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##LE_DEBAT_DE_LA_SEMAINE-2025-09-28##

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Transcription
00:00Et jusqu'à 9h, c'est vous qui avez la parole, auditeur de Sud Radio, il est 8h35, 0826, 300, 300, c'est la une qui va forcément faire énormément parler et forcément énormément réagir.
00:11Nicolas Sarkozy ne veut pas, surtout pas, baisser les bras suite à sa condamnation.
00:16Il le dit, je mène ce combat pour l'état de droit.
00:19Si je dois être condamné, j'irai mais la tête haute parce que je suis innocent, je le dis depuis le début.
00:24Et surtout, si on s'autorise ce genre de comportement avec moi, qu'est-ce que ça peut être pour un citoyen comme vous ?
00:30Comme les citoyens français, en réalité, c'est ça l'indignation du président de la République.
00:35Et finalement, la question que j'ai envie de vous poser ce matin, est-ce qu'on doit suivre l'ancien président de la République quand il dit que le combat de Nicolas Sarkozy, c'est le nôtre ?
00:42Et bien c'est à vous que je pose la question, auditeur de Sud Radio, venez réagir aussi sur les réseaux sociaux, l'application et le site sudradio, bien sûr, .fr, 0826, 300, 300.
00:53Bonjour Jean-Pierre.
00:54Bonjour Maxime.
00:55Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
00:57Quand Nicolas Sarkozy dit qu'il mène ce combat pour l'état de droit, c'est-à-dire pour nous tous, est-ce qu'il faut le rejoindre ?
01:03Ou au contraire, il faut quand même un peu prendre ses distances ? Il en fait beaucoup l'ancien président de la République.
01:08Je trouve qu'il en fait vraiment très peu par rapport à ce qui lui arrive.
01:12C'est un véritable scandale.
01:14Et quand il dit mener ce combat pour nous, je veux bien entendre qu'il le mène effectivement pour nous tous et pour lui aussi.
01:22en premier lieu parce que si aujourd'hui en France, on peut aller en prison avant d'être allé en appel sur la base d'une action en justice...
01:30En cassation en l'occurrence, parce que là c'était déjà la cour d'appel, mais en effet en cassation, c'est-à-dire avoir l'autre degré de juridiction.
01:36Oui, c'est ça.
01:36En tout cas, si on peut être mis en cause de cette manière, aller en prison, alors que ce qui a fait la base de l'accusation est un faux,
01:49que le juge vous relaxe des principaux chefs d'inculpation qui étaient les plus graves,
01:55et qui retient un micro-fesseau d'indices qui est une construction intellectuelle du juge,
02:02donc sans aucune preuve, sans rien, pour envoyer un homme en prison, et un homme quel qu'il soit,
02:07mais un homme qui a été ancien président de la République,
02:11il y a des questions à se poser sur l'état de droit, bien entendu,
02:14mais si j'ose dire aussi sur l'état du droit, et sur l'état de la justice.
02:18Parce qu'il va falloir réellement nettoyer les écuries d'Ogiache.
02:22Oui, très belle expression ça mon cher Jean-Pierre.
02:25Mais en réalité, là vous avez raison sur l'état du droit, en réalité, c'est que,
02:29ce qui pose question, c'est ce que vous disiez, c'est ce fameux délit d'association de malfaiteurs,
02:34et c'est aussi cette exécution provisoire.
02:37Personne ne critique le fait, et en revanche, c'est que les juges ont décidé de l'appliquer à Nicolas Sarkozy,
02:42qui n'était en aucun cas quelque chose qui pouvait se justifier.
02:45Dans mes souvenirs de droit, parce que j'en ai fait pendant 6 ans,
02:48Vous êtes courageux Jean-Pierre.
02:50Moi j'ai tenu 7 mois, donc vous voyez.
02:54J'ai profité d'avoir de relatives facilités pour étudier en prenant beaucoup de bon temps.
03:02Je l'ose le confesser.
03:04Ça restera entre nous.
03:05Pour dire, entre nous devant des auditeurs, mais bon c'est pas grave.
03:09Tout ceci pour dire quoi ?
03:10Tout ceci pour dire que l'état du droit est pitoyable,
03:13et c'est l'inverse de tout ce que j'ai appris à la faculté qui s'est passé.
03:18On ne condamne pas quelqu'un sur la base d'une construction intellectuelle et de soupçons.
03:22Il faut avoir des preuves.
03:23On est au pénal et c'est à la justice de prouver l'accusation, de prouver des faits.
03:28Ils n'ont rien trouvé.
03:29Pas un euro, pas de détournement, pas d'enregistrement personnel.
03:32Il a été relaxé pour la plupart de ses chaînes d'accusation.
03:34Donc, en gros, on dit à quelqu'un, on n'a rien contre vous.
03:38Mais on vous met quand même la peine la plus lourde, avec une exécution provisoire.
03:41Ça me rappelle franchement ce qu'on dit d'un inspecteur des impôts.
03:44J'en ai jamais connu, heureusement pour moi, ou malheureusement peut-être,
03:47mais qui dit, bon, donnez-moi quelque chose que je ne parte pas les mêmes vides au bureau.
03:51Ça ressemble à ça.
03:52On l'a condamné pour le principe, c'est un peu ce que vous nous dites.
03:55Mais quel principe ?
03:56Non, mais le principe, au bout d'un moment, d'avoir une condamnation pour un ancien président de la République,
04:02parce qu'il fallait peut-être donner une certaine forme d'exemple.
04:05Et moi, je vais vous dire quel exemple ?
04:07C'est très intéressant vos mots.
04:09Quel exemple on donne ?
04:12C'est à vous que je pose la question, Jean-Pierre.
04:13C'est la sensation que certains peuvent avoir.
04:15Moi, je mesure la profondeur de la question.
04:18Quel exemple on donne ?
04:19On donne l'exemple de quelqu'un contre qui on n'a pas de preuves
04:21et qu'on met en tol parce qu'on ne l'aime pas.
04:25C'est grave.
04:26Mais pour vous, c'est comme ça que vous voyez.
04:28Ah, mais c'est comme ça que c'est.
04:29Et cette magistrate a protesté contre lui.
04:33Ils ont fait des tribunes contre lui.
04:35Tout ça s'est situé.
04:37Vraiment, ça ressemble à un procès politique concernant Mediapart, d'un côté,
04:43et ça ressemble presque, à un moment donné, à un délit de sale gueule.
04:45En tout cas, vous êtes totalement en accord, mon cher Jean-Pierre,
04:50avec le président de la République.
04:51Je ne sais pas que je suis en accord.
04:53Je suis outré par le fait qu'aujourd'hui, en France,
04:56on puisse déférer quelqu'un à de la détention
04:59en l'absence de tout motif.
05:02C'est exactement pour ce genre d'oraison qu'il y a eu la Révolution française,
05:09les écrits de Voltaire, sur le fait qu'on s'insurgait contre ce qu'on appelait la question.
05:16C'est-à-dire qu'on vous posait des questions, on vous torturait,
05:18et on vous disait, avouez quelque chose, de toute façon, vous êtes foutus.
05:22Franchement, il y a quelque chose d'extrêmement choquant
05:26sur les principes même du droit que ces magistrats ont contredit.
05:33Merci beaucoup, Jean-Pierre, d'avoir été avec nous ce matin au 0826 300 300.
05:37On entend non seulement votre vive inquiétude,
05:39mais la nécessité d'être en réalité en soutien de l'ancien président de la République,
05:43Nicolas Sarkozy, qui dit, en réalité,
05:45si je mène ce combat avec autant d'intocité, c'est pour l'État de droit.
05:49Donc on comprend, bien sûr, derrière, pour nous et pour vous,
05:51auditeurs de Sud Radio 0826 300 300.
05:54sur cette question. Bonjour, Frédéric.
05:57Oui, bonjour.
05:58Merci d'être avec nous ce matin.
05:59Comment vous regardez cette actualité, les propos de Nicolas Sarkozy ?
06:03Est-ce que vous le rejoignez quand il dit qu'en réalité,
06:05si c'est lui qu'on attaque aujourd'hui,
06:07peut-être que demain, ce sera vous, ce sera moi,
06:09ce sera l'équipe de la matinale de Sud Radio.
06:12En réalité, tout le monde pourra se retrouver à ses abus de la part de certains juges.
06:17Oui, complètement.
06:18Moi, je suis assez d'accord avec ce qu'il vient de dire dans l'ensemble.
06:21C'est vrai que Nicolas Sarkozy,
06:26bon, il n'est peut-être pas tout blanc,
06:28mais il est certes aussi condamné, je pense,
06:32avec un sentiment vraiment d'injustice et d'abus.
06:36Je pense, effectivement, c'est une chasse à l'homme.
06:39C'est le sentiment qu'on en a à travers les jugements
06:42qui ont été donnés par la justice et le personnage.
06:48Et je pense qu'effectivement, il a tout à fait le droit.
06:52Et je le rejoins tout à fait dans son combat.
06:55Et oui, je pense effectivement que son combat peut...
06:59Parce que c'est une personnalité et qu'il peut aussi...
07:02Et qu'il peut le porter médiatiquement.
07:04Parce qu'il y a sans doute plein de gens qui nous écoutent,
07:07qui ont, si vous voulez, subi parfois des délais judiciaires importants,
07:11ce qu'ils ont vécu comme déjà injustice,
07:12et qui, eux, n'ont pas eu justement cette place,
07:14cette éco-médiatique pour se défendre.
07:16Exactement.
07:17Parce que son rang, sa personnalité, ce qu'il a été,
07:22fait qu'effectivement, ça peut peser,
07:24ça peut être un bon levier pour combattre, justement,
07:28l'état de droit, justement.
07:30Et pour combattre, pour mener l'état de droit.
07:33Et voilà, je pense qu'il peut être le...
07:37La seule peur que j'ai, c'est là où je suis un peu partagé.
07:42J'ai simplement peur que ça soit aussi
07:45un rattrapage politique, quoi.
07:48Une récupération politique.
07:50Ah, vous voulez dire que tout d'un coup,
07:51le combat de Nicolas Sarkozy va devenir une mode politique
07:53et que tout le monde va s'engouffrer dans cette brèche.
07:56Voilà.
07:57Il y a un équilibre à avoir.
07:58C'est pas que la politique qu'il faut faire, là.
08:00Pour moi, c'est pas...
08:02L'homme politique peut avoir du poids, oui,
08:04parce que c'est une personnalité médiatique,
08:06quelle qu'elle soit, qu'elle soit politique ou autre,
08:08une personnalité médiatique peut porter des flambeaux,
08:11mais il faut pas qu'il soit au nom de l'extrême-gauche,
08:14l'extrême-droite, l'extrême-droite, la droite, la gauche, le...
08:16Voilà.
08:17Il faut peut-être dépolitiser certains combats,
08:19et en effet, vous avez raison.
08:21Et vous avez raison, mon cher Frédéric,
08:22de parler, en effet, de certaines dérives.
08:24Parce qu'on a vu que la magistrate qui avait condamné Nicolas Sarkozy
08:27s'est retrouvée, en effet, subitement affichée sur les réseaux sociaux,
08:30menacée de mort, et c'est la deuxième fois que ça arrive.
08:32Et il faut quand même dire que c'est absolument insupportable.
08:35Autant il est normal,
08:36et on peut aujourd'hui encore en France,
08:38critiquer des décisions de justice,
08:39mais il est hors de question d'aller jusqu'à ce type de dérive.
08:42Et c'est peut-être ça qui vous inquiète un peu, principalement, Frédéric,
08:44si j'ai bien compris.
08:45Oui, parce que c'est ce qui crée les tensions,
08:48la haine, la violence.
08:50C'est ce qui crée tout.
08:50De toute manière, dès qu'on parle de politique,
08:52qu'on soit blanc, beurre, black, noir, ou quoi que ce soit,
08:55on trouve toujours quelque chose à dire.
08:57On stigmatise tout.
08:58Et on est dans une situation en France
09:00où le discours et la neutralité est oubliée.
09:05dans les propos, simplement dire les choses telles qu'on le ressent.
09:10En fait, pour cela,
09:11Uvuvier est condamné de suite par l'opinion publique.
09:14Mais non, je pense que oui, Nicolas Sarkozy,
09:17j'ai le sentiment en tout cas que,
09:19même si je n'aime pas beaucoup le personnage dans ce qu'il a été,
09:22et il est condamnable aussi sur ce qu'il a fait,
09:24j'ai le sentiment vraiment qu'il a été le bouc émissaire.
09:31Merci beaucoup Frédéric d'avoir été avec nous 11 dimanche matin
09:33au 0826 300 300.
09:35Vous êtes nombreux à nous appeler et à réagir par rapport à cette question.
09:38Je mène ce combat pour l'état de droit
09:40affirme Nicolas Sarkozy suite à sa condamnation.
09:43Et vous pouvez le retrouver en une du GDD,
09:44le journal du dimanche.
09:45Est-ce que le combat de Nicolas Sarkozy
09:47est aussi le nôtre auditeur de Sud Radio et citoyen français ?
09:51On en revient dans un instant.
09:520826 300 300.
09:54Je vois déjà Christian, je vois Pierre, je vois François.
09:57Ne bougez pas messieurs.
09:58On arrive à tout de suite sur Sud Radio.
10:00Sud Radio, le grand matin week-end, 7h10, Maxime Liedot.
10:050826 300 300 en ce dimanche matin.
10:08C'est vous qui avez la parole sur Sud Radio.
10:10Et je mène ce combat pour l'état de droit.
10:12La déclaration de l'ancien chef de l'État, Nicolas Sarkozy,
10:14fait beaucoup réagir et je vous pose la question ce matin.
10:17Est-ce qu'il a raison ?
10:18Est-ce que s'il mène ce combat pour l'état de droit,
10:20est-ce que son combat est aussi un peu le nôtre ?
10:230826 300 300.
10:25Bonjour Pierre.
10:26Oui, bonjour.
10:27Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
10:29Comment vous regardez ça ?
10:30Qu'est-ce que vous répondez à cette question ?
10:31Quand Nicolas Sarkozy dit je mène ce combat pour l'état de droit,
10:34il dit en réalité, bon je me bats pour vous, français, pour vous, citoyens.
10:38Qu'est-ce que vous lui répondez ?
10:40Eh bien, il est égal à lui-même, je suis désolé de le dire comme je le pense,
10:45j'essaye de...
10:46Mais vous parlez du vrai, mon cher Pierre, vous avez raison.
10:48Voilà, il est égal à lui-même, c'est-à-dire une crapule,
10:53être inversé les valeurs comme ça,
10:56alors qu'il est manifestement dans une situation actuellement de trouble à l'ordre public,
11:02il aurait dû être incarcéré même immédiatement,
11:04parce qu'il est en train de décrédibiliser la justice aux yeux de tous les français,
11:10c'est absolument écœurant, honteux et scandaleux,
11:13notamment des circonstances aggravantes pour lui,
11:17puisqu'il est responsable, un ancien responsable politique,
11:21président de la République, ancien ministre,
11:23il a représenté la France à l'étranger et autres,
11:25et qu'est-ce qu'il fait ?
11:26Il tire à boulet rouge et met des doutes dans tout l'esprit des français
11:31sur l'équité et l'état de droit qui est représenté par la justice.
11:35L'état de droit, Dieu merci, ce n'est pas Nicolas Sarkozy.
11:39On le voit bien que ce n'est pas lui, l'état de droit.
11:41C'est carrément l'inverse.
11:43Donc, cette personne est multicondamnée déjà,
11:46il a d'autres affaires pour lesquelles il a réussi à passer à travers.
11:50Je voudrais rappeler deux choses vite fait.
11:52Premièrement, la corruption en elle-même,
11:57de la part d'un président de la République, c'est très, très, très grave.
12:02Et justement, il doit avoir une peine.
12:04Mon cher Pierre, justement, il a été relaxé pour la corruption.
12:06Non, mais il a été condamné pour corruption dans l'affaire Bismuth.
12:10Mais, je veux dire, c'est d'une gravité extrême.
12:13Donc, il crée un trouble très grave.
12:17Si je vous comprends, Pierre, en réalité,
12:19pourquoi, en réalité, là, si je vous écoute,
12:22il est en train, selon vous, de jeter de l'huile sur le feu, c'est ça ?
12:26D'essayer d'animer un sentiment qui vous paraît dangereux ?
12:29Tout à fait, très dangereux.
12:31Ça veut dire que n'importe qui, aujourd'hui,
12:32peut mettre des doutes sur la justice,
12:34puisque lui, en tant qu'haut personnage, on va dire,
12:37de l'État et de la France, enfin, ancien même,
12:40donc, il donne des arguments,
12:43il jette l'opprobre sur la justice tout entière.
12:46Mais ça veut dire quoi ?
12:46Qu'on n'a pas le droit de critiquer la justice, Pierre ?
12:48C'est ça que vous êtes en train de dire ?
12:49C'est compliqué dans ce cas-là, non ?
12:51Non, mais bien sûr.
12:52Mais, vous savez, cette loi,
12:54toutes ces lois qui sont durcies et qui sont incarcères,
12:56ce sont les politiques eux-mêmes qui l'ont votée.
12:58Les juges ne votent pas les lois,
13:00les juges les font appliquer, les lois.
13:03En prenant certaines dispositions.
13:05Mais voilà.
13:06Donc, on peut, évidemment, avoir des réserves,
13:08émettre des réserves,
13:09mais la justice, au bout du bout du bout du bout,
13:12elle permet à l'équité,
13:13la liberté, l'égalité et la fraternité.
13:16L'égalité.
13:17Donc, il est tout à fait normal que la justice fasse son travail
13:20et quand elle ne leur plaît pas aux politiques,
13:22comme par hasard,
13:24elle est toujours critiquable.
13:25Mais c'est insupportable.
13:26Et surtout, on comprend ce que vous dites, Nicolas Sarkozy.
13:29Selon vous, mon cher Pierre,
13:30est en train de jeter de l'huile sur le feu
13:31par de telles déclarations.
13:33Vous avez raison.
13:34Vous avez raison.
13:35On vous entend surtout.
13:36On entend la colère, surtout,
13:37avec laquelle vous prononcez ces mots.
13:38Merci beaucoup d'avoir été avec nous ce matin.
13:410826 300 300.
13:42Je mène ce combat pour l'état de droit,
13:44affirme Nicolas Sarkozy en une du GDD.
13:46Est-ce qu'on irait jusqu'à dire
13:48que ce combat est aussi le nôtre ?
13:49Bonjour, mon cher Christian.
13:51Bonjour.
13:53Alors, moi, je vais être d'accord totalement
13:54avec la dernière personne qui vient de me parler.
13:58Le camarade Pierre,
13:59qui était très en colère.
14:00Voilà.
14:00Et je ne vais pas être l'avocat comme les autres.
14:02La loi, c'est la loi.
14:05D'accord ?
14:06Que ce soit Sarkozy, un petit délinquant ou n'importe qui,
14:11la loi, c'est la loi.
14:12Aujourd'hui, on a des juges, n'est-ce pas ?
14:14Il y a des procureurs.
14:17Et comme vous le savez,
14:18quand il y a eu la condamnation de Sarkozy,
14:22ce n'est pas deux personnes qui sont venues s'asseoir
14:24avec un livre des droits et qui ont dit
14:25c'est comme ça et c'est autrement.
14:27Avant tout ça, il faudrait juste rappeler
14:29qu'il y a eu des enquêtes,
14:31qu'il y a eu des contradictions,
14:32qu'il y a eu des avocats de défense
14:34et des avocats de son côté à lui.
14:38Sachant qu'il ne faut pas oublier non plus
14:40que ce monsieur, il est quand même bardé d'avocats.
14:42Alors, maintenant,
14:44le fait d'avoir une notoriété
14:45et de montrer aux Français aujourd'hui
14:47qui on n'en a pas besoin en ce moment chez nous
14:50de dire que parce que M. Sarkozy est condamné
14:53à défaut ou à n'importe quoi,
14:55nous on n'est pas dans le tribunal
14:57quand j'entends des gens dire
14:58ils se rappellent, ils n'ont pas beaucoup de mémoire.
15:01Je crois que la France est amnésique beaucoup.
15:03Ça cause un gros problème,
15:05pas que pour lui d'ailleurs.
15:06Non mais Christian, surtout ce que vous dites,
15:08Nicolas Sarkozy, lui, dit
15:09mais regardez justement,
15:10l'enquête a été utile précisément.
15:12J'avais quatre motifs.
15:13La corruption, j'ai été relaxé.
15:15Le recel, j'ai été relaxé.
15:17L'enrichissement personnel, j'ai été relaxé.
15:19Là, c'est l'association de malfaiteurs,
15:20c'est un concept flou.
15:21Ce vendredi, à ce micro,
15:22on avait un ténor du bairon.
15:23Non, parce que ce qu'on oublie
15:27de l'association de malfaiteurs,
15:29ce qu'on oublie,
15:30on n'en parle pas.
15:31Il y a Guéant, il y a Hortefeux,
15:32n'oubliez pas que...
15:33Oui, bien sûr, bien sûr.
15:34C'est eux aussi les malfaiteurs.
15:36Écoutez, c'est un petit groupe de malfaiteurs quand même.
15:39Il y en a qui ont été condamnés gravement,
15:41vous le savez, ça, personne n'en parle.
15:43Parce qu'eux, ils n'ont pas la notoriété suffisante
15:45pour pouvoir faire le scandale.
15:45Donc Guéant et Brice Hortefeux,
15:47on en parle quand même.
15:48Alors moi, très peu.
15:49Alors moi, ce que j'exprime ce matin,
15:53j'ai 70 ans, je ne suis pas un gamin.
15:56Sarkozy, je l'ai connu du début à la fin.
15:59Il faut qu'on juste se rappelait
16:00beaucoup de choses de sa part.
16:02Alors, moi, la France reste la France.
16:04Moi, je crois en la justice française.
16:07Voilà.
16:08Et je ne supporte pas.
16:10Je ne supporte pas.
16:11Et comme beaucoup de Français
16:12et beaucoup de gens autour de moi, d'ailleurs,
16:13qui n'en parlent,
16:14je fais partie d'un club de boules, vous savez.
16:16Donc il y a du monde.
16:17Et puis il y a des anciens.
16:18Donc, voilà, ils ont des avis
16:20qui sont bien précis.
16:21Donc, je ne veux pas...
16:23Mais oui, vous avez raison.
16:25Il est insupportable,
16:27voilà ce que j'entends.
16:28D'accord ?
16:28Je vais donner la voix des autres.
16:30Ce qui est insupportable,
16:31c'est de profiter de sa notoriété
16:33au niveau des médias,
16:34au niveau de tous ces gens
16:36qui relaient et qui enflamment
16:37un petit peu la France.
16:39De toute façon, quoi qu'il arrive,
16:41rappelez-vous de ce que je vous dis,
16:42quoi qu'il arrive,
16:43il fera sa détention
16:44comme tout Français condamné.
16:47N'est-ce pas ?
16:47Même si on essaye de minimiser,
16:50on oublie beaucoup de choses.
16:52On oublie trop l'affaire Kadhafi.
16:54Et là, on oublie trop les affaires
16:56avec Kadhafi, quand même.
16:58Il faut juste avoir des...
16:59Non, et on a compris surtout votre colère,
17:00mon cher Christian,
17:01votre colère,
17:02avoir un ancien président de la République,
17:04surtout atteindre, on va dire,
17:05un contre-pouvoir comme la justice,
17:07l'accuser, profiter de cette notoriété,
17:09de cette force de frappe
17:10pour mener un combat
17:11qui, on l'a bien compris,
17:12selon vous, mon cher Christian,
17:13ne mérite pas autant d'attention
17:14et surtout est injuste.
17:15Il doit faire sa peine
17:16comme tout le monde.
17:17On continue d'en parler
17:18au 0826 300 300.
17:20Bonjour François.
17:21Bonjour.
17:22Merci beaucoup.
17:23Et vous-même, comment ça va ?
17:24Ça va, merci, très bien.
17:26Vous avez une très jolie voix
17:27pour quelqu'un qui se réveille
17:28un dimanche matin
17:28et qui nous appelle.
17:29Ça fait plaisir.
17:30Dites-moi.
17:31Donc moi, ce que je voulais dire,
17:32c'est que...
17:33Excusez-moi.
17:33Moi, j'ai déjà assisté
17:34à des jugements
17:35en tant que spectateur.
17:37Et je peux vous dire
17:37que quand les juges
17:38posent la sentence,
17:40c'est vraiment pesé.
17:42Donc, est-ce que vous pensez
17:43vraiment qu'un juge,
17:44ou que des juges en fassent,
17:46capable de mettre
17:46cinq ans d'emprisonnement,
17:47c'est pas rien,
17:49pour des pacotilles
17:50ou pour des suppositions
17:52ou pour des...
17:53Moi, je ne pense pas.
17:54Je pense que les juges,
17:55ils ont fait leur métier,
17:56ils ont fait leur travail.
17:57C'est des professionnels.
17:59Après, que Nicolas Sarkozy,
18:00lui, il attaque derrière
18:01après qu'il fasse
18:02une contre-attaque ou autre,
18:04ça, c'est son parti.
18:07C'est son problème, en fait.
18:08C'est pas le nôtre.
18:09En français, la justice,
18:10elle est claire, elle est nette.
18:11Et vous ne le croyez pas
18:12quand il dit
18:12s'il y a des abus
18:13me concernant alors précisément
18:15que c'est cette visibilité,
18:16cette force de frappe,
18:17demain, ça pourra arriver.
18:18Ça arrive certainement déjà
18:19à des citoyens lambda
18:20qui, eux, n'ont pas le pouvoir
18:21de se défendre,
18:21qui n'ont pas la capacité
18:22de faire du bruit avec ça.
18:24Il fait partie d'une génération
18:25où ils se croient
18:27tout permis, quoi, en fait.
18:28C'est une génération
18:29de politiciens,
18:30ils croient encore
18:31qu'ils ont le pouvoir
18:32dans les poches.
18:32Non, le pouvoir,
18:34c'est pas eux.
18:35Un peu de discrétion
18:37et un peu de décence,
18:37c'est ça que vous dites, François.
18:39Merci beaucoup
18:40de nous avoir appelés
18:40pour ce bon sens,
18:41mon cher François,
18:42et pour votre part,
18:42les vrais 0826 300 300.
18:45Merci beaucoup
18:45d'avoir été si nombreux
18:46à participer à cet échange.
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