- il y a 2 jours
DB - 22-09-2025
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00:00:00Dans le fait d'hiver noir qui va vous être conté,
00:00:26tout va par deux, comme le bien et le mal.
00:00:28Deux femmes rivales, deux crimes, deux assassins, deux mobiles, deux passions.
00:00:35De tout cela, le plus important, ce sont les passions.
00:00:38Sans elles, tout guidait les auteurs de ces crimes sur le chemin du bien.
00:00:42Mais à cause d'elles, c'est le mal qui l'a emporté.
00:00:46La fatalité était comme tapis en œufs, comme un chat qui sommeille,
00:00:51et que le fumet des passions réveille.
00:00:52Et c'est ce double piège de la passion aveugle et du destin aux aguets que j'ai voulu illustrer.
00:01:00Autre façon de vous dire, si vous ne l'aviez déjà compris,
00:01:03que ce conte diabolique est aussi un conte moral.
00:01:07Et c'est ce que vous voulez dire, c'est ce que vous voulez dire.
00:01:37C'est ce que vous voulez dire, c'est ce que vous voulez dire.
00:02:07Aux environs de 1930, à Saint-Gilles-en-Terre,
00:02:20le dimanche commençait comme une pièce de théâtre.
00:02:22Jeannette Médieu avait depuis dix ans le privilège d'en jouer l'ouverture à l'harmonium.
00:02:45En semaine, elle donnait quelques leçons le piano à de rares élèves,
00:02:51mais sa véritable occupation consistait à tenir, depuis la mort de sa sœur,
00:02:57le ménage de son riche beau-frère, le garagiste Charles Noguera.
00:03:01A vrai dire, Charlot, comme on l'appelait, était devenu bien plus qu'un simple garagiste.
00:03:12Il possédait aussi quatre autobus qui sillonnaient la campagne,
00:03:15et avait même pressenti l'avenir du machinisme agricole.
00:03:18A sa manière, c'était un notable.
00:03:30Les autres acteurs de cette histoire sont une jeune fille de 24 ans,
00:03:41Maria Tozzi, d'origine italienne,
00:03:50sa tante Josepha,
00:03:56et son jeune frère Guido.
00:04:00Guido fabrique des sandales à domicile.
00:04:05Depuis quelque temps, Maria est venue l'aider.
00:04:07Auparavant, elle était servante chez Charles.
00:04:13Au dernier rang de l'assistance, le couple Campana.
00:04:18Entre eux et le bon Dieu, il s'est établi un lien solide de fournisseur à client.
00:04:22Il pourvoit le confessionnal en pêcheur.
00:04:26Dans leur troquet, posté à la sortie du village,
00:04:29on peut boire et jouer à toute heure,
00:04:31et on dit même que les serveuses,
00:04:34sinon la mère Campana elle-même,
00:04:35ne laissent jamais un client
00:04:37en état de privation de quoi que ce soit.
00:04:48Voilà pour les principaux personnages.
00:04:52Il y a bien encore monsieur et madame Duprat,
00:04:54les propriétaires de la grande quincaillerie,
00:04:57mais ils ne sont là pour ainsi dire qu'à titre de figurant
00:04:59et à la place d'un mort.
00:05:01Leur fils Paul, dit le beau Popo,
00:05:05décédé, dans des circonstances tragiques,
00:05:08voici trois ans.
00:05:13Je vais quand même vous le montrer,
00:05:14tel qu'on le connaissait de son vivant.
00:05:16Maintenant, les présentations faites et la représentation dominicale,
00:05:20tel qu'il y a à la是什麼,
00:05:21qu'on m'a de leur présenter.
00:05:22Je vais quand même vous le montrer,
00:05:22et puis, je vais quand même vous le montrer.
00:05:23Et puis, je vais quand même vous le montrer,
00:05:25c'est un tel autre,
00:05:26qui est un tel moyen.
00:05:39C'est un tel qu'il y a à la fin.
00:05:40C'est un tel !
00:05:40C'est un tel qu'on fait.
00:05:42Maintenant, les présentations faites et la représentation dominicale terminée, la journée peut commencer.
00:05:48Bonjour.
00:06:10Bonjour.
00:06:11Bonjour.
00:06:12Comment va votre frère ?
00:06:13Toujours couché.
00:06:14Et que dit le docteur ?
00:06:16Il faut de la patience.
00:06:29La patience, je connais ça aussi, madame Petral.
00:06:33Au revoir.
00:06:34Au revoir, monsieur.
00:06:41Alors, tu n'as pas cette tournée ?
00:06:42Non, je ne peux pas, j'ai un autobus, il y a des pannées sur la route de Saint-Marc.
00:06:45Alors, tu ne rentres pas ?
00:06:47J'en ai pas pour longtemps, vous avez vu.
00:06:49Allez, bonne journée.
00:06:50Salut.
00:06:51Salut.
00:06:52Sur ?
00:06:57Du !
00:06:58Ça a tightened la tête ?
00:07:00Comme ma amie.
00:07:01Susanti !
00:07:03Et on ou gueule ?
00:07:03nord !
00:07:05Elles sont tous mers Steel !
00:07:07Deux ?
00:07:09Sous-titrage MFP.
00:07:39...
00:08:09Vous êtes prêts ?
00:08:32Voilà, allons-y !
00:08:35Allez-y !
00:08:37Allez-y !
00:08:41Voyez le travail !
00:08:46Voilà !
00:08:5720 minutes !
00:09:00Vous voulez que je vous dise, la mécanique, c'est comme le reste !
00:09:03Si on n'est pas amoureux...
00:09:06Moi, je suis patron, j'ai des compagnons, des employés...
00:09:09C'est dimanche !
00:09:10Et c'est moi qui fais le boulot !
00:09:12C'est pas de l'amour, ça !
00:09:13On verra quelqu'un le chercher ce soir !
00:09:18Eh bien, au revoir, au plaisir, merci, M. Charles !
00:09:21...
00:09:31...
00:09:33Qu'est-ce qui vous arrive, André ? On ne vous a pas laissé rentrer ?
00:09:48Non, j'ai appelé, il n'y a personne !
00:09:50Il n'y a personne !
00:09:51Il n'y a personne ?
00:09:52Ah !
00:09:53Pourtant, elle doit bien être là !
00:09:55Mais la porte est fermée !
00:10:01Alors, on va essayer par la remise !
00:10:03Parce que si c'est fermé là, c'est que la cuisine doit l'être aussi !
00:10:06Elle se barricade tout le temps quand elle est seule !
00:10:17Et voilà !
00:10:18Et on met devant ou vers derrière !
00:10:25...
00:10:30Posez-la sur la table en attendant !
00:10:40Est-ce qu'elle fait un oui ?
00:10:42Janet !
00:10:52Je vais vous la chercher !
00:10:55Anne ?
00:10:56لا !
00:11:02Elle !
00:11:03Cémin ?
00:11:05Passez-Cênir !
00:11:14Toute-Chanir !
00:11:16Elle Está chanir !
00:11:18Toute-Chanir !
00:11:19Le câmbol est cette chanir !
00:11:21effort !
00:11:22N'est-ce qu'on est commentaire ?
00:11:23Non, non, attends.
00:11:29Non, non.
00:11:31Non.
00:11:45Quoi ?
00:11:48Quoi ?
00:11:49Quoi ?
00:11:51Quoi ?
00:19:23On l'a traîné jusqu'à l'escalier et on l'a attaché à la rampe.
00:19:28Pourquoi ?
00:19:30Peut-être pour faire croire à un suicide.
00:19:32Idiot, ça ne tient pas.
00:19:37Monsieur Charles, venez s'il vous plaît.
00:19:45C'est bien dans cette pièce qu'on a volé l'argent.
00:19:48Oui, dans mon armoire.
00:19:50Pourriez-vous m'expliquer une chose que je ne comprends pas ?
00:19:53Comment se fait-il que la chambre était fermée à clé ?
00:19:57Elle fermait tout le temps quand elle était seule.
00:20:00En revenant de la messe, elle n'a pas eu le temps d'ouvrir, bien sûr.
00:20:03Et que faisait-elle de la clé ?
00:20:06Elle la mettait dans le saladier où j'ai trouvé et j'ai ouvert.
00:20:10Quelqu'un d'autre connaissait-il la cachette ?
00:20:13Elle est domestique. Mais c'est dimanche, non ?
00:20:17Personne d'autre ?
00:20:19La voisine peut-être, mais il aurait fallu qu'elle voie faire jamais.
00:20:25Chef, ça voudrait dire que l'assassin n'est pas un familier du lieu.
00:20:28Sinon, il n'aurait pas eu besoin de défoncer la porte.
00:20:31Évidemment.
00:20:43Il lâche.
00:20:45Vous la connaissez ?
00:20:48C'est la mienne.
00:20:50Et où était-elle rangée, d'habitude ?
00:20:53En bise, à côté du bois.
00:20:55Tiens.
00:20:57Elle a été affûté, Ressa.
00:20:59C'est vous qui l'avez affûté ?
00:21:01Ben oui.
00:21:06Vous dites quand vous a volé combien ?
00:21:10Cinq mille francs.
00:21:12Eh ben, c'est pour rien, dites donc.
00:21:14Pourquoi gardiez-vous tout cet argent chez vous ?
00:21:18Mais parce que je veux pas laisser des grosses sommes au garage,
00:21:21des banques sont jamais ouvertes quand on a besoin.
00:21:23Voilà.
00:21:26Bon.
00:21:28S'il y a la guerre, ça sera tout pour aujourd'hui.
00:21:32Demain, le juge sera là.
00:21:51Bonjour, madame Tozy.
00:21:52Bonjour, Maria.
00:21:53Bonjour, madame Dupin.
00:21:54Qu'est-ce que vous dites de cette après-chose ?
00:21:56Quelle chose, madame Dupin ?
00:21:57Comment vous ne savez pas ?
00:21:59La belle-sœur de Charles Noguera a été assassinée.
00:22:01Jésus, Maria.
00:22:03Mais quand c'est arrivé ?
00:22:05Ce matin, un peu après la messe.
00:22:07Il paraît qu'on l'a étranglée avec une corde.
00:22:09La pauvre dame.
00:22:12Tout entends, Maria ?
00:22:14Mais vous la connaissiez, vous, Maria.
00:22:16C'était votre ancienne patronne.
00:22:17Oui, madame.
00:22:18Et on a découvert les coupables.
00:22:21Pas encore.
00:22:23Mais j'espère que ça ne se passera pas comme pour mon petit.
00:22:27Mon Dieu, c'est vrai.
00:22:29Dire que votre fils, lui aussi.
00:22:32Il y aura trois ans le 21.
00:22:35Chez nous, en Italie, on dit qu'on découvre les coupables
00:22:38en les voyant dans une glace.
00:22:39Ne dites pas de bêtises, Josefa.
00:22:41Ce sont les gendarmes qui trouvent les coupables.
00:22:43Ils veulent bien les trouver.
00:22:44M'excuse, madame, mais vous promettez de mon avis.
00:22:46C'est quoi ?
00:22:47Je t'ai dit que tu es allé avec laante ?
00:22:48Mais ...
00:23:16...
00:23:45Figurez-vous qu'elle est venue m'acheter un rouleau de corde la semaine dernière.
00:24:13Une corde ? Pour quoi faire ?
00:24:15Elle m'a dit que c'était pour sa chèvre.
00:24:17Et vous croyez ?
00:24:18Non, je ne sais pas.
00:24:20À ce qu'il parait, elle était la nitresse de nos guérins.
00:24:23Je croyais que c'était sa bonne.
00:24:24Oui, aussi.
00:24:25A tout faire.
00:24:27Vous l'avez dit aux gendarmes pour la corde ?
00:24:29Non, personne ne m'aurait demandé.
00:24:31Vous devriez m'aborder.
00:24:33Madame Didier, je voulais vous dire.
00:24:35Pour la corde, elle est très bien.
00:24:36Ma chèvre est très contente.
00:24:37Elle vous remercie ici.
00:24:39Je vous remercie ici.
00:24:41Je vous remercie.
00:24:43Je vous remercie ici.
00:24:44La corde est très belle.
00:24:45Je vais vous remercie ici.
00:24:47Je vous remercie ici.
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00:37:43...
00:37:47... ...
00:37:53... ...
00:37:53Où en étions-nous, déjà ?
00:38:11Ah, mais vous me disiez que vous ne songez pas à épouser votre belle-sœur.
00:38:21Vous l'avez fait, non ?
00:38:22Je voudrais en revenir à Maria Tossi.
00:38:27Pourquoi ?
00:38:30Monsieur Noguera, nous sommes ici en Trôme, et je suis tenu par le secret d'instruction.
00:38:42Oui ou non, Maria Tossi était-elle votre maîtresse ?
00:38:47Prenez le temps de me répondre.
00:38:51Bon, d'accord, oui, c'est vrai.
00:39:04Autant en finir avec cette histoire.
00:39:06Surtout que c'est terminé depuis longtemps.
00:39:08Depuis quand ?
00:39:10Depuis le retour de ma belle-sœur.
00:39:12Je vous remercie de votre franchise, M. Noguera.
00:39:28Je pense que j'aurais été l'occasion de vous en parler.
00:39:35Excusez-moi.
00:39:35C'estưởng, c'est terminé.
00:39:43Au revoir.
00:40:45Mais c'est pas ça qui m'inquiète
00:40:46Il va pas me lâcher avec cette connerie de bagarre avec Paul Duprin, c'est sûr, il en a reparlé
00:40:53Mais tu n'as rien fait de mal, Charles
00:40:56C'est juste une bagarre avec lui, ça arrive
00:40:58Et puis c'est loin, personne s'en souvient
00:41:01Personne ?
00:41:04Les Duprins qui peuvent pas me blérer
00:41:05Ils vont demander une réouverture de l'enquête, c'est sûr
00:41:08Le juge n'a rien contre toi, juste cette bagarre
00:41:12Il n'y a que Jeannette qui aurait pu parler
00:41:19Jeannette et moi, bien sûr
00:41:25Alors t'as rien à craindre
00:41:26Ouais, Jeannette parlera plus
00:41:33Parce que moi tu crois que je peux parler
00:41:39Non, non, je te demande pardon
00:41:43Mais ?
00:41:48Mais c'est plus fort que moi
00:41:54C'est cette canne
00:41:56Je peux pas m'empêcher de penser à cette canne
00:41:58Quelqu'un a dû la trouver, c'est sûr
00:42:01Tiens, Charles, je t'ai apporté un cadeau
00:42:28C'est ce que j'ai apporté, c'est ce que j'ai apporté
00:42:58Dieu Dieu Dieu Dieu Dieu Dieu
00:52:39Peut-être qu'elle avait fait quelque chose
00:52:45qu'il ne fallait pas.
00:52:49On ne sait jamais.
00:52:52Nous, on ne l'avait rien fait.
00:53:04Alors, celui qui l'a tué,
00:53:07le remords doit le traquer.
00:53:09Leur mort, c'est comme un chien de chasse.
00:53:19Il n'a jamais sa piste.
00:53:27Peut-être que celui qui l'a fait,
00:53:29c'est plus malheureux qu'en enfer.
00:53:32Peut-être.
00:53:32C'est moi qui l'ai tué.
00:53:45Je l'ai tué dès que je t'ai eu.
00:53:55Et puis je sais aussi que...
00:53:56quand tu te seras réchauffé, tu iras te rendre.
00:53:59C'est fini.
00:54:14Je vous ai combien?
00:54:16À moi, à rien.
00:54:17J'ai tué.
00:54:22J'ai tué.
00:54:23J'ai tué.
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01:16:24Je vais vous mettre à la banque.
01:16:26Oui, mais vous ne l'y avez pas mis.
01:16:28Je ne l'ai pas mis, voilà. Qu'est-ce que vous voulez ?
01:16:30Ça arrive, non ? Je n'ai pas eu le temps.
01:16:32Cela n'explique pas qu'on l'ait retrouvé chez Maria Tozzi.
01:16:36Tiens, puisqu'elle l'a volé entre-temps, elle l'a dit elle-même.
01:16:39Mais je ne suis pas obligé de la croire non plus.
01:16:43On la croyait quand ça vous chante, quand ça vous arrange.
01:16:46Et pourquoi elle l'aurait dit ?
01:16:48Pour vous protéger, Noguera.
01:16:51Pour me protéger, moi ?
01:16:53Elle n'a jamais fait que vous obéiez, vous la dominiez.
01:16:57Mais enfin, c'est des inventions pures et simples, ça.
01:17:01Vous n'avez aucune preuve de ça. Prouvez-le.
01:17:04Je vais le faire.
01:17:08Peu après que Maria Tozzi soit entrée à votre service, n'a-t-elle pas dû saliter ?
01:17:16Oui, il me semble, oui.
01:17:18Pourquoi ?
01:17:19Mais comment voulez-vous que je le sache ? Moi, je ne sais pas. Je ne connais pas les maladies des femmes, je ne suis pas docteur.
01:17:24N'avait-elle pas vu un médecin ?
01:17:26Non.
01:17:27Ça, elle ne voulait pas.
01:17:29Elle m'a dit qu'elle était allée voir une femme à Saint-Médard qui soignait avec des plantes, soi-disant.
01:17:33N'est-ce pas plutôt vous qui l'avez emmenée ?
01:17:35Non.
01:17:37Maria dit le contraire.
01:17:44Saviez-vous que cette femme était une avorteuse ?
01:17:46Mais comment voulez-vous que je le sache ? Je n'en sais rien, moi. Elle soignait toutes sortes de maladies avec ses plantes.
01:17:50Oui, mais elle a avorté Maria.
01:17:52Mais ça, c'est Maria qui le dit. Depuis que vous la tenez entre vos mains, vous lui faites dire ce que vous voulez. Tout à l'heure, ça va être une sainte. D'ailleurs, la femme est morte, alors c'est facile.
01:18:00Oui, mais sa fille n'est pas morte. Et nous avons recueilli son témoignage.
01:18:06C'est un complot, quoi. Elles ont juré de me perdre, ces bonnes femmes.
01:18:11Écoutez, Noguera.
01:18:14Niez-vous toujours que vous ayez revu Maria Tozzi après votre rupture ?
01:18:21Je vous l'ai dit, oui, je ne l'ai pas revue.
01:18:25Vous êtes sûr ?
01:18:28Oui.
01:18:31Vos amis Campana vous ont lâché, Noguera.
01:18:36Vous avez revu Maria Tozzi au moins deux fois.
01:18:40Le vendredi avant le crime et le lendemain du crime.
01:18:49Oui, c'est vrai.
01:18:51Mais qu'est-ce que ça prouve ? On faisait l'amour, mais ne me parlez pas. Je suis... Je suis innocent, monsieur. Je suis innocent.
01:19:00Écoute. Voilà ce que je te propose.
01:19:08Si tu acceptes de partir, de me... de me l'exer tranquille, je te donnerai de l'argent.
01:19:13J'ai apporté 5000 francs. C'est pas... pas très adote, mais c'est comme un divorce à mes torts, quoi.
01:19:21On ne peut pas divorcer, puisqu'on n'est pas mariés. Il aurait fallu que tu tiennes ta promesse, Charles.
01:19:26Ça veut dire que... tu n'acceptes pas ?
01:19:33Non. C'est toi que je ne veux pas ton argent.
01:19:37Tu me confonds avec une autre.
01:19:38Bien.
01:19:39On est bien ensemble, non ?
01:19:41C'est toujours à cause d'elle qu'on se dispute.
01:19:45J'ai toujours autant envie de toi, tu sais.
01:19:48Alors épouse-moi.
01:19:49Je ne peux pas.
01:19:50Pourquoi Charles ? C'est simple.
01:19:51J'ai promis à Jeannette.
01:19:52A moi aussi, tu l'as promis.
01:19:53C'est comme ça.
01:19:54C'est comme ça.
01:19:55C'est comme ça.
01:19:56C'est comme ça.
01:19:57C'est comme ça.
01:19:58On est bien ensemble, non ?
01:20:00C'est toujours à cause d'elle qu'on se dispute.
01:20:05J'ai toujours autant envie de toi, tu sais.
01:20:08Alors épouse-moi.
01:20:09Je ne peux pas.
01:20:11Pourquoi Charles ? C'est simple.
01:20:15J'ai promis à Jeannette.
01:20:18A moi aussi, tu l'as promis.
01:20:20C'est comme ça la vie, Charles.
01:20:21Il faut choisir.
01:20:22Je sais.
01:20:24Mais je ne peux pas.
01:20:25Je voudrais, mais je ne peux pas.
01:20:30Elle te tient ?
01:20:36Oui.
01:20:41Tu as un secret ?
01:20:43Tu as confiance en moi ?
01:20:45Oui.
01:20:47Alors dis-moi, de quoi tu as peur ?
01:20:50Tu te souviens de la mort de Paul Duprois ?
01:21:03Oui.
01:21:04Ben, c'est ça.
01:21:07Un soir, en sortant d'ici, je lui ai flanqué une raclée parce qu'il trichait aux cartes.
01:21:12Dans la bagarre, j'ai perdu ma canne.
01:21:15Quand je suis revenu la chercher, elle avait disparu.
01:21:18Mais lui, Paul, il était là, mort.
01:21:21Mais ce n'est pas moi qui l'avais tuée, je le jure, ce n'est pas moi.
01:21:23Non.
01:21:27Je te crois.
01:21:31Tu l'as dit à Jeannette ?
01:21:35Oui.
01:21:36J'avais peur que quelqu'un trouve la canne et la porte au gendarme.
01:21:40Le soir où j'avais bu, je lui ai dit.
01:21:43C'est pour ça que tu n'oses pas la quitter.
01:21:46Tu as peur qu'elle se serve de ça.
01:21:54Et si quelqu'un te débarrassait d'elle ?
01:21:56Tu es folle.
01:22:03Tu es folle.
01:22:05Tu es folle.
01:22:08Non, mais en ce moment, j'ai envie de rire.
01:22:17Ainsi, c'était bien Charles qui avait donné à Maria l'idée du crime, mais bien malgré lui.
01:22:26Et sans s'en douter, il avait refermé lui-même le piège où il s'était pris.
01:22:40A son retour chez lui, en effet, il avait remis les billets à leur place.
01:22:51Mais si quelqu'un l'avait bien vu les prendre, personne ne l'avait vu les rapporter.
01:22:56C'était une charge terrible contre lui.
01:22:58Le lendemain soir du crime, Maria attendit Charles comme convenu à la maison Campana.
01:23:16Tiens, Charles, je vais t'apporter un cadeau.
01:23:25Tu viens-t'elle ?
01:23:27Non. Ne me demande rien. Pas maintenant.
01:23:30Plus tard, peut-être.
01:23:32C'est un cadeau que je t'ai gardé pour le jour où nous serions libres.
01:23:36Maintenant, tu n'as plus rien ni personne à craindre.
01:23:38C'est ce que tu voulais, non ?
01:23:41C'est toi qui as tué Poupon.
01:23:51Non, je n'ai pas tué Poum.
01:23:56Si, et Jeannette ? Tu as tué Jeannette ?
01:23:58Je l'ai fait parce que je t'aime, Charles.
01:24:03Toi, tu n'aurais jamais eu le courage de m'aimer contre elle.
01:24:12Maintenant, je vais te dire, parce que je sais, c'est Jeannette que j'aimais.
01:24:20Pas toi.
01:24:23Va-t'en !
01:24:25Pas toi. Pas toi.
01:24:28Va-t'en !
01:24:31Charles !
01:24:33Charles !
01:24:38Vous expliquerez ça au juré.
01:24:44Le juge inculpa Charles de complicité dans un délit d'avortement
01:24:49et d'avoir suscité, préparé, facilité, de complicité avec Maria, l'assassinat de sa belle-sœur.
01:24:55Maria fut accusée de s'être prêtée à un avortement et de l'assassinat de Jeannette Médieu.
01:25:03Charles fut condamné aux travaux forcés à perpétuité.
01:25:07Maria eut dix ans de réclusion.
01:25:09Elle avait bénéficié des circonstances atténuantes.
01:25:12Quant à Guido, le juge n'avait retenu aucune charge.
01:25:18Il s'en était servi pour faire tomber Noguera et il y était parvenu.
01:25:21Charles fut tué six ans plus tard à Cayenne au cours d'une rixe avec d'autres bagnards.
01:25:24Il était innocent.
01:25:25Guido s'éteignait par un délit d'avortement.
01:25:26Il s'éteignait par un délit d'avortement.
01:25:27Charles fut tué six ans plus tard à Cayenne au cours d'une rixe avec d'autres bagnards.
01:25:38Il était innocent.
01:25:39Guido s'éteignait presque à même temps dans un sanatorium des Pyrénées.
01:25:58La mort de son frère rappela à Maria que l'enfer était devant elle et non derrière comme elle l'avait longtemps cru.
01:26:04Elle appela l'aumônier de la prison, implora de sa part la miséricorde de Dieu et le chargea de tout révéler au juge.
01:26:13Puis elle n'eut plus rien d'autre à faire qu'à se laisser mourir de consomption.
01:26:34Le travail de Dieu est une petite ensembles de Pyrénées.
01:26:37Maire de Dieu est uneérie.
01:26:38La mort de Dieu est une nouvelle.
01:26:39Elle n'est pas encore une révolution de deux.
01:26:43C'est le temps d'arrêter.
01:26:44Il s'inclenche avec d'autres bagnards de pérennes et qui s'est une èheée.
01:26:47Plus elle a fait des événements de pérennes,
01:26:51mais qu'est-ce que pour nous aéreiller au juge de son frère.
01:26:53Si on m'a apprendu, il s'est un plaisir de se réveiller.
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