- il y a 3 mois
Dans C'est Excellent, Judith Beller reçoit Natasha Saint-Pier, chanteuse, sort son nouvel "Ma plus belle histoire d’amour" le 26 septembre prochain et dans les librairies avec "Mes très chères Saintes" aux Éditions du Rocher & Philippe Spanghero, consultant rugby Sud Radio et auteur de "Au Nom du Clan", sorti aux éditons Alisio
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, c'est excellent, Judith Bélaire.
00:30J'ai réussi à en décoter deux petits extras.
00:31On va écouter ça tout à l'heure.
00:32Bienvenue sur Sud Radio.
00:33Merci.
00:33Avec plaisir.
00:35En face de vous, Natacha, une personnalité familière de Sud Radio,
00:38puisque vous pouvez le retrouver notamment dans Sud Radio Rugby.
00:41J'ai nommé Philippe Spanguero.
00:43Alors Philippe, vous êtes un ancien rugbyman.
00:44Vous êtes devenu entrepreneur et maintenant auteur.
00:47Et vous signez au nom du clan.
00:48C'est sorti aux éditions Alizio.
00:50C'est une plongée dans l'univers des fils et des fils d'eux.
00:53Mais pas que.
00:53Ce que ça veut dire aussi, nous parler de ce que signifie la loyauté familiale,
00:57la transmission et tout ce qui va avec.
00:59Bienvenue sur Sud Radio.
01:01Merci.
01:01Plaisir.
01:02Deux parcours, deux univers, une même exigence se racontent avec sincérité.
01:05Bienvenue à vous deux sur Sud Radio.
01:07Et vous, chères auditrices et chers auditeurs, bienvenue chez vous.
01:13Alors, Natacha Saint-Pierre, votre livre « Maîtresse et chère sainte »
01:15est sorti aux éditions du Rocher.
01:17Je vais faire un petit pitch pour les auditrices, pour les auditeurs.
01:20Alors déjà, c'est une œuvre très personnelle, spirituelle.
01:23Et vous partagez finalement votre cheminement à travers une rencontre avec dix saintes
01:26qui incarnent des qualités essentielles.
01:29Alors, par exemple, on parle du courage de Jeanne d'Arc
01:31ou de l'audace, par exemple, de Thérèse de Lisieux.
01:34Il y en a bien d'autres, évidemment.
01:35Il y en a donc une dizaine, on l'a dit.
01:37C'est un hommage, en fait, aussi à la place souvent méconnue des femmes dans l'église.
01:41Ça, c'est important de le dire.
01:42Et puis aussi une invitation à puiser dans leur exemple pour mieux avancer dans nos vies.
01:46Alors, première question.
01:47Est-ce que vous avancez mieux dans vos vies maintenant que dans votre vie ?
01:50Peut-être dans vos vies, d'ailleurs, si vous en avez plusieurs.
01:52Oui, on en a plusieurs.
01:54On a la vie de maman, on a la vie d'amoureuse, on a la vie de chanteuse, de comédienne, d'auteur.
01:59Et donc, dans toutes ces vies, j'avoue, m'inspirer du courage de ces femmes,
02:05de leur abnégation, de leur capacité à ne pas accepter d'être mises dans des cases.
02:11Certaines cases étaient imposées par différentes sociétés à différentes époques.
02:15Et ces femmes-là, par conviction, la leur était une conviction religieuse,
02:20ont décidé de s'affranchir de ces dictates, de ces cases.
02:25Et je pense qu'aujourd'hui, les femmes que nous sommes,
02:28quelle que soit notre conviction profonde,
02:32on a matière à trouver l'inspiration dans ce livre-là,
02:35à travers ces femmes, pour s'affranchir des dictates de notre société d'aujourd'hui.
02:39On parle de résilience, quoi, en fait.
02:41C'est le mot qu'on utiliserait aujourd'hui.
02:42Tout à fait.
02:44Alors, c'est intéressant comment vous les avez découvertes, ces femmes.
02:47C'était lors de vos tours de chant dans des lieux de culte.
02:49Alors, sur la présentation d'un album sur Jeanne d'Arc,
02:52vous avez remarqué sur l'hôtel d'Inon de Sainte.
02:54C'est ça qui s'est passé.
02:56Ça vous a surpris, ça vous a touché.
02:57Et du coup, vous êtes allé chercher un petit peu qui c'était.
03:01Et vous avez eu envie, du coup, c'était logique de les raconter, quoi.
03:04Oui, comme vous, je connais les noms de certaines saintes,
03:08comme Sainte Catherine, Sainte Geneviève,
03:09sans trop connaître qui elles sont.
03:11Je connaissais très bien Thérèse de Lisieux et Jeanne d'Arc,
03:13parce que je les ai étudiées.
03:15Et le curé avait eu l'idée de faire graver sur son hôtel
03:18le nom de dix femmes qui ont marqué l'histoire de l'Église.
03:22Parce qu'on ne les sait pas assez souvent.
03:24C'était un curé engagé, quoi.
03:25Un curé engagé.
03:26Et je me suis dit, waouh, je devrais en faire un album.
03:28Et je n'ai pas réussi à faire aboutir ce projet d'album.
03:31Je ne trouvais pas comment l'articuler.
03:33Et avec le temps, ça s'est articulé en livres.
03:36Et j'en suis plutôt assez contente,
03:38parce que rechercher sur la vie de ces femmes
03:41m'a permis de découvrir beaucoup sur elles
03:44et de découvrir un peu sur moi aussi.
03:46Forcément.
03:47Alors, on se dit qu'effectivement, ça ferait un bon album,
03:49parce que Le Courage, pour Jeanne d'Arc,
03:51une chanson sur le courage, par exemple.
03:52Et puis, l'audace rebelle de Thérèse de Lisieux,
03:54l'abnégation de Jeanne Beretta Molla,
03:56la persévérance de Thérèse Bénédicte Delacroix.
03:59C'était vraiment des saintes, j'ai envie de dire.
04:01Et surtout, c'est des exemples.
04:02Oui, c'est des exemples.
04:04Mais ce ne sont pas des femmes qui ont été,
04:06à tout point de vue, parfaites.
04:08Et c'est ce qui est intéressant aussi.
04:10C'est des saintes humaines.
04:11Ce sont des saintes humaines
04:13qui ont eu des moments de doute,
04:14qui ont eu des failles,
04:16qui sont parfois tombées,
04:17qui se sont relevées.
04:18Et elles nous montrent aussi,
04:19à travers tout ça,
04:20la persévérance.
04:22Bien sûr.
04:23Et puis, il y a aussi un point de vue intéressant,
04:26c'est que pour vous, les églises,
04:27ce n'est pas que des espaces religieux,
04:29c'est de l'art, c'est de la beauté,
04:30puis c'est notre histoire.
04:31Il y a beaucoup de patrimoine dans les églises.
04:33Moi, j'ai la chance de le côtoyer régulièrement,
04:36puisque j'ai fait dix ans de tournée dans les églises.
04:39Donc, j'ai vu énormément d'églises en France.
04:41Et il y a une quantité d'œuvres d'art,
04:45il y a toute l'histoire de la France
04:48qui est retracée dans ces lieux de culte.
04:51Et parfois, que pour voir la beauté des lieux,
04:54ça mérite d'y entrer.
04:55Bien sûr.
04:57Et puis aussi, parce que l'exaltation,
04:58elle commence par le plaisir de voir et d'entendre,
05:01quelque part.
05:02Mais oui, il y a cette phrase célèbre...
05:03Pour une chanteuse, c'est important.
05:04Mais oui, mais il y a cette phrase célèbre
05:06que disait le patron des Petits Frères des Pauvres,
05:08qui nous invitait à amener la beauté aussi,
05:13quand on amenait à manger,
05:15parce que, pour lui, nourrir l'âme
05:17était tout aussi important que nourrir les corps.
05:19Et ça, vous le ressentez, vous ?
05:20C'est quelque chose qui vous meut, en fait,
05:22dans votre vie en général, j'imagine,
05:24aussi quand vous montez sur scène, peut-être ?
05:26Oui, je trouve que la beauté, en général,
05:28aide les gens à se sentir bien, en fait.
05:32Et ça donne du sens à vos engagements d'hiver ?
05:35Moi, en tout cas, avoir un peu de spiritualité dans ma musique
05:39donne un sens à ma musique.
05:42J'ai l'impression de ne pas être qu'un clown,
05:45parce que divertir, c'est génial.
05:48Divertir en apportant quelque chose de plus profond,
05:50c'est encore mieux.
05:50Bien sûr.
05:52Alors, Natacha Saint-Pierre,
05:53il y a aussi une question qu'on se pose toutes.
05:55Est-ce qu'on est capable, nous, les femmes,
05:56ou moi, par exemple, en lisant votre livre,
05:58est-ce que je serais capable d'être aussi courageuse
06:00ou de prendre un chemin aussi inspirant que ces femmes-là ?
06:03J'imagine que, évidemment, c'est une question que vous vous posez aussi,
06:05et qui est même centrale dans le livre, en fait.
06:07Il y a certaines de ces femmes qui vont vous parler plus que d'autres,
06:10et c'est là où vous êtes dans votre vie à un instant T,
06:13quand vous lisez le livre.
06:15Et avec le temps, ce livre est vieilli avec vous,
06:18et vous allez vous dire,
06:19ah ben tiens, j'ai acquéri telle qualité,
06:22et là, celle dont j'aurais besoin dans ma vie d'aujourd'hui,
06:25c'est plus du courage.
06:27Et à d'autres moments de votre vie,
06:29ça va être plus de la rébellion,
06:31parce qu'on n'a pas besoin de la même qualité
06:34à tout moment de notre vie.
06:35Et ce que je trouve, en tout cas,
06:36ce que ça a eu comme répercutante pour moi,
06:38c'est de me rendre plus heureuse.
06:40Parce que plus on s'entraîne à avoir ces qualités-là,
06:43parce que c'est pas inné pour nous,
06:45un simple mortel,
06:46plus on s'entraîne à faire preuve de ces qualités,
06:50plus ça devient des automatismes.
06:51Parce que l'esprit a une mémoire,
06:55comme le corps, comme nos muscles ont une mémoire,
06:57ça fonctionne exactement de la même manière.
07:00Et après, pour nous perturber,
07:02il va falloir un événement,
07:04un élément perturbateur,
07:05beaucoup plus gros que quelques mois en arrière.
07:08Ça vous apprend à vous aimer, en fait, aussi.
07:10C'est ça que vous dites.
07:11Ça m'apprend à m'aimer,
07:12ça m'apprend à être heureuse,
07:13parce que les petites choses du quotidien
07:15me perturbent beaucoup moins.
07:17Et plus j'avance,
07:18plus les moyennes choses me perturbent moins.
07:20Et je me dis peut-être que pour mes 90 ans,
07:22je serai le calme dans la tempête.
07:25L'apaisement total.
07:26On aimerait bien tout s'y tendre, d'ailleurs, en ce moment.
07:28Mais c'est le but, non ?
07:29Alors, il y a aussi,
07:31on pourrait y revenir quand même deux minutes,
07:33cette place des femmes dans l'église,
07:35qui est souvent méconnue,
07:36et leur influence spirituelle.
07:39L'idée, c'est de leur redonner voix aussi
07:41à ces figures féminines.
07:42Il y a aussi Sainte Geneviève et sa ténacité.
07:45Puis évidemment, la résilience,
07:46on en reparle de la Vierge Marie.
07:47Tout à fait.
07:48En fait, dans beaucoup de domaines,
07:51on a un peu caché le travail des femmes.
07:54Dans la musique,
07:54on a récupéré des partitions qui étaient faites par des femmes.
07:57On leur a mis des noms de mecs.
07:58Il y a certaines femmes qui,
08:00auteurs pour pouvoir être publiées à une époque,
08:02ont signé avec un nom masculin.
08:03Georges Sand, par exemple.
08:04Georges Sand, par exemple.
08:06On a Pierre et Marie Curie.
08:07Bon, il y a pas mal de choses qui sont attribuées
08:10à la mauvaise personne.
08:13Mais, chez les saintes,
08:15personne ne s'est attribué leur mérite.
08:17Juste, on n'en a pas vraiment parlé.
08:19Et ces femmes-là,
08:20si on prend juste Sainte Geneviève,
08:21que vous avez cité,
08:22elle a épargné à Paris
08:24des combats
08:25il y a très très très longtemps
08:28par la ruse,
08:29par la ténacité.
08:30Parce que tout le monde lui disait
08:31il faut fuir, il faut fuir.
08:32Et elle a dit,
08:33si on fuit,
08:33on fuira toute notre vie,
08:35on va rester.
08:36Et elle a fait courir le bruit
08:37qu'il y avait un grave virus sur Paris
08:40et les soldats de l'armée adverse
08:42ne sont pas venus.
08:44Comme quoi.
08:46Alors, si on fuit,
08:46on fuira toute notre vie,
08:47ça résonne tout particulièrement en ce moment,
08:49j'ai envie de dire,
08:49Natacha Saint-Pierre,
08:50par rapport à l'époque contemporaine
08:51qu'on vit,
08:53où on a envie de fuir souvent
08:55cette espèce de bazar ambiant.
08:57Est-ce que ce n'est pas une manière,
08:58justement aussi,
08:59votre livre,
08:59de prendre de la hauteur
09:00par rapport à tout ça
09:01et de rappeler que...
09:02Tout à fait.
09:02Finalement, oui.
09:03Moi, j'ai un truc.
09:05Ce que je fais,
09:05c'est que notre cerveau,
09:06il est un peu mal fait.
09:08Et quand on se pose des questions
09:09sur un problème,
09:11notre cerveau reptilien
09:12va réfléchir
09:13et nous donner une situation
09:14qui fonctionne maintenant.
09:16Et donc, pas à long terme.
09:18Et on va donc avoir
09:19des réactions d'urgence.
09:21Et souvent, je me dis,
09:22ok, là, j'ai 44 ans.
09:24Qu'est-ce que la moi de 50 ans
09:25dira en regardant cette situation ?
09:28Et j'essaie de répondre
09:29comme la moi de 50 ans.
09:30Alors, je n'ai peut-être pas
09:32la sagesse de la moi de 50 ans,
09:33mais je trompe mon cerveau
09:34et ce n'est plus mon cerveau reptilien
09:36qui répond.
09:37Et du coup, je réfléchis plus.
09:39C'est mon cervelet
09:39qui va travailler
09:40et qui va me donner
09:41une réponse
09:42qui est moins empreinte
09:44de cortisol
09:45et d'adrénaline.
09:46Philippe Spanguero,
09:49je rappelle votre livre
09:49Au nom du clan,
09:50vous parlez d'héritage,
09:51de transmission,
09:52de ce qu'on porte en soi aussi,
09:53à travers le nom
09:54et puis l'héritage familial.
09:56Natacha, elle se penche
09:57sur ces figures de sainte
09:58qui incarnent aussi
09:59cet héritage spirituel
10:00et puis des modèles de vie.
10:02Alors, si je pousse un pouce,
10:03son approche,
10:04elle résonne avec votre propre
10:05quête à vous
10:06d'identité et de sens, finalement.
10:08La quête de sens
10:09de Natacha me parle beaucoup.
10:10En plus, j'ai eu le plaisir
10:10d'échanger avec elle
10:11il y a quelques mois.
10:12Oui, vous avez fait
10:12un podcast tous les deux.
10:13Un podcast tous les deux
10:14et ça m'avait beaucoup marqué
10:15parce qu'elle me parlait
10:16justement de cette recherche
10:17et du moment
10:19où elle avait mis
10:20entre parenthèses
10:20sa carrière
10:21pour devenir infirmière,
10:22pour vraiment savoir
10:24quel était le sens de sa vie.
10:27C'est fou cette histoire.
10:28Elle a trouvé
10:28quelques réponses a priori
10:30et aussi une forme d'apaisement,
10:31j'imagine.
10:32Et donc oui,
10:33cette quête de sens,
10:33elle est très importante pour moi
10:35et l'objet du livre,
10:35c'est de dire que
10:36je pense qu'on est
10:37dans une époque
10:38assez particulière
10:39où on a un peu de mal
10:40avec les notions
10:40d'héritage et de transmission
10:42et qu'il soit familial
10:44ou sociétal,
10:45notre héritage.
10:46Je pense qu'il faut
10:46savoir l'affronter
10:47parce que ça nous donne
10:50des clés,
10:50ça nous arme
10:51pour affronter le monde,
10:53mieux le comprendre
10:54et savoir concrètement
10:55quelle est notre place,
10:56ce qu'on veut en faire
10:57et ce qu'on veut laisser.
10:58Bien sûr.
10:59C'est-à-dire qu'il faut savoir
10:59d'où on vient
11:00pour savoir où on va en fait,
11:01si je résume tout simplement.
11:02C'est simplement ça
11:03le fil rouge du livre
11:05et la question,
11:06c'est notre libre-arbitre.
11:08À quel moment
11:08on l'a vraiment ?
11:10Est-ce qu'on l'a vraiment ?
11:11C'est une vraie question
11:11et je souris
11:12à l'échange avec Natacha
11:14parce que là aussi
11:15il est question
11:16de cerveau reptilien,
11:17de lutter contre
11:17son cerveau reptilien
11:19et d'essayer
11:20de conscientiser tout ça
11:21et de se poser
11:22ce genre de questions.
11:23Alors,
11:24c'est assez intéressant
11:24parce qu'au travers
11:25de toutes les histoires
11:26que je raconte,
11:27des histoires de vie,
11:28il y a dix portraits,
11:29dix histoires de famille,
11:30dix et dix,
11:31avec la vôtre.
11:33Du coup,
11:33c'est ça,
11:34avec la même dix.
11:34Et donc,
11:37c'est intéressant
11:38de voir
11:38à quel moment de vie
11:39tout ça se passe
11:40parce que c'est très différent
11:41en fonction
11:42des histoires personnelles.
11:44Mais,
11:45il y a quand même
11:46cette volonté,
11:47c'est ce que j'ai voulu faire,
11:48c'est ce que j'ai voulu montrer
11:49et les questions
11:50que j'ai voulu poser
11:51aussi aux lecteurs,
11:53cette volonté
11:54d'être dans une démarche
11:55proactive
11:56de réflexion
11:57sur la quête de sens
11:58et le questionnement
12:00lié à son héritage.
12:01Eh bien,
12:01vous allez pouvoir
12:02nous en dire plus
12:02dans un instant.
12:03C'est excellent,
12:04on vous emmène
12:04dans l'univers des talents
12:05qui font bouger la France
12:06et c'est sur Sud Radio
12:07en compagnie ce soir
12:09de la chanteuse et auteure
12:10Natacha Saint-Pierre
12:11et puis du rugbyman
12:12devenu consultant,
12:13auteur,
12:13animateur,
12:14entrepreneur.
12:15Enfin,
12:15ça en fait des trucs,
12:16j'ai bien descendu Philippe Spanguero.
12:18On revient dans quelques instants,
12:20à tout de suite.
12:22Sud Radio,
12:23c'est excellent,
12:24Judith Bélair.
12:25Sud Radio,
12:25c'est votre bon réflexe du dimanche
12:27parce que tout simplement,
12:28c'est excellent.
12:29Vous êtes en compagnie ce soir
12:30de Natacha Saint-Pierre
12:31et de son joli livre
12:32mais très chère sainte,
12:33c'est sorti aux éditions
12:34du Rocher.
12:35Sans oublier son nouvel album
12:36apparaître le 26 septembre,
12:37Ma plus belle histoire d'amour.
12:39Et Natacha est accompagnée
12:40de Philippe Spanguero,
12:41ancien rugbyman,
12:42entrepreneur,
12:43auteur et j'en passe
12:43qui signe au nom du clan,
12:45c'est sorti aux éditions
12:47Alizio.
12:48Alors,
12:49Philippe Spanguero,
12:49au nom du clan donc,
12:51vous nous interrogez.
12:53Portez un nom célèbre,
12:54est-ce que c'est une chance,
12:54un moteur
12:55ou est-ce que c'est un fardeau ?
12:56Ça, c'est une des premières
12:57questions importantes.
12:59Il y a votre témoignage,
13:00il y a ceux d'autres héritiers,
13:01il y a Marita Barli,
13:02il y a Laurent Tapie,
13:03Emmanuel Galabru,
13:03Ariane Daguin
13:04ou encore Pierre C
13:05qui est au GIGN
13:07parmi tant d'autres.
13:09Vous explorez le dilemme
13:10finalement entre loyauté familiale,
13:12volonté d'émancipation
13:13puisque ça veut dire
13:14la transgénérationnalité aussi.
13:16Qu'est-ce qu'on récupère ?
13:17Qu'est-ce qu'on récupère ?
13:18Alors, il y a une part très,
13:21j'allais dire,
13:21terre à terre d'ADN.
13:23Donc, je n'ai pas voulu explorer
13:24la thématique sous cet angle-là,
13:27sous l'angle du transgénérationnel.
13:30Je suis resté assez basique
13:32sur une approche psy.
13:33Ça, c'est la psy
13:34que vous avez choisi.
13:35Sylvie Tenenbaum
13:36qui fait la postface du livre
13:37et qui essaie de synthétiser
13:39un peu tout ça
13:39parce que je trouve que
13:41ce que j'ai voulu faire,
13:43c'est donner des clés
13:45de compréhension
13:46ou aider les gens
13:48à se poser certaines questions
13:49dans leur position d'enfant
13:51et dans celle de parent.
13:52Parce que je crois
13:54qu'avec le temps qui avance,
13:55quand on devient parent,
13:56d'abord, ça doit nous amener
13:57à trouver une forme de tolérance
13:58avec nos propres parents.
14:00J'ai récupéré plein de citations
14:01en train de sur ce livre
14:02et il y en a une
14:02que j'aime beaucoup
14:03qui dit,
14:04c'est dans le portrait
14:05de Dorian Gray,
14:06on commence par aimer nos parents,
14:07ensuite on les juge
14:08et quelquefois
14:09on les pardonne.
14:10Voilà, je trouve que ça résume
14:11très très bien le livre
14:12parce que dans toutes les histoires,
14:14ce que je trouve intéressant,
14:16c'est qu'il y a une forme
14:17d'apaisement
14:17de mes témoins
14:18avec leur histoire familiale
14:20et en fait,
14:21ils ont réussi
14:22à maintenir
14:23une forme
14:24de fidélité
14:25tout en s'émancipant.
14:27Il y a Marita Barli
14:28qui dit quand même
14:28qu'être fille d'eux,
14:29c'est n'être rien.
14:30Donc, il faut vraiment
14:30se créer sa propre identité,
14:32c'est ça le plus important.
14:32Il y a des témoignages
14:35assez forts.
14:36Par exemple,
14:37Laurent Tapie
14:37dit que très tôt,
14:38il comprend que
14:39même s'il finit
14:40président de la République,
14:41ce sera toujours moins bien
14:42que le parcours de son père
14:43parce que c'est le point de départ
14:47qui conditionne.
14:48Et il dit,
14:49moi, le point de départ
14:50n'était pas du tout le même
14:50que celui de mon père.
14:51Donc, il y a quand même
14:52des témoignages assez forts.
14:54C'est vous qui avez
14:55été allé au cœur
14:56d'entendre ça ?
14:57Oui.
14:57En fait, ce qui est très difficile
14:59avec ce sujet-là,
15:00c'est que l'idée,
15:02ce n'est pas du tout
15:03de dire aux gens
15:04« plaigner les fils d'eux ».
15:05Non, pas du tout.
15:06Mais c'est juste d'expliquer
15:08que par leurs histoires,
15:10on exacerbe les sujets
15:11de loyauté familiale,
15:12de la place à trouver.
15:13C'est très dur.
15:14C'est des sujets
15:15qui nous concernent tous,
15:15effectivement connus
15:16ou pas connus.
15:17Bien sûr.
15:18On a quand même
15:19toutes ces questions à se poser.
15:21À quel moment
15:21on revient au sujet
15:22du libre-arbitre ?
15:23Déjà avec la question
15:24de Fonck
15:25et de savoir
15:25si on l'a vraiment un jour.
15:26mais en tous les cas,
15:28on peut tendre
15:29à aller le trouver
15:30et l'interroger.
15:32Mais on a tous ce sujet
15:34des premiers choix de vie,
15:36les choix d'études,
15:38conditionnés soit
15:39de façon verbalisée
15:41soit non verbalisée
15:42par nos parents,
15:43ce qu'on pense
15:44qu'ils vont attendre de nous,
15:46nos premiers choix de vie,
15:47nos compagnons,
15:47nos conjoints,
15:49inconsciemment ou consciemment.
15:53On fait tout ça
15:53en regard à nos parents.
15:54Et donc,
15:56ça amène plein de questions
15:57parce que moi,
15:58j'ai rencontré
15:58beaucoup de gens
15:59qui, à 40-50 ans,
16:01font des bilans de vie
16:02très forts
16:03ou à la suite
16:03d'un drame,
16:05d'un sujet
16:05qui les amène
16:06à s'interroger
16:07comme il n'avait jamais fait avant,
16:09se disent
16:09mais en fait,
16:10je ne sais pas ce que je fous là,
16:11je ne suis pas à ma place.
16:13Et en fait,
16:13c'est souvent lié
16:14à ce sujet
16:16du libre-arbitre
16:17et de réponses
16:18à des injonctions familiales
16:20qui sont très fortes.
16:21Alors,
16:21pour revenir sur votre titre
16:22quand même,
16:23Philippe Spanguereau,
16:23au nom du clan,
16:25vous nous faites part
16:26d'un vécu très personnel
16:27à travers ce titre.
16:28Est-ce que vous en avez conscience ?
16:29Parce qu'en fait,
16:31vous,
16:31dans le sud,
16:32votre famille,
16:33c'est quand même
16:33une dynastie,
16:34un peu du rugby,
16:35on peut le dire comme ça.
16:36Oui,
16:36je l'ai vécu comme ça
16:38parce qu'en fait,
16:39quand on grandit
16:40dans cet univers-là,
16:42on n'a pas conscience
16:43de ce qu'est le monde.
16:44Donc moi,
16:45à mon échelle,
16:45ma famille,
16:47c'était une famille importante
16:49et on me le faisait
16:50toucher du doigt
16:53tous les jours.
16:54Donc voilà,
16:55il y a eu plusieurs étapes
16:56dans ma vie
16:56où j'ai senti,
16:58et je parle du clan
16:58parce qu'en fait,
17:00pour moi,
17:01le rapport à la loyauté,
17:02il est beaucoup plus fort
17:03dans un clan
17:04que dans une famille,
17:05dans le devoir
17:06que les membres se doivent.
17:08Et donc,
17:08j'insiste...
17:09Et chez vous,
17:09c'était plus fort quoi,
17:10du coup,
17:10c'est ça que vous l'avez dit ?
17:10Alors,
17:11je ne l'ai pas...
17:12On ne me l'a pas inculqué,
17:15mais en fait,
17:16je l'ai pris,
17:17vraiment pour moi.
17:18Et je raconte dans le livre
17:19qu'il y a un moment
17:19qui a été très fort
17:20où là,
17:20j'ai senti un lien
17:22au clan très fort,
17:23c'est quand il y a eu
17:24le scandale
17:25de la viande de cheval
17:26où là,
17:26ça a été très injuste
17:28parce que donc...
17:28Parce que ce n'était plus
17:29une entreprise
17:29qui vous appartenait en plus.
17:30Mon nom qui avait vendu
17:31cette société depuis 5 ans,
17:32mais le nom commercial
17:33était resté.
17:34Et là,
17:35ça a été très dur à vivre
17:35parce que ça a été très violent
17:36parce que c'est une famille
17:37qui s'est construite
17:38sur une réputation
17:39dans le monde du sport,
17:41dans le monde des affaires.
17:41Sur des valeurs importantes,
17:42bien sûr.
17:42Et quand on remet en question
17:4440, 50 ans de vie professionnelle,
17:46d'engagement caritatif,
17:49sociétaux,
17:49parce que tous mes oncles,
17:50mon père,
17:51ont eu beaucoup d'engagement
17:53en dehors de leurs activités
17:54professionnelles,
17:55là,
17:56je me suis senti
17:57vraiment obligé
17:59de venir en défense du clan.
18:04Et donc,
18:05là,
18:05ça m'a repositionné aussi
18:07par rapport à ma famille,
18:08sur le rôle
18:09que je pouvais jouer.
18:10Parce qu'eux,
18:10ils ont porté un autre regard
18:11sur vous aussi,
18:12en fait,
18:13en vous voyant devenir solidaire.
18:15C'était assez étrange
18:15parce que j'étais jeune.
18:16Je suis un des plus jeunes
18:17de mes cousins,
18:19cousines.
18:20Mais à ce moment-là,
18:21en fait,
18:22comme j'étais le seul
18:23qui était déjà un peu
18:24dans le monde des médias
18:24et que l'information
18:26de l'entreprise
18:29qui ne nous appartenait plus
18:30avait du mal
18:31à émerger médiatiquement,
18:32je trouvais ça très injuste.
18:34J'ai commencé
18:34à appeler tous les journalistes,
18:36à interpeller
18:36les gens connus
18:38qui avaient un pouvoir
18:39d'influence
18:39sur les réseaux sociaux,
18:40etc.
18:40Et donc,
18:41assez vite,
18:42en quelques jours,
18:42je suis devenu,
18:43pour les médias
18:44et pour les gens
18:45qui s'intéressaient
18:46à cette affaire-là,
18:47la porte d'entrée
18:48et le lien avec ma famille.
18:50Donc,
18:50j'ai pris ça
18:51très très à cœur,
18:52un peu trop même.
18:53Mais en tous les cas,
18:55ça a été un moment important
18:56de repositionnement
18:57dans ma famille.
18:57Est-ce que
18:58honorer le clan,
18:59pour vous,
18:59c'est forcément renoncer
19:00à une forme de singularité,
19:01Philippe Spongaro ?
19:03Je l'ai cru longtemps
19:04et je suis en train
19:06de me rendre compte
19:07que non.
19:08C'est bien
19:09parce que ça aide
19:09d'écrire des livres.
19:11Alors,
19:11il y a des trajectoires
19:12qui varient dans votre bouquin.
19:13Il y en a certains
19:13qui s'éloignent
19:14pour se construire ailleurs.
19:15Il y a Marie-Tarbarly,
19:16par exemple,
19:16Florian Daguin.
19:18Il y en a d'autres
19:18qui assument l'héritage
19:19avec un sens aigu du devoir,
19:20parfois jusqu'au sacrifice,
19:21comme Pierre Cé du GIGN.
19:23Vous,
19:23vous avez commencé
19:24par choisir un peu le sacrifice ?
19:26Et finalement,
19:26ça devient quoi, ça ?
19:28Ça devient de l'histoire ancienne.
19:32D'accord.
19:32Aujourd'hui,
19:33comment vous décririez
19:34votre positionnement ?
19:34Je ne l'ai pas du tout vécu
19:35comme un sacrifice.
19:36En fait,
19:36je suis resté dans la lignée.
19:39J'ai essayé de...
19:40Non,
19:40mais vous êtes mis de côté
19:41à un moment donné,
19:42en pensant...
19:42Oui.
19:43Je me suis mis de côté
19:44parce que c'est ce que je raconte
19:46dans le livre,
19:46c'est qu'il y a une période de vie
19:48dans laquelle
19:49j'ai tellement voulu
19:51me mettre au niveau
19:53sportif,
19:55entrepreneurial,
19:56etc.,
19:57qu'en fait,
19:58je n'écoutais plus du tout
19:59mes ressorts propres.
20:02Et donc,
20:02ça a été la maladie de ma mère
20:03et le décès de ma mère
20:04qui a été un électrochoc.
20:06Donc,
20:06on a tous,
20:07à des moments de vie,
20:08ce que je disais tout à l'heure,
20:09un élément déclencheur.
20:10Moi,
20:11ça a été ça.
20:13Et je me suis rendu compte
20:14après coup
20:15que ça avait été
20:15en effet une forme
20:17de sacrifice.
20:18Et aujourd'hui,
20:20ce que je vis moi
20:21et ce que j'essaie
20:21de raconter dans le livre,
20:22c'est que
20:23on est à sa place,
20:25on est à la bonne place
20:26quand ça résonne
20:28et qu'on sent
20:29qu'on est là
20:29où on doit être.
20:30Mais pour ça,
20:31il faut savoir
20:32prendre un peu de hauteur
20:33et s'interroger.
20:34Et encore une fois,
20:34je le répète,
20:35c'est une histoire
20:37de famille.
20:37Mais je crois
20:38que ça rejoint
20:39beaucoup nos enjeux
20:40de société.
20:41Ça se passe
20:42entre héritage
20:43et transmission.
20:43c'est à notre place,
20:44c'est là qu'on a
20:45quelque chose à construire
20:46et qu'on doit savoir
20:48être acteur de nos vies.
20:49On a une trace à laisser
20:51et il faut s'interroger
20:52sur ce qu'on a envie
20:53d'en faire.
20:55C'est vraiment intéressant
20:56cette phrase que vous avez dit,
20:57Philippe Spanguero,
20:57on est à sa place
20:58quand ça résonne.
20:59Natacha Saint-Pierre,
21:01ce que nous raconte
21:01Philippe,
21:02combien la transmission
21:03peut façonner un destin
21:04et comment parfois
21:06il faut s'en détacher
21:07pour mieux y revenir finalement.
21:09Ça résonne par rapport
21:10aussi à ces figures féminines
21:11qui est aussi une autre forme
21:13de l'importance
21:13et de la transmission.
21:15Est-ce que vous avez senti ça ?
21:16Parce qu'en rentaine
21:17et puis vous l'aviez dit
21:18dans le podcast
21:18que vous avez fait avec Philippe,
21:19vous avez arrêté
21:20votre métier de chanteuse
21:21pendant un an
21:22que vous aviez 24 ans
21:23pour devenir infirmière.
21:24Vous avez pu finalement
21:27revenir à votre métier
21:27de chanteuse après,
21:28j'imagine très enrichi justement
21:30parce que ça résonnait mieux ?
21:33En fait, c'est drôle
21:34parce qu'on parlait
21:35d'orgueil personnel aussi
21:36tout à l'heure hors antenne.
21:38Moi, je voulais être infirmière
21:40et ce qui est étrange
21:41c'est que c'est là
21:42où est le chemin de ma lignée.
21:44Dans ma famille,
21:44il y a beaucoup de médecins,
21:45d'infirmières,
21:46il y a beaucoup de gens
21:46dans le social
21:47et je sentais le besoin
21:49très fort de faire ça
21:50peut-être pour me conformer
21:52aussi à ce qu'est la famille
21:53mais j'avais l'impression
21:55que j'allais être plus
21:55à ma place là
21:56et surtout en m'arrêtant
21:58je me suis aperçue
21:59que j'avais besoin
22:02de voir
22:03quand je faisais du bien
22:05aux autres
22:05et donc quand on soigne quelqu'un
22:06on le voit aller mieux
22:07on est là
22:07et c'est très gratifiant
22:10tout de suite sur le moment
22:11quand on est chanteuse
22:13on va faire du bien aux gens
22:14mais on n'a pas cette gratification
22:16de l'humain
22:17tout de suite
22:18et je me suis aperçue
22:20en fait que j'étais juste
22:21pleine d'orgueil
22:23et qu'il fallait que
22:24et d'ego
22:25et qu'il fallait que je mette ça de côté
22:26et que je fasse ce pour quoi
22:28j'étais faite
22:29qui est donc chanté
22:30et c'est à partir du moment
22:31où j'ai pu le comprendre
22:33le formuler
22:34au moins dans ma tête
22:35que j'ai voulu revenir à la musique
22:38que ça a commencé à résonner
22:39quoi
22:40ouais
22:40finalement
22:41mais ça résonnait avant déjà
22:43sauf que peut-être
22:44vous n'entendiez pas
22:45ça résonnait avant
22:46mais je n'entendais pas
22:47parce que
22:47quand j'étais petite
22:49on m'a appris
22:50le sens
22:51de l'effort
22:52de la discipline
22:53et comme pour moi
22:54chanter c'est facile
22:55comme je n'avais pas l'impression
22:57de travailler
22:58de faire des efforts
22:59je n'avais pas besoin
23:01d'avoir
23:02de grandes disciplines
23:03pour performer
23:05dans mon domaine
23:05j'avais l'impression
23:07que
23:07que je faisais rien
23:12en fait
23:12que je m'amusais
23:13que j'étais frivole
23:15ça s'appelle le sentiment
23:16d'imposture
23:17ça c'est un truc propre
23:20aux femmes quand même
23:21beaucoup
23:21vous le savez ça
23:22je ne sais pas
23:23mais en tout cas
23:24c'est un truc propre
23:24à ma famille
23:26en tout cas
23:26parce que là
23:27on parle de lignée familiale
23:28avec Philippe
23:29qui eux
23:29ils ont fait 12 ans d'études
23:31je suis entourée
23:32de gens
23:32et c'est un mot
23:33qui revient souvent
23:34dans mon vocabulaire
23:35quand quelqu'un
23:36ne va pas au bout
23:37des choses
23:38je les trouve
23:39non disciplinés
23:40parce que
23:41pour moi
23:42la discipline
23:42passe avant
23:43le plaisir personnel
23:44mais peut-être
23:45que c'est moi
23:45qui ai tort
23:46en fait
23:46peut-être
23:46peut-être
23:47qu'il faut un juste milieu
23:48et qu'il faut que je me libère
23:49un peu
23:50de cette
23:50de cette
23:51lignée familiale
23:52j'adore cette émission
23:52c'est drôle
23:54parce que
23:54ça fait partie
23:55de mon introduction
23:56sur ce que je souhaite garder
23:59et ce que je ne souhaite pas garder
24:00de mon héritage
24:01et en fait
24:01le goût de l'effort
24:02est un vrai sujet
24:04par rapport à ça
24:04on va pouvoir
24:05continuer cet échange
24:06dans une seconde
24:08des talents qui brillent
24:09des idées qui font vibrer
24:10c'est excellent
24:10sur Sud Radio
24:11ce soir
24:11La Voix
24:12le rugby
24:12l'entrepreneur
24:13et l'écriture
24:13avec Natacha Saint-Pierre
24:15et Philippe Spanguero
24:15vous restez avec nous
24:17Sud Radio
24:20c'est excellent
24:20Judith Bélair
24:21L'excellence française
24:22se donne rendez-vous
24:23chaque dimanche
24:24sur Sud Radio
24:25et c'est excellent
24:25au programme ce soir
24:26Natacha Saint-Pierre
24:27avec son bel ouvrage
24:28Mes très chères saintes
24:29paru aux éditions du Rocher
24:30et puis son prochain album
24:31apparaître le 26 septembre
24:32Ma plus belle histoire d'amour
24:33à ses côtés
24:34Philippe Spanguero
24:35ancien rugbyman
24:36entrepreneur
24:37auteur
24:37animateur
24:38qui publie
24:39au nom du clan
24:39c'est aux éditions
24:40Alizio
24:41alors Natacha
24:42on va écouter
24:42deux petits extraits
24:43de votre album
24:44tout de même
24:45on dirait le Sud
24:51le temps dure longtemps
24:55et la vie sûrement
25:01plus d'un million d'années
25:07j'ai deux amours
25:13mon pays est Paris
25:16par eux toujours
25:20mon coeur est ravi
25:25Manhattan est belle
25:30mais un coin
25:33on le niait
25:35ce qui m'en sort
25:37c'est Paris
25:40Paris tout entier
25:42ma plus belle histoire d'amour
25:46l'album à sortir
25:47le 26 septembre prochain
25:49de Natacha Saint-Pierre
25:50sur Sud Radio
25:51alors Natacha
25:52deux reprises
25:53mais qui ne sont pas vraiment
25:54des reprises
25:55je voudrais le dire
25:55quand même
25:56je trouve que vous êtes
25:57complètement accaparé
25:58les chansons
25:59et j'ai oublié
26:01Nino Ferrer
26:01quand je vous écoute
26:03reprendre le Sud
26:04par exemple
26:04qui est une chanson
26:04qui est sortie en 1975
26:06et qui fait vraiment partie
26:07de notre patrimoine culturel
26:08français, musical
26:09et bien on oublie
26:10que c'était lui avant
26:11quand même
26:11quand on vous écoute
26:12parce qu'il y a une émotion
26:13on sent que vous n'êtes pas là
26:15pour l'imiter
26:15je ne suis pas là
26:16pour les imiter
26:17je suis là pour
26:18montrer qui je suis réellement
26:20ces chansons
26:21je les ai choisies
26:21un peu comme
26:22en fait c'est des chansons
26:23doudous
26:24je dis souvent
26:24cette sensation qu'on a
26:25quand on retourne
26:26dans la maison familiale
26:27où on a grandi
26:28où on connait tous les recoins
26:29où on connait les vieilles couvertures
26:30où on est bien
26:31je me sens exactement
26:33comme dans cette maison
26:34dans chacune de ces chansons
26:35parce que je les connais
26:36depuis toujours
26:37et donc je voulais
26:38que vous me voyiez
26:39moi réellement à travers
26:41et qu'en même temps
26:42vous reconnaissiez les chansons
26:43parce que trop
26:44on les reconnaît quand même
26:45c'est pas drôle non plus
26:47parce que je les ai choisies
26:48parce que je les aime
26:49donc j'ai deux amours
26:50de Josephine Baker
26:51ça c'était en 1930
26:52c'est Henri Varna quand même
26:53les paroles
26:53avec Géo Cogé
26:55c'est pareil en fait
26:57on se dit
26:58quand on se retrouve
26:59dans un monument comme ça
27:00on doit avoir un peu peur
27:01au départ
27:02et finalement on s'en sort
27:03on est en soi
27:04c'est ça que vous nous donnez
27:05c'est être vous-même
27:06ça fait à peu près deux ans
27:08où je m'aperçois
27:09tranquillement
27:10que la perfection
27:11n'est pas de mise
27:12j'ai toujours cru
27:13qu'il fallait être parfaite
27:15pour qu'on m'aime
27:16parfaite à l'école
27:17parfaite à la maison
27:18parfaite dans la musique
27:19et je m'aperçois
27:20qu'en fait
27:21pour qu'on nous aime
27:22il suffit d'être humain
27:23il faut être soi quoi
27:24ouais
27:25être vrai
27:25et je laisse un peu de côté
27:28le désir de perfection
27:29et je m'aperçois que personne
27:31ne m'a jamais mis la pression
27:32c'est moi qui me l'assumise
27:34toute seule
27:34qui ai inventé
27:35tout ça
27:37et que finalement
27:38en étant moi-même
27:40je me permets aussi
27:42d'aller vers d'autres horizons
27:46que j'aurais peut-être
27:47pas osé explorer
27:48et comme je suis une grande fan
27:50des traditions
27:51les traditions me permettent
27:52de rester malgré tout ancrée
27:54donc je voyage
27:55et je reviens à la maison
27:56et on voyage avec vous
27:59d'ailleurs
28:00il y a aussi
28:03parce qu'on parle d'héritage
28:04depuis tout à l'heure
28:05dans cette émission
28:05et de transmission
28:06c'est que vous êtes quand même
28:07relié à un fort héritage
28:08de notre culture française
28:09aussi
28:10et c'est aussi une manière
28:11de lui rendre hommage
28:12à ses grands noms
28:13à ses époques incroyables
28:15finalement
28:15qu'on aimerait presque
28:16pouvoir revivre
28:17pas y vivre pour la place
28:20qu'avait la femme
28:20mais y vivre pour
28:21la mode
28:24l'élégance
28:24la musique
28:25le foisonnement des arts
28:28il y a plein d'époques
28:29qui sont très belles
28:30et qu'on peut encore visiter
28:31à travers l'art
28:32à travers l'histoire
28:34et la musique
28:34est une bonne façon
28:35de visiter ces époques
28:36et m'approprier
28:38ces chansons-là
28:40le temps d'un album
28:41d'une tournée
28:42c'est
28:43me permettre
28:44de voyager
28:45dans le temps
28:46de voyager
28:46dans mes rêves
28:47d'enfant
28:48et je garde
28:49les pieds sur terre
28:50oui parce que c'est
28:51un patrimoine musical
28:52qui vous a construit
28:52en fait aussi vous
28:53mais oui
28:54toutes ces chansons-là
28:55font celle que je suis
28:56si j'avais pas écouté
28:58Joséphine Baker
28:59il y a des choses
28:59que je n'aurais pas fait
29:00musicalement
29:01et vocalement aussi
29:02on imagine
29:02parce que là
29:03c'est très accroché
29:04et c'est la même chose
29:05pour Diane Tell
29:06c'est la même chose
29:06pour Daniel Lavoie
29:07pour Nino Ferrer
29:09donc toutes ces chansons-là
29:11elles existent en moi
29:12un peu
29:12Diane Tell
29:13je l'imite très bien
29:14moi aussi
29:14allez-y
29:15mais je n'attends que ça
29:17non
29:17parce que j'ai imité
29:18Jeanne Mas
29:19ça a été un désastre
29:21vous avez chanté
29:22en rouge et noir
29:23c'est ça ?
29:24ah là là
29:25et comment elle a réagi
29:26alors ?
29:27plutôt bien
29:27bon bah ça va
29:28elle a dû se sentir honorée
29:30de vous entendre
29:31vous avez fait l'accent
29:32ou pas ?
29:34il faut donc rajouter
29:36imitateur à la liste
29:37c'est de nombreuses qualités
29:38vous Philippe Spanguero
29:40on l'a dit
29:41vous avez grandi
29:41dans une famille
29:42le rugby dans cette famille
29:43c'est presque la langue maternelle
29:45en fait
29:45j'ai envie de dire
29:46c'est votre langue usuelle
29:47c'est pas n'importe quelle famille
29:49est-ce que vous pensez que
29:52je peux dire un petit peu
29:53de votre famille
29:54d'ailleurs quand même
29:54vous êtes le fils de Guy Spanguero
29:56c'est l'ancien joueur
29:56du Racing Club Narbonnet
29:58il y a vos oncles Walter
29:59et Claude Spanguero
29:59qui sont des légendes
30:00du rugby français
30:01vous êtes votre frère aussi
30:03était brillant
30:05et vous vous êtes
30:06un ancien joueur professionnel
30:07de rugby à 13
30:08puis à 15
30:09bon
30:10j'ai envie de dire
30:12que c'était votre langage courant
30:13est-ce qu'il y a eu
30:14un moment donné
30:15finalement
30:15où vous avez continué
30:18cette forme de match
30:19parce que c'est un match
30:20permanent aussi
30:21on imagine
30:22les dîners de famille
30:23est-ce que ça s'est retranscrit
30:25dans les engagements
30:25que vous avez pris ensuite
30:26en tant qu'entrepreneur
30:27est-ce que ça s'est retranscrit
30:29dans votre manière
30:29de faire du business
30:30énormément
30:31et c'est ce que je raconte
30:33dans le livre
30:33c'est qu'en fait
30:34moi je me suis construit
30:35mon frère
30:36est beaucoup plus âgé que moi
30:37on a presque 10 ans d'écart
30:38donc j'ai vécu avec mon père
30:40les débuts de mon frère
30:41les premières sélections nationales
30:43le rugby professionnel
30:44et donc je voyais
30:45cette relation
30:46qui se créait entre eux
30:47et en fait
30:49je raconte dans le livre
30:49j'ai pas l'heure en vouloir
30:51parce qu'ils ont toujours été
30:52assez bienveillants
30:53et même assez à droit
30:54en me mettant aucune pression
30:55mais moi
30:56inconsciemment
30:57je me suis construit
30:58en me disant que
31:00mon père m'aimerait pas
31:02de la même façon
31:02que j'aurais pas droit
31:04au même regard
31:05que celui qu'avait mon frère
31:06si j'avais pas le même niveau
31:08et donc quand arrive
31:09le constat
31:10à faire
31:11froid que le train
31:13est passé ça moi
31:14parce que même si j'étais
31:14professionnel
31:15quand on est conditionné
31:17dans les centres de formation
31:18des grands clubs
31:18les sélections nationales
31:20jeunes etc
31:20on vise que le top
31:22donc se dire qu'on va être
31:23un joueur moyen
31:23ce qui était mon cas
31:25c'était très dur à vivre
31:26et là je me suis reconverti
31:28tout de suite
31:29dans le business
31:30j'ai pris une décision radicale
31:31j'ai créé mon entreprise
31:32à 23 ans
31:33et là avec une forme
31:35d'urgence
31:35en me disant
31:36grosso modo
31:37j'ai pas été au rendez-vous
31:39de la première carrière
31:40mais comme ma famille
31:42en plus de l'héritage
31:43dans le sport
31:44a été une famille
31:45de belles réussites
31:46d'entrepreneurs
31:47j'ai dit voilà
31:48là j'ai ma dernière cartouche
31:49à tirer
31:50faut pas que je la loupe
31:50et c'est ça qui a facilité
31:52cette transition
31:53parce que c'est pas facile
31:54quand on a été grand sportif
31:55quel que soit le niveau
31:57mais vraiment
31:57comme vous l'avez été
31:58très engagé
31:59de tourner la page
32:01ou de continuer
32:01sur autre chose derrière
32:02ça a été plutôt facile
32:03parce qu'en fait
32:04j'ai senti que continuer
32:06serait douloureux
32:07donc
32:08oui donc c'était plus facile
32:09de tourner la page
32:10et ça à 23 ans
32:11vous aviez déjà
32:12consciemment cette réflexion
32:13oui
32:14je l'ai conscientisé
32:15ça a été
32:16très très rapide
32:20et poussé par justement
32:21cette urgence
32:22provoquée par la vision
32:24de votre père
32:25et de votre frère
32:26qui eux
32:27allaient ensemble
32:27dans un chemin
32:28qui n'était peut-être
32:29pas fait pour vous
32:29c'est la question aussi
32:31du livre
32:32est-ce que je me suis posé
32:34ces questions-là
32:35est-ce que j'étais
32:36vraiment passionné
32:37par ce jeu
32:38pour en accepter
32:40les sacrifices
32:41parce que c'est quand même
32:42des années
32:42de vrais sacrifices
32:43donc que le rugby
32:47le monde du rugby
32:48m'a apporté énormément
32:49parce qu'en fait
32:51ça a forgé à moi
32:53la certitude
32:54qu'on n'est rien
32:55sans les autres
32:55et en ça
32:56c'est un sport très particulier
32:58parce que c'est le seul sport
32:59de combat collectif
33:00donc en fait
33:00on sait qu'on va souffrir
33:02avant de rentrer
33:03sur un terrain
33:04on l'acte
33:05on le sait
33:06et donc le postulat
33:07c'est la confiance
33:08et en fait aujourd'hui
33:09on est dans une société
33:10de défiance
33:11la confiance vient très tard
33:12on ne la donne pas spontanément
33:13dans un vestiaire de rugby
33:15tu es obligé de la donner
33:15à ton coéquipier
33:16parce qu'il va à un moment
33:17se faire mal pour toi
33:18tu vas à un moment
33:19se faire mal pour lui
33:20donc la confiance
33:21peut se perdre
33:22et se rompre
33:23mais le postulat
33:24c'est la confiance
33:24ça j'ai beaucoup aimé ça
33:25dans cet univers
33:26j'ai beaucoup aimé
33:28la vérité
33:29des relations humaines
33:30parce que dans un vestiaire
33:31on ne triche pas trop
33:32et sur un terrain non plus
33:34donc ça m'a
33:35ça m'a aidé
33:36à grandir en tant qu'homme
33:38mais la vraie question
33:39c'est ce jeu de rugby
33:40les sacrifices que j'ai faits
33:41pour lui
33:41est-ce que c'était par passion
33:43ou pas
33:44j'ai encore cette interrogation
33:47ça ne l'est pas encore
33:48alors tous les deux
33:50sur cette idée de transmission
33:51on parle depuis tout à l'heure
33:52de ce que vous avez reçu
33:53et de ce que vous retransmets
33:54etc
33:54mais qu'est-ce que vous avez envie
33:55l'un et l'autre
33:56personnellement de laisser
33:57en héritage
33:58si vous devez en laisser un
33:59Natacha Saint-Pierre
34:00et bien malgré tout
34:05malgré tout ce que j'ai appris
34:07malgré les choix que j'ai faits
34:09avant et après
34:10je pense que
34:11le goût de l'effort
34:13et de la discipline
34:14mesuré
34:16voilà ce que je voudrais transmettre
34:18d'accord
34:19et vous Philippe Spanguero ?
34:21le sens de l'engagement
34:22parce que
34:23j'ai 40 ans
34:26ça fait 17 ans
34:27que j'entreprends des choses
34:28que j'ai eu l'occasion
34:31de me confronter à ça
34:32à cette question souvent
34:33et en fait
34:34on a tendance
34:35à trop chercher
34:37les réponses à l'extérieur
34:38de façon générale
34:39et en fait
34:40c'est un chemin
34:41qu'on trouve les réponses
34:44et donc
34:44voilà
34:45j'essaie de sensibiliser
34:46je suis intervenu pas mal
34:48auprès de
34:49de collégiens
34:51de lycéens
34:51pour parler aussi
34:52de la façon dont le sport
34:54pouvait être une voix
34:56dans l'engagement
34:56pour
34:57pour trouver des réponses
34:59apprendre à se dépasser
35:00apprendre à se dépasser
35:01à vivre ensemble
35:02etc
35:02et ça
35:03c'est vraiment ce que je porte
35:04en ce moment
35:05parce que j'ai beaucoup
35:06d'engagement caritatif aussi
35:07et vous dormez parfois
35:09Philippe Spanguero ?
35:10oui mais là
35:10pas beaucoup
35:11mais en ce moment
35:12j'ai beaucoup d'activités
35:13mais parce qu'en fait
35:14parce que moi
35:14vous écoutez déjà
35:15ne serait-ce qu'en vous écoutant
35:16j'ai le tournis
35:17je réponds aussi
35:18je me fais du bien à moi
35:19parce qu'à un moment
35:20j'ai calmé ça
35:21mais
35:21j'ai eu
35:22j'étais très sensible
35:24et en fait
35:24je culpabilisais énormément
35:26parce que je sentais
35:27que j'avais beaucoup de chance
35:28je n'arrivais pas à l'expliquer
35:29et donc
35:30je n'étais pas heureux
35:31d'avoir ce que j'avais
35:32c'est un peu comme
35:34le sentiment
35:34de facilité
35:36qu'a eu Natacha
35:37au départ
35:37avec la chanson
35:38c'est-à-dire que
35:39quand c'est facile
35:39on se sent coupable
35:40en fait
35:40alors que
35:41c'est juste qu'on a un don
35:42j'ai envie de dire
35:43on a le droit d'avoir un don aussi
35:45en fait
35:46j'ai l'impression
35:46qu'il faut mériter
35:48les choses dans la vie
35:49alors que
35:50je pense que c'est ça
35:53qu'il faut
35:53qu'il faut
35:54qu'il faut apprendre
35:55c'est que
35:56l'amour en tout cas
35:58ça ne se mérite pas
36:00ça s'offre
36:01voilà
36:01mais il y a un vrai sujet
36:02dans les lignées
36:03c'est qu'on associe
36:04le mérite à la douleur
36:05oui
36:06et en fait
36:07ça c'est très vrai
36:08dans le sport
36:08et la question aussi
36:09que je pose
36:10c'est que
36:10on peut avoir du mérite
36:12et faire des choses
36:12trouver le sens
36:13de l'engagement
36:14mais mettre en perspective
36:15ce rapport à la douleur
36:16tout n'est pas douloureux
36:17et on peut accueillir
36:18quelque chose de bien
36:19sans avoir souffert
36:21pour l'acquérir
36:21ceci étant dit
36:22je me permets
36:23je vous écoute
36:24parce que
36:25mon papa
36:26qui est aussi un grand sportif
36:27mon frère aussi
36:28ils nous ont toujours dit
36:29il n'y a que ceux
36:30qui ne font rien
36:30qui ne se font pas mal
36:31et bien voilà
36:32et bien vous restez avec nous
36:34on va revenir
36:34pour la fin de l'émission
36:35c'est excellent
36:36sur Sud Radio
36:37vous l'aurez compris
36:37vous découvrez ceux
36:38qui font battre
36:38le cœur de l'excellence française
36:39et puis un peu le nôtre aussi
36:40quand même
36:41on vous a été accompagné
36:42de la chanteuse et auteure
36:43Natacha Saint-Pierre
36:44et puis du rugbyman
36:45consultant, auteur, animateur
36:46entrepreneur
36:47tout ce que vous voulez
36:48Philippe Spanguero
36:49allez à tout de suite
36:50Sud Radio
36:53c'est excellent
36:54Judith Bélair
36:55vous êtes sur Sud Radio
36:56et nous partageons ce moment
36:57avec vous
36:58comme chaque dimanche
36:59c'est excellent
37:00encore un petit moment
37:01du coup
37:01à passer ensemble
37:02avec Natacha Saint-Pierre
37:03et son bel ouvrage
37:04mais très cher sain
37:04de ses sortis
37:05aux éditions du Rocher
37:06et puis à son prochain album
37:07qui sort le 26 septembre
37:08Ma plus belle histoire d'amour
37:10avec aussi
37:11Philippe Spanguero
37:12qui est ancien rugbyman
37:13entrepreneur, animateur, auteur
37:14qui publie lui
37:15au nom du clan
37:16c'est aux éditions Alizio
37:17alors encore un petit moment
37:18je vous le disais
37:19qu'est-ce que dans quelques minutes
37:20vous allez retrouver votre chronique
37:21Parlons de Vous
37:21qui est dédiée aux personnalités
37:23qui s'engagent
37:24mais en attendant
37:24c'est le portrait chinois
37:26vous êtes prêts
37:27messieurs, dames ?
37:27prêts
37:28Natacha Saint-Pierre
37:29il faut répondre rapidement
37:31tout sans trop réfléchir
37:32si vous étiez une chanson ?
37:35mon dieu
37:36la seule qui me vient
37:37c'est celle de Ginette Renaud
37:38et moi je ne suis qu'une chanson
37:39ça vous va bien ?
37:41ben voilà
37:42c'est un peu comme ça
37:42que vous vous considérez non ?
37:44plus maintenant
37:45mais pendant longtemps
37:46j'ai eu du mal à trouver
37:47qui j'étais
37:47quand j'enlevais
37:48le qualificatif de chanteuse
37:51Philippe Spanguero
37:52si vous étiez un maillot mythique ?
37:55un maillot mythique ?
37:57je vais rester là pour le coup
38:00dans la pure loyauté
38:01le maillot de Narbonne
38:02des années 70
38:03d'accord
38:03pourquoi ?
38:04ben parce que
38:05c'est celui que portait
38:06c'est là-dessus que
38:07on le dit pour les auditeurs
38:08parce qu'ils ne le savent pas
38:09c'est sous ce maillot
38:11que ma famille a trouvé
38:13son statut social
38:14et a trouvé sa place
38:17en France
38:18Natacha Saint-Pierre
38:20si vous étiez une époque ?
38:23je serais probablement
38:25l'entre-deux-guerres
38:26d'accord
38:27époque très florissante
38:29où tous les rêves étaient permis
38:31c'est-à-dire les années 20
38:33début des années 30
38:34quoi c'est ça ?
38:36je dirais même
38:37les années 40
38:38ouais
38:38en termes de création artistique
38:40etc
38:40qu'est-ce qui vous plaît le plus
38:42dans les années 40
38:42un exemple qui vous vienne comme ça ?
38:45j'aime bien
38:46j'aime bien l'art déco
38:47j'aime bien
38:48l'élégance de l'époque
38:51j'aime bien
38:52toute la période industrielle
38:54des années 50
38:54où on va se permettre de rêver
38:56où les gens
38:57vont vivre
38:59correctement
39:00on sort d'années
39:01où les gens
39:02étaient dans la misère
39:04et là ils vont pouvoir
39:05enfin respirer
39:06Philippe Spanguereux
39:09si vous étiez un objet ?
39:12là malheureusement
39:13mon téléphone
39:14pourquoi ?
39:16parce que je soigne
39:17mon addiction
39:17mais
39:18c'est la continuation
39:19de votre main
39:20c'est ça ?
39:20ou de votre cerveau ?
39:21c'est un outil de travail
39:22qui est quand même
39:22devenu assez incontournable
39:24donc
39:24il est tout le temps avec vous
39:26quoi ?
39:26trop
39:26ouais
39:27on peut en parler
39:29deux minutes quand même
39:30on a tous un vrai souci avec ça
39:31et puis nos enfants
39:32n'en parlons pas
39:32je me suis mis les timers
39:33vous vous auto-arrêtez
39:36d'accord
39:36et vous faites pareil
39:37avec vos enfants du coup
39:38j'imagine
39:38bah j'essaie
39:39ouais
39:39c'est un vrai sujet
39:41le téléphone portable
39:42c'est un vrai sujet pour moi aussi
39:43je ne veux pas savoir
39:43mon temps d'écran
39:44j'y passe trop de temps
39:46et en même temps
39:47je n'utilise plus mon ordi
39:48bon
39:48donc l'un dans l'autre
39:49voilà
39:50Natacha Saint-Pierre
39:53si vous étiez un lieu
39:54si j'étais un lieu
39:56je serais le bord
39:57une plage
39:59le bord de mer
39:59je pensais que vous alliez dire
40:01une église
40:01mais je
40:02non
40:02j'ai grandi
40:03j'ai grandi au bord de l'eau
40:04et j'adore l'eau
40:06voilà
40:07c'est apaisant l'eau
40:08c'est un élément important
40:10Philippe Spanguero
40:12pardonnez-moi
40:13si vous étiez un média
40:14la radio
40:17ouais
40:17vous aimez la radio
40:18j'ai toujours beaucoup aimé la radio
40:20même si je trouve que je vois
40:21dans les comportements
40:22avec l'image
40:23les réseaux sociaux
40:24les caméras
40:25qu'on a perdu un peu de spontanéité
40:27avec certains invités
40:28on est plus en représentation
40:30qu'avant
40:30on est plus en représentation qu'avant
40:32mais
40:32j'ai toujours trouvé ça fascinant
40:34je suis assez d'accord
40:36moi aussi j'aurais choisi la radio
40:37je pense
40:38Natacha Saint-Pierre
40:39si vous étiez un sentiment
40:40je saurais
40:44la compassion
40:46ah oui ça vous va bien
40:48je suis bien d'accord
40:49j'ai pas d'autres questions
40:50à poser du coup
40:51merci
40:51Philippe Spanguero
40:53si vous étiez un super pouvoir
40:55l'amour
40:59c'est un super pouvoir
41:00oui
41:00je serais l'amour
41:03d'accord
41:03c'est un super pouvoir l'amour
41:05dans ce monde là
41:06si on avait le super pouvoir
41:08de toucher les gens
41:09de leur faire prendre conscience
41:10de la puissance
41:12de la chose
41:13je pense que ça réglerait
41:15beaucoup de nos problèmes
41:16d'accord
41:16ça me va
41:17non plus de questions non plus
41:19il en reste un peu quand même
41:21Natacha Saint-Pierre
41:23quel était votre rêve d'enfant ?
41:25oh mon dieu
41:26mon rêve d'enfant
41:28je sais pas
41:30réfléchissez pas trop
41:30je voulais être biologiste
41:31je voulais être infirmière
41:32je voulais
41:33je voulais faire de la recherche
41:36apprendre
41:36en fait
41:37m'apprendre
41:37apprendre
41:38toujours
41:38passionnée
41:40Philippe Spanguero
41:42est-ce que vous aviez un surnom
41:43sur le terrain ?
41:45Spangui
41:45ça vous va bien
41:47ça vous résonne
41:49ça résonne encore un peu
41:50des fois
41:50il y en a encore
41:51qui vous appellent comme ça
41:51souvent
41:52les copains de la première heure
41:53du sport étude
41:54du centre de formation
41:55allez c'est la dernière
41:57cette fois-ci vraiment
41:58Natacha Saint-Pierre
41:59trois mots pour vous définir
42:01c'est drôle
42:02c'est difficile
42:03de s'autodéfinir
42:04je dirais
42:05orgueilleuse
42:06réaliste
42:07et courageuse
42:08ok
42:09Philippe Spanguero
42:11trois valeurs
42:11qui vous définissent
42:12j'espère
42:14l'honnêteté
42:15la force de travail
42:19et
42:21l'empathie
42:22voilà
42:23merci beaucoup
42:24à tous les deux
42:25merci à vous
42:25c'est l'heure de Parlons de Vos
42:26on se retrouve après
42:27chers auditrices
42:28chers auditeurs
42:29pour la fin de l'émission
42:29Natacha Saint-Pierre
42:30Philippe Spanguero
42:30vous restez avec nous
42:31encore quelques minutes
42:32à tout de suite
42:32Sud Radio
42:35Parlons de Vous
42:36Judith Bélair
42:38dans Parlons de Vous
42:39sur Sud Radio
42:40on met en lumière
42:40les talents
42:41et les initiatives
42:41qui comptent vraiment
42:42aujourd'hui je reçois
42:43pour vous
42:44chers auditrices
42:44chers auditeurs
42:45Myriam
42:45qui est kinésithérapeute
42:47ostéopathe
42:48maxillofaciale
42:50depuis plus de 15 ans
42:51et aussi fondatrice
42:52de l'application Maxillot
42:53bienvenue Myriam
42:55merci
42:55bienvenue Judith
42:56avec plaisir
42:57alors une question simple
42:59Myriam
43:00qu'est-ce que c'est la Maxillot
43:00qu'est-ce que c'est
43:01Maxillot tout court
43:02en fait
43:02alors en fait
43:03Maxillot
43:04c'est un terme
43:06médical
43:07qui regroupe en fait
43:08tout ce qui va venir
43:09toucher à la face
43:10au maxillaire
43:11donc au niveau
43:12du bas du visage
43:14et moi
43:15plus précisément
43:16ce qui me tient à coeur
43:17c'est le positionnement
43:18de la langue
43:19justement dans la bouche
43:20qui a énormément
43:21d'impact
43:22sur la sphère
43:23donc du visage
43:25mais aussi
43:25sur la respiration
43:27sur la posture
43:28sur beaucoup de points
43:29donc ce que vous êtes
43:30en train de nous expliquer
43:30c'est que la position
43:31de notre bouche
43:32et de notre langue
43:32elle change notre manière
43:34en fait de se tenir
43:35de parler
43:35de se concentrer
43:37même peut-être
43:37exactement
43:39en fait
43:39si tu as une langue
43:40basse
43:41ou mal positionnée
43:42tu auras forcément
43:43des répercussions
43:44directes
43:45sur déjà la croissance
43:47de ton visage
43:48des petites
43:49on pourra noter
43:50des asymétries
43:51au niveau des mâchoires
43:52ce qui pourra plus tard
43:53entraîner des douleurs
43:55au niveau des mâchoires
43:56et donc
43:56tu sais c'est cette petite douleur
43:58où le matin
43:58on se réveille
43:59on serre les dents
44:00on grince les dents
44:01tout ça
44:01ce qui s'appelle
44:02le bruxisme
44:02ça c'est dû
44:04à la langue
44:04mais aussi
44:05une langue mal positionnée
44:07si tu veux
44:07tu ne vas pas bien respirer
44:08et donc tu es sûr
44:10que la nuit
44:10tu peux développer
44:11des ronflements
44:12mais aussi de l'apnée du sommeil
44:13qui est un cas
44:14qui touille beaucoup
44:15beaucoup de personnes
44:16aujourd'hui en France
44:17d'accord
44:18et donc c'est pour ça
44:18que vous avez créé Maxileux
44:19c'est une application
44:20qui nous permet en fait
44:21de faire les exercices nécessaires
44:23pour éviter ce genre de problème
44:24ou en tout cas
44:25se recadrer quoi
44:26en fait c'est ça
44:27en fait pourquoi je l'ai créé
44:29c'est que déjà
44:29en étant kinesté
44:30depuis plus de 15 ans
44:31je vois que les délais
44:32pour un patient
44:34pour prendre un rendez-vous
44:35avec son kiné spécialisé
44:37c'est hyper long
44:38c'est compliqué
44:39il faut se déplacer
44:39on est peu en France
44:41donc du coup
44:42c'est déjà
44:42avoir un moyen
44:43de prendre un rendez-vous
44:45et donc Maxileux propose
44:46une prise en rendez-vous
44:49en vidéoconférence
44:50directement dans l'application
44:51voilà
44:52directement
44:53et puis surtout
44:54mine de rien
44:55rééduquer sa langue
44:57c'est réapprendre
44:58un automatisme
44:59et ça
45:00c'est quand même
45:01un peu réverbatif
45:02et moi
45:02au lieu de donner
45:03des simples bouts de papier
45:04parce que c'est une rééducation
45:05qui touche
45:06les enfants
45:07jusqu'à l'adulte
45:08et juste au lieu de donner
45:09des bouts de papier
45:10après que le patient
45:11ait réussi à avoir un rendez-vous
45:12et qu'il reparte
45:13avec ce bout de papier
45:14et sans rien d'autre
45:16en fait
45:16j'ai voulu créer
45:17Maxilo
45:18pour avoir ce côté ludique
45:20des vidéos
45:21une caméra
45:22pour se voir
45:22en même temps
45:22que faire les exercices
45:23il y a un dessin animé
45:25il y a les prises
45:25en plus
45:26de rendez-vous
45:27mais voilà
45:28j'ai voulu créer
45:28quelque chose
45:29de ludique
45:30et de simple
45:31à l'utilisation
45:32alors ça fait combien
45:33de temps que c'est créé
45:33vous avez combien d'abonnés
45:35alors aujourd'hui
45:36ça fait 3 ans
45:37que je bosse H24
45:38dessus
45:39vous travaillez toute seule
45:40Myriam
45:40c'est ça
45:40je travaille toute seule
45:42je vais créer ça toute seule
45:43en plus de mon activité
45:45à côté
45:46au cabinet
45:46aujourd'hui
45:47ouais
45:47et je suis très contente
45:49d'annoncer
45:50que j'ai 2000 abonnés
45:51aujourd'hui
45:52sans avoir fait
45:52aucune com en fait
45:53c'est ça qui est
45:54étonnant
45:55là je suis d'ailleurs
45:57un grand merci
45:58de m'inviter
45:58parce que c'est un peu
45:59la première fois
46:00que je fais une com
46:01où voilà
46:02c'est sans com
46:03c'est toute seule
46:05à essayer de
46:05ben voilà
46:06c'est pas évident
46:07de maîtriser les réseaux
46:08moi je suis professionnelle
46:09de santé avant tout
46:10mais voilà
46:11je découvre
46:12cette casquette là
46:13aussi
46:13en tant que créatrice
46:15de l'application
46:15voilà
46:16quelques mots Myriam
46:17justement
46:17sur les startups
46:18c'est plus dur
46:18on est d'accord
46:19pour les femmes créatrices
46:20de startups
46:20de trouver des financements
46:22il y a un problème
46:22du coup
46:23il faut trouver
46:23d'autres moyens
46:24c'est par des recherches
46:25de partenaires
46:26d'autofinancement
46:27bon il y a le défi
46:28d'être une femme
46:29à la tête d'une entreprise
46:30aujourd'hui quoi
46:30une jeune entreprise
46:31comme la vôtre
46:32ouais je découvre ça
46:33c'est le défi
46:34d'être une femme
46:35à la tête de l'entreprise
46:35de concilier
46:36un pro
46:37un perso
46:38et c'est surtout
46:39de maîtriser
46:40et d'aller à la recherche
46:42de partenariats
46:44comme là
46:44des partenariats
46:47ou effectivement
46:47des investisseurs
46:49qui croient au projet
46:51et qui permettraient
46:53surtout l'objectif
46:54c'est donner accès
46:55et une visibilité
46:56à tous ces patients
46:57qui ne savent pas
46:58qu'il faut rééduquer
46:59leur langue
46:59tout simplement
47:00pour limiter
47:01un nombre de récidives
47:03et de soucis
47:03et d'aggravement
47:04de la santé
47:05et alors du coup
47:05on est d'accord
47:06que sur la population
47:07française aujourd'hui
47:08il y en a un énorme
47:08pourcentage
47:09qui a ce problème là
47:10si ce n'est la majorité
47:11quoi
47:12ouais c'est plus
47:13que la majorité
47:14aujourd'hui
47:14je crois qu'il y a
47:15plus de 80%
47:16de la population
47:16où si je demande
47:18dans la rue
47:18mais elle est où
47:19ta langue
47:19dans la bouche
47:20et est-ce que tu souffres
47:21de ronflement
47:22de douleur
47:23ou juste
47:24un mauvais alignement
47:25dentaire
47:25on est plus de 80%
47:27de la population
47:27en France
47:28donc ça pourrait nous faire
47:29éviter le dentiste
47:29en fait
47:30c'est ça que vous nous dites
47:31enfin en tout cas
47:32l'orthodentiste
47:33mais surtout l'orthodentiste
47:34les récidives
47:35les traitements
47:36où tu mets les bagues
47:37et après
47:38à bannin
47:38il faut les remettre
47:39tout ça
47:40ça évite ça
47:41et surtout
47:41que mon application
47:42est prise en charge
47:42par la sécu
47:43aujourd'hui
47:45tu as un rendez-vous
47:47chez ton dentiste
47:48il te dit
47:49que tu bois mal
47:50parce que
47:51quand tu bois
47:52tu peux encore boire
47:53comme quand t'étais petite
47:54en faisant une succion
47:55et bien imaginons
47:56que le dentiste
47:57où je fais
47:58de nombreuses
47:58inconférences
47:59pour sensibiliser
48:00aussi toute la sphère
48:02médicale
48:03qui devienne
48:04prescripteur
48:05il te prescrive
48:06une ordonnance
48:07et aujourd'hui
48:07moi je te prends en charge
48:08grâce à mon statut
48:09de kiné
48:10pour les vidéos
48:11d'accord
48:11merci beaucoup Myriam
48:12je rappelle que vous êtes
48:13kinésithérapeute
48:14ostéopathe maxillofacial
48:15que vous avez créé
48:16une application
48:17qu'on recommande
48:18à tout le monde
48:18maxillo
48:19c'est téléchargeable
48:20sur l'app store
48:20vous êtes en recherche
48:21de financement
48:22et puis c'est
48:23une donnée
48:23pour la santé publique
48:24incontournable
48:25évidemment
48:26merci beaucoup
48:26d'être venue
48:28dans Parlons de vous
48:29aujourd'hui
48:30et voilà
48:31c'est terminé
48:32pour aujourd'hui
48:32chers amis
48:33des parcours inspirants
48:33des idées qui bougent
48:34des engagements
48:34qui font la différence
48:36mais surtout
48:36souvenez-vous
48:37derrière chaque titre
48:37chaque fonction
48:38ou chaque médaille
48:39il y a des femmes
48:39et des hommes
48:40qui se lèvent tous les jours
48:41pour agir comme Myriam
48:42bisous
48:43C'était excellent
48:49merci à tous les deux
48:50d'être venus partager
48:51avec nous aujourd'hui
48:52Natacha Saint-Pierre
48:53je rappelle
48:54votre livre
48:55mes très chères saintes
48:56c'est aux éditions
48:57du Rocher
48:57je le recommande
48:58et puis on a hâte
48:59votre album
48:59Ma plus belle histoire d'amour
49:01c'est le 26 septembre
49:01on imagine que vous allez
49:02faire des concerts
49:03et oui
49:04je pars en tournée
49:05dans toute la France
49:05la Belgique
49:06partout
49:07je serai
49:08pendant toute l'année
49:092026
49:10donc on peut tout trouver
49:11déjà sur internet
49:12tout trouver
49:13bien sûr
49:13Philippe Spanguero
49:15je recommande aussi
49:15votre livre
49:16Au nom du clan
49:17c'est aux éditions
49:17Alizio
49:18et puis on peut vous retrouver
49:18tous les week-ends
49:19sur Sud Radio
49:20c'est ça
49:20à quelle heure ?
49:21dites
49:21donnez des infos
49:22le vendredi soir
49:23j'ai une petite chronique
49:24à 20h15
49:26le samedi
49:2719h20
49:29le dimanche
49:3018h19
49:31voilà
49:32on se situe
49:32il a bêté ici
49:33voilà c'est ça
49:34allez merci à tous
49:36de votre fidélité
49:37à cette excellente
49:37votre émission
49:38sur Sud Radio
49:38on se retrouve des dimanches prochains
49:39à 19h
49:40pour découvrir de nouveaux
49:41destins excellents
49:42et puis le mardi
49:43le samedi
49:44mes chères auditrices
49:45chers auditeurs
49:46à 13h30
49:46parlons femmes
49:47merci à Desi
49:48qui réalise pour vous
49:49ce dimanche
49:50bisous
49:50c'était excellent
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