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Les Vraies Voix avec Luc Farré, secrétaire Général de l'UNSA (Union Nationale des Syndicats Autonomes) ; Christine Bouillot, correspondante à Toulouse pour Sud Radio.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-09-18##
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NewsTranscription
00:00Donc c'est une journée de mobilisation qui s'annonce très belle et très suivie.
00:04Pourquoi ? Parce qu'il y a une exaspération sociale énorme.
00:07Cette politique du passage en force au service des plus riches, ça n'est plus possible.
00:11Voilà ce qu'on va dire aujourd'hui.
00:12Il faut abroger la réforme des retraites.
00:14Donc c'est ça que vous attendez de cette journée, qu'elle fasse pression sur l'exécutif pour l'abrogation ?
00:18Pour l'abrogation de la réforme des retraites.
00:20Et puis aussi, il faut enterrer le musée des horreurs du budget Bayrou.
00:24Les vraies voix Sud Radio
00:25Et donc, la France a vécu cette nouvelle journée de mobilisation.
00:29Ils étaient aux alentours de 354 000 à défiler dans les rues avec des revendications parfois très différentes.
00:35C'est pareil, en matière de chiffres, ça patauge un petit peu.
00:39Eric Revelle, on avait annoncé une énorme mobilisation.
00:43Est-ce qu'on n'est pas un tout petit peu en dessous ?
00:45C'est l'impression que ça donne.
00:46Maintenant, il faudra peut-être attendre la fin de la journée.
00:50Qu'il y ait un décalage toujours le même entre les chiffres de la police, du ministère de l'Intérieur et ceux des centrales syndicales.
00:57C'est un grand classique.
01:00Maintenant, on attendait 800 000, 900 000, 1 million.
01:02Je ne sais pas qui avait des chiffres d'ailleurs, mais on est bien en deçà.
01:05Donc, il faudra faire les comptes.
01:07Il faudra regarder aussi si les manifestations n'ont pas été trop assorties de cases.
01:12Pour l'instant, j'ai l'impression que les policiers ne cèdent pas trop aux provocations.
01:15C'est le sentiment que ça me donne sur les images.
01:16Mais bon, en tout cas, ce n'est pas le raz-de-marée, je pense, que les syndicats attendaient.
01:23Alors, les syndicats parlent de 800 000 à 1 million, donc ce n'est pas tout à fait la même chose.
01:27Mais le plus drôle, c'est quand même la semaine dernière, 8 000 selon la préfecture, 80 000 selon la CGT.
01:33Il y avait vraiment un rapport, je crois, de 1 à 10.
01:36Et donc, moi je crois que, je le dis, je le répète, c'est le réceptacle de tous les mécontentements.
01:41On ne peut pas comparer LFI qui dit qu'il faut aller manifester et les pharmaciens qui sont en grève et qui manifestent.
01:47Ce n'est pas possible.
01:49Dedans, il y a tous les mécontentements.
01:51Et ça prouve quand même une chose, c'est que le pays est plus fracturé, je crois, qu'il ne l'a jamais été.
01:57Il y a beaucoup de gens qui n'ont pas manifesté et qui ne sont pas contents non plus.
02:01C'est vrai. En plus, c'est vrai.
02:03Moi, je pourrais me satisfaire d'une mobilisation qui semblerait être d'un tiers
02:10par rapport à ce qui était prévu.
02:12Mais la réalité, c'est qu'on sait bien, autour de nous, dans nos entreprises, parmi nos amis, dans nos rues, etc.
02:18Il y a plein de gens qui ne manifestent pas, mais qui ne sont pas contents.
02:20Qui ne sont pas contents de la situation, de la situation économique,
02:24évidemment, de cette espèce d'imbroglio feuilletonnée budgétaire.
02:28Il y a plein de gens pas contents qui ne se sont pas encore exprimés.
02:32Il y a Paysan47 sur notre compte Twitter, pardon, Éric Revelle, qui nous disait
02:37« La justice sociale, ce n'est pas de partager ses cotisations avec le monde entier. »
02:44Oui, alors, c'est vrai que...
02:45Oui, c'est un sujet, mais ce que je pense qui rend quand même très inquiétant,
02:48la situation pour prolonger ce que disait Philippe David du pays quand même,
02:52c'est que globalement, on a une colère forte en face d'un exécutif faible.
02:57Non, mais ça, c'est très marrant.
02:58Non, je dirais pas d'exécutif, parce qu'il n'y a pas de gouvernement.
03:00Alors, Emmanuel Macron, on ne sait pas ce qu'il fait depuis 3-4 jours, il n'intervient plus.
03:06Le jeune Premier ministre Sébastien Lecornu tâtonne.
03:10Non, il consulte, il tâtonne pas.
03:11Il y a une colère forte en face d'un exécutif extrêmement faible.
03:16Et puis, pardonnez-moi sur les mots d'ordre, moi j'ai lu, j'ai compris,
03:20j'ai entendu certains leaders syndicaux qui expliquaient qu'il fallait manifester
03:25contre l'austérité budgétaire.
03:27Mais pour l'instant, il n'y a pas de budget.
03:28Mais est-ce qu'il n'y a pas trop de demandes, trop de revendications
03:34qui finalement se percutent et on ne sait plus, en fait ?
03:37On n'en sort de rien ?
03:38En fait, le fait qu'il y ait des demandes diverses, variées,
03:42et parfois même contradictoires, pour moi, ce n'est pas un problème en soi.
03:46Il faut simplement, à un moment donné...
03:47Laissez-moi terminer.
03:49Il faut juste qu'à un moment donné, il y ait une ligne politique.
03:51La ligne politique, elle doit rassembler le maximum de Françaises et de Français,
03:56de répondre au maximum de questions posées par les Français.
04:01Mais évidemment, vous ne pourrez jamais plaire à tout le monde,
04:03vous ne pourrez pas contenter tout le monde.
04:05Mais là, j'ai quand même le sentiment,
04:07et honnêtement, ça me brise le cœur et pas que le cœur que de le dire,
04:10on a beaucoup de gens mécontents, dans tous les sens,
04:13qui ne veulent pas d'ailleurs la même chose.
04:14Je vais faire la synthèse entre vous deux.
04:17Vous avez dit à Éric Revelle, il ne tâtonne pas, il consulte.
04:20Oui, il consulte.
04:20Moi, je crois qu'il consulte en tâtonnant.
04:22Ce qui est un peu les deux à la fois.
04:24Pourquoi ? Parce que...
04:25Vous êtes en même temps, vous.
04:27Pour une fois...
04:28Vous êtes macronien, ça y est.
04:29On y arrive.
04:30C'est fait, j'ai tourné Kazak.
04:32Non, pourquoi ?
04:34Vous savez, on a tous nos informations,
04:37pas automatiquement en prenant un café ou en dînant avec des politiques.
04:41Aujourd'hui, le plus compliqué pour faire le gouvernement,
04:44c'est le nombre de députés qu'on nommerait au gouvernement
04:46et qui serait remplacé par leurs suppléants,
04:48mais ça poserait problème pour avoir une majorité
04:50parce que certains ont quitté le parti.
04:52C'est une usine à gaz.
04:53Moi, on me dit, je te préviens,
04:54il n'y aura pas de gouvernement avant octobre.
04:57On a un Premier ministre depuis 8 jours, 9 jours.
05:00C'était mardi de la semaine dernière, c'est ça ?
05:029 jours et il nous reste encore 11 jours, 12 jours pour être en octobre.
05:06C'est-à-dire qu'on se dit,
05:07mais est-ce qu'on ne va pas finir avec une situation barnièresque
05:10où on a mis 45 jours à avoir un gouvernement ?
05:13Et je crois que tant qu'il n'y aura pas plus de stabilité
05:16au plus haut niveau de l'État,
05:18parce que, désolé, le plus haut niveau de l'État,
05:19c'est le chef de l'État,
05:20mais c'est quand même aussi le gouvernement,
05:22inutile de dire que c'est un peu la fête à neuleux.
05:24Tout le monde peut descendre dans la rue en étant mécontent
05:26parce qu'en plus, tout le monde a de bonnes raisons
05:28de descendre dans la rue.
05:29Sauf qu'aujourd'hui, les affaires courantes,
05:30pardonnez-moi Cécile,
05:31les affaires courantes aujourd'hui sont expédiées.
05:32Vous avez un gouvernement qui gouverne le pays.
05:34Voilà, vous pouvez me raconter ce que vous voulez.
05:36Ah bon ?
05:36Regardez, vous avez des manifestations,
05:43c'est pas comme s'il y a quand même des gens
05:45qui sont quand même dans le cockpit.
05:47Oui, dans le super régalien,
05:49parce qu'à Bercy, comme il n'y a pas de budget,
05:50ils ne font pas grand-chose, on dit en passant.
05:51Ils collectent vos impôts,
05:52enfin moi je les reçois quand même.
05:53Ah oui, moi aussi.
05:55Si eux pouvaient arrêter, ce serait pas mal.
05:57Le fait que le Premier ministre, Éric Revelle,
06:00soit très silencieux dans une période comme ça,
06:02est-ce que c'est bon pour lui ?
06:05Écoutez, je pense que personne ne connaît Sébastien Lecornu.
06:10Peut-être que même certaines personnes
06:12ne savent pas qu'il est Premier ministre.
06:13Non mais attendez,
06:14on est dans un chaos politique absolument hallucinant.
06:16Il faut dire les choses.
06:19Je ne sais pas si Sébastien Lecornu
06:21restera longtemps à Matignon.
06:24Je ne sais pas quelle sera l'étape suivante
06:25pour le Président de la République.
06:27Mais on est dans une situation politique,
06:30mais attendez, pardonnez.
06:31Inconnu sous la cinquième.
06:32Oui, c'est apocalyptique.
06:34C'est apocalyptique en réalité.
06:36C'est pour ça que...
06:37Vous êtes excessif.
06:37Oui, oui, comme d'habitude.
06:38Comme vous, vous êtes macronistes,
06:42comme d'habitude.
06:43Ça ne gêne pas d'être excessif, si vous voulez.
06:46Mais macronistes éclairés.
06:47Non mais attendez.
06:48Je n'ai pas dit éclairant,
06:49j'ai dit éclairé.
06:50Si vous dites éclairé,
06:51vous n'avez pas de lumière à tous les étages.
06:53Je dis hélas parce que c'est notre pays,
06:55si vous voulez.
06:55C'est notre pays,
06:56c'est le Président de la République.
06:57Mais il nous a mis,
06:58il s'est mis dans une situation
06:59depuis la dissolution,
07:01mais absolument...
07:02Enfin, je ne comprends même pas.
07:03Vous dites,
07:05le gouvernement expédie
07:06les affaires courantes.
07:06Vous avez raison.
07:07Vous avez raison.
07:08Si.
07:08Mais en réalité,
07:09si vous voulez,
07:10le pays ne sait pas où il va.
07:12Les chefs d'entreprise,
07:13je ne sais pas en croise plein.
07:14Ils sont désorientés totalement.
07:16Voilà.
07:17Je suis chef d'entreprise,
07:18ça ne m'empêche pas
07:19de faire fonctionner mes entreprises.
07:21Oui, oui.
07:21Il faut quand même
07:21se détendre un petit peu quand même.
07:23Très bien, très bien.
07:24Mais si vous voulez,
07:24la plupart des gens que je rencontre,
07:26ils me disent,
07:26on ne sait pas
07:26quelle sauce fiscale
07:27on va être mangé,
07:28on ne sait pas, voilà.
07:29Donc en fait,
07:29il y a une espèce d'attente
07:30très angoissée des Français.
07:33Difficile de faire
07:34des investissements
07:34après les entreprises aujourd'hui.
07:36Mais le grand soir fiscal,
07:37il n'est pas promis.
07:38Il n'est pas promis
07:39en tout cas avant 2027.
07:40Allez, attendez.
07:42Vous restez avec nous
07:42dans un instant.
07:43On ira direction Toulouse
07:45avec Christine Bouilloux
07:46pour un bilan
07:47des manifestations.
07:49Et puis dans un instant,
07:50Luc Farré sera avec nous,
07:51secrétaire général
07:51de l'UNSA,
07:52fonction publique.
07:53A tout de suite.
07:54Sud Radio.
07:55Sud Radio.
07:55Parlons vrai.
07:56Parlons vrai.
07:57Sud Radio.
07:57Parlons vrai.
07:58Les Vraies Voix Sud Radio.
08:0018h-20h.
08:01Cécile Dominibus.
08:03Philippe David.
08:04Avec Philippe David,
08:05jusqu'à 20h,
08:06au 0826 300 300,
08:08on est ravis de vous accueillir.
08:09Philippe David, ça va bien ?
08:10Ça va très bien.
08:11Ça va mieux qu'il y a 5 minutes ?
08:12Oui, mais mieux
08:13que pour le chef de l'État aussi
08:15pour répondre à...
08:16Mais d'ailleurs,
08:17est-ce que quelqu'un
08:18de ses nouvelles ?
08:19Il va bien, il va bien.
08:20On n'entend plus parler de lui.
08:21Vous voulez qu'on fasse
08:22un alerte enlèvement ?
08:23Oui, parce qu'il s'en va
08:24le 22 pour rencontrer
08:26l'État de Palestine
08:26à l'ONU,
08:27mais depuis,
08:28vous l'avez entendu parler,
08:29dire quelque chose ?
08:30Répondre à un TikToker
08:31qui n'arrive pas
08:31à lever la barrière
08:32du périage de Saint-Arnaud
08:34au Souvenir ?
08:35Non, même ça,
08:35on ne l'entend plus.
08:36C'est extraordinaire.
08:37C'est peut-être ses balises.
08:38Non, mais il est...
08:39Je ne sais pas où il est.
08:41Éric Revelle,
08:41votre portable,
08:42est en train de vibrer.
08:42Oui, oui.
08:45On lui propose
08:46une place au gouvernement.
08:47J'essaye de détendre.
08:49J'essaye de détendre Éric Revelle.
08:51Allez, restez avec nous.
08:530826 300 300.
08:55Luc Farré est avec nous,
08:56secrétaire général
08:57de l'UNSA,
08:57Fonction publique.
08:58Bonsoir Luc Farré.
08:59Merci d'avoir accepté
09:01notre invitation
09:01et bienvenue sur Sud Radio.
09:03Bonsoir.
09:04Bonsoir à vous.
09:05Luc Farré,
09:07vous étiez bien entendu,
09:08je ne sais pas si vous y êtes
09:10encore dans cette mobilisation
09:11et on voulait faire
09:12un petit point avec vous.
09:13D'abord,
09:14est-ce que vous êtes plutôt content ?
09:16Est-ce que vous avez l'impression
09:17d'avoir été entendu ?
09:20Et quelle sera la suite ?
09:22Alors d'abord,
09:24la journée d'aujourd'hui
09:25est un vrai succès.
09:26Plus de 500 000 manifestants
09:30selon les chiffres
09:31du ministère de l'Intérieur
09:32hors Paris.
09:33Et à Paris,
09:35la manifestation n'est pas terminée
09:37et elle est très imposante.
09:39Donc oui,
09:40c'est un succès aujourd'hui
09:41pour le monde syndical.
09:42Et ça montre
09:44que les organisations syndicales
09:46sont capables
09:47d'organiser des manifestations
09:48dans le calme
09:50et qui se déroulent bien.
09:52Évidemment,
09:53nous allons poursuivre
09:56si le gouvernement
09:57ne nous entend pas.
09:59C'est-à-dire
09:59si le Premier ministre
10:01reste sur le budget
10:02qu'il a envisagé,
10:03du moins que son prédécesseur
10:04a envisagé.
10:06Nous souhaitons
10:06un budget plus juste
10:08avec d'autres perspectives.
10:10Ça veut dire quoi
10:11un budget plus juste ?
10:12Ça veut dire
10:13que les gens
10:14les plus riches,
10:15ce qu'on appelle
10:16les ultra-rifs,
10:17doivent être remis
10:17à contribution.
10:19Il doit y avoir
10:19une réflexion également
10:21sur les dépenses
10:24et l'utilisation
10:26de l'argent
10:26et en particulier
10:28vis-à-vis
10:29d'aides non contrôlées
10:31sans contrepartie
10:33pour certaines entreprises.
10:35Si des entreprises investissent,
10:37pas de soucis.
10:38Mais si l'argent
10:39va aux activités
10:42actionnaires,
10:43alors on peut s'interroger
10:44si c'est le rôle
10:45de l'argent de l'État
10:46et de nos impôts.
10:47Mais Luc Farrell...
10:48C'est du fond
10:50de nos revendications.
10:51Mais le problème,
10:52c'est qu'on est le pays
10:52le plus taxé du monde
10:53ou presque
10:54et on veut encore plus d'impôts
10:56alors qu'on a une croissance
10:57qui est très faible
10:58depuis des années.
10:59On a une désindustrialisation massive.
11:01Aujourd'hui,
11:01on est au niveau
11:02de la Grèce
11:03pour l'industrie
11:04dans le PIB
11:05à 9%.
11:06Est-ce qu'il ne faudrait pas
11:07plutôt changer le logiciel
11:08dans l'autre sens
11:09en se posant la question
11:10est-ce qu'il ne faudrait pas
11:11descendre la dépense publique ?
11:13Parce que sauf
11:14si on peut passer
11:14à 60%
11:15de dépenses publiques
11:16dans le PIB
11:17et pourquoi pas 70% ?
11:19Ce n'est pas la question
11:20qui est posée.
11:21C'est la question
11:22qu'il faut poser.
11:24Ça ne peut pas
11:25votre question,
11:26mais ça me raconte.
11:26Comment est utilisé
11:26aujourd'hui
11:27l'argent public ?
11:28Et l'argent public,
11:30si on fait le bilan
11:31de ce qui se passe
11:32depuis 8 ans,
11:33eh bien,
11:33n'a pas été utilisé
11:35comme elle aurait dû,
11:36en particulier
11:37sur la question
11:37de l'industrialisation,
11:40des investissements
11:41dans la recherche,
11:42des investissements
11:43dans le logement,
11:44des investissements
11:45dans l'intelligence artificielle,
11:47des investissements
11:48pour les Français,
11:50pour les services publics,
11:52pour la fonction publique.
11:53C'est partiellement vrai
11:54ce que vous dites,
11:54monsieur.
11:54Je suis désolé,
11:55moi je suis chef d'entreprise,
11:56je suis à la tête
11:57d'un groupe.
11:58On a investi beaucoup,
12:00l'État nous a évidemment aidés.
12:02Les aides sont,
12:03en tout cas,
12:04pour les petits entrepreneurs
12:05comme moi,
12:06toujours, toujours,
12:07toujours sécurisés
12:08et conditionnés.
12:09Il n'y a pas d'aide
12:10sans contrepartie,
12:11il n'y a pas d'investissement
12:12via la banque publique
12:13d'investissement,
12:14via la caisse des dépôts,
12:15etc.
12:15Sans contrepartie.
12:16Tout ça,
12:17ça n'existe pas.
12:18Et c'est exact,
12:19enfin,
12:19ça n'existe pas.
12:19Dans le vrai monde,
12:21ça n'existe pas.
12:21Le rapport sénatorial
12:24qui a été présenté
12:25ne dit pas tout à fait
12:26la même chose.
12:26Il ne dit pas tout à fait
12:27la même chose,
12:28mais il ne faut pas être excessif.
12:29Il ne faut pas dire
12:30à nos auditeurs
12:31ou laisser croire
12:32à nos auditeurs
12:33que la France
12:34est un grand bordel
12:35et que tout ça
12:36est une grande gabegie budgétaire.
12:37Ce n'est pas vrai.
12:39Ce n'est pas ce que j'ai dit.
12:40Et si on dit,
12:41et si on convient ensemble
12:43qu'il y a une difficulté
12:44par rapport à la dette
12:45et par rapport
12:46à la somme d'argent
12:47du budget actuel de l'État,
12:49on peut s'interroger
12:50sur qu'est-ce qu'on doit
12:52utiliser aujourd'hui
12:54parmi l'argent
12:55et les sommes d'argent
12:56qui correspondent
12:59à nos auditeurs.
13:00et la question
13:01qui peut être posée,
13:02c'est est-ce que
13:03si tout le monde
13:04doit faire un effort,
13:06ne commençons-nous pas
13:07par regarder
13:08comment est utilisé
13:10tout l'argent
13:11et qui paye
13:12et qui participe.
13:14Ça ne peut pas être
13:15que les retraités,
13:16ça ne peut pas être
13:17que les gens
13:18qui ont peu de revenus,
13:19ça ne peut pas être
13:20les gens qui sont couverts
13:22par la Sécurité sociale
13:23à qui on va demander
13:24d'avoir doublé
13:26la franchise médicale.
13:28Ça ne peut pas être cela.
13:29Juste une réponse
13:32de Sébastien Maynard
13:34et après on va voir à tous.
13:35On est parfaitement alignés,
13:37monsieur,
13:37on est parfaitement d'accord,
13:38on ne peut pas demander
13:39aux plus nécessiteux,
13:40à celles et ceux
13:40qui ont le moins de moyens
13:42de contribuer
13:42autant ou le plus,
13:43on est complètement d'accord.
13:44Mais ce qu'a dit
13:45Philippe David tout à l'heure
13:46est essentiel.
13:47Vous voulez fabriquer
13:49de l'argent,
13:49vous voulez rembourser
13:52cette dette,
13:53laisser les entrepreneurs
13:54entreprendre et travailler,
13:56embaucher,
13:57investir,
13:58reconstruire la France.
13:59Mais pour ça,
14:00il faut alléger
14:01la fiscalité.
14:02Merci beaucoup
14:02Luc Farré
14:03d'avoir accepté
14:04cette invitation
14:05à aller direction
14:07Toulouse
14:08avec Christine Bouillaud.
14:09Bonsoir Christine.
14:10Bonsoir.
14:11Bonsoir Cécile,
14:12bonsoir Philippe,
14:12bonsoir les vrais voix.
14:13Alors petit bilan
14:15puisque la semaine dernière
14:16vous étiez déjà avec nous
14:17et merci d'être là aujourd'hui
14:19cette manifestation
14:20très suivie,
14:21cette fois-ci à Toulouse
14:22une nouvelle fois.
14:23Oui,
14:24il y en a Cécile.
14:26Manifestation,
14:26alors les chiffres
14:27donnés ce soir
14:28par la préfecture
14:28font état de 18 000 manifestants,
14:3140 000 selon les syndicats.
14:33C'est donc une mobilisation
14:34qui est en hausse,
14:35quoi qu'il en soit,
14:36par rapport à la semaine dernière,
14:38à la journée du 10.
14:41Manifestation qui s'est déroulée
14:42dans un calme relatif.
14:45On a un peu à détention
14:46sur la fin du cortège
14:47avec ce positionnement
14:49des forces de l'ordre
14:50mais finalement
14:50les choses se sont passées
14:51plutôt dans le calme.
14:53Les forces de l'ordre
14:53sont actuellement
14:54en train de ranger leurs affaires
14:56et de quitter le centre-ville
14:57où on ne peut constater
14:59qu'il n'y a pas eu de dégâts
15:00comme il peut y avoir
15:01eu la semaine dernière.
15:02Le cortège très fourni,
15:04évidemment,
15:05tous les syndicats représentés
15:06avec les différentes corporations,
15:09des syndicats du salarié,
15:10du privé
15:11comme du public
15:11et des présents.
15:12Je pense notamment
15:13aux salariés de BTO France
15:14qui sont descendus dans la rue,
15:16des salariés de Carrefour aussi.
15:18Beaucoup d'enfants,
15:19beaucoup de jeunes,
15:20beaucoup de familles également
15:22mais aussi énormément
15:23de retraités.
15:25Beaucoup disaient
15:25qu'ils étaient là
15:26pour défendre
15:27l'avenir des enfants,
15:29l'avenir de la jeunesse
15:29par rapport à un budget
15:30d'austérité,
15:31une situation de la France
15:32qui devient pour eux
15:33et selon eux
15:34critiquable
15:35par rapport à la politique
15:36qui est menée actuellement
15:37par le gouvernement.
15:39Donc une journée,
15:40j'allais dire,
15:41qui a commencé
15:41avec quelques manifestations
15:44ici et là,
15:45avec l'apparition
15:46de mouvements
15:47qu'on a vu
15:48pleurir
15:49sur les réseaux sociaux
15:50notamment,
15:51ces opérations
15:52de canards,
15:53on appelle ça,
15:53c'est-à-dire des manifestants
15:54qui traversent
15:55comme ça se faisait
15:56en Espagne,
15:57qui traversent
15:57lentement
15:58à un passage piéton
15:58et qui redémarrent
15:59pour bloquer
15:59la circulation
16:01mais ça a été
16:01des blocages
16:02de quelques minutes
16:02qui ont été vite
16:04arrêtés
16:04par les forces de l'ordre.
16:06Donc une manifestation
16:06qui s'est plutôt bien passée.
16:09Christine,
16:09est-ce que ça veut dire
16:10que vous avez entendu
16:11qu'il puisse se repasser
16:14quelque chose
16:14dans les prochains jours ?
16:15Est-ce qu'il y a déjà
16:16des dates qui vont tomber ?
16:18Alors ce soir,
16:19il y a une intersyndicale
16:20nationale qui se réunit
16:21à Paris,
16:22les leaders syndicaux
16:23qui étaient tous présents
16:25dans le cortège aussi parisien
16:26mais également
16:27dans toutes les villes
16:28de France.
16:28Donc une intersyndicale nationale
16:30qui se réunit
16:31pour faire le point,
16:32le bilan.
16:33À l'instant,
16:34le ministère de l'Intérieur
16:35annonce plus de 500 000
16:36manifestants
16:37sur l'ensemble
16:38du territoire français.
16:39c'est donc plus
16:41que la semaine dernière.
16:42Donc l'intersyndicale
16:43va devoir décider
16:44si oui ou non
16:45ils appellent
16:45à une nouvelle journée
16:46de mobilisation
16:47pour continuer
16:48sur cette lancée
16:49en sachant que
16:50beaucoup nous disent
16:51qu'ils n'attendent
16:52finalement pas grand-chose
16:53du futur gouvernement
16:54de Sébastien Lecornu
16:56mais tous vivent
16:57évidemment
16:58Emmanuel Macron
16:59et attendent son départ.
17:00Merci beaucoup Christine Bouilloux
17:02au direct de Toulouse.
17:03Allez, vous restez avec nous.
17:05Vous voulez participer
17:05à cette émission
17:060826 300 300
17:08autour de cette table
17:09Éric Revelle.
17:09Dans un instant,
17:10le tour de table
17:10d'Éric Revelle.
17:13Oui, je parlerai
17:14de ce scandale.
17:15Vous vous souvenez
17:15de cette vidéo
17:16où un policier
17:17se fait rouiller
17:18de coups au sol
17:19par cinq voyous racailles.
17:21À Tourcoing.
17:22Eh bien les cinq
17:22ont été libérés.
17:24Ils n'ont pas fait
17:24un jour de prison.
17:25Philippe David.
17:26Marine Tondelier
17:27et Sandrine Rousseau
17:28ne passeront pas
17:29leurs vacances ensemble
17:29comme disait Thierry Roland.
17:31Et Sébastien Ménard ?
17:32Et nous allons partir
17:33du côté de chez France Télévisions
17:34où la présidente
17:35de France Télévisions
17:36a qualifié
17:37un groupe média
17:38d'extrême droite.
17:39Allez, on en parle
17:39dans un instant.
17:40Soyez les bienvenus.
17:41On est ensemble
17:41jusqu'à 20h.
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17:45Sud Radio
17:46Parlons vrai
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