- il y a 2 mois
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00:00Le VRAC est fier de vous présenter cet épisode de La Vitrine.
00:22Bonne après-midi à la maison, bienvenue à La Vitrine.
00:24C'est avec grand plaisir que je m'installe avec vous pour le prochain quart d'heure.
00:27Que vous soyez au Québec, au Nouveau-Brunswick, que vous nous regardiez en direct ou en rattrapage,
00:31merci de nous suivre chaque jour.
00:33Et aujourd'hui, on met en lumière un organisme qui existe depuis bientôt 40 ans dans la belle et grande région de Rivière-du-Loup.
00:38Il s'agit du Centre Prévention Suicide du KRTB, qui a récemment changé son axe de communication pour adopter un tout nouveau slogan.
00:45Mais les ressources d'aide, elles demeurent les mêmes.
00:47Et on en parle avec l'intervenante au Centre de Prévention Suicide du KRTB, Isabelle Jean.
00:51Isabelle, bon après-midi.
00:53Bon après-midi, Michel.
00:54Très contente de te recevoir à l'émission. Première participation pour toi, La Vitrine.
00:57Oui, absolument.
00:58Tu es en confiance?
00:58En confiance.
00:59Parfait. Isabelle, je veux qu'on parle tout d'abord de ce changement d'axe de communication pour le Centre de Prévention Suicide du KRTB,
01:05qui, comme je le soulignais, célébrera sous peu ses 40 ans, donc en 2026.
01:10Quatre décennies d'histoire d'implication sociale et communautaire.
01:14Nouvel axe de communication avec un slogan qui dit « Ensemble pour vivre ».
01:17Qu'est-ce que ça veut dire pour vous concrètement ces quelques mots-là?
01:20Dans le fond, c'est d'être en mesure d'accompagner tous les citoyens du KRTB, puis d'être un soutien pour eux, dans le fond, puis répondre au mieux à la demande.
01:31Et quand on parle de vos services, de vos objectifs, ils sont quand même importants. Ce sont lesquels principaux que vous souhaitez mettre en lumière et rappeler aux gens que vous offrez?
01:40Nos services, entre autres, passent par la prévention, l'intervention, la postvention et la formation également de différents intervenants qui sont des acteurs auprès de nous.
01:53Autant intervenants cliniques que pour ceux et celles qui, par exemple, veulent suivre la formation Sentinelle, dont on parlera un petit peu plus tard.
02:00Oui, exactement.
02:00Tu parles de prévention. Il y a différentes activités aussi de sensibilisation qui sont offertes.
02:04Et le 10 septembre dernier, c'était la Journée mondiale de prévention suicide.
02:09Absolument.
02:09Et vendredi le 12, dans la ville de Rivière-du-Loup, vous avez fait une course « Le bonheur est un muscle ».
02:15Parle-nous d'abord de cet événement. Qu'est-ce que vous a incité à mettre ça en place?
02:18Et parle-nous aussi de la collaboration avec l'école secondaire de Rivière-du-Loup.
02:21Oui, c'était une activité de sensibilisation, dans le fond, où on voulait mobiliser le plus de personnes possible.
02:28Puis on a pu le faire grâce à la participation de l'école secondaire de Rivière-du-Loup.
02:33Ça a mobilisé environ 1 700 jeunes personnels de soutien enseignants de la polyvalente de Rivière-du-Loup.
02:41Et puis, il y avait un volet qui était vraiment course, qui se passait au parc de la cité.
02:46Et il y avait également les marcheurs, ceux qui ne voulaient pas nécessairement courir.
02:50Bien là, eux, ils prenaient un trajet établi, exactement, dans les rues de Rivière-du-Loup.
02:57Alors, on voit la mobilisation tant auprès des jeunes que du personnel enseignant, personnel administratif et de soutien.
03:03Dans le cadre de cette activité, Le Bonheur est un muscle.
03:07Quel bilan vous faites, justement, de cet événement?
03:09Une belle réussite. C'est avec fierté qu'on a participé à cet événement-là, puis qu'on a eu une visibilité de nos services.
03:19C'est génial. Il y a aussi eu d'autres activités de sensibilisation qui ont été réalisées au cours de la saison estivale, dans les dernières semaines.
03:27On pense auxquelles, notamment, parce que c'est important pour vous aussi, d'aller sur le terrain, rencontrer les gens et parler des services et des ressources d'aide qui sont disponibles.
03:35Exactement. Plusieurs activités de financement font partie d'une initiative citoyenne.
03:42Donc, on pense, entre autres, au Raccoon Fest, qui a eu lieu au mois de juin, si je ne me trompe pas.
03:47Oui, oui, oui.
03:48Il y a eu également les Pick Meats. Ce sont deux événements où ça va être des autos qui sont présentés, des tripeux de chars, comme on peut dire.
03:57Donc, des amoureux d'autos.
03:59De véhicules.
04:00Exactement. Donc, les Pick Meats ont eu lieu pendant le week-end de la fête du travail, le lundi de la fête du travail.
04:07Ensuite, on pense aussi aux Music Fest de Rivière-du-Loup, qui sont des...
04:12Des partenaires.
04:13Des partenaires.
04:14Dans la cause.
04:14Le show Hommage au Coloc, qui s'est tenu au Café culturel de La Pointe, qui a été un événement vraiment merveilleux également.
04:21On a eu le week-end dernier le tournoi de bal d'honneur à Saint-Antonin.
04:25OK.
04:25Donc, ça, ça regroupe plusieurs participants, groupes de baseball qui veulent participer à ce tournoi-là.
04:33On fait la vente de hot-dogs, on fait des grilled cheese et tout ça. C'est un bel événement.
04:37Puis, en fin de semaine, à Sainte-Hélène de Kamouraska, il y a la première édition de l'événement Country Pop.
04:43C'est une danse country qui va se tenir le samedi toute la journée.
04:48Puis, ça affiche des autres déjà complets.
04:49Donc, ça, c'est des initiatives citoyennes pour amener des fonds.
04:54Initiatives qui vous permettent évidemment au Centre de prévention suicide du KRTB de faire connaître vos services,
05:00la ressource d'aide que vous êtes dans le milieu.
05:02En fait, dans les grandes régions administratives du Kamouraska, Rivière-du-Loup, Temiskwata et les Basques.
05:07Mais, ça vous permet aussi d'aller chercher des sous dans le milieu.
05:10À quoi cet argent-là sert par la suite, Isabelle?
05:13Bien, dans le fond, elle nous sert à investir dans des formations et puis d'offrir de l'intervention gratuitement à des gens,
05:23mais également offrir la formation, entre autres Sentinelle, gratuitement à travers la population.
05:28Wow!
05:29On va s'arrêter une minute pour une… deux minutes, pardon, pour une courte pause.
05:32Mais, au retour, je veux qu'on poursuive la discussion pour parler plus en détail de vos services.
05:36C'est parce qu'on a parlé de prévention, sensibilisation évidemment, mais prévention, intervention et postvention.
05:42Décortiquer un petit peu ce que c'est et évidemment mettre en lumière Sentinelle, une formation qui peut faire une grande différence.
05:48Et rappeler aux gens l'importance d'aller chercher de l'aide, c'est le travers des moments difficiles.
05:51Il y a toujours quelqu'un au bout du fil qui est prêt à les écouter.
05:54On dit souvent que les ressources sont difficiles à trouver au Québec,
05:58mais on a la chance d'avoir un organisme comme le vôtre en région.
06:02Donc, il faut profiter de ces ressources d'aide qui sont mises à votre disposition.
06:05N'hésitez pas, vous allez voir les numéros apparaître au bas de l'écran, le numéro local et le numéro national, évidemment.
06:11Mais on s'arrête, comme je le disais, pour une pause et au retour.
06:13On poursuit la discussion avec Isabelle Lejean, intervenante au Centre prévention suicide du KRTP.
06:19C'est normal de vivre des moments un peu plus teufs.
06:21Des fois, même les parents et les amis les plus proches ne comprennent pas nécessairement.
06:25Mais il y a toujours de l'aide pour toi.
06:26Lorsque j'ai perdu un de mes proches, j'avais besoin de confiance, d'empathie.
06:42Mais surtout, d'une équipe de cœur, l'honorer pour qu'ils puissent suivre son chemin.
06:52La coopérative funéraire des eaux-vives m'a donné l'accompagnement dont j'avais besoin.
06:57Ils ont été présents pour moi à chaque instant.
07:00La coopérative funéraire des eaux-vives, éternellement dévouée.
07:04La tête de l'emploi, un concept simple et clé en main pour tous les postes que vous avez à combler.
07:12Chaque semaine, misez sur l'efficacité de nos plateformes télé et web pour recruter.
07:17Contactez-nous sans tarder.
07:21Prenez une nouvelle direction.
07:22Le nouveau Sorento est le VUS idéal pour accompagner les rêves du quotidien et les occasions inoubliables.
07:29Avec six ou sept places assises, chaque trajet devient un pur plaisir.
07:34Le VRAC 226 La Fontaine
08:04La Fontaine, Rivière-du-Loup.
08:05Bistro L'Intercolonial 407 La Fontaine, centre-ville Rivière-du-Loup.
08:35Le travail de maman, c'est d'aider ces gens-là, mais aussi leurs proches.
08:45Avec mon équipe, on s'occupe de la prévention, de l'intervention et de ce qu'on appelle la postvention.
08:52La prévention...
08:53Ces quelques mots décrivent bien la mission du Centre prévention suicide du KRTB, mais qu'est-ce que la prévention, l'intervention et la postvention au quotidien pour une ressource d'aide telle que l'organisme?
09:03On en parle avec l'intervenante Isabelle Jean.
09:06Isabelle, on a parlé de sensibilisation beaucoup avant la pause, de ce qui avait été fait comme activité au cours des dernières semaines pendant la période estivale.
09:13Mais là, on va s'attarder vraiment au volet prévention.
09:16Mise à part activité de sensibilisation, ça se traduit comment chez vous sur une base journalière?
09:20Dans le volet prévention, il va y avoir tout ce qui est formation, que je vais pouvoir parler plus tard.
09:26Il va y avoir aussi des ateliers qui vont être offerts, soit dans les écoles, dans les centres pour personnes âgées.
09:33Différents ateliers qu'on va pouvoir aider à sensibiliser à la réalité, parce que le suicide, c'est tous les âges.
09:40C'est 0 à 99 ans, puis ça ne choisit pas une gamme de personnes en particulier.
09:47Ça peut affecter tout le monde.
09:49Peu importe la classe sociale, le milieu dans lequel on a été élevé.
09:52Absolument. Donc, ça existe pour tout le monde.
09:56On va offrir également des conférences.
09:58Puis, il va y arriver qu'on va présenter des kiosques, soit en milieu scolaire, on va aller dans les cégeps, dans les écoles,
10:03ou encore dans les entreprises, dans des activités ciblées, où on va présenter un kiosque et présenter nos services.
10:09Wow! Si on parle maintenant du volet intervention, ce qui est vraiment le nerf de la guerre chez vous, j'ai l'impression.
10:14Oui.
10:15De quelle manière ça se traduit au quotidien?
10:17Les interventions vont être faites avec les personnes qui ont des besoins, qui sont en crise ou en déation suicidaire, suite à des références.
10:26Et tout ça. Donc, on va travailler auprès des personnes qui ont des idéations suicidaires.
10:30On va également travailler auprès des proches qui ont besoin de se faire accompagner.
10:33Qui ont été touchés peut-être par une situation comme celle-là.
10:36Oui, exactement. Que ce soit pour accompagner parce qu'il y a quelqu'un dans leur entourage qui a des idéations suicidaires, ou encore suite à un…
10:43Qui vit un deuil par suicide.
10:44Exactement, qui vit un deuil par suicide. Donc, ça, c'est le volet intervention. Ça va se faire au centre prévention suicide. On peut rencontrer les gens directement sur place, par téléphone,
10:54ou encore on va se déplacer dans la région de la personne qui est incapable de se déplacer.
10:58Ça, c'est génial.
10:59Donc, on va couvrir vraiment tout le territoire.
11:01C'est vraiment une belle initiative de votre part d'être en mesure de vous déplacer comme ça sur le territoire parce que vous couvrez quand même un très grand marché.
11:07Oui.
11:08On parle de quatre régions administratives. Alors, d'avoir des gens comme ça disponibles à la rencontre des gens pour éviter que l'irréparable soit connu.
11:15Exact.
11:16C'est génial. Et on termine avec le volet postvention qui, lui, se résume à quoi précisément?
11:22La postvention, c'est autant du soutien individuel, quand il est arrivé un suicide, ou encore dans le volet, dans la section familiale qu'il y a une famille qui subit un drame, qui vit un drame par suicide,
11:34ou encore dans une organisation, dans un milieu de travail. Donc, on va faire de l'accompagnement post-suicide. Donc, c'est vraiment le volet postvention.
11:43Adapter à la réalité des personnes qui ont, en fait, besoin de vos services.
11:47Oui. Exactement. On offre un accompagnement à ces gens-là qui passent difficilement au travers de ce chemin de deuil-là. D'ailleurs, moi, j'aimerais vous parler d'un nouveau groupe de deuil qui va débuter en octobre.
11:59Oui.
12:00Donc, pour s'inscrire, il s'agit juste de contacter le Centre de prévention suicide du KRTB. Vous pouvez poser toutes vos questions. Puis, ces groupes de deuil-là, dans le fond, on est là.
12:11Et là, que ça fasse un an ou que ça fasse dix ans, que vous ayez perdu quelqu'un par suicide, vous pouvez avoir besoin d'accompagnement pour retomber sur vos pattes.
12:20Et souvent, on pense que le deuil est réglé, mais c'est en brassant certaines choses que parfois on réalise qu'il y a encore des blessures qui ne sont pas nécessairement cicatrisées.
12:28Absolument. Donc, c'est vraiment un chemin de deuil. On ne fait pas son deuil. On apprend à vivre avec ça au quotidien.
12:34On compose avec cette réalité d'eau au quotidien.
12:36Absolument.
12:37Exactement. On parlait tout à l'heure de postvention, de soutien.
12:41Je pense que pour ceux et celles qui souhaiteraient peut-être faire une différence, la formation Sentinelle est tout à indiquer.
12:46On devient à ce moment-là des porteurs de lumière, en quelque sorte.
12:48Absolument. La formation Sentinelle, Agir en Sentinelle pour la prévention du suicide, c'est une formation qui est d'une durée de sept heures.
12:56Alors, les critères d'admissibilité, dans le fond, c'est offert à toute la population adulte.
13:01Donc, on doit avoir 18 ans et plus, puis on doit avoir un petit sept heures de disponible.
13:05C'est offert gratuitement de cette façon-là.
13:07Puis, ça peut être en présentiel.
13:09On peut se rendre également dans une entreprise, une école qui voudrait offrir à des employés cette formation-là.
13:17On va se déplacer pour aller offrir la formation, puis on peut la faire également au centre de la formation.
13:21Et quel est le rôle concret de la Sentinelle, en quelques mots?
13:23Oui, c'est une personne qui va faire office de yeux. Ils sont nos yeux, nos oreilles dans la communauté.
13:30Et puis, ils sont là pour veiller au bien-être des gens, puis détecter les personnes qui peuvent avoir des idéations suicidaires.
13:39Puis, on ne leur demande pas de devenir des intervenants.
13:41On va les former pour qu'ils développent les réflexes de référer ces personnes-là.
13:47Donc, puis on estime qu'il y a environ un sentinelle, une sentinelle par 50 personnes sur notre territoire.
13:55Wow!
13:55Alors, voilà, on souhaite promouvoir ce service-là.
13:59On peut faire passer ça d'un progrès de 1 à 25, par exemple.
14:02Oui, ça serait merveilleux, exactement.
14:03Parce que plus on est à être sensible à ça, on peut détecter plus rapidement les personnes qui en ont besoin.
14:09Exactement, et sauver plus de vie aussi, parce que je l'ai dit dans la promo de l'émission hier, lorsqu'on parle, on peut sauver sa propre vie.
14:16Mais aussi, lorsqu'on parle, qu'on voit que quelqu'un de notre entourage vit une période difficile, on peut sauver sa vie aussi.
14:22Merci beaucoup, Isabelle, d'avoir été avec nous.
14:24Merci à toi.
14:24C'était un plaisir, une très belle rencontre.
14:25On rappelle aux gens à la maison qu'il y a le numéro national que vous pouvez composer si vous sentez que vous avez besoin de parler à quelqu'un.
14:31Donc, le 1-866-APPEL et le numéro local, le 862-96-58.
14:38Et vous pouvez consulter le cpsdukrtb.org.
14:42Sur ce, passe une excellente fin de journée à la maison.
14:44Merci beaucoup d'avoir été à l'écoute.
14:46Et on se retrouve demain pour la dernière de la semaine, en compagnie de Daniel Blier et Yannick Beaulieu.
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