00:00Dans son dernier rapport sur les perspectives économiques de l'Afrique intitulé « Thierry, le meilleur parti du capital de l'Afrique pour favoriser son développement »,
00:09la Banque africaine de développement allait être un ralentissement préoccupant de la croissance économique du Gabon en 2026.
00:15L'institution panafricaine attribue cette tendance à une explosion de dépenses publiques, couplée à une mauvaise anticipation de la baisse continue des recettes pétrolières.
00:22À cela s'ajoutent l'essoufflement des gisements pétroliers existants, qui restent pourtant la principale source de revenus de l'État.
00:28La production pétrolière, représentant encore 46% des recettes fiscales en 2024, connaîtra une baisse de 2,1% cette année, avant de plonger de 4,7% en 2026, selon les projections de la BAD.
00:40Cette tendance s'explique par l'absence de nouvelles découvertes significatives et le vieillissement des infrastructures.
00:45Toutefois, la Banque prévoit une légère compensation grâce à la montée en puissance des secteurs non pétroliers, notamment l'agriculture, les mines et le BTP,
00:53qui devraient contribuer à diversifier progressivement la base économique du pays.
00:58Les prévisions de la BAD annoncent une croissance économique de 2,4% en 2025, suivie d'un léger recul à 2,2% en 2026, en raison de l'aggravation du déficit budgétaire.
01:08Ce scénario contraste fortement avec l'optimisme du gouvernement, qui mise sur le plan national de croissance et de développement,
01:14doté d'un budget de 10 000 milliards de francs CFA, pour hisser la croissance à deux chiffres d'ici 2030.
01:20Cette ambition reste cependant difficilement conciliable avec les déséquilibres actuels.
01:24Pour déjouer ces prévisions peu encourageantes, le Gabon devra accélérer les réformes structurelles.
01:29Cela implique une amélioration de la gouvernance, une rationalisation des dépenses publiques,
01:33une meilleure gestion des subventions sociales, mais aussi la création d'un climat favorable aux investissements étrangers.
01:39À cela s'ajoute l'urgence de moderniser les infrastructures de base, en particulier dans les secteurs de l'énergie et du transport,
01:45indispensable à une croissance inclusive et soutenue.
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