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Les invités de Julien Pasquet débattent des grands thèmes de l'actualité dans #180minutesInfoWE

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00:00:00Bonjour à tous, dans la bonne humeur, ravi de vous retrouver dans 580 minutes info week-end.
00:00:06Après-midi un petit peu spécial sur l'antenne de CNews, restez avec nous à 14h30 très précise.
00:00:10On vous montrera de nouveau ce grand reportage que vous avez été nombreux à regarder en début de semaine
00:00:15et qu'on voulait vous proposer une nouvelle fois au QTF, le grand fiasco.
00:00:19On en parlera, on le débriefera d'ailleurs avec mes invités autour de la table.
00:00:23Je vous ferai les présentations dans un instant.
00:00:24Plein de thématiques évidemment également à aborder ensemble, notamment cette longue interview exclusive de Nicolas Sarkozy
00:00:30après sa condamnation au JDD. On en parlera dans quelques instants.
00:00:34Mais d'abord, il est quasiment en 14h tout pile.
00:00:37Merci Sandra Chiumbo de nous rejoindre pour l'essentiel de l'actualité.
00:00:40Et on démarre avec cette information.
00:00:42Le suspect a été croué après l'enlèvement d'une adolescente de 12 ans dans l'Orne.
00:00:47L'homme de 34 ans interpellé jeudi est mis en examen pour enlèvement, séquestration et viol notamment.
00:00:52Il s'agit d'un ami du père de la jeune fille retrouvée saine et sauve.
00:00:55Par le passé, l'individu a déjà été condamné pour violence et menace de mort.
00:01:00Ce combat, je le mène pour l'état de droit, ce sont les mots de Nicolas Sarkozy dans les colonnes du journal du dimanche.
00:01:05Après sa condamnation à cinq ans de prison dans l'affaire dite du financement libyen,
00:01:09l'ex-président dénonce un complot, une injustice.
00:01:12Il n'espère en aucun cas être gracié et veut que son honnêteté soit reconnue.
00:01:16Son ancien conseiller Henri Guéno s'étonne du peu de réaction chez les Républicains écoutés.
00:01:22François-Dévé Lamy est le seul qui a parlé un peu de la nature de la décision judiciaire.
00:01:29Pour les autres, vous l'avez constaté comme moi, ils se sont bien gardés d'intervenir dans ce débat.
00:01:34Henri Guéno, vous le regrettez ?
00:01:36Je le déplore, je trouve ça...
00:01:39Vous savez, d'abord, il y a la question de la loyauté, de la fidélité.
00:01:47C'est des gens qui doivent tout, Nicolas Sarkozy, qui ne veulent pas prendre le moindre risque de se mêler de ses affaires.
00:01:54Appeler ça lâcheté, déloyauté, incapacité de mesurer la gravité de ce qui s'est passé.
00:02:04C'est de l'inconscience presque.
00:02:05Voilà, moi, je ne vais pas le qualifier, je veux juste dire que c'est franchement lamentable.
00:02:10Et puis, ce nouveau variant du Covid, le virus, Frankenstein, il est surnommé ainsi pour son hybridation,
00:02:18car il est le résultat de croisements de plusieurs souches du virus.
00:02:22Cette bactérie échappe au système immunitaire.
00:02:24Elle est suivie de près par l'Organisation mondiale de la santé.
00:02:27Plus contagieuse que le Covid-19, elle progresse actuellement en Europe,
00:02:30mais elle ne présente pas un risque élevé pour l'heure.
00:02:32Merci beaucoup, Sandra, pour l'essentiel.
00:02:35Vous l'avez vu dans le journal, Nicolas Sarkozy, ce combat, je le mène pour l'état de droit.
00:02:40C'est la une du journal dit dimanche.
00:02:42On y revient dans un instant avec mes invités avant de parler de ce long reportage
00:02:46que vous verrez sur les OQTF, le grand fiasco.
00:02:48A tout de suite, voilà le programme.
00:02:49Les invités, je vous les présente dans un instant.
00:02:5614h11, merci de nous rejoindre sur l'antenne de CNews avec Vincent Roy cet après-midi.
00:03:01Bonjour, cher Vincent.
00:03:02Elle est du char de la partie du service politique de CNews.
00:03:05Michel Fayard, qu'on ne présente plus désormais sur les plateaux de CNews.
00:03:09Et Vanessa Edberg, avocate, merci beaucoup d'être présente régulièrement sur nos plateaux.
00:03:13Je le disais, le rendez-vous, c'est à 14h30 pour ce grand documentaire,
00:03:16ce grand reportage que vous avez été nombreux à plébisciter en début de semaine
00:03:20et qu'on vous montre de nouveau aujourd'hui.
00:03:22On en parlera dans quelques instants.
00:03:25Autre grosse thématique de la journée, c'est cette toute première interview
00:03:28depuis sa condamnation jeudi à cinq ans de prison.
00:03:31Nicolas Sarkozy est dans le JDD ce matin.
00:03:33Il dénonce une décision qui, je cite,
00:03:35« viole toutes les limites de l'état de droit ».
00:03:37Il se dit prêt à combattre pour faire connaître son honnêteté.
00:03:40Résumé de ce qu'il faut retenir dans cette large interview avec Kinson.
00:03:46Nicolas Sarkozy plaide à nouveau son innocence
00:03:49dans une interview au journal du dimanche.
00:03:51Je ne cesserai le combat que lorsque j'aurai obtenu la vérité,
00:03:55c'est-à-dire la reconnaissance de mon honnêteté.
00:03:58Si l'ancien président s'attendait à toutes les hypothèses,
00:04:01l'exécution provisoire a été une surprise.
00:04:04Les magistrats invoquent le risque de trouble à l'ordre public.
00:04:07Sur la base de quels éléments ?
00:04:09Aucun élément ne justifiait l'exécution provisoire.
00:04:12Il y a juste la volonté d'humiliation.
00:04:14Si je dois dormir en prison, je dormirai en prison.
00:04:17Mais je ne reconnaîtrai jamais quelque chose que je n'ai pas fait.
00:04:19Concernant la possible partialité de la présidente du tribunal
00:04:23qui avait par le passé appelé à manifester contre Nicolas Sarkozy,
00:04:27ce dernier évoque à nouveau l'état de droit.
00:04:31Est-ce qu'on aurait dû désigner un autre juge ?
00:04:33Au regard de l'état de droit, cela aurait été préférable sans doute.
00:04:36Mais c'est une habitude.
00:04:38Dans l'affaire dite des écoutes déjà,
00:04:40la présidente de chambre de la cour d'appel
00:04:41avait fait des déclarations politiques contre moi.
00:04:44Selon lui, l'impartialité de la fonction publique serait à revoir.
00:04:47Ce que je sais, c'est que l'officier de police judiciaire
00:04:50en charge de l'enquête sous le contrôle du PNF
00:04:53likait les publications de Mediapart sur les réseaux sociaux.
00:04:56J'observe que chacune de mes convocations judiciaires
00:04:58était annoncée par Mediapart
00:04:59avant même que je sois dans le bureau des enquêteurs ou des magistrats.
00:05:02En aucun cas, Nicolas Sarkozy espère une grâce du président Macron,
00:05:06a-t-il déclaré.
00:05:07Car pour être gracié, il faut accepter sa peine.
00:05:11Lui, qui compte poursuivre son combat
00:05:13pour faire reconnaître son innocence.
00:05:15Geoffroy Lejeune a réalisé cet entretien pour le JDD.
00:05:18Il en dévoilait quelques coulisses tout à l'heure
00:05:20chez les Deval dans l'heure des pros.
00:05:23Nicolas Sarkozy a été très chaleureux.
00:05:25Moi, c'est ça qui m'a surpris.
00:05:26D'abord, pour commencer, c'est quelqu'un que j'ai déjà interviewé,
00:05:28avec qui j'ai déjà eu des discussions, etc.
00:05:31Mais je ne l'avais presque jamais trouvé aussi accueillant.
00:05:35C'était très étonnant dans sa manière de recevoir,
00:05:37d'être attentionné, etc.
00:05:38Moi, si vous voulez, c'est un moment très particulier,
00:05:42une interview très particulière,
00:05:43parce que vous vous attendez, en effet, à voir quelqu'un qui...
00:05:45Qui va s'écrouler.
00:05:46Qui va s'écrouler, premièrement.
00:05:48Qui va être dans la revanche, dans la colère, deuxièmement.
00:05:51Et en fait, c'était l'inverse.
00:05:52C'est-à-dire qu'il était évidemment extrêmement combatif.
00:05:55Il a tout de suite, et vous verrez,
00:05:57c'est d'ailleurs pour ça qu'on a choisi ce titre en couverture,
00:06:00il a tout de suite dit, je ne me bats pas pour moi.
00:06:02J'irai en prison, s'il veut que j'aille en prison.
00:06:03On lui a posé une question, mais vous vous rendez compte,
00:06:05la prison, c'est quand même quelque chose de terrible.
00:06:06Ce n'est pas grave.
00:06:07Je vais visiter des enfants qui sont atteints du cancer dans une semaine.
00:06:11Je connais des gens qui ont des maladies.
00:06:12Moi, ce qui m'arrive, ce n'est pas grave.
00:06:14Élodie Huchard, pour le service politique de CNews.
00:06:16Humilié, mais debout.
00:06:17C'est comme ça qu'on résume cette longue interview.
00:06:20C'est la posture qu'il tient, Nicolas Sarkozy, ces derniers jours.
00:06:23Oui, c'est la posture qu'il a tenue
00:06:24dès qu'il a entendu la peine qui lui était infligée.
00:06:27Il est venu s'exprimer devant les journalistes.
00:06:30Et on voit effectivement Nicolas Sarkozy
00:06:32qui n'est pas dans la haine, dans la colère.
00:06:34L'interview, elle est très mesurée, très digne.
00:06:37Et effectivement, il veut, et il le dit,
00:06:39il veut être innocenté.
00:06:41Il veut prouver son innocence.
00:06:43On ne voit pas de haine à l'égard de ceux,
00:06:44notamment, qui ont pu l'accuser.
00:06:46Et effectivement, Nicolas Sarkozy,
00:06:47qui dit beaucoup qu'il ne se bat pas pour lui.
00:06:50Il se bat pour que la justice soit plus indépendante.
00:06:53Et ce qui est important aussi de reconnaître dans l'interview,
00:06:55c'est qu'il dit, je m'attendais à tout.
00:06:56En revanche, l'exécution provisoire, visiblement,
00:06:58c'est ce qu'il a le plus marqué.
00:07:00En tout cas, ce à quoi, là, pour le coup, il ne s'attendait pas.
00:07:02– Vincent Roy, qu'est-ce que vous retenez de cette interview ?
00:07:05Ce n'est pas moi qui suis humilié, mais la France, dit-il.
00:07:07C'est peut-être la phrase la plus forte à retenir de ce long entretien,
00:07:10encore une fois.
00:07:11Une institution judiciaire qui s'est écartée de l'état de droit.
00:07:15– Écoutez, en tous les cas, pour ce qui est de la partie détention provisoire,
00:07:25même mandat de dépôt, même s'il est différé, etc.,
00:07:29qu'est-ce qui le justifie, Nicolas Sarkozy,
00:07:31dit lui-même dans les colonnes du GDD,
00:07:34mais s'ils avaient voulu me prendre mon passeport, je le donnais.
00:07:37Rien.
00:07:38Et c'est en cela qu'après, on décortique la décision
00:07:42pour savoir jusqu'où on peut aller trop loin,
00:07:45parce que c'est quand même ce que fait la justice aujourd'hui.
00:07:49Aller très loin, la volonté de vengeance, pardonnez-moi,
00:07:52mais elle est affichée.
00:07:54Souvenons-nous que Nicolas Sarkozy en avait appelé
00:07:56à la responsabilité des juges,
00:07:59ce qui avait plus que des plus.
00:08:01Il était sur le mur des cons.
00:08:03Bon, eh bien, le résultat, aujourd'hui,
00:08:05après 12 ans d'enquête,
00:08:07on n'arrive pas,
00:08:08effectivement, il n'y a pas de corruption,
00:08:10il est relaxé de ses chefs d'accusation,
00:08:13et pourtant...
00:08:13Trois chefs qui ont été écartés,
00:08:15et un seul retenu, c'est celui de l'association malfaiteur.
00:08:17Il va finir en prison,
00:08:18et je parle sous le contrôle d'une avocate,
00:08:20il n'y a pas, là, en première instance,
00:08:22de décision définitive.
00:08:24Monsieur Sarkozy est donc présumé innocent.
00:08:27C'est donc un présumé innocent
00:08:29qu'on va retrouver, sans doute, à la santé.
00:08:32Franchement, effectivement,
00:08:34il y a un problème avec l'État du droit.
00:08:37Maître Edberg, une réaction également.
00:08:39C'est vrai, c'est la question qui se pose,
00:08:41et pas seulement les soutiens de Nicolas Sarkozy.
00:08:44J'en veux pour preuve le papier de M. Apathy,
00:08:46qui dit les choses, pour le coup,
00:08:49avec clarté et lucidité,
00:08:52et honnêteté intellectuelle.
00:08:53Où est le double degré de juridiction ?
00:08:55Que pèse la charge de la preuve dans ce procès ?
00:08:58Question importante,
00:08:59soulevée par cette décision que peu comprennent.
00:09:01Tout à fait, effectivement,
00:09:02dans cette décision,
00:09:04il n'y a aucun acte matériel
00:09:06qui peut être imputé à Nicolas Sarkozy.
00:09:09Ici, c'est substitué à la charge de la preuve
00:09:12la tyrannie de l'intime conviction.
00:09:15C'est-à-dire qu'encore une fois,
00:09:17les magistrats ont pris cette décision
00:09:19sur un registre de soupçons institutionnalisés.
00:09:23Donc ça, c'est sur le premier point.
00:09:25Effectivement, je voudrais quand même rappeler
00:09:26que notre président Sarkozy,
00:09:28avant d'être président,
00:09:28il était aussi avocat.
00:09:29Et je pense que sa sérénité vient du fait
00:09:33qu'il compte parmi mes confrères
00:09:34et qu'il a une analyse aussi juridique de cette situation.
00:09:38Et que ce qui lui arrive, c'est une injustice.
00:09:41C'est le premier point.
00:09:42Et pour dernier point,
00:09:43je voudrais rebondir sur ce que vous avez dit,
00:09:44sur l'exécution provisoire.
00:09:46L'exécution provisoire est une exception
00:09:49au principe de présomption d'innocence.
00:09:53Et effectivement, quand cette loi a été votée,
00:09:55le Conseil constitutionnel ne l'a pas censurée
00:09:59alors même qu'elle viole de fait
00:10:01le principe de présomption d'innocence.
00:10:03Je pense qu'il s'agit là d'une erreur
00:10:05du Conseil constitutionnel
00:10:06et que ce cas vient en faire la démonstration.
00:10:09Juste pour Maxime Lavandier
00:10:10qui est enrégé avec nous,
00:10:11je voudrais comprendre la deuxième citation
00:10:12qu'on avait prévue sur l'exécution provisoire
00:10:14de Nicolas Sarkozy
00:10:15qui parle de cette volonté d'humiliation.
00:10:17Le temps qu'on la retrouve,
00:10:18je me tourne vers vous, Michel Fahed, la voici.
00:10:20Alors ça, c'est sur Mediapart, justement.
00:10:22C'est le premier que je voulais mettre de côté un instant.
00:10:25Je voudrais qu'on voit la deuxième
00:10:26sur l'exécution provisoire.
00:10:28En gros, aucun élément de justifier
00:10:30l'exécution provisoire.
00:10:31Il y a juste la volonté d'humiliation.
00:10:34C'est la foudre qui lui est tombée dessus.
00:10:35Combien même, il reste extrêmement digne.
00:10:38Il était le jour de la décision
00:10:41dans une stupéfaction totale.
00:10:43La sidération, on l'a dit,
00:10:44elle va au-delà de son camp.
00:10:46C'est allé trop loin, cet acharnement.
00:10:49Ça va trop loin.
00:10:50On ne peut pas faire semblant de ne pas le voir
00:10:52même quand on s'appelle Jean-Michel Apathy, pour le coup.
00:10:54Oui, mais parce qu'aussi, cette juge
00:10:56qui a quand même manifesté contre lui,
00:10:59dans d'autres pays, on dirait qu'elle devrait être écartée
00:11:01pour conflit d'intérêts.
00:11:03Parce qu'elle s'est manifestée contre lui.
00:11:07De fait, elle est déjà partielle envers lui.
00:11:10Donc elle est écartée, en principe, de tout possible.
00:11:12Ce qui est fou, ce n'est pas de garde-fou
00:11:14dans une institution judiciaire comme celle de la France.
00:11:16Oui, dans d'autres pays, comme la Grande-Bretagne,
00:11:18elle aurait été écartée.
00:11:20Donc il y a quand même des questions à se poser.
00:11:21Puis aussi, effectivement, ce qui vient d'être dit,
00:11:25je veux dire, au Japon, on a beaucoup critiqué
00:11:27les procès où on est, vous savez, présumé coupable.
00:11:31Et donc vous devez prouver que vous êtes en fait innocent.
00:11:34Et vous rappelez-vous, au moment de l'arrestation
00:11:35de Carlos Ghosn.
00:11:37Mais en France, notre force, c'était justement
00:11:39d'être présumé innocent.
00:11:41Et donc de renverser cela, comme vous l'expliquiez,
00:11:44c'est quand même quelque chose qui n'est pas acceptable
00:11:47pour notre état de droit.
00:11:48Je renvoie nos téléspectateurs, bien sûr,
00:11:50à la lecture du JDD.
00:11:50On en reparlera tout à l'heure dans notre deuxième partie.
00:11:53Je vous le disais dans une dizaine de minutes,
00:11:55ce grand reportage sur le fiasco des OQTF.
00:11:59Avant de parler, à proprement parler justement
00:12:01de ce phénomène des OQTF et ce sondage CNews
00:12:03que je voulais vous montrer également,
00:12:04je voulais entrer dans ce sujet
00:12:07par le biais de ce drame sordide
00:12:09qui a secoué la ville de New York dans les Deux-Sèvres.
00:12:12C'était dans la nuit du 5 au 6 juillet 2025.
00:12:14Mais on l'apprend que très récemment,
00:12:16une femme âgée de 80 ans a été victime d'un viol
00:12:20ayant entraîné sa mort par un homme de 20 ans.
00:12:22Le parquet de Poitiers a confirmé que ce suspect
00:12:24né en 2005 de nationalité afghane
00:12:28a été mis en examen pour ces faits
00:12:29après avoir été interpellé la semaine dernière.
00:12:31Le récit de Kylian Salé.
00:12:32Le drame se déroule dans la nuit du 5 au 6 juillet
00:12:36d'un nier à New York.
00:12:38Une femme de 80 ans est victime d'un viol
00:12:40ayant décède.
00:12:41Près de trois mois après les faits,
00:12:43la procureure de Poitiers vient de confirmer
00:12:44l'arrestation d'un homme.
00:12:46L'auteur présumé des faits est un jeune afghan de 20 ans.
00:12:49Selon la procureure Rachel Bray,
00:12:51le suspect a été mis en examen la semaine dernière
00:12:53pour viol ayant entraîné la mort
00:12:55sans intention de la donner.
00:12:57Il a été placé en détention provisoire
00:12:59conformément aux requisions du ministère public.
00:13:01L'enquête a été confiée à la division
00:13:04de la criminalité organisée et spécialisée de Poitiers.
00:13:08Dans le département des Deux-Sèvres,
00:13:10cette affaire n'est pas sans rappeler
00:13:11deux autres faits similaires.
00:13:13En 2019, un jeune homme de 20 ans
00:13:15avait violé une femme de 83 ans
00:13:16à son domicile du centre-ville de New York.
00:13:19Il avait été condamné à 18 ans de réclusion criminelle.
00:13:22Plus récemment, en 2020,
00:13:24un homme de 21 ans avait agressé sexuellement
00:13:26puis tué une autre octogénaire.
00:13:27La cour d'assises des Deux-Sèvres
00:13:30l'avait condamné à 30 ans de réclusion criminelle.
00:13:33Alors les circonstances des faits sont encore floues
00:13:36parce que le parquet de Poitiers,
00:13:37c'est pour l'instant abstenu de communiquer
00:13:39davantage sur les détails.
00:13:41C'est juste révulsant, Vincent Roy.
00:13:43Et ce qu'on note également,
00:13:44c'est qu'on est les seuls à en parler.
00:13:46La France entière, les médias de France entière
00:13:49devraient avoir un mot pour cette affaire,
00:13:51cette femme de 80 ans,
00:13:52violée, tuée par ce jeune homme
00:13:54afghan de 20 ans ?
00:13:56Dans une, je vais utiliser des périphrases,
00:14:00n'importe quel criminologue un peu compétent
00:14:03vous dira que dans une société homogène,
00:14:08on ne s'attaque ni aux vieillards,
00:14:11ni aux enfants.
00:14:11Dans une société hétérogène,
00:14:15c'est possible parce que
00:14:17pour ce jeune afghan,
00:14:20ce n'était pas
00:14:21son vieillard,
00:14:24et si on était pris un enfant,
00:14:26ça n'aurait pas été ses enfants,
00:14:28dans la mesure où ils n'appartiennent pas
00:14:30à la même société.
00:14:31C'est la seule explication,
00:14:34à mon sens,
00:14:35c'est la seule explication viable
00:14:37de cette horreur,
00:14:39puisqu'on ne peut pas appeler ça autrement.
00:14:41On prend des pincettes,
00:14:42parce qu'encore une fois,
00:14:42je le rappelle,
00:14:43on n'a pas tous les détails du dossier,
00:14:45maître Edberg,
00:14:45mais on peut imaginer
00:14:46que cet afghan de 20 ans,
00:14:48il est en France
00:14:49sous le régime de l'asile,
00:14:51l'asile politique.
00:14:53Pourquoi 80% des afghans
00:14:55qui bénéficient de l'asile en France
00:14:57sont des hommes ?
00:14:58Et pourquoi,
00:14:59quand ils sont là,
00:15:00leur proportion dans la criminalité
00:15:02face aux femmes
00:15:02est-elle aussi importante ?
00:15:04Alors,
00:15:05pour vous répondre à la première question,
00:15:06on va savoir pourquoi
00:15:07ce sont des hommes.
00:15:08Je ne peux que imaginer
00:15:10que la traversée
00:15:11pour arriver en France
00:15:12étant tellement dure
00:15:14que certaines femmes y renoncent.
00:15:19Ensuite,
00:15:19effectivement,
00:15:20vous l'avez...
00:15:20Ce n'est pas la lecture
00:15:20la plus évidente
00:15:21quand on sait
00:15:21que la société afghane
00:15:23range les femmes
00:15:25au statut d'objet
00:15:27et encore,
00:15:27c'est peut-être...
00:15:28J'ai écrit un livre,
00:15:29justement,
00:15:30où je raconte
00:15:31la traversée
00:15:31de certaines de mes clientes.
00:15:33Les femmes afghanes
00:15:34n'ont pas le droit
00:15:34de toucher les hommes.
00:15:35Ça fait partie notamment
00:15:36de ce rapport aux femmes.
00:15:38Vous avez raison.
00:15:39Mais la traversée
00:15:41des migrantes
00:15:43est infiniment douloureuse
00:15:45et je pense que
00:15:46beaucoup y renoncent
00:15:47à cause de ça.
00:15:47Et effectivement,
00:15:48ici,
00:15:48c'est difficile de s'exprimer
00:15:49sur le dossier
00:15:50vu qu'on n'a pas plus d'éléments.
00:15:52On ne peut évidemment
00:15:53qu'être infiniment bouleversé
00:15:56pour cette dame de 80 ans
00:15:59qui est morte
00:16:00sous les mains
00:16:01d'une personne
00:16:02qui, oui,
00:16:02est soit demandeur d'asile,
00:16:03soit bénéficie effectivement
00:16:04du statut de réfugié.
00:16:06La France lui a ouvert
00:16:07ses portes
00:16:09et pour finir
00:16:11par faire des...
00:16:11Est-ce que cet homme
00:16:12a sa place en France
00:16:13qu'il vienne d'Afghanistan
00:16:14ou pas ?
00:16:15Eux égard à ce qu'il a fait ?
00:16:17Bien sûr que non.
00:16:18Bien sûr que non.
00:16:19Mais alors,
00:16:19attention,
00:16:20Julien Pasquet,
00:16:20moi je voudrais être très claire.
00:16:22Que ce soit nous autres
00:16:23avocats en droit des étrangers,
00:16:26les magistrats
00:16:26ou même les étrangers,
00:16:27on est tous pour mettre
00:16:29hors d'état
00:16:29de nuire
00:16:30les personnes dangereuses.
00:16:31Moi je suis une femme,
00:16:32je suis maman,
00:16:33évidemment,
00:16:34et d'ailleurs j'ai soulevé
00:16:36des points importants
00:16:38et j'essaye
00:16:38de les transmettre
00:16:40à notre gouvernement
00:16:41parce qu'il y a
00:16:43des points dans la loi
00:16:44qui ne permettent pas
00:16:45de mettre en rétention,
00:16:47de prolonger en tout cas
00:16:48les délais
00:16:49en centre de rétention
00:16:51parce que la loi
00:16:52ne le permet pas.
00:16:53C'est ce qui est arrivé
00:16:54dans le dossier
00:16:54de la Petite Philippine.
00:16:55J'ai alerté à plusieurs reprises
00:16:57sur ce fait
00:16:58et malheureusement
00:16:59une loi doit être votée
00:17:01dans sa globalité
00:17:02et on ne peut pas
00:17:03la réécrire
00:17:04juste quand elle est
00:17:05difficile d'interprétation
00:17:07pour nos magistrats.
00:17:08Mais encore une fois,
00:17:09nous sommes tous
00:17:09les étrangers y compris
00:17:11pour mettre hors d'état
00:17:12de nuire les personnes dangereuses.
00:17:13Michel Fayad,
00:17:15un mot là-dessus ?
00:17:15Ce serait intéressant.
00:17:16Encore une fois,
00:17:17je le répète pour la troisième fois,
00:17:18on ne connaît pas
00:17:19le profil exact de cet homme
00:17:20si ce n'est qu'il est afghan
00:17:21et qu'il a 20 ans.
00:17:22Ce sera intéressant
00:17:23de savoir s'il était déjà
00:17:24connu des services,
00:17:25s'il était sous le coup
00:17:25d'une OQTF.
00:17:27Ce ne serait pas
00:17:29le premier multirécidiviste
00:17:31laissé dans la nature.
00:17:32C'était le cas du bourreau
00:17:33de Claire Géronimie
00:17:34dont on a parlé cette semaine
00:17:35qui a été condamné vendredi.
00:17:37Un mot là-dessus ?
00:17:38Oui, moi je voulais rebondir
00:17:40sur ce qu'a dit Eric.
00:17:42Vincent.
00:17:43Vincent, pardon, désolé.
00:17:46Eric Roy.
00:17:48On en a rien au foot.
00:17:49Bon, on salue Eric Roy.
00:17:51Désolé.
00:17:51En fait, c'est parce qu'en réalité,
00:17:54chez ces Afghans islamistes,
00:17:55il y a l'idée de la Oumma.
00:17:57Et la Oumma, effectivement,
00:17:58c'est l'idée de se séparer
00:17:59du reste de la société
00:18:00telle qu'elle soit.
00:18:02En réalité, ce n'est pas
00:18:03la société afghane
00:18:04contre la société française.
00:18:06C'est vraiment la société islamique
00:18:07contre la société française.
00:18:09Et donc, son frère
00:18:10n'est pas forcément un afghan.
00:18:11Il peut être un algérien,
00:18:12un marocain,
00:18:13du moment où il est musulman
00:18:14comme lui.
00:18:15Donc, il y a cet aspect-là.
00:18:17Et d'ailleurs,
00:18:18il y a des textes islamiques
00:18:19qui demandent à ces personnes
00:18:20justement, non seulement
00:18:21de se distinguer
00:18:22parce qu'elles n'appartiennent
00:18:24pas à cette société,
00:18:25mais se distinguer
00:18:25vestimentairement,
00:18:27se distinguer culturellement,
00:18:28se distinguer linguistiquement,
00:18:30se distinguer à tous les niveaux.
00:18:32Et donc, c'est ce qui est demandé
00:18:33par les textes islamiques
00:18:34et donc poussé
00:18:35par toutes ces pressions islamistes.
00:18:39Et sur l'autre chose,
00:18:39il faut quand même le dire,
00:18:41c'est que la plupart des Afghans
00:18:42et des Iraniens
00:18:43qui bénéficient de l'asile,
00:18:46ils bénéficient parce qu'ils viennent
00:18:48en disant, voilà,
00:18:49on est opposant au régime.
00:18:50Donc, ils obtiennent facilement
00:18:52leur régularisation.
00:18:53Et ils sont bien conseillés également
00:18:55par les associations
00:18:56et quelques avocats également.
00:18:58Mais ça, on en parlera
00:18:58et vous aurez l'occasion
00:19:00de défendre votre spécialité,
00:19:02Maître Edberg, tout à l'heure
00:19:03après la diffusion de ce reportage.
00:19:05Je me permets de vous interrompre,
00:19:06Michel,
00:19:06parce qu'on va entrer
00:19:07dans la dernière seconde
00:19:08avant de vous proposer ce reportage.
00:19:11Je voudrais juste vous soumettre
00:19:12ce sondage qu'on commentera
00:19:14également après,
00:19:15sondage CSA pour CNews
00:19:16de JDD Europe 1.
00:19:1786% des Français
00:19:19sont favorables
00:19:20à l'emprisonnement systématique
00:19:21des étrangers
00:19:22sous le coup du NOQ-ITF,
00:19:23obligation de quitter
00:19:24le territoire français
00:19:25pour les auteurs de crimes
00:19:26et de délits
00:19:27avant leur expulsion.
00:19:28C'est deux points de plus
00:19:29que lors de la précédente balise
00:19:31effectuée en juillet dernier
00:19:32sur la même question.
00:19:33Et puis, en ce qui concerne
00:19:34les affinités politiques,
00:19:35ce sera intéressant
00:19:35d'en discuter tout à l'heure.
00:19:37Les soutiens des Insoumis
00:19:38sont 63% à valider cette idée,
00:19:4084% pour l'EPS,
00:19:4273% pour Europe Écologie Les Verts.
00:19:44Les politiques se déchirent,
00:19:46mais les Français sont cohérents
00:19:47sur cette question.
00:19:47Vous allez voir justement
00:19:48de quoi il en résulte.
00:19:50C'est l'heure de ce reportage
00:19:51au QTF, le grand fiasco.
00:19:53Moins de 10% des obligations
00:19:54de quitter le territoire
00:19:55sont réellement exécutées
00:19:57dans le pays.
00:19:58Les délits et les crimes
00:19:58commis par des personnes
00:19:59sous le QTF
00:20:00font régulièrement l'actualité.
00:20:02Pourquoi sommes-nous impuissants ?
00:20:03Quelles sont les solutions
00:20:04pour endiguer le fléau ?
00:20:05Je vous laisse avec ce reportage
00:20:07et on se retrouve juste après
00:20:08avec les invités.
00:20:12Voilà pour ce grand reportage
00:20:14exceptionnel
00:20:15que vous reverrez
00:20:16ce soir à 22h30.
00:20:18On va en parler
00:20:18quelques instants
00:20:19avec Vincent Roy,
00:20:20Michel Fayad,
00:20:21Benjamin Camboulivre,
00:20:22porte-parole Alternative Police
00:20:24CFDT qui nous a rejoint
00:20:25sur ce plateau.
00:20:26Maître Vanessa Edberg,
00:20:26avocate spécialiste
00:20:27en droit des étrangers
00:20:28qu'on voit dans ce reportage.
00:20:30C'est très intéressant
00:20:30de vous poser quelques questions,
00:20:32Maître Edberg,
00:20:32sur votre travail.
00:20:34Je vous montrerai
00:20:35ce sondage justement
00:20:36sur les OQTF
00:20:37qui est assez édifiant
00:20:38également,
00:20:39juste avant sa diffusion.
00:20:40sondage CSA pour CNews,
00:20:42le JDD Europe 1,
00:20:4386% des Français
00:20:44favorables à l'emprisonnement
00:20:46systématique des étrangers
00:20:47sous le coup d'une OQTF
00:20:48auteur de crimes et d'élits.
00:20:50Avant leur expulsion,
00:20:51on a bien compris
00:20:52et ce reportage
00:20:52le dit clairement,
00:20:53il y a deux types d'OQTF,
00:20:57ceux qui sont à peu près
00:20:59insérés et essayent
00:21:00de s'intégrer
00:21:01à la société française,
00:21:03quand bien même
00:21:03ils sont dans une situation
00:21:04irrégulière sous le coup
00:21:05d'une décision administrative
00:21:06et puis ceux qui commettent
00:21:07des crimes,
00:21:08qui commettent des délits,
00:21:08qui rentrent sur un territoire
00:21:09dans lequel ils ne respectent
00:21:11pas le contrat
00:21:12avec les Français
00:21:12et qui, pour 86% des Français,
00:21:15n'ont pas leur place
00:21:15dans ce pays.
00:21:17Maître Edberg,
00:21:17c'est le sentiment
00:21:19qu'on a en tout cas
00:21:20à l'heure de vérité
00:21:20sur cette question
00:21:21qui est très complexe,
00:21:22on l'a compris,
00:21:23mais une partie des Français
00:21:23est excédée
00:21:25parce que c'est vrai
00:21:26que les faits divers
00:21:26qui mettent en scène
00:21:27des gens qui n'ont rien
00:21:28à faire sur notre territoire
00:21:29arrivent trop régulièrement.
00:21:32Oui, effectivement
00:21:32et je comprends
00:21:33cette inquiétude
00:21:34des Français
00:21:35qui voient des crimes
00:21:36abominables
00:21:37commis par des personnes
00:21:39qui sont sous obligation
00:21:40de quitter le territoire français
00:21:41et évidemment,
00:21:43encore une fois,
00:21:43nous sommes tous
00:21:44pour mettre hors d'état
00:21:45de nuire ces personnes
00:21:46et c'est pour ça
00:21:47qu'il est indispensable
00:21:48que la loi immigration
00:21:49soit changée
00:21:50pour que ces personnes
00:21:51puissent rester
00:21:52en centre de rétention
00:21:53administratif
00:21:54si elle constitue
00:21:55réellement une menace
00:21:56à l'ordre public
00:21:57puisqu'on l'a vu
00:21:58dans le cas
00:21:58de cette petite Philippine
00:21:59qui est morte
00:22:00l'année dernière,
00:22:01eh bien,
00:22:02son bourreau,
00:22:03malheureusement,
00:22:03n'avait pas été,
00:22:04son délai de rétention
00:22:06n'avait pas pu être prolongée
00:22:07par le juge
00:22:08de la liberté
00:22:08et de la détention
00:22:09parce que les textes
00:22:11ne lui permettaient pas.
00:22:12C'est important
00:22:13que vous soyez là,
00:22:13Maître Edberg,
00:22:14également pour répondre
00:22:15aussi à une partie
00:22:16des gens
00:22:17qui se disent
00:22:18parfois légitimement aussi
00:22:19parce qu'il y a
00:22:20certains de vos confrères
00:22:20qui peuvent être
00:22:21dans l'abus,
00:22:21on pense à ces associations
00:22:22pro-migrants également
00:22:23qui parfois se jouent
00:22:25du système,
00:22:26il y a une partie
00:22:26des gens qui nous regardent
00:22:27et qui se disent
00:22:27ces avocats
00:22:28qui sont spécialisés
00:22:30dans le droit des étrangers,
00:22:31ils jouent un peu
00:22:31contre notre camp.
00:22:33On vous voit
00:22:33dans ce document,
00:22:35l'impression parfois
00:22:36pour certains
00:22:37que le droit des étrangers
00:22:38est un peu
00:22:38un business cynique
00:22:39qui peut mettre
00:22:41en danger les Français
00:22:42dans leur quotidien.
00:22:43Écoutez,
00:22:44le droit des étrangers
00:22:46c'est un domaine du droit
00:22:47au même titre
00:22:48que le droit pénal.
00:22:49Moi,
00:22:49les juridictions
00:22:50devant lesquelles je plaide
00:22:51c'est le tribunal administratif,
00:22:52ce n'est pas
00:22:52le tribunal correctionnel.
00:22:54Moi,
00:22:54je viens seulement
00:22:55vérifier
00:22:55si la loi
00:22:56est appliquée,
00:22:58si les droits
00:22:58de mes clients
00:22:59sont respectés
00:23:00et si l'administration
00:23:01respecte les règles.
00:23:02Oui,
00:23:02mais on a l'impression
00:23:04aussi qu'on joue
00:23:05avec les limites
00:23:06du droit
00:23:06et c'est ça
00:23:07qui peut gêner
00:23:08que ces individus
00:23:10se jouent du système
00:23:11et que leurs avocats,
00:23:12les associations
00:23:13les aident
00:23:14à se jouer du système.
00:23:15Il y a un exemple
00:23:16qui ne vous concerne pas du tout
00:23:17mais qui est très frappant.
00:23:18Il y a un ou deux ans
00:23:18on était dans le centre
00:23:19de rétention de Lille
00:23:20pour vous dire
00:23:21que les limites du système
00:23:22sont exploitées
00:23:23au bénéfice
00:23:24de ces individus
00:23:25qui sont parfois dangereux.
00:23:26Je me souviens
00:23:26de ce centre de rétention
00:23:27de Lille
00:23:27avec cette histoire hallucinante,
00:23:29je ne sais pas si on se souvenait,
00:23:30de téléphone qui est en panne
00:23:31dans le centre de rétention.
00:23:32Il est dit
00:23:32dans je ne sais quel texte
00:23:34qu'il doit y avoir
00:23:34dans un centre de rétention
00:23:36au moins un téléphone
00:23:37accessible pour 50 migrants.
00:23:38Les téléphones sont en panne.
00:23:40Eh bien,
00:23:40ça a entraîné
00:23:41la libération
00:23:41de plusieurs candestins.
00:23:43On a l'impression
00:23:43que la France
00:23:44est ridiculisée
00:23:44par ses lois,
00:23:45par ses textes,
00:23:46par les limites
00:23:46avec lesquelles on joue
00:23:47et dont les avocats
00:23:49spécialisés en droit
00:23:50des étrangers
00:23:51ont une connaissance
00:23:52absolument parfaite.
00:23:53Alors,
00:23:53pour vous répondre,
00:23:54déjà,
00:23:54je voudrais revenir
00:23:55sur des propos
00:23:56qui m'ont choqué
00:23:57et profondément blessé
00:23:59qui ont été tenus
00:24:00par un journaliste
00:24:01que je ne citerai pas
00:24:01parce qu'il ne gagne pas
00:24:02à être connu,
00:24:03tout simplement,
00:24:04et qui a expliqué
00:24:05que nous autres avocats
00:24:06en droit des étrangers,
00:24:08nous étions payés
00:24:09par les deniers publics.
00:24:10Donc,
00:24:10je voudrais déjà
00:24:11restaurer la vérité,
00:24:13la réalité,
00:24:14c'est complètement faux.
00:24:15C'est les associations
00:24:15qui sont subventionnées parfois.
00:24:17Alors,
00:24:17je vous explique.
00:24:18L'aide juridictionnelle,
00:24:20qui effectivement
00:24:20est une aide
00:24:21qui est attributée
00:24:22aux personnes
00:24:23qui ont besoin
00:24:24d'avoir un recours
00:24:25aux juridictions
00:24:26et qui n'ont pas
00:24:27les moyens pour se faire,
00:24:28c'est souvent
00:24:29les jeunes avocats
00:24:30qui n'ont pas d'expérience,
00:24:32qui n'ont pas de clientèle,
00:24:33qui se font désigner
00:24:34au titre de l'aide juridictionnelle
00:24:35dans certains dossiers.
00:24:36Je voudrais aussi préciser,
00:24:38le montant n'est pas fixé
00:24:39au taux horaire
00:24:40pour l'aide juridictionnelle,
00:24:41c'est des UV par procédure.
00:24:43Pour le contentieux,
00:24:44des UV.
00:24:45Des UV,
00:24:46en fait,
00:24:46ce sont des postes
00:24:48que ce soit
00:24:49au contentieux administratif,
00:24:51au contentieux des affaires,
00:24:52au contentieux civil.
00:24:54Pour le contentieux administratif,
00:24:56devant le tribunal administratif,
00:24:57effectivement,
00:24:58la somme
00:24:59qui est versée
00:24:59à l'avocat
00:25:00pour l'intégralité
00:25:01de la procédure,
00:25:02c'est 250 à 320 euros
00:25:04par procédure.
00:25:06Donc,
00:25:06effectivement,
00:25:07par essence,
00:25:07il faut avoir conscience,
00:25:08quand vous donnez 100 euros
00:25:09à un avocat,
00:25:10la réalité de ce qu'il lui reste,
00:25:11c'est moins de 40 euros.
00:25:12Pour ma part,
00:25:13quand j'étais jeune,
00:25:14effectivement,
00:25:15et dans d'autres matières
00:25:15du droit,
00:25:16et que je n'avais pas encore
00:25:17constitué ma clientèle,
00:25:18comme tous les avocats,
00:25:19on est commis d'office,
00:25:20on accepte l'aide juridictionnelle,
00:25:21mais quand on a
00:25:22une certaine assise
00:25:23et une certaine notoriété,
00:25:24effectivement,
00:25:25bien sont rares
00:25:26les avocats
00:25:27qui prennent
00:25:28l'aide juridictionnelle.
00:25:29Sur les associations,
00:25:30effectivement,
00:25:31il y a des associations
00:25:32qui se constituent
00:25:33partie civile
00:25:34dans certains dossiers
00:25:36et dans ces cas-là,
00:25:37qui rémunèrent
00:25:37directement les avocats
00:25:39quand ce sont
00:25:39les avocats
00:25:40de ces associations.
00:25:41Mais à aucun moment,
00:25:42les associations
00:25:44ne payent
00:25:45plus que l'aide juridictionnelle.
00:25:46Certains avocats
00:25:47qui devraient faire
00:25:49des recours
00:25:49en obligation
00:25:50de quitter le territoire français,
00:25:51il faut avoir conscience
00:25:52que ce contentieux
00:25:53devant le tribunal administratif
00:25:54qui vient annuler
00:25:55ces OQTF,
00:25:56c'est un contentieux
00:25:57lourd, laborieux,
00:25:59il faut être au niveau,
00:26:00c'est une matière
00:26:00qui est très chronophage,
00:26:02qui fait appel
00:26:03aux droits français,
00:26:04mais aussi à la Convention européenne
00:26:05des droits de l'homme,
00:26:06aux droits communautaires,
00:26:07et je vous assure
00:26:08qu'il faut être fin technicien
00:26:09pour pouvoir
00:26:09appréhender cette matière.
00:26:11Il y a cette question
00:26:12des associations
00:26:13pro-migrantes,
00:26:13de certains avocats
00:26:15qui jouent
00:26:15plus ou moins
00:26:16avec le droit,
00:26:17loin de moi,
00:26:19l'idée de vous viser
00:26:19directement
00:26:20Maitre Edberg,
00:26:21et puis il y a ce nombre
00:26:23incroyable,
00:26:23Benjamin Camboulivre,
00:26:24CFTC Police,
00:26:26CFDT Police,
00:26:26pardonnez-moi,
00:26:28140 000 l'an dernier
00:26:29par exemple,
00:26:29moyenne d'exécution
00:26:307%
00:26:32et l'autre principale raison
00:26:33c'est la difficulté
00:26:34de ces fameux
00:26:35laissés-passés consulaires.
00:26:37Je pense au cas
00:26:37par exemple
00:26:38de Claire Géronimie
00:26:38dont on a beaucoup parlé
00:26:39cette semaine
00:26:39sur CNews,
00:26:41un centre africain
00:26:41condamné à 18 ans
00:26:43de prison,
00:26:43dans 9 ou 10 ans
00:26:44il pourra éventuellement sortir,
00:26:46il a une interdiction
00:26:47du territoire,
00:26:48ça veut dire que
00:26:48en théorie
00:26:49au moment où il quitte
00:26:50la prison doit être renvoyée
00:26:51en République Centrafrique
00:26:53mais qui nous dit
00:26:54que la Centrafrique
00:26:55va donner ce laissé-passer
00:26:56et donc qui nous dit
00:26:57que cet individu
00:26:58ne sera pas dans la nature
00:26:59dans 9 à 10 ans.
00:27:00Vous l'avez bien rappelé
00:27:01c'est-à-dire que
00:27:01tout part du laissé-passer
00:27:02consulaire,
00:27:03que ce soit une obligation
00:27:04de quitter le territoire français
00:27:05qui vous est délivré
00:27:06ou une interdiction
00:27:07de quitter le territoire français,
00:27:09s'il n'y a pas
00:27:09le laissé-passer consulaire
00:27:10l'expulsion ne pourra pas
00:27:11être faite.
00:27:12Donc on voit
00:27:13les limites
00:27:14de notre approche
00:27:15en la matière
00:27:16plus largement
00:27:16sur l'immigration
00:27:17non maîtrisée
00:27:19et c'est pour ça
00:27:19que les Français
00:27:20demandent cette fermeté
00:27:22avec une possibilité
00:27:23d'emprisonner
00:27:24les OQTF dangereux.
00:27:26Et je me permets,
00:27:27je vous interromps
00:27:27une demi-seconde,
00:27:28je vous rends tout de suite
00:27:28la parole,
00:27:28j'en suis désolé.
00:27:29Je rappelle que
00:27:30dans ce sondage,
00:27:32à gauche,
00:27:32les soutiens des insoumis
00:27:33sont 63% à dire
00:27:35oui,
00:27:36il faut enfermer
00:27:36systématiquement
00:27:37les étrangers
00:27:37sous OQTF dangereux,
00:27:3984% OPS,
00:27:4073% chez Europe Écologie
00:27:42Les Verts.
00:27:43Parce qu'il y a une attente
00:27:43de fermeté,
00:27:44une attente de fermeté
00:27:45face au fait
00:27:45qu'on ne maîtrise absolument pas
00:27:47cette situation
00:27:47et que la conséquence sécuritaire
00:27:49elle est connue de tous.
00:27:51On a 14% d'étrangers,
00:27:52il y a un quart des détenus
00:27:52qui sont étrangers.
00:27:54En 2021,
00:27:55c'était 30% des auteurs de viol
00:27:56qui étaient des étrangers.
00:27:58Et tous les jours
00:27:58dans les transports
00:27:59en Ile-de-France,
00:28:00les femmes peuvent être confrontées
00:28:01à des agressions sexuelles.
00:28:03C'est 65% des agressions sexuelles
00:28:05qui sont le fait d'étrangers.
00:28:06Donc face à ces échecs
00:28:07et face effectivement
00:28:08à notre incapacité
00:28:09aussi administrative
00:28:10à prendre en compte la situation,
00:28:12les gens saturent.
00:28:13Ce n'est pas pour ça
00:28:13que c'est une bonne approche.
00:28:15de passer par la case prison
00:28:18avant de les expulser.
00:28:20C'est même l'inverse
00:28:21de ce que fait l'Angleterre.
00:28:22En Angleterre,
00:28:22ils ont décidé d'expulser
00:28:24les condamnés étrangers
00:28:25avant l'incarcération.
00:28:27Nous, on veut les garder.
00:28:28Ce n'est pas forcément les deux
00:28:29parce qu'on est sûr de la sanction.
00:28:30On est sûr qu'ils seront emprisonnés
00:28:31pendant X temps
00:28:32selon la gravité
00:28:33de ce qu'ils ont commis.
00:28:34Si vous les expulsez
00:28:34dans le pays où ils doivent aller,
00:28:36rien ne vous garantit
00:28:37qu'ils auront une sanction.
00:28:38Si il a auteur de viol chez nous,
00:28:39autant dans le pays d'accueil
00:28:40ils vont dire
00:28:40oui mais là, chez moi,
00:28:41il n'a rien fait,
00:28:41je ne l'ai pas emprisonné.
00:28:42Donc pourquoi pas ?
00:28:43Mais ça ne règle pas
00:28:44le problème de fond
00:28:46et c'est pour ça
00:28:46qu'il faudrait une approche
00:28:47européenne
00:28:49d'un problème européen.
00:28:50C'est-à-dire que les problématiques
00:28:52d'immigration irrégulière,
00:28:53les problématiques d'expulsion
00:28:55qui ne fonctionnent pas,
00:28:56tous les pays européens
00:28:57se confrontaient eux-mêmes
00:28:58et on se contente
00:28:58de se les renvoyer
00:28:59d'un pays européen
00:29:00à un autre.
00:29:01On le fait avec
00:29:01l'accord franco-britannique,
00:29:03on le fait également
00:29:03de notre côté.
00:29:05Il faut impérativement
00:29:06avoir une force
00:29:07également de diplomatie
00:29:08pour pouvoir travailler
00:29:10avec des pays
00:29:10qui ne délivrent pas
00:29:11les laissés-passer consulaires
00:29:12et on a plus de force
00:29:12avec plusieurs pays européens
00:29:14que c'est chaque pays
00:29:14C'est mal connaître
00:29:15l'état actuel
00:29:15de notre pays
00:29:16jamais qu'en Boulivre.
00:29:17On s'envoie Michel Fayette
00:29:19qu'on n'a pas entendu
00:29:19un commentaire
00:29:20après ce reportage
00:29:21très complet, rapidement.
00:29:23Je crois qu'il faut aller
00:29:24à l'origine du mal
00:29:25et l'origine du mal
00:29:26c'est le fameux délit
00:29:29de clandestinité
00:29:30qui n'a plus cours
00:29:32dans notre pays.
00:29:33Pourquoi ?
00:29:34Parce que
00:29:35le fait qu'il n'est plus cours
00:29:38est dû à l'Europe.
00:29:40L'Europe nous a dit
00:29:41vous devez
00:29:42appliquer
00:29:44enfin ne plus appliquer
00:29:46mettre fin
00:29:48au délit
00:29:48de clandestinité.
00:29:49Parce que
00:29:50qu'est-ce qui se passe ?
00:29:51Vous arrivez dans notre pays
00:29:52comme clandestin
00:29:53vous faites une demande
00:29:55de régularisation
00:29:56pour vous insérer
00:29:57quand cette demande
00:29:58est refusée
00:29:59le préfet vous place
00:30:01directement
00:30:02sous OQTF.
00:30:03Donc la racine du mal
00:30:04la racine du mal
00:30:05c'est d'essayer
00:30:06de faire en sorte
00:30:07que nous soyons
00:30:07patrons chez nous
00:30:09les maîtres chez nous
00:30:10et qu'on laisse rentrer
00:30:11sur le territoire
00:30:12des gens que nous avons
00:30:13désirés.
00:30:14C'est ça le problème.
00:30:15Ce n'est pas les OQTF
00:30:16mais la porosité
00:30:17de nos frontières.
00:30:18C'est ça que vous nous dites.
00:30:18Denis,
00:30:20grosso modo
00:30:20il y a un million
00:30:21d'OQTF
00:30:22dans notre pays
00:30:23un million
00:30:23sur 68 millions
00:30:25de français.
00:30:26À quoi ça sert
00:30:26de délivrer
00:30:28des OQTF
00:30:29de les faire peser
00:30:30sur les gens
00:30:30si vous ne pouvez pas
00:30:31les appliquer ?
00:30:327% d'application.
00:30:34L'Algérie
00:30:34on n'en parle pas
00:30:35puisque de toute façon
00:30:36on a depuis très longtemps
00:30:38baissé notre pantalon
00:30:39devant l'Algérie.
00:30:40Donc le problème
00:30:42le problème
00:30:43ne se pose plus.
00:30:44Donc la question
00:30:45c'est
00:30:46notre rapport
00:30:47à l'Europe
00:30:48c'est-à-dire
00:30:49une refondation
00:30:50totale
00:30:50de notre politique
00:30:51migratoire.
00:30:52Tant qu'on n'aura pas
00:30:53dit à l'Europe
00:30:54nous voulons retrouver
00:30:55une souveraineté
00:30:57c'est-à-dire
00:30:58pouvoir accueillir
00:30:59qui nous voulons
00:30:59sur le territoire
00:31:00rien ne sera possible
00:31:02et l'on continuera
00:31:03de délivrer
00:31:04à l'envie
00:31:04des OQTF
00:31:06qui peuvent
00:31:07ensuite
00:31:08lorsque
00:31:08la régularisation
00:31:11est refusée
00:31:11qui ont droit
00:31:12à un certain nombre
00:31:13de recours
00:31:13etc.
00:31:14Ce que vous savez
00:31:15madame
00:31:15puisque ça constitue
00:31:16grosso modo
00:31:17votre travail.
00:31:18Donc en réalité
00:31:20l'origine du mal
00:31:21c'est encore une fois
00:31:23être européen
00:31:24c'est notre rapport
00:31:25à l'Europe
00:31:25de manière à pouvoir
00:31:26gérer nous-mêmes
00:31:27notre politique migratoire.
00:31:29Michel Fayad ?
00:31:30Je suis complètement d'accord
00:31:31c'est ça
00:31:32il n'y aura pas
00:31:32de possibilité
00:31:33de vraiment résoudre
00:31:34les problèmes
00:31:34tant qu'on n'a pas
00:31:35non seulement fait
00:31:36un référendum
00:31:36sur l'immigration
00:31:37mais fait un référendum
00:31:38sur la sortie
00:31:39de Schengen
00:31:39et la remise en place
00:31:41du contrôle
00:31:42aux frontières.
00:31:43Quand on a fait
00:31:44la libre circulation
00:31:45telle qu'elle existe
00:31:46aujourd'hui
00:31:47l'Europe était différente
00:31:48le monde était différent
00:31:49aujourd'hui
00:31:50on a eu une guerre
00:31:52en Libye
00:31:52même en Libye
00:31:53le système de passage
00:31:55des migrants
00:31:55a changé
00:31:55au départ
00:31:56ça passait par l'ouest
00:31:57donc via l'Italie
00:31:58maintenant ça passe
00:31:59par l'est
00:31:59via la Grèce
00:32:00donc les choses
00:32:02sont en train de changer
00:32:03et on ne peut pas
00:32:04rester avec les mêmes
00:32:05règles
00:32:06on est obligé
00:32:07de prendre en compte
00:32:07les nouvelles données
00:32:08géopolitiques
00:32:09les nouvelles données
00:32:10économiques
00:32:10parce qu'on a une situation
00:32:11économique aussi
00:32:12catastrophique
00:32:13sur notre territoire
00:32:14national
00:32:14mais aussi au niveau
00:32:15européen
00:32:16et donc on doit
00:32:17essayer de protéger
00:32:18nos frontières
00:32:19protéger nos citoyens
00:32:20et le faire vraiment
00:32:22au niveau européen
00:32:22et je dis au passage
00:32:23que
00:32:24enfin on en discutait
00:32:26en dehors du plateau
00:32:27mais lorsque Donald Trump
00:32:29avait voulu renvoyer
00:32:30ce pasteur américain
00:32:31il y a quelques années
00:32:32enfin pardon
00:32:33récupérer ce pasteur américain
00:32:34qui était emprisonné
00:32:35en Turquie
00:32:35il avait mis tout son poids
00:32:38et il avait menacé
00:32:39les Turcs
00:32:40de faire dévaluer
00:32:41leur monnaie
00:32:42et Erdogan avait libéré
00:32:44donc ce pasteur
00:32:45en 24 heures
00:32:45et nous pour libérer
00:32:46Boilem, Sansal
00:32:47et autres
00:32:47on pourrait demander
00:32:49aux Italiens
00:32:50d'avoir une solidarité
00:32:52avec nous
00:32:52parce que
00:32:52Italiens et Français
00:32:53ensemble
00:32:54je vous assure
00:32:54que l'Algérie cède
00:32:55parce que l'Algérie ne peut pas
00:32:56faire céder
00:32:58et la France
00:32:58et l'Italie ensemble
00:32:59alors qu'elle dépend
00:33:00économiquement
00:33:01et en termes
00:33:02d'achat-vente
00:33:03de gaz
00:33:03aussi de l'Europe
00:33:05c'est pas que nous
00:33:05qui dépendons d'elle
00:33:06c'est elle qui dépend de nous
00:33:07nous on peut les remplacer
00:33:08on peut aller acheter du gaz
00:33:09auprès du Nigeria
00:33:10on peut aller acheter du gaz
00:33:11auprès de l'Angola
00:33:12on a des alternatives
00:33:13il n'y a pas
00:33:13il n'y a pas que eux
00:33:15qui en fait
00:33:15n'ont pas d'alternative
00:33:16parce que les Chinois
00:33:17ne vont pas leur acheter
00:33:18il nous reste trois petites minutes
00:33:18ensemble
00:33:19hélas
00:33:20parce qu'on va marquer une pause
00:33:21et puis on retrouvera également
00:33:23le discours de rentrée
00:33:24de François Bayrou
00:33:24aux universités du Modem
00:33:25après la pub
00:33:26je voulais qu'on parle avec vous
00:33:27Benjamin Camboulif
00:33:28de ces fusillades
00:33:29qui se multiplient à Dijon
00:33:31et ces villes moyennes
00:33:31qui sont gangrénées
00:33:32par le trafic de drogue
00:33:33malheureusement
00:33:34j'espère qu'on aura l'occasion
00:33:35d'avoir
00:33:36et c'est triste
00:33:37parce qu'il y aura
00:33:37d'autres fusillades
00:33:38on le sait
00:33:39autour de ce trafic
00:33:40et on pourra continuer
00:33:41de déplorer
00:33:42et tenter d'expliquer
00:33:42cette situation
00:33:43je voudrais juste prendre
00:33:44ces trois minutes
00:33:44parce que ça c'est inacceptable
00:33:46l'association France-Palestine
00:33:48qui réclame
00:33:49la déprogrammation
00:33:51je ne sais pas si les uns et les autres
00:33:53vous avez entendu ça
00:33:53dans un courrier adressé
00:33:54au maire de Plômeur
00:33:55où l'événement
00:33:56doit se dérouler
00:33:57l'organisation pro-palestinienne
00:33:58demande la déprogrammation
00:33:59du chanteur de 86 ans
00:34:01fustiche ses positions
00:34:02jugées favorables
00:34:03au gouvernement israélien
00:34:04c'est d'une tristesse absolue
00:34:07regardez juste le communiqué
00:34:08du maire de cette ville
00:34:09du Morbihan
00:34:09qui veut absolument
00:34:12contrer cette demande
00:34:14de boycott
00:34:15et faire en sorte
00:34:17que Enrico Macias
00:34:19puisse s'exprimer
00:34:20il appartient à chanter
00:34:21il appartient à la justice
00:34:22de trancher
00:34:22et non à des collectifs militants
00:34:23de décider
00:34:24qui a le droit
00:34:24de chanter ou non
00:34:25franchement
00:34:27j'ai été
00:34:28ça m'a sidéré
00:34:31de se dire
00:34:31qu'il n'y a plus de limites
00:34:32en fait
00:34:33parce qu'on se cache
00:34:33derrière des pseudos
00:34:34prétendues
00:34:35positions d'Enrico Macias
00:34:37et quand bien même
00:34:37il aurait certaines positions
00:34:38il y a un moment
00:34:39c'est argument contre argument
00:34:40on est dans une démocratie
00:34:41on n'est pas là
00:34:42pour censurer des gens
00:34:42quand il s'agit
00:34:43d'annuler des juifs
00:34:44dans ce pays
00:34:45en fait
00:34:45tous les prétextes
00:34:47sont bons
00:34:47ça me rend dingue
00:34:48je vous dis franchement
00:34:49je suis totalement d'accord
00:34:50avec vous
00:34:51mais à partir du moment
00:34:52où vous avez
00:34:52monsieur Fort
00:34:53qui demande
00:34:54à ce que sur les mairies
00:34:56on pavoise
00:34:57avec le drapeau palestinien
00:34:59qui a 82 mairies
00:35:01qui accèdent
00:35:02à son désir
00:35:03lequel drapeau palestinien
00:35:05est le drapeau
00:35:06de la haine de la France
00:35:07et plus largement
00:35:08le drapeau
00:35:09c'est celui du califat
00:35:09du djihad
00:35:10absolument
00:35:10le drapeau de la haine
00:35:11de l'occident
00:35:12vous pouvez vous attendre
00:35:14finalement
00:35:14à ce que des événements
00:35:16dramatiques
00:35:17comme celui-ci
00:35:18puissent se produire
00:35:19le terrorisme intellectuel
00:35:21n'a jamais aussi bien
00:35:21porté son nom
00:35:22et franchement
00:35:23j'ai pas peur
00:35:24d'utiliser ce terme
00:35:25parce que je trouve
00:35:25que le principe
00:35:26est honteux
00:35:26oui mais d'un côté
00:35:27on interdit
00:35:28Enrico Macias
00:35:28et de l'autre côté
00:35:29Herconsen
00:35:30autoriser les groupes
00:35:31irlandais
00:35:32en faveur du Hamas
00:35:33du Hezbollah
00:35:34et autres
00:35:34imaginez l'image
00:35:35qu'on est en train
00:35:36de donner
00:35:36au niveau international
00:35:37Herconsen
00:35:37qui appartient
00:35:37à monsieur Pigas
00:35:38pour le rappeler
00:35:41rapidement
00:35:41un commentaire
00:35:42peut-être
00:35:43Benjamin Camboli
00:35:44ou Vanessa Edberg
00:35:44il nous reste 30 secondes
00:35:45oui moi
00:35:45juste pour conclure
00:35:48un lien entre les deux sujets
00:35:49qu'on a abordé
00:35:49au même titre
00:35:50même s'il n'est pas évident
00:35:50le lien
00:35:51moi je vais le faire
00:35:52au même titre
00:35:53que traiter les étrangers
00:35:56qui sont frappés
00:35:57par une OQTF
00:35:58les comparer
00:36:01toute la journée
00:36:02à des étrangers
00:36:02dangereux
00:36:04ce qui n'est absolument
00:36:04pas le cas
00:36:05et bien c'est pas
00:36:06l'ignorance
00:36:06alors on s'efforce
00:36:07quand même très très
00:36:08régulièrement sur cette chaîne
00:36:09de faire une différence
00:36:09entre les OQTF
00:36:10tout court
00:36:10et les OQTF
00:36:11multicondamnés
00:36:12récidivistes
00:36:13ou connus pour des crimes
00:36:14globalement
00:36:14ils sont quand même
00:36:15régulièrement
00:36:15pas chez vous
00:36:17nécessairement
00:36:17mais présentés
00:36:18comme une menace
00:36:19et c'est souvent
00:36:20par ignorance
00:36:21qu'on les présente
00:36:22comme une menace
00:36:22et pour l'antisémitisme
00:36:24c'est pareil
00:36:24souvent les gens
00:36:25qui s'en prennent aux juifs
00:36:26n'ont pas un seul juif
00:36:28dans leur entourage
00:36:28courte pause
00:36:29sur cette triste nouvelle
00:36:31et on se retrouve
00:36:32pour évoquer
00:36:33et entendre
00:36:33François Béroux
00:36:34qui reprenait la parole
00:36:35aujourd'hui
00:36:35à tout de suite
00:36:36et merci à tous les invités
00:36:37d'avoir été présents
00:36:3814h23
00:36:42nous sommes de retour
00:36:43sur le plateau
00:36:43de 180 minutes
00:36:45info
00:36:46au menu
00:36:47de cette prochaine
00:36:47demi-heure
00:36:48François Béroux
00:36:49qui s'exprime
00:36:51l'ancien premier ministre
00:36:51qui était présent
00:36:53aux universités
00:36:53de rentrée
00:36:54du Modem
00:36:54à l'île sur la Sorg
00:36:56aujourd'hui
00:36:57l'ancien locataire
00:36:58de Mathisignon
00:36:59qui 15 jours
00:36:59après avoir quitté son poste
00:37:01a pris la parole
00:37:02pour le discours de clôture
00:37:03je vous propose
00:37:03de l'entendre
00:37:04et puis vous avez rendez-vous
00:37:06juste après
00:37:06avec Olivier de Caronfleck
00:37:07pour l'heure interne
00:37:08je vous souhaite
00:37:08une très belle après-midi
00:37:09sur CNews
00:37:11pour moi l'essentiel
00:37:12c'est ce vers quoi
00:37:14nous sommes dirigés
00:37:15c'est les défis
00:37:16qui sont devant nous
00:37:17que nous avons rencontrés
00:37:19au cours de ces neuf mois
00:37:21qui étaient
00:37:21difficiles
00:37:23exigeants
00:37:24et révélateurs
00:37:27dans un pays
00:37:29qui n'avait pas de majorité
00:37:30ni majorité relative
00:37:33ni majorité absolue
00:37:35un pays
00:37:36dont on voit bien
00:37:37qu'il doute profondément
00:37:39de son avenir
00:37:42de la capacité
00:37:44du politique
00:37:45à conduire son avenir
00:37:46de la capacité
00:37:48de la démocratie
00:37:49nous allons
00:37:49Marc vient de le faire
00:37:51quand je suis monté
00:37:54à la tribune
00:37:54et lui descendait
00:37:55je lui ai dit
00:37:55j'ai plus rien à dire
00:37:56t'as tout dit
00:37:57parce que nous pensons
00:37:58exactement
00:37:59à des microscopiques
00:38:01nuances près
00:38:02la même chose
00:38:03un pays qui doute
00:38:05un pays qui doute
00:38:06de ses institutions
00:38:07un pays qui est assez souvent
00:38:11plongé dans le déni
00:38:12et qu'un certain nombre
00:38:14de partis politiques
00:38:15contribuent à plonger
00:38:16dans le déni
00:38:17un pays
00:38:20qui est assailli
00:38:23par les deux extrêmes
00:38:27de sa vie politique
00:38:28extrême droite
00:38:30et extrême gauche
00:38:31tous les deux
00:38:33habités par des obsessions
00:38:34l'extrême droite
00:38:37par l'obsession
00:38:37de l'immigration
00:38:38dont je veux dire un mot
00:38:40et l'extrême gauche
00:38:42par l'obsession
00:38:44du ciblage
00:38:46des riches
00:38:48entre guillemets
00:38:48comme on dit
00:38:49ce qui est deux
00:38:51ce que sont deux façons
00:38:53de se défausser
00:38:55des responsabilités
00:38:56de dire
00:38:57ça n'est pas nous
00:38:59qui devrons prendre
00:39:01nos responsabilités
00:39:02ou faire des efforts
00:39:03c'est les autres
00:39:04et tout à l'heure
00:39:06l'idée que
00:39:08on ne supporte pas
00:39:09la différence
00:39:10elle a quelque chose
00:39:12à voir
00:39:12avec l'obsession
00:39:14anti
00:39:15de ces deux extrêmes là
00:39:17je veux dire un mot
00:39:19de l'obsession
00:39:20anti-immigration
00:39:22pour dire des choses simples
00:39:24nous avons le devoir
00:39:27de veiller
00:39:28à ce que
00:39:29les flux soient maîtrisés
00:39:31à ce que
00:39:32on soit capable
00:39:33de garantir
00:39:34aux citoyens
00:39:34que les frontières
00:39:36ne sont pas
00:39:37perpétuellement
00:39:39poreuses
00:39:40mais nous avons
00:39:42un deuxième devoir
00:39:43qui est l'intégration
00:39:44ceux qui nous ont
00:39:47rejoints
00:39:48depuis
00:39:49parfois
00:39:50des générations
00:39:51qui vivent
00:39:53au milieu de nous
00:39:54je vous demande
00:39:55de penser
00:39:56chaque fois
00:39:57qu'il y a
00:39:58discours anti-immigration
00:39:59promenez-vous
00:40:00dans les villes
00:40:01regardez les chantiers
00:40:02regardez les échafaudants
00:40:04regardez les femmes
00:40:06ce sont souvent
00:40:07des femmes
00:40:07qui le matin
00:40:09se lèvent
00:40:09pour aller faire
00:40:10dans les bureaux
00:40:12le ménage
00:40:13nécessaire
00:40:14regardez les cuisines
00:40:16des restaurants
00:40:17ceux qui sont là
00:40:20ceux qui nous ont
00:40:22rejoints
00:40:23je le dis
00:40:23en notre nom
00:40:24à tous
00:40:25ils méritent
00:40:26le respect
00:40:27ils méritent
00:40:28et je veux que
00:40:37quand on tient
00:40:38des discours
00:40:39de cet ordre
00:40:39on pense aussi
00:40:41aux enfants
00:40:42des immigrés
00:40:42aux petits-enfants
00:40:43des immigrés
00:40:44aux générations
00:40:45qui sont nées
00:40:46de ceux
00:40:47qui nous ont suivis
00:40:48et qui ressentent
00:40:49comme une brûlure
00:40:51chaque fois
00:40:52que des attaques
00:40:53sont proférées
00:40:55contre
00:40:56ces femmes
00:40:58et ces hommes
00:40:58que la misère
00:40:59souvent a chassé
00:41:01de chez eux
00:41:01et qui sont venus
00:41:02chez nous
00:41:03pour partager
00:41:04un peu
00:41:04de notre destin
00:41:05intégration
00:41:06ça veut dire
00:41:07pour moi
00:41:07travail
00:41:08maîtrise
00:41:10de la langue
00:41:11transmission
00:41:12de la langue
00:41:13et acceptation
00:41:15des principes
00:41:16qui nous font
00:41:16vivre ensemble
00:41:17et notamment
00:41:19du principe
00:41:19j'aurai l'occasion
00:41:20d'en reparler
00:41:21d'ici à la fin
00:41:22du principe
00:41:23de laïcité
00:41:23accepter
00:41:25que chez nous
00:41:26et bien
00:41:28ça n'est pas
00:41:29la foi
00:41:30qui fait la loi
00:41:31la loi
00:41:32protège la foi
00:41:33mais c'est pas
00:41:34la foi
00:41:35qui fait la loi
00:41:36et quant à
00:41:43l'obsession
00:41:44contre
00:41:45les propriétaires
00:41:47d'entreprises
00:41:48contre les investisseurs
00:41:50c'est un drame
00:41:52pour le pays
00:41:53le problème
00:41:54c'est pas que nous
00:41:55ayons trop d'investisseurs
00:41:56et qu'ils réussissent
00:41:57trop
00:41:58le problème
00:41:59c'est que nous
00:41:59n'en avons pas assez
00:42:00d'investisseurs
00:42:01pour créer des entreprises
00:42:03dans notre pays
00:42:03pour créer des emplois
00:42:05et des richesses
00:42:06dans notre pays
00:42:07et si nous passons
00:42:08notre temps
00:42:09comme un certain nombre
00:42:10le voudrait
00:42:11à cibler
00:42:12ceux qui ont investi
00:42:14et qui réussissent
00:42:15et bien nous allons
00:42:17donner de la France
00:42:18la pire des images
00:42:19c'est à dire
00:42:20que nous allons
00:42:21faire fuir
00:42:22ceux dont nous
00:42:23avons besoin
00:42:24vous savez bien
00:42:25il y a dans la fontaine
00:42:26une fable
00:42:27sur la poule
00:42:29aux oeufs d'or
00:42:29ce paysan
00:42:30qui avait les yeux
00:42:31pas très bien ouverts
00:42:33et qui croyait
00:42:34qu'il y avait une poule
00:42:35qui pondait tous les jours
00:42:36un oeuf d'or
00:42:37et puis
00:42:39il a dit
00:42:40quand même
00:42:41elle doit avoir
00:42:42un trésor
00:42:42alors il a
00:42:44zigouillé la poule
00:42:46et
00:42:46il a
00:42:48il a
00:42:49ouvert
00:42:50les entrailles
00:42:51de la poule
00:42:52la poule était morte
00:42:54il n'y avait rien
00:42:54à l'intérieur
00:42:55il a lui-même
00:42:56sacrifié
00:42:57ce qui était
00:42:58la source
00:42:59de son
00:43:01de sa prospérité
00:43:03il y a quelque chose
00:43:05de cet ordre
00:43:05que nous sommes
00:43:06en train de faire
00:43:07si la France
00:43:08est le pays
00:43:10dans lequel
00:43:11la réussite
00:43:13d'un investissement
00:43:14et d'une entreprise
00:43:15fait que vous devenez
00:43:16la cible générale
00:43:18alors
00:43:18nous prenons
00:43:19des responsabilités
00:43:20qui sont
00:43:21pour notre pays
00:43:22délétères
00:43:23pour notre pays
00:43:24mortel
00:43:25dans le besoin
00:43:26où nous sommes
00:43:27de voir repartir
00:43:28le nombre
00:43:30des entreprises
00:43:30la création
00:43:31d'emplois
00:43:32et la création
00:43:33de richesses
00:43:34ce qui ne veut pas dire
00:43:36je m'adresse
00:43:36à Jean-Paul
00:43:37Matéi
00:43:37avec qui j'ai des débats
00:43:39fraternels depuis longtemps
00:43:41ce qui ne veut pas dire
00:43:42que quand on est dans une situation
00:43:44d'aisance
00:43:45et de prospérité
00:43:46on ne doit pas participer
00:43:47à l'effort général
00:43:48je l'ai dit
00:43:50depuis le premier jour
00:43:51tout le monde
00:43:51devra participer
00:43:52à l'effort général
00:43:53il faut simplement trouver
00:43:54les dispositions
00:43:56les plus justes
00:43:58pour que
00:43:58cette participation
00:44:01ne soit pas
00:44:03quelque chose
00:44:04qui vient
00:44:04enrayer
00:44:05la capacité
00:44:06d'investissement
00:44:07en France
00:44:07et vous savez
00:44:08à quel point
00:44:08c'est rapide
00:44:10si vous regardez
00:44:10en Grande-Bretagne
00:44:12ils ont décidé
00:44:13de taxer
00:44:13les non-résidents
00:44:15durement
00:44:17enfin plus durement
00:44:18qu'ils ne l'étaient
00:44:18je crois qu'ils l'étaient
00:44:19très peu
00:44:19ils ont décidé
00:44:20de les taxer
00:44:21résultat
00:44:22le prix de l'immobilier
00:44:23a bondi
00:44:24à mille ans
00:44:25parce que
00:44:27vous avez des déplacements
00:44:29de ceux
00:44:30qui le peuvent
00:44:30les frontières
00:44:31désormais
00:44:32ne résistent pas
00:44:33à des déplacements
00:44:34de cet ordre
00:44:35donc oui
00:44:36à un travail sérieux
00:44:37pour que
00:44:38la participation
00:44:39de chacun
00:44:40soit à la hauteur
00:44:40de ses possibilités
00:44:41et en même temps
00:44:43non
00:44:43au ciblage
00:44:44qui peut
00:44:45écarter de notre pays
00:44:46les investisseurs
00:44:48et les créateurs
00:44:48d'entreprises
00:44:49alors un mot
00:44:57des neuf mois
00:44:58que nous avons
00:44:59vécu
00:44:59ensemble
00:45:00j'étais
00:45:02très
00:45:03fier
00:45:04aussi
00:45:04de
00:45:05l'unité
00:45:06du gouvernement
00:45:06j'étais très fier
00:45:08d'avoir constitué
00:45:09un gouvernement
00:45:09avec des personnalités
00:45:10fortes
00:45:11j'étais très fier
00:45:13que
00:45:14nous ayons
00:45:15par exemple
00:45:16mis
00:45:17les outre-mer
00:45:18très haut
00:45:19dans le classement
00:45:20du gouvernement
00:45:22avec la nomination
00:45:23de Manuel Valls
00:45:24comme ministre
00:45:24d'Etat
00:45:25et ça va être
00:45:27vital
00:45:28parce que
00:45:29des fragilités
00:45:32que beaucoup
00:45:33connaissent bien
00:45:33que Philippe Vizier
00:45:34connaît bien
00:45:35sont extrêmes
00:45:37j'étais très fier
00:45:38d'avoir pu
00:45:40doter le pays
00:45:41d'un budget
00:45:42d'un budget
00:45:43d'action publique
00:45:44et d'un budget
00:45:44de sécurité sociale
00:45:46qui était
00:45:47interdit
00:45:50au moment
00:45:51où nous sommes
00:45:51arrivés
00:45:52je suis très fier
00:45:54que nous ayons pu
00:45:54faire voter la loi
00:45:55d'orientation agricole
00:45:56dans un domaine
00:45:57où aujourd'hui
00:45:58j'en dirai un mot
00:45:59avant la fin
00:46:00la situation
00:46:01est critique
00:46:03pour l'agriculture
00:46:04très fier
00:46:05que nous ayons pu
00:46:06faire adopter
00:46:07la loi
00:46:08pour lever
00:46:08les obstacles
00:46:09à la production
00:46:10agricole
00:46:11la loi
00:46:12sur le narcotrafic
00:46:13qui est
00:46:14un cancer
00:46:16qui dans les quartiers
00:46:17et dans les villages
00:46:18désormais
00:46:19empêche
00:46:22la vie
00:46:23prive
00:46:24les plus jeunes
00:46:26à la fois
00:46:28de leur liberté
00:46:29de leurs ressources
00:46:30et de leurs neurones
00:46:32je suis très fier
00:46:35que nous ayons pu
00:46:36au ministère
00:46:36de l'éducation nationale
00:46:38changer le principe
00:46:40de la formation
00:46:41des enseignants
00:46:42notamment des enseignants
00:46:43du primaire
00:46:44pour leur donner
00:46:45une meilleure
00:46:47maîtrise
00:46:48des fondamentaux
00:46:49comme on dit
00:46:50de la langue
00:46:50et des mathématiques
00:46:52je suis très fier
00:46:53que nous ayons fait
00:46:54adopter la loi PLM
00:46:55Paris-Lyon-Marseille
00:46:57dont
00:46:58Marc y a fait allusion
00:47:00personne ne croyait
00:47:02que nous pouvions
00:47:03y arriver
00:47:03et en vérité
00:47:04personne n'en avait envie
00:47:06tant qu'on protégeait
00:47:07des situations locales
00:47:09nous avons fait adopter
00:47:10cette loi
00:47:11je suis
00:47:13je suis fier de dire
00:47:18que nous avions un texte
00:47:20prêt sur la proportionnelle
00:47:21peut-être servira-t-il
00:47:22dans lequel nous ne sacrifions
00:47:24ni l'implantation locale
00:47:26ni la représentativité nationale
00:47:28un texte qui ressemble
00:47:30au principe du scrutin allemand
00:47:32qui préserve les deux
00:47:34et peut-être cela servira-t-il
00:47:37et je suis très fier
00:47:38de ce que nous avons
00:47:41décidé ensemble
00:47:44de placer le pays
00:47:47et les formations politiques du pays
00:47:49devant leur responsabilité
00:47:49devant le problème
00:47:51fondamental
00:47:54historique
00:47:56vital
00:47:58de la dette
00:48:00et nous l'avons fait
00:48:09avec un principe
00:48:10qui est
00:48:11celui-là même
00:48:12qui est pour nous
00:48:14la définition
00:48:15de la démocratie
00:48:16alors je vais
00:48:17une nouvelle fois
00:48:18vous rappeler
00:48:19ce que Marc Sané disait
00:48:20il disait
00:48:21la démocratie
00:48:22c'est l'organisation sociale
00:48:24qui porte
00:48:25à son plus haut
00:48:26la conscience
00:48:28et la responsabilité
00:48:30du citoyen
00:48:30conscience
00:48:32et responsabilité
00:48:34et l'un ne va pas
00:48:36sans l'autre
00:48:36ce que nous avons
00:48:38conclu
00:48:38dans cette expérience
00:48:39gouvernementale
00:48:40c'est que
00:48:42il n'y a pas
00:48:43de responsabilité
00:48:44s'il n'y a pas
00:48:44de conscience
00:48:45et on a bien vu
00:48:47que le fait
00:48:48que la dette
00:48:49soit aussi profondément
00:48:51ignorée
00:48:53aussi profondément
00:48:54mise de côté
00:48:55pendant
00:48:55toutes ces longues
00:48:57périodes
00:48:58ces années
00:48:58et ces décennies
00:48:59ça a empêché
00:49:01que se forme
00:49:01la volonté nationale
00:49:02sur ce sujet
00:49:04et donc nous avons décidé
00:49:05nous de faire le contraire
00:49:07c'est-à-dire
00:49:07de dire aux Français
00:49:09la vérité
00:49:10comme elle est
00:49:11de dire aux Français
00:49:12la vérité
00:49:13la plus menaçante
00:49:15de la dire
00:49:16sans rien dissimuler
00:49:18sans invoquer
00:49:19les facilités
00:49:20derrière lesquelles
00:49:21on se réfugie
00:49:22perpétuellement
00:49:23pour sans cesse
00:49:25au nom des grands principes
00:49:27augmenter
00:49:28la charge
00:49:29qui pèse
00:49:29sur les épaules
00:49:30de nos enfants
00:49:31et dont je vais vous dire
00:49:32un mot
00:49:33mais tout cela
00:49:33nous l'avons fait
00:49:34à un moment historique
00:49:36particulier
00:49:37et à un moment historique
00:49:40dont il faut avoir
00:49:41la conscience
00:49:43un moment
00:49:44impressionnant
00:49:46un moment
00:49:48terrifiant
00:49:49par instant
00:49:50de ce qui est en train
00:49:52de se passer
00:49:53sur notre planète
00:49:54alors sur notre planète
00:49:56il faut parler
00:49:57bien entendu
00:49:58du changement climatique
00:49:59que des pays entiers
00:50:03sont en train
00:50:04de rejeter
00:50:05et notamment
00:50:05que les Etats-Unis
00:50:07sont en train
00:50:07de rejeter
00:50:08que la Chine
00:50:10revendique
00:50:11de saisir
00:50:12pour améliorer
00:50:14sa capacité
00:50:15industrielle
00:50:16et c'est là
00:50:17une concurrence
00:50:18qui est évidemment
00:50:19très importante
00:50:20des règles
00:50:23commerciales
00:50:24qui sont
00:50:25chamboulées
00:50:26nous avons
00:50:27vécu
00:50:29en fait
00:50:30un basculement
00:50:31de l'histoire
00:50:31du monde
00:50:32nous étions
00:50:34naïvement
00:50:36sans doute
00:50:36mais en confiance
00:50:39nous croyions
00:50:41tous ici
00:50:42que le temps
00:50:44des affrontements
00:50:46brutaux
00:50:47et le temps
00:50:48de la loi
00:50:48de la force
00:50:49que ce temps
00:50:51en tout cas
00:50:51pour nous
00:50:52les nations européennes
00:50:53l'Occident développé
00:50:55comme on disait
00:50:55le grand ensemble
00:50:59démocratique
00:51:00du monde
00:51:00nous avons cru
00:51:02que ce temps
00:51:02était derrière nous
00:51:03et puis
00:51:05nous qui imaginions
00:51:08que nous vivions
00:51:09définitivement
00:51:10dans le temps
00:51:10du droit
00:51:11avec un D majuscule
00:51:12nous avons découvert
00:51:14que
00:51:15les pires craintes
00:51:17que les plus lucides
00:51:19d'entre nous
00:51:19pouvaient avoir
00:51:20étaient en train
00:51:21de se réaliser
00:51:22et les pires craintes
00:51:25c'est que nous sommes
00:51:25tombés
00:51:26du temps du droit
00:51:27dans le temps
00:51:27de la force brutale
00:51:28dans le temps
00:51:30des armes
00:51:31dans le temps
00:51:33de la domination
00:51:34par la force militaire
00:51:36le temps
00:51:37de la domination
00:51:38par le monopole
00:51:40des matières premières
00:51:42le temps
00:51:43de la domination
00:51:43par des règles
00:51:45commerciales faussées
00:51:46le temps
00:51:47de la domination
00:51:48industrielle
00:51:49et intellectuelle
00:51:50si jamais
00:51:52il y a eu un temps
00:51:53où le mot
00:51:54impérialisme
00:51:55retrouvait son sens
00:51:57au contraire
00:51:58de tout ce
00:51:59qui nous imaginions
00:52:00et de tout ce
00:52:01que nous croyons
00:52:01c'est le temps
00:52:02dans lequel
00:52:03nous sommes entrés
00:52:04et ce temps
00:52:06il y a une date
00:52:07extrêmement précise
00:52:08c'est le 24 février
00:52:122022
00:52:13quand
00:52:14les armées
00:52:16de Poutine
00:52:16se sont
00:52:18précipitées
00:52:19sur l'Ukraine
00:52:20voisine
00:52:21et il faut
00:52:22à chaque occasion
00:52:24et celle-ci
00:52:24en est une
00:52:25que nous
00:52:26les démocratistes
00:52:27nous confirmions
00:52:28le soutien
00:52:29que nous avons
00:52:30pour l'Ukraine
00:52:31martyrisée
00:52:32encore cette nuit
00:52:33l'Ukraine
00:52:34bombardée
00:52:35l'Ukraine
00:52:36menacée
00:52:36d'être annexée
00:52:38il nous revient
00:52:39parce que c'est
00:52:39notre démocratie
00:52:41il nous revient
00:52:42de défendre
00:52:42l'Ukraine
00:52:43et dans ce monde-là
00:52:46nous imaginions
00:52:47que l'Europe
00:52:49était notre recours
00:52:50l'Europe
00:52:51que nous avions
00:52:52voulu
00:52:53notre famille politique
00:52:54avec
00:52:55les sociodémocrates
00:52:57ce sont
00:52:59ces deux
00:52:59mouvements
00:53:01qui ont
00:53:01construit
00:53:02l'Union Européenne
00:53:04et notre
00:53:06camarade
00:53:07de notre
00:53:09mouvement
00:53:09Robert Schuman
00:53:10et
00:53:12Alcide de Gasperi
00:53:14et
00:53:16Jean Monnet
00:53:17nous avons
00:53:18ensemble
00:53:19voulu que cette
00:53:20Union Européenne
00:53:21se forme
00:53:21précisément
00:53:22pour cette
00:53:23raison-là
00:53:23pour que
00:53:24face aux grands
00:53:25ensembles
00:53:26à l'époque
00:53:26c'était la guerre
00:53:27froide
00:53:28face aux grands
00:53:29ensembles
00:53:29nous constituions
00:53:30un môle
00:53:31de résistance
00:53:32et de création
00:53:34de l'avenir
00:53:34de défense
00:53:35et de promotion
00:53:36de l'avenir
00:53:37nous avons fait ça
00:53:38et nous croyons
00:53:39que c'était fait
00:53:40pour longtemps
00:53:41je veux vous dire
00:53:43que
00:53:44un certain nombre
00:53:46d'entre nous
00:53:46j'ai pris la liberté
00:53:48de le dire
00:53:49on ressentit
00:53:51durement
00:53:52cette expédition
00:53:56de responsables
00:53:58européens
00:53:59qui sont allés
00:54:00rejoindre
00:54:01le président
00:54:02des Etats-Unis
00:54:03dans un
00:54:04golfe
00:54:04écossais
00:54:05qui lui appartient
00:54:06personnellement
00:54:07dans sa propriété
00:54:08privée
00:54:09pour
00:54:11célébrer
00:54:12les pouces
00:54:14levées
00:54:14ce qui n'était
00:54:16pas autre chose
00:54:17que la reddition
00:54:19aux oucases
00:54:20que Donald Trump
00:54:21avait formulée
00:54:22pour ceux
00:54:34qui sont
00:54:34les militants
00:54:35de cette idée
00:54:36européenne
00:54:36cet instant-là
00:54:38a été
00:54:40un instant
00:54:41de dramatique
00:54:46prise de conscience
00:54:47alors
00:54:49ne croyez pas
00:54:50que nous soyons
00:54:51totalement
00:54:53ignorants
00:54:53des réalités
00:54:54économiques
00:54:55je sais
00:54:56très bien
00:54:57comme tout le monde
00:54:58que les droits
00:55:00de douane
00:55:00que Trump
00:55:01impose
00:55:02c'est les consommateurs
00:55:03américains
00:55:04qui vont les payer
00:55:05je sais
00:55:06très bien
00:55:07qu'on peut
00:55:08avoir
00:55:09beaucoup
00:55:10de doute
00:55:11sur la création
00:55:12ou sur
00:55:13la mise en place
00:55:15de barrières
00:55:16du même genre
00:55:16mais
00:55:17symboliquement
00:55:19politiquement
00:55:20voir
00:55:22le chef
00:55:23de la première
00:55:24puissance mondiale
00:55:25et notre allié
00:55:27privilégié
00:55:28au travers
00:55:28des décennies
00:55:29décider
00:55:32par un
00:55:32oucase
00:55:33que
00:55:35nos producteurs
00:55:36que nos productions
00:55:37seraient soumises
00:55:39à des droits
00:55:40de douane
00:55:40spéciaux
00:55:41d'un montant
00:55:43considérable
00:55:44demandé aux producteurs
00:55:46de spiritueux
00:55:46d'un montant
00:55:48considérable
00:55:49et que nous
00:55:50déciderions
00:55:51bénévolement
00:55:52parallèlement
00:55:54symétriquement
00:55:55de n'imposer
00:55:56aux productions
00:55:57américaines
00:55:57aucun droit
00:55:58de douane
00:55:59ni aux productions
00:56:01américaines
00:56:02matérielles
00:56:02ni aux productions
00:56:03américaines
00:56:04numériques
00:56:05par exemple
00:56:06Trump a décidé
00:56:10et l'union
00:56:12européenne
00:56:13a obéi
00:56:14et a obéi
00:56:16non pas
00:56:18avec le sentiment
00:56:19que bon
00:56:20c'était la force
00:56:21mais en allant
00:56:22lever les pouces
00:56:23dans le golfe
00:56:25du président
00:56:26des Etats-Unis
00:56:27comme si c'était
00:56:28une décision
00:56:29à célébrer
00:56:30et bien
00:56:31du point de vue
00:56:32de ceux
00:56:32qui ont voulu
00:56:33l'union européenne
00:56:34pour qui l'union
00:56:36européenne
00:56:36et l'Europe
00:56:37en soi
00:56:37est un idéal
00:56:38de ce point
00:56:39de vue-là
00:56:40ce jour-là
00:56:41a été une défaite
00:56:42et a été un jour sombre
00:56:43et la vérité
00:56:53oblige à dire
00:56:53qu'il y a
00:56:55un pacte
00:56:59une raison
00:57:00qui n'a jamais
00:57:01été démentie
00:57:03entre
00:57:05l'Europe
00:57:05son ambition
00:57:07sa volonté
00:57:08de se construire
00:57:09un destin
00:57:10et
00:57:11la capacité
00:57:12de la France
00:57:13à être
00:57:13en Europe
00:57:14proposante
00:57:15et rayonnante
00:57:16c'est comme ça
00:57:18historiquement
00:57:19et il n'y a jamais
00:57:21eu d'exception
00:57:22à cette règle
00:57:23et à cette annonce
00:57:24et quand on regarde
00:57:27la santé
00:57:28de la France
00:57:29en se disant
00:57:30au fond
00:57:31c'est là
00:57:31qu'est la clé
00:57:32pour que
00:57:32l'équilibre
00:57:34du monde
00:57:34ne soit pas
00:57:35le même
00:57:35et que
00:57:36l'Europe
00:57:39n'est pas
00:57:40le même
00:57:40cours
00:57:41n'est pas
00:57:41le même
00:57:42destin
00:57:42alors on regarde
00:57:44notre pays
00:57:45et ce pays-là
00:57:46on voit
00:57:47les difficultés
00:57:48qui sont les siennes
00:57:49si je devais
00:57:50résumer
00:57:51en quelques mots
00:57:52je dirais
00:57:52c'est un grand pays
00:57:53le nôtre
00:57:53c'est un grand pays
00:57:55qui ne va pas bien
00:57:56c'est un grand pays
00:57:59pourquoi
00:57:59si vous regardez
00:58:00scientifiquement
00:58:02technologiquement
00:58:03un pays
00:58:04qui réussit
00:58:06en même temps
00:58:07à être présent
00:58:09dans le domaine
00:58:09spatial
00:58:10à créer
00:58:12des satellites
00:58:13à créer
00:58:14des lanceurs
00:58:14comme aucun pays
00:58:16du monde
00:58:17ne le fait
00:58:17en tout cas
00:58:18de notre taille
00:58:19parce que
00:58:20nous nous affrontons
00:58:22à des états
00:58:24continents
00:58:25qui pèsent
00:58:26des milliards
00:58:28d'habitants
00:58:30et des centaines
00:58:31de millions
00:58:31d'habitants
00:58:32et nous
00:58:32nous sommes
00:58:33même pas
00:58:3470 millions
00:58:35le spatial
00:58:38lanceurs
00:58:39et satellites
00:58:39l'aviation
00:58:40les meilleurs avions
00:58:41du monde
00:58:41les constructions
00:58:46navales
00:58:47et notamment
00:58:47les sous-marins
00:58:48notre capacité
00:58:50dans le nucléaire
00:58:51à créer
00:58:53cette énergie
00:58:55nouvelle
00:58:55qui n'est pas
00:58:56polluante
00:58:58qui n'émet pas
00:58:58de gaz
00:58:59à effet de serre
00:59:00quand on voit
00:59:01ce que nous sommes
00:59:02capables de faire
00:59:02dans le domaine
00:59:03du numérique
00:59:04ce que nous sommes
00:59:05capables de faire
00:59:06dans le domaine
00:59:07de l'algorithmique
00:59:08vous savez
00:59:09les algorithmes
00:59:09qui sont
00:59:10dans le domaine
00:59:11de la robotique
00:59:13dans le domaine
00:59:14de la génétique
00:59:16immense pays
00:59:18aucun pays
00:59:19du monde
00:59:19liant la même
00:59:20population
00:59:21que la nôtre
00:59:22ne peut
00:59:23rivaliser
00:59:25ou en tout cas
00:59:25s'il rivalise
00:59:26ne peut prétendre
00:59:27dépasser
00:59:28la France
00:59:31et les réussites
00:59:31qui sont les siennes
00:59:32et ces dernières années
00:59:34nous avons réussi
00:59:35une politique
00:59:35de renaissance
00:59:38de la création
00:59:40des entreprises
00:59:40et de la création
00:59:41des emplois
00:59:42industriels
00:59:43insuffisamment
00:59:44sans doute
00:59:44mais cependant
00:59:45Marc l'a rappelé
00:59:46ça doit être
00:59:47une de nos fiertés
00:59:49et ce pays là
00:59:51il est en même temps
00:59:54menacé
00:59:55par des
00:59:56dangers
01:00:00qu'il a en réalité
01:00:02lui-même
01:00:03acceptés
01:00:04et ces dangers
01:00:06touchent tous
01:00:07notre souveraineté
01:00:08et donc
01:00:09la ligne
01:00:11que nous avions fixée
01:00:12pour notre gouvernement
01:00:13c'était
01:00:14indépendance
01:00:15et souveraineté
01:00:16dans deux domaines
01:00:17principaux
01:00:18le premier
01:00:19de ces domaines
01:00:20c'est
01:00:20le domaine
01:00:21des armes
01:00:23c'est
01:00:24une nécessité
01:00:27je m'adresse
01:00:29aux membres
01:00:29de la commission
01:00:30de la défense
01:00:30nous avons
01:00:31Josy
01:00:32nous avons respecté
01:00:33intégralement
01:00:35la loi
01:00:35de programmation
01:00:36militaire
01:00:37et nous avons
01:00:39pris en compte
01:00:40peut-être
01:00:41y a-t-il
01:00:41là l'origine
01:00:42de la proposition
01:00:44de jour férié
01:00:45nous avons
01:00:47pris en compte
01:00:48la nécessité
01:00:49étant donné
01:00:50les changements
01:00:51stratégiques
01:00:52et de matériel
01:00:53devant lesquels
01:00:54nous sommes
01:00:54regardez désormais
01:00:55ce sont les drones
01:00:56et les missiles
01:00:58qui font
01:00:59la force de frappe
01:01:01principale
01:01:02d'un état
01:01:03ce sont les drones
01:01:04qui menacent
01:01:06l'indépendance
01:01:07des pays voisins
01:01:08de la Russie
01:01:08comme on l'a vu
01:01:09même si on dit
01:01:10pudiquement
01:01:11qu'on n'a pas encore
01:01:12les preuves
01:01:12en tout cas
01:01:12il n'y a aucun doute
01:01:13si on n'a pas encore
01:01:14les preuves
01:01:15sur la responsabilité
01:01:19russe
01:01:21dans ces attaques
01:01:22
01:01:22changement stratégique
01:01:25et changement
01:01:26du matériel
01:01:26nous avons décidé
01:01:28et nous avons tenu
01:01:29à prendre en compte
01:01:31intégralement
01:01:32les étapes
01:01:33de la loi
01:01:34de programmation
01:01:34militaire
01:01:35qui pouvaient
01:01:35nous permettre
01:01:36avec les nouvelles
01:01:37décisions
01:01:38de l'OTAN
01:01:39de tenir notre place
01:01:41dans le concert
01:01:42des nations
01:01:42nous qui avons été
01:01:43les premiers
01:01:44à vouloir
01:01:46et à imposer
01:01:47cette indépendance
01:01:48militaire
01:01:49et puis la deuxième partie
01:01:58le deuxième grand sujet
01:01:59le deuxième grand pilier
01:02:01de cette indépendance
01:02:02c'est l'indépendance
01:02:04financière
01:02:05c'est la même chose
01:02:08d'être soumis militairement
01:02:10et d'être soumis financièrement
01:02:12personne ne le voit
01:02:14personne n'y pense
01:02:16tant depuis des décennies
01:02:17les gouvernements
01:02:18depuis 50 ans
01:02:20les gouvernements
01:02:21successifs
01:02:21se sont évertués
01:02:23présentant chaque année
01:02:25un budget en déficit
01:02:26acceptant chaque année
01:02:28que la dette du pays
01:02:29augmente
01:02:30les gouvernements
01:02:32successifs
01:02:32se sont ingénie
01:02:33à écarter
01:02:34de la conscience
01:02:35des citoyens
01:02:36
01:02:37cette réalité
01:02:38si menaçante
01:02:40de voir
01:02:41notre pays
01:02:42soumis
01:02:43et
01:02:45dévitalisé
01:02:47par
01:02:48la dette
01:02:50je vais vous donner
01:02:50un chiffre
01:02:51très simple
01:02:52pour que chacun mesure
01:02:53ce qu'il en est
01:02:54les économistes
01:02:57savent
01:02:57que la croissance
01:02:58la croissance
01:03:00au sens
01:03:02matériel du terme
01:03:03et la croissance
01:03:04mesurée financièrement
01:03:06la croissance
01:03:08c'est
01:03:08ces temps-ci
01:03:10depuis 20 ans
01:03:11à peine plus
01:03:13de 1%
01:03:13tous les ans
01:03:14et l'inflation
01:03:16c'est à peu près
01:03:17du même ordre
01:03:18cette année
01:03:19un peu moins
01:03:20pour les deux
01:03:20et donc ça veut dire
01:03:22que
01:03:23l'augmentation
01:03:25de la richesse
01:03:26du pays
01:03:26n'est du travail
01:03:27de l'invention
01:03:28de la créativité
01:03:29du risque
01:03:30pris
01:03:30la création
01:03:32de la richesse
01:03:32du pays
01:03:33c'est
01:03:33à peu près
01:03:3550 milliards
01:03:36nouveaux
01:03:36tous les ans
01:03:37retenez bien
01:03:40ce chiffre
01:03:41tout le travail
01:03:42du pays
01:03:43permet de progresser
01:03:44d'environ
01:03:4550 milliards
01:03:46par an
01:03:46et la charge
01:03:50de la dette
01:03:50les prélèvements
01:03:51sur la richesse
01:03:52du pays
01:03:52qui sont faits
01:03:54pour aller
01:03:54apporter
01:03:56des ressources
01:03:56à nos
01:03:57prêteurs
01:03:59à nos
01:03:59créanciers
01:04:00cette année
01:04:02dernière
01:04:04en 2024
01:04:05c'était
01:04:0560 milliards
01:04:06cette année
01:04:08en 2025
01:04:09ce sera
01:04:1067 milliards
01:04:11l'année prochaine
01:04:13et on ne peut rien
01:04:13y faire
01:04:14tout ça
01:04:14ce sont des
01:04:16contrats signés
01:04:17l'année prochaine
01:04:19ça sera
01:04:1975 milliards
01:04:20et la cour des comptes
01:04:22dit dans un document
01:04:23officiel
01:04:24qu'à la fin
01:04:25de la décennie
01:04:26ça sera
01:04:27107 milliards
01:04:2950 milliards
01:04:31de ressources
01:04:32créées
01:04:32plus de
01:04:34100 milliards
01:04:35dans 3 ou 4 ans
01:04:36de ressources
01:04:37absorbées
01:04:39pour aller
01:04:40apporter
01:04:41notre argent
01:04:43à nos
01:04:43créanciers
01:04:44et nos créanciers
01:04:46qui sont-ils
01:04:46pour plus de
01:04:4860%
01:04:49nos créanciers
01:04:51qui sont à l'étranger
01:04:52du pays
01:04:53et donc
01:04:55quand je parlais
01:04:57de dévitalisation
01:04:58c'est une hémorragie
01:05:00de la
01:05:02sève française
01:05:03de l'énergie française
01:05:05et de la richesse
01:05:06française
01:05:06qui est tous les ans
01:05:07organisée
01:05:08un déplacement
01:05:10de ceux que nous créons
01:05:11pour aller
01:05:11financer nos créanciers
01:05:13ce qui veut dire
01:05:15que tous les ans
01:05:1650 milliards
01:05:19créés
01:05:1970
01:05:2180
01:05:21100
01:05:22milliards
01:05:22prélevés
01:05:23notre pays
01:05:25s'appauvrit
01:05:26tous les ans
01:05:27on croit
01:05:31naïvement
01:05:32que
01:05:34le travail
01:05:35supplémentaire
01:05:36l'invention
01:05:37supplémentaire
01:05:38les airbus
01:05:39vendus
01:05:39notre capacité
01:05:40à exporter
01:05:45sur un certain
01:05:45nombre de sujets
01:05:46on croit
01:05:46que c'est pour
01:05:48nous enrichir
01:05:49en réalité
01:05:49le poids
01:05:52de la dette
01:05:52est tel
01:05:53que nous nous
01:05:53appauvrissons
01:05:54tous les ans
01:05:54qui le dit
01:05:57personne
01:05:58qui l'assume
01:06:01personne
01:06:02et nous avons
01:06:04des partis
01:06:04politiques
01:06:05qui
01:06:07non content
01:06:09d'écarter
01:06:10cette réalité
01:06:11ont décidé
01:06:14d'alourdir
01:06:15encore
01:06:16la charge
01:06:16que nous allons
01:06:17mettre
01:06:17sur les épaules
01:06:18de nos concitoyens
01:06:20et spécialement
01:06:22parmi nos concitoyens
01:06:24je trouve
01:06:25que nous devons
01:06:26porter une colère
01:06:27légitime
01:06:27sur ce sujet
01:06:28spécialement
01:06:29parmi nos concitoyens
01:06:30des plus jeunes
01:06:31c'est nos enfants
01:06:33que nous ciblons
01:06:34ce sont les plus jeunes
01:06:36ceux qui travaillent
01:06:37aujourd'hui
01:06:37et qui vont
01:06:37travailler demain
01:06:38ce sont eux
01:06:39qui sont mis
01:06:40à contribution
01:06:41pour des décennies
01:06:42ce sont eux
01:06:44dont on prélèvera
01:06:45la capacité
01:06:47de création
01:06:48et la force
01:06:48vitale
01:06:49et personne
01:06:51ne le dit
01:06:51je trouve
01:06:52qu'il y a
01:06:53une colère
01:06:54qui devrait être
01:06:55légitime
01:06:55et non seulement
01:06:57personne ne le dit
01:06:57mais il y a
01:06:58pire encore
01:06:58un certain nombre
01:07:00de politiciens
01:07:01ont décidé
01:07:02qu'il fallait
01:07:03convaincre
01:07:04les jeunes
01:07:04de manifester
01:07:06pour avoir
01:07:07encore plus
01:07:08de dettes
01:07:09parce que c'est ça
01:07:11qu'on est en train
01:07:12de faire
01:07:12quand on vous dit
01:07:14on va augmenter
01:07:15les dépenses publiques
01:07:16parce que c'est ça
01:07:17qu'il nous faut
01:07:18ça veut dire
01:07:19que chaque jour
01:07:20le sac à dos
01:07:21des plus jeunes
01:07:21générations
01:07:22est alourdi
01:07:23par les décisions
01:07:24irresponsables
01:07:27qui sont prises
01:07:28qui sont naturellement
01:07:30demandées
01:07:30par la majorité
01:07:31de nos concitoyens
01:07:32de nos concitoyens
01:07:34et à la fin
01:07:35de nos concitoyens
01:07:36de nos concitoyens
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