Le Premier ministre l'affirme haut et fort: le gouvernement "n'envisage pas" le retour de l'impôt sur la fortune. Dans un entretien au Parisien, Sébastien Lecornu exclut la remise en application de l'ISF, mais indique que la proposition de budget inclura l'augmentation de "certains impôts", pendant que "d'autres diminueront". Pour les syndicats et l'ensemble de la gauche, les réponses apportées par le Premier ministre ne sont pas suffisantes et déplorent l'absence de "justice fiscale".
00:00Il nous tend une main, mais il nous tend une main vide en ayant dit non à la taxe Zoukman, en ayant dit non à l'ISF,
00:06en n'ayant même pas évoqué la mesure pouvoir d'achat que nous portons, en refusant de réduire le rythme de réduction des déficits.
00:15Donc je dois dire que c'est la douche froide et le sentiment en réalité qu'il ne prend pas les demandes des Françaises et des Français dont nous sommes les porteurs
00:23puisque chacune de nos mesures est plébiscitée par les Français, quelle que soit d'ailleurs la sensibilité politique.
00:27Qu'ils ne prennent pas l'impatience des Français sur leur désir de changement au sérieux.
00:32Et je suis très inquiet de cette espèce d'aveuglement du Premier ministre qui en réalité prétend à un changement de méthode
00:41mais nous apporte d'ores et déjà les mêmes réponses que par le passé, celles qui ont été sanctionnées dans les urnes il y a un an par les électeurs.
00:48Vous dites douche froide, l'entourage de Sébastien Lecornu répond base de négociation.
00:54Pour lui, pour l'entourage du Premier ministre, les propos de Sébastien Lecornu dans Le Parisien sont une base de négociation
01:00et ce notamment en vue d'une nouvelle réunion avec vous entre autres vendredi à Matignon.
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