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  • il y a 7 semaines
Marine Le Pen et Jordan Bardella qui caracolent au-delà des 33%, Édouard Philippe et Raphaël Glucksmann autour des 15%... Un sondage Ifop-Fiducial pour l’Opinion et Sud Radio donnait, ce lundi 29 septembre, une nouvelle photographie d'un paysage politique en mouvement à un an et demi de la présidentielle.

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Transcription
00:00Ce qu'on voit ces derniers mois, c'est que le RN demeure un parti très contestataire
00:04et demeure un parti malgré tout, même si bon, c'est vrai que c'est un peu ringard aujourd'hui de dire ça,
00:09mais quand on soulève le capot, on a bien vu lors des dernières législatives,
00:13on n'a pas toujours des choses très brillantes.
00:16Et on a quand même, malgré tout, et ça persiste aujourd'hui,
00:19un rapport aux étrangers qui peut poser problème,
00:22un rapport, c'est une réalité, on l'a vu lors des législatives de 2022.
00:27Mais en même temps, là où je trouve ça intéressant ce que vous dites,
00:30c'est effectivement, toute la question va être de savoir si le front républicain persiste
00:35ou s'il saute définitivement.
00:37Mais moi, je maintiens qu'il y a une autre question derrière,
00:40qui est la question de la ligne du RN.
00:42Et je maintiens que, par exemple, entre Éric Zemmour et eux,
00:46pareil, il y a un monde, quand vous écoutez le discours d'Éric Zemmour sur l'économie,
00:50il est beaucoup plus proche d'Emmanuel Macron que de Marine Le Pen.
00:55Derrière ça, il y a quand même un peu la droite et la gauche.
00:57– Excusez-moi, bien évidemment, mais moi je vous dis que le pays est en train de faire naufrage sur tous les plans
01:02et qu'on a une responsabilité historique, que ce soit l'ERN, que ce soit Zemmour,
01:08que ce soit Marion Maréchal, que ce soit moi-même,
01:10que ce soit la branche LR qui, sur l'identité, sur la nation, est plus proche de nous que des socialistes.
01:18Il y a une responsabilité inouïe de dire aux Français, on est prêts à se rassembler intelligemment,
01:23ça ne veut pas dire qu'on abandonne, moi je suis plus souverainiste,
01:26moi je défends une ligne vis-à-vis de l'Union Européenne beaucoup plus dure même que l'ERN.
01:29– C'est marrant parce que vous dites ça, mais vous ne le dites pas pour en ce moment l'Assemblée.
01:33Ceux qui disent en ce moment à l'Assemblée, on est prêts à se rassembler intelligemment dans l'intérêt du pays,
01:38– Mais ça, ça ne veut rien dire, c'est soutir Macron.
01:38– Là, vous dites que c'est de la tambouille.
01:40– Mais bien évidemment.
01:41– Mais oui, mais donc vous défendez ça pour une partie de l'échiquier, mais pas pour les forces centrales.
01:46– Je défends pour une vraie rupture.
01:48Les Français, ces sondages le montrent, demandent un vrai changement vis-à-vis de ce qui s'est fait pendant 8 ans.
01:54Pourquoi je conteste même le fait que l'ERN ne vote pas la censure ?
01:57C'est parce que je ne vois pas en quoi de prolonger artificiellement quelque chose qui a échoué depuis 8 ans
02:03va arranger les choses.
02:04En revanche, je dis que tous ceux qui ont conscience que le pays est en train de crever sur pied,
02:09qu'il faut changer de politique, doivent intelligemment travailler ensemble.
02:13– C'est quand même pas difficile.
02:14– D'accord, mais le sondage montre aussi autre chose.
02:17Avec la perte de vitesse du bloc central, la gauche, qui n'est pourtant pas très haute,
02:22pourrait se qualifier pour le deuxième tour.
02:24Et je pense notamment à Raphaël Glucksmann, qui, on regarde les marges d'erreur,
02:29il pourrait être au deuxième tour.
02:31Glucksmann, face à Le Pen ou Bardella, le Front Républicain marchera.
02:34– C'est pourquoi ?
02:35– C'est pas sûr.
02:36– C'est pourquoi, j'insiste.
02:37– Avec Glucksmann, il ne marchera pas ?
02:38– C'est pourquoi, j'insiste, que la France a une gauche forte, c'est une constante.
02:43Et c'est pourquoi je suis convaincu qu'il ne faut pas que le RN croit
02:47que parce qu'il a 33% à un sondage, qu'il peut laisser tomber tout le monde,
02:51qu'il peut avoir la grosse tête.
02:52Je pense qu'il faut rassembler, parce que si la France, en 2027,
02:58retombe dans un socialisme macroniste, c'est la mort du pays.
03:04Et moi, je défends mes convictions, et c'est normal.
03:06Et je pense que chacun doit faire sa part de l'effort.
03:09Et je regrette que des bons sondages permettent de faire croire aux uns et aux autres
03:13que tout va marcher.
03:15– Non, mais ça, c'est les sondages du jour.
03:16– Non, il y a un effort à faire sur la coalition et sur le projet.
03:19– Là…
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