieux placé mais à seulement 16% d'intention de voie,
00:37c'est 16 à 19 en fonction des configurations, Gabriel Attal on voit est crédité de 10% si c'était lui le candidat,
00:43Gérald Darmanin de 7%, qu'est-ce que ça dit ?
00:46Ça se dit finalement que tout ce qui a été plus ou moins proche d'Emmanuel Macron est aujourd'hui radioactif aux yeux des Français.
00:51Ils sont tous comptables aux yeux des Français de ce qu'a fait le Président de la République
00:55et ils sont donc vus finalement comme les continuateurs d'une politique qui est en grande partie rejetée aujourd'hui par les Français.
01:01Il les a entraînés dans sa chute.
01:02Il les a entraînés dans sa chute, d'où on l'a vu la stratégie de rupture de Gabriel Attal lors de sa rentrée à Arras
01:07qui a cogné et cogné fort sur Emmanuel Macron.
01:10Tout s'y cogne, Édouard Philippe aussi, Bruno Le Maire, tout le monde.
01:13La leçon pour Édouard Philippe, c'est aussi qu'il va falloir s'y mettre sérieusement
01:17parce que, ok, il reste devant, mais il a perdu 5, 6, 7 points par rapport à des dernières études.
01:22Donc, il va falloir accélérer.
01:24Ça montre aussi que finalement, le rassemblement de ce bloc central doit aller jusqu'aux Républicains.
01:29Ils gouvernent aujourd'hui ensemble avec les Républicains, avec Bruno Rotaillot.
01:33Ça serait incompréhensible aux yeux des Français.
01:34S'ils veulent avoir une chance d'accéder au second tour, on voit que les Républicains Bruno Rotaillot sont 8, 9%.
01:40Il faut les intégrer face à un rassemblement national, on le disait, qui écrase tout finalement.
01:44Marine Le Pen ou Jordan Bardella, ça ne change rien.
01:4833 à 35%.
01:49Imaginez, Julien, ça veut dire que le rassemblement national, son candidat, sa candidate,
01:53fait quasiment le double en termes d'intention de vote de celui qui arrivera en seconde position.
01:58C'est énorme.
01:58C'est colossal.
01:59Et on comprend aussi les interrogations du côté de LR.
02:02Rester dans ce gouvernement qui t'a été entraîné un peu dans la chute ou bien s'en émanciper,
02:05tout en essayant d'exister à côté de Marine Le Pen, c'est la cadrature du cercle.
02:09Et il y a donc un invité surprise, et ça aussi c'est très important et très intéressant dans ce sondage,
02:13parce qu'on ne l'avait pas forcément vu venir, en tout cas pas à ce niveau-là, c'est Raphaël Glucksmann.
02:16Oui, effectivement, beaucoup pensaient que ça allait un petit peu s'écrouler après les élections européennes.
02:20Mais ce n'est pas le cas, Raphaël Glucksmann frôle, vous le voyez, la qualification pour le second tour,
02:24dans le cas de cette hypothèse avec Marine Le Pen et Édouard Philippe.
02:2615% d'intention de vote, il monte même jusqu'à 16%, parfois en fonction des hypothèses.
02:32Quelle leçon on en tire ?
02:33C'est que finalement, aujourd'hui, c'est lui qui devient ce qu'on pourrait décrire comme le réceptacle de l'électorat macroniste,
02:40finalement, des dernières années, particulièrement celui de 2016, qui au début venait du...
02:44Déçu du centre-gauche.
02:45Exactement, il se tourne vers qui aujourd'hui ? Il se tourne vers Raphaël Glucksmann, on le voit assez clairement.
02:50Ça permet aussi de faire émerger clairement une offre de gauche qui serait une alternative à Jean-Luc Mélenchon.
02:56Jean-Luc Mélenchon est un petit peu en dessous, vous le voyez, à 12%.
02:59Paradoxalement, ça va aider aussi un petit peu Jean-Luc Mélenchon, parce que rappelez-vous,
03:02le refrain de ces dernières semaines, c'est « Regardez Glucksmann, c'est Macron 2 ».
03:06Finalement, c'est ce qu'on entend et ce qui va monter.
03:08Ça dit quoi aussi ? Ça dit que, plus globalement, le match est plus ouvert que jamais.
03:12Le seuil de qualification pour le second tour promet d'être extrêmement bas.
03:16Jean-Marie Le Pen, en 2002, il se qualifie avec 16,86% des voix.
03:21Paradoxalement, on se dit, quand on voit ça, qu'il va falloir faire ménage au premier tour.
03:24Moi, je pense que c'est l'inverse.
03:25Quand on voit un seuil de qualification aussi bas, tout le monde peut se dire, sur un malentendu, ça peut marcher.
03:30Vous parlez de Jean-Luc Mélenchon, il a commenté, c'est un sondage IFOP, et lui, il appelle ça le sondage IFLOP.
03:34Vous voyez, c'est dire, s'il y apporte du crédit.
03:37Raphaël Glucksmann, qui est peut-être aussi crédité, justement, de sa clarté vis-à-vis de LFI,
03:41par rapport au parti socialiste.
03:42Alors qu'Olivier Faure est très bas, à l'inverse, contre le test, sachant que ce n'est pas très clair avec LFI.
03:46Merci.
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