- il y a 2 jours
Bonsoir DICI accompagne les téléspectateurs de BFM DICI dans leur soirée avec un focus sur l'actualité locale : infos, météo, sport, trafic.
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00:00Générique
00:00Le dimanche 5 octobre, un jeune randonneur de 20 ans, étudiant en architecture à Marseille,
00:09était grièvement blessé par trois chiens de protection de troupeaux alors qu'il grimpait le pic de Morgon.
00:16Une semaine plus tard, il est encore évidemment choqué et il souffre toujours de ses blessures sur tout le corps.
00:22Gaël Lanou, bonsoir. Quelles sont les nouvelles ?
00:25Oui, il a réagi dans le magazine Femmes Actuelles et la description qu'il donne de la scène est absolument glaçante.
00:31Vers 8h45, le jeune randonneur est attaqué par surprise par trois chiens, des bergers d'Anatolie,
00:37des chiens spécialement dressés pour défendre les troupeaux contre les loups ou même ailleurs contre les ours.
00:43Il dit « Je me suis arrêté quand j'ai vu les trois chiens qui couraient vers moi. Je me suis figé et j'ai attendu. »
00:50D'habitude, c'est le bon comportement, mais cette fois, ça ne les arrête pas.
00:53Il décrit ensuite un calvaire de près d'une heure trente où il s'est vu mourir.
00:58Les énormes canines, les mâchoires qui claquent, les colliers des chiens avec des pics en fer.
01:02Il s'en sort avec des morsures et des lacérations sur tout le corps.
01:06Et parce qu'il ne sentait plus son côté droit, il pensait même avoir perdu un nombre.
01:10Pourtant, vous l'avez un peu dit, il a été prudent ce randonneur. Il était plutôt bien préparé. Comment ça a pu arriver ?
01:15C'est vrai. Le jeune a l'habitude de la montagne. Il a bien suivi le chemin dédié aux randonneurs et il était bien équipé.
01:22Plusieurs couches de tissu technique, une doudoune polaire épaisse, un pantalon de randonnée et un sac à dos avec armature.
01:28Tout ce matériel l'a sans doute bien aidé à résister aux morsures.
01:32Et j'ajoute que ce parcours est réputé sûr.
01:35Alors deux questions. D'abord, que faisaient les chiens dans cette zone ?
01:39Ils n'auraient pas dû être là. Les brebis qu'ils protègent étaient à plus de 700 mètres de là.
01:44Et pourquoi étaient-ils si agressifs ?
01:46Le randonneur semble avoir adopté les bons comportements.
01:49Pourtant, il a senti que les chiens étaient là pour l'abattre, selon ses mots.
01:53Même les secouristes, en hélicoptère, racontent avoir eu du mal à intervenir tant les chiens étaient déchaînés.
01:58Et quelles sont les conséquences de cet accident ?
02:00Eh bien, la victime a déposé plainte. Sa vie n'est pas en danger, mais son incapacité totale de travail est fixée à 60 jours.
02:08Une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur cette attaque, la plus grave de l'année, selon la procureure de la République de Gap, Marion Lozac-Meur.
02:16Merci beaucoup Gaëlle.
02:18Et justement, sur les sentiers des Alpes du Sud, les rencontres entre randonneurs et chiens de protection sont de plus en plus fréquentes.
02:25Certains promeneurs savent comment réagir, d'autres paniquent face à ces animaux imposants.
02:29Les éleveurs et les syndicats agricoles que nous avons rencontrés, eux, rappellent que ces chiens sont essentiels pour défendre les troupeaux Amélie Deschers et Jade Buisson.
02:38Le berger était loin, ils ont vu le patou arriver sur eux.
02:41C'est l'heure du pique-nique, après la marche de ce matin pour ce groupe d'amis, avec un sujet de discussion.
02:46Comment réagir lorsqu'on croise un chien de protection en randonnée ?
02:50Surtout en vélo, je descends de mon vélo. Quand je suis assez éloignée, je remonte et je m'en vais vite.
02:56La dernière fois, moi, c'est la poudre d'escampette. Je suis partie dans les ravages. Je ne savais plus où j'allais, mais ce cas pas surtout.
03:05Je me suis sauvée. Mais il ne faut pas faire ça. On nous a dit qu'il fallait surtout, comme fait ma copine, on s'arrête, on met le vélo devant et on attend que le berger arrive.
03:15Et si Martine et Katia préfèrent ralentir et tracer leur route, d'autres randonneurs, eux, se montrent plus virulents.
03:20Il y en a qui disent, moi, je ne monte plus en montagne sans ma bombe au poivre.
03:23Mais en fait, c'est un vrai problème parce que, ok, ils vont se défendre, mais ils vont mettre en danger le suivant.
03:27Parce que le chien, une fois qu'il a pris un coup de bombe au poivre un jour, un coup de bâton un autre jour, qu'il s'est pris un jet de pierre un autre jour,
03:33à la fin de la saison, l'humain qui arrive, ça devient un ennemi.
03:39Des tensions qui persistent chaque été avec des attaques toujours recensées.
03:43Pour les éleveurs, la cause est connue, la prédation.
03:46On essaie de se défendre en mettant de plus en plus de chiens.
03:48Et le problème, c'est que les chiens ont des réactions d'effet de moat.
03:51Et notamment parce que le fait qu'ils soient sollicités pendant toute la nuit, toute la journée,
03:55les chiens sont un peu à bout, sont un peu à crang.
03:57Alors après, c'est vrai qu'on peut avoir des chiens qui sont plus ou moins agressifs.
04:00Une cohabitation fragile entre chiens et randonneurs.
04:04Une des solutions en ligne de mire, informer les uns et mieux former les autres.
04:09Et à ce sujet, la députée des Hautes-Alpes, Valérie Rossi, a déjà interrogé le gouvernement au printemps dernier.
04:15A ce sujet, elle demande un meilleur encadrement et une formation renforcée des éleveurs et de leurs chiens.
04:22L'actu, en bref, les gendarmes des Alpes de Haute-Provence ont mis fin dans la nuit de vendredi à samedi
04:28à une tentative d'installation de rêve-partie sur la commune, de noyer sur Jabron, sur les hauteurs de la montagne de Lure.
04:35Selon nos informations, une cinquantaine de personnes étaient déjà rassemblées.
04:40Les gendarmes ont saisi le matériel de son.
04:42L'organisateur de la soirée a été identifié.
04:44Mais aucune interpellation n'a eu lieu, comme nous le confirme le procureur de la République de Digne, Antoine Pesme.
04:50Une enquête est en cours.
04:52Quelques perturbations jusqu'à vendredi sur la 51 de nuit.
04:57Notez bien, cette nuit en direction de Gap, la 51 sera fermée dès l'échangeur de Cisteron Nord, dans les deux sens.
05:05En direction d'Aix-en-Provence, la 51 sera fermée entre Cadarache et Pertuis jusqu'à mercredi.
05:10Et enfin, notez que la bretelle d'insertion entre la 8 et la 51 sera fermée jusqu'à vendredi.
05:16La campagne au feu est relancée jusqu'au 10 novembre.
05:21Elle vise à lutter contre les brûlages illégaux de déchets verts, responsables à 45% de nos particules fines.
05:28Vous êtes invité d'ailleurs à signaler ses comportements sur le site Sentinelle de la Nature,
05:33afin de mieux évaluer le phénomène et de proposer aussi des alternatives comme le compostage ou le broyage.
05:40La station de Céus, dans le Gap en C, commence à montrer son nouveau visage.
05:46Elle a fermé ses portes en 2020, victime du manque de neige et devrait endamer le démontage des installations le mois prochain.
05:53Objectif, transformer la station créée en 1935 en hameau à part entière.
05:59Guillaume Cangiano, vous êtes à Céus.
06:00Quelles vont être les étapes du démantèlement ?
06:03Eh bien, pour l'instant, il n'y a pas encore de démantèlement.
06:06La compétence tourisme et donc celle des remontées mécaniques appartiennent à la communauté de communes du Buêche d'Evoluie.
06:13Contactez, la communauté de communes nous explique qu'un groupement d'entreprises au Alpin, Pierre Baize et Colomban, a remporté l'appel de marché.
06:21C'est donc eux qui vont démanteler la station.
06:24Quand ? Ça, on ne le sait pas encore.
06:26La communauté de communes nous a également expliqué qu'une conférence de presse aura lieu ici, au pied des remontées mécaniques, le 5 novembre au prochain,
06:33dans le but de fixer le cadre du démantèlement.
06:35En attendant, plusieurs stations de ski des Hautes-Alpes sont venues récupérer des parties qui sont encore utilisables,
06:43notamment celle du Dévoluie, qui a par exemple acheté une gare de départ des remontées mécaniques.
06:48Les stations de Névage, Cerche-Chevalier ou encore Saint-Léger-les-Mélèzes pourraient également faire leur course ici, à Céus.
06:54Dans les Alpes de Haute-Provence, c'est le cinéma itinérant qu'on a peur de voir disparaître.
07:02Quelles sont les solutions pour faire perdurer l'association Cinéma de Pays et son concept, indispensable en milieu rural,
07:08où les villages sont souvent éloignés des salles obscures ?
07:11Une réunion publique du côté de Valençol a permis d'évoquer des pistes de travail.
07:16Le reportage de Laurie Charrier.
07:18Il y a 29 ans, Cinéma de Pays faisait sa première projection à Valençol.
07:23Les années ont passé, l'association continue d'oeuvrer, mais non sans difficultés, et ce, malgré les soutiens.
07:30C'est très important parce que les gens ne se déplacent pas volontiers pour aller au cinéma.
07:35Par contre, quand on leur apporte le cinéma chez eux, à la salle polyvalente, ils viennent volontiers.
07:41En presque 30 ans, l'association est passée de 5 à plus de 40 villages où sont projetés des centaines de films.
07:48En 2024, ce sont 22 670 spectateurs qui ont profité de cette offre culturelle qui fonctionne,
07:55mais qui, malgré les subventions existantes, ne réussit pas à surmonter les problèmes actuels.
08:00Inflation, augmentation des charges ou encore baisse des bénévoles.
08:03Aujourd'hui, la seule solution semble d'impliquer davantage les communes.
08:07On doit trouver un point d'équilibre au niveau financier.
08:09On doit beaucoup plus travailler avec les communes et les correspondants locaux
08:13parce qu'on doit quand même augmenter la fréquentation.
08:16On ne peut, selon moi, ne le faire qu'en étant tous ensemble.
08:19Il y a plus que de l'espoir.
08:21Il y a simplement à trouver la bonne approche pour voir dans quel ordre faire les choses.
08:27Des groupes de travail vont être menés d'ici la fin de l'année
08:30afin de trouver des solutions concrètes pour 2026.
08:34Au Monnetier-les-Bains, la mairie a eu l'idée de donner ses fleurs
08:38à défaut de pouvoir les stocker pour le printemps prochain.
08:41C'est une grande première dans cette commune de la vallée de Cerchevalier.
08:44Les habitants sont invités à se servir eux-mêmes dans les nombreux bacs de la commune.
08:48Et vous allez le voir, c'est un véritable succès.
08:51Reportage de Jérémy Cazot.
08:53Au bout d'une semaine à peine, des fleurs ont déjà disparu.
08:56A 8 ans, Tom trouve l'idée géniale.
09:00Choisir librement ses fleurs dans les rues du Monnetier-les-Bains
09:02pour les ramener chez soi gratuitement.
09:05Quelle bonne idée !
09:06Pourquoi c'est une bonne idée ?
09:06Parce qu'après, sinon elles meurent et dans notre jardin,
09:09puisqu'on les cultive et tout, et bien...
09:12Oui, on peut les protéger chez soi.
09:14Oui.
09:14Il ne faut pas jeter les fleurs.
09:16De toute façon, je récupère toujours des graines.
09:17Vous allez vous faire plaisir, non ?
09:18Oui, oui, on va faire le tour.
09:20Laissez la liberté aux habitants de faire un tour
09:22pour choisir les fleurs vivaces capables de résister à la période hivernale.
09:26Une opération doublement gagnante pour la mairie,
09:29qui évite ainsi le gaspillage.
09:31Un peu tout, tout, tout.
09:32On essaie de faire un mélange un peu de couleurs et d'espèces
09:35par rapport à l'altitude et par rapport à la météo
09:37qu'on a particulière à Monnetier.
09:39Donc après, chaque personne, par rapport à son orientation chez soi,
09:42peut choisir et servir comme elle le veut et comme elle l'entend.
09:44C'est vraiment bien que chaque année, plutôt que de jeter ses fleurs,
09:48là, cette année, il y a une belle idée.
09:49On va en faire profiter la population.
09:51Chaque année, on met 30 000 euros quand même
09:52avec les fleurs, les jardinières et le personnel
09:55pour mettre en valeur notre beau territoire.
09:58Monnetier-les-Bains, un village fleuri au cœur sur la main.
10:01Attention à ne pas attendre l'arrivée des premières gelées
10:04pour venir se servir.
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