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Avec Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et Florian Philippot
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2025-09-17##
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NewsTranscription
00:01Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour.
00:05Le fait du jour, et bien je vais vous dire, c'est un tweet que je vais vous lire de François Asselineau.
00:13Alors François Asselineau a tweeté ceci.
00:16Rien ne va plus chez les souverainistes, entre guillemets, amis les souverainistes d'extrême droite.
00:21C'est la guerre entre Dupont et Nian, qui a fait alliance à Vierzon avec Zemmour, Maréchal et Ciotti, tous anti-Frexit.
00:29Et Philippot, c'est toujours François Asselineau qui parle, désormais proche de Villiers, soutien de Zemmour en 2022.
00:37Alors on lit ça, on se dit voilà, il n'y a plus personne, terre brûlée, il n'y a que moi Asselineau qui représente évidemment le souverainisme à moi tout seul.
00:46Et je dis tout de suite que si François Asselineau a envie de répondre, s'il écoute, il n'y a aucun problème, il est chez lui.
00:56Alors Nicolas Dupont-Aignan, vous franchement on ne peut pas vous reprocher d'avoir changé ni de voie, ni de ligne rouge, ni de chemin essentiel.
01:07Vous êtes indépendantiste, souverainiste, vous l'avez toujours dit, vous l'avez toujours marqué.
01:12Et on a l'impression d'un paysage en désolation.
01:15Qu'est-ce que c'est que ce paysage de campagne ? Je le disais en début d'émission.
01:20Énormément de Français, je ne dirai pas combien, mais enfin au moins 50% sont d'accord avec un certain nombre d'idées concernant le pays.
01:26On le voit sur l'immigration, on le voit sur un certain nombre de sondages.
01:29Et puis là, ceux qu'on appelle, ou ceux qui se prénomment, ou ceux qui se baptisent indépendantistes, souverainistes, patriotes, etc., c'est le déchirement total.
01:40Qu'est-ce qu'il se passe ?
01:41C'est le bac à sable.
01:43Vous savez, le bac à sable des gamins, immatures.
01:46Et alors même que la France a rendez-vous avec l'histoire.
01:50Alors moi, je n'ai même pas répondu.
01:51Moi, je n'ai pas joué aux petits tweets.
01:53Je n'ai même pas répondu à Asselineau, parce que voir Asselineau nous traiter d'extrême droite et emprunter la rhétorique de la gauche bobo, c'est pathétique.
02:03Et il attend peut-être qu'on réponde.
02:05Je n'ai pas envie de jouer à ce jeu-là.
02:07Mais ce qui est vrai, c'est que je pense que, oui, il y a un problème très clair, c'est que les souverainistes ne sont pas à la hauteur de l'histoire au moment où on est en train de gagner la bataille idéologique.
02:19Vous savez, moi, je me suis battu avec Philippe Séguin.
02:24J'ai commencé avec Philippe Séguin.
02:26J'ai rompu avec l'UMP sur le traité, sur bien sûr la constitution européenne, quand Sarkozy a fait revoter par le Parlement ce qu'avait dénoncé.
02:36Il s'était assez dessus avec le traité de Lisbonne.
02:39Et j'ai tout quitté au moment où Sarkozy gagnait.
02:41J'aurais pu être ministre de ceci, des choux farcis.
02:43J'ai tout quitté.
02:44J'ai fondé Debout la France.
02:45J'ai voté contre tous les traités européens.
02:48Je n'ai pas de leçons à recevoir des uns ou des autres.
02:50Mais, en fait, c'est un peu le côté secte.
02:54Asselineau a son parti et joue à son parti.
02:58Florian Philippot, qui a des grandes qualités, qui fait un travail formidable, a fait des assises magnifiques de la souveraineté ce week-end.
03:04Il n'a pas voulu m'inviter.
03:05C'est puéril.
03:07Et ils se bagarrent tous les deux.
03:08Et aux européennes, j'ai essayé de les mettre tous les trois.
03:10Tous les trois, je voulais qu'on fasse une liste.
03:13Eh bien, incapable de les mettre dans une même pièce.
03:15À la fin, qu'est-ce que j'ai fait ?
03:16Aux dernières européennes ?
03:17Oui.
03:17Qu'est-ce que j'ai fait ?
03:19J'ai jeté l'éponge et je n'ai pas voulu faire une troisième liste.
03:22C'est-à-dire Debout la France, c'est retiré.
03:24En me disant, je me suis dit, bon ben, laissons-les.
03:26Qu'est-ce qu'ils ont fait ?
03:27Ils sont mis face à face, avec les mêmes idées, ils ont fait chacun moins de 1%.
03:32Bon, est-ce qu'on peut continuer comme ça ?
03:34Donc déjà, les souverainistes ne réalisent pas qu'ils ont un trésor entre les mains.
03:41Et les Français, en tout cas les patriotes, les souverainistes qui veulent rompre avec l'Union Européenne.
03:46Qu'on rompe avec un frixique dur, qu'on rompe comme moi je veux,
03:50avec d'abord une négociation de 6 mois, on fait un moratoire,
03:52et puis si ça ne marche pas, on se tire et il y a un vote.
03:55Qu'importe la méthode, on est tous d'accord.
03:58Il faut se libérer de l'Union Européenne.
03:59Donc il faut déjà que les souverainistes s'entendent.
04:02Mais moi je vais vous dire, je suis confiant.
04:04Pourquoi ?
04:05Parce qu'à la base, je vais vous dire.
04:07Non, attendez, attendez.
04:08Je voulais dire.
04:09Non, mais écoutez ça, à la base.
04:11Oui, à la base, oui.
04:12Je ne vois pas aussi bien être confiant.
04:14Oui, mais je vais vous dire.
04:16Nos militants d'Astino, de Philippot, de Dupont-Aignan,
04:20ils travaillent ensemble sur le terrain.
04:22Ils ont plusieurs cartes, ils bouffent ensemble,
04:25ils se battent ensemble, ils militent.
04:27Mais oui, et ça c'est le premier cercle.
04:31Et puis, les souverainistes doivent élargir le cercle.
04:35Parce que si on reste qu'entre nous en disant plus pur que nous,
04:39il n'y a que moi, moi j'ai la vraie croix de Lorraine,
04:43comme disait l'autre, et vous, vous êtes...
04:45Et je pense, j'ai toujours pensé, je finis juste,
04:48j'ai toujours pensé qu'il fallait élargir
04:49à ceux qui, sur l'immigration, sont d'accord avec nous.
04:52Je pense à Éric Zemmour, Sarah Knafow,
04:54je pense à Marion Maréchal,
04:56même si elle n'est pas Frexit comme nous.
04:58Je pense au Rassemblement National,
05:02j'ai soutenu Marine Le Pen en 2017,
05:03parce que je voulais qu'on batte les autres,
05:07qu'on évite Macron.
05:09Voilà, moi j'ai toujours plaidé
05:11pour être droit dans nos bottes sur la souveraineté
05:15et élargir au maximum pour gagner les élections.
05:18Oui, attendez, attendez.
05:18Mais je reconnais, je reconnais que je n'ai pas réussi à convaincre...
05:21Non, Nicolas Dupont-Ainéa, ça on le sait,
05:24et je sais ce que vous avez fait,
05:25et je crois que les gens qui nous écoutent
05:27vous connaissent assez bien pour le savoir.
05:30Le problème est là, moi je constate quelque chose,
05:32je regarde, je regarde qu'en Amérique,
05:35les souverainistes, les patriotes ont gagné,
05:38ils ont gagné les élections,
05:39et on voit qu'il est là-bas,
05:40Trump, Vance, même Elon Musk,
05:42avec tout ce qui se passe,
05:44avec tout le Sigabard,
05:45et regardez le travail qu'ils font.
05:47Il y a presque une guerre aux Etats-Unis actuellement,
05:49presque une guerre interne contre l'État profond,
05:52on aime ou on n'aime pas,
05:53c'est pas le problème.
05:53Bon, je regarde ce qui se passe en Allemagne,
05:57avec l'AFD qui monte,
05:59qui devient majoritaire,
06:00pratiquement dans un certain nombre de landers.
06:03Je regarde ce qui s'est passé à Londres,
06:05la manifestation de Tommy Robinson,
06:07qui a répuni plus d'un million de personnes.
06:11Et je me dis, mais alors en France,
06:13en France, qu'est-ce qui se passe ?
06:15Juste un mot, je crois...
06:17Tiens, vous écoutez,
06:18j'ai Florian Philippot en ligne.
06:20Vous avez écouté,
06:21Florian Philippot, bonjour.
06:23Oui, bonjour.
06:24Bonjour.
06:25Alors, écoutez, vous nous écoutiez,
06:27vous avez écouté Nicolas Dupont-Lignan,
06:30vous téléphoniez,
06:31dites-nous.
06:33Vous êtes avec Nicolas.
06:34Moi, je ne rentrerai pas dans l'idée
06:36qu'il y a une guerre ou quoi que ce soit,
06:38parce que je pense que ça ne ferait le jeu
06:40que de nos adversaires
06:41et de ceux qui veulent absolument diviser.
06:44Je vais mettre en citer un par son tweet
06:46au tout début,
06:47comme on a l'habitude.
06:49Mais je veux quand même rétablir deux, trois choses.
06:50Sur les européennes,
06:53ça ne s'est pas passé comme ça.
06:55Nous étions sur le point de faire une liste
06:57et Nicolas Dupont-Lignan était tête de liste.
06:59J'étais troisième.
07:00J'entrais les poissons, cinquième.
07:01Il y avait également Pierre-Yves Rozeron.
07:03D'autres personnalités,
07:04comme Marie-Douallier,
07:05le général Blanchon,
07:06Myriam Palombard.
07:07Et juste avant,
07:09trois jours avant une conférence de presse,
07:10Nicolas nous a rappelés
07:11en disant finalement,
07:12je ne le fais pas.
07:13Bon, ce qui était honnête,
07:14à son avis,
07:15ça n'a pas.
07:15On était quand même un peu embêtés
07:16parce que c'était juste avant.
07:17mais la version à donner aujourd'hui
07:20n'est pas la bonne.
07:20Voilà.
07:21Il y a même une convention,
07:22je l'ai,
07:22dans les maires,
07:22une convention qui était écrite,
07:24politique, financière,
07:26répartition des sièges,
07:28enfin tout ce qu'on sait normalement
07:28quand on fait une alliance.
07:30Donc ça,
07:30je ne veux pas laisser dire
07:31des choses qui sont inexactes.
07:34Je n'en fais pas un drame,
07:35mais je dis quand même
07:35la vérité.
07:37Sur les européennes,
07:38il n'y a pas d'histoire d'Asselineau
07:39ou quoi que ce soit
07:39puisque de toute façon,
07:41il n'y avait pas de volonté
07:42qu'il ait Asselineau
07:43puisqu'il avait déjà annoncé
07:44depuis très très longtemps
07:44qu'il ferait sa liste
07:45et tout le monde le savait très bien.
07:48Deuxièmement,
07:48sur Arras,
07:50écoutez,
07:51moi j'ai invité l'année dernière
07:52Nicolas Dupont-Élion.
07:53Il m'a répondu,
07:54mi-juillet,
07:55il m'a répondu la veille
07:55en me disant
07:56je ne viens pas.
07:57Cette année,
07:57il voulait venir.
07:58Il a cliqué.
07:59Bon,
07:59ce n'est pas grave.
08:00Il a cliqué pour nous.
08:02Pour le reste,
08:03on ne peut pas me faire reprocher
08:04de ne pas inviter les gens.
08:05Combien de fois Nicolas
08:06je lui ai venu en Malif,
08:08en événement chez nous,
08:09des dizaines de fois.
08:11Des dizaines de fois
08:12et on était très heureux
08:12de s'accueillir
08:13et on le refera.
08:14Il n'y a pas de guerre.
08:15On le refera.
08:16Ce n'est pas grave
08:16si pour une fois,
08:17pour un événement,
08:18il n'y avait pas tout le monde.
08:19Je ne sais pas,
08:20André,
08:20vous y étiez à Arras.
08:21On était 3600.
08:22On avait trois tables rondes
08:23qui tournaient en même temps.
08:24On ne peut pas inviter
08:25tout le monde.
08:27Florian Philippot,
08:27Florian Philippot,
08:28oui,
08:28on va juste par rester là-dessus.
08:30Je voudrais poser une question.
08:31D'abord,
08:31évidemment que Nicolas Dupont-Élion
08:34vous réponde,
08:35mais surtout,
08:35vous avez lancé l'idée,
08:37d'ailleurs,
08:38la première fois,
08:39des primaires des souverainistes.
08:40Vous dites,
08:41voilà,
08:41moi,
08:42Florian Philippot,
08:43je suis prêt à me ranger.
08:44On fait une vraie primaire
08:45des souverainistes
08:46et que le meilleur gagne
08:48ou en tout cas,
08:48que celui qui a le plus de voix gagne.
08:52Alors,
08:52Nicolas Dupont-Aignan,
08:53là-dessus,
08:53vous seriez pour une primaire
08:55des souverainistes.
08:55Eh bien,
08:55moi,
08:56je voulais aller à Arras
08:57pour dire à Florian Philippot
08:59que quand on veut
09:00une primaire des souverainistes,
09:02il faut inviter les gens
09:02pour qu'ils expriment
09:03leur position.
09:05Et c'est pourquoi
09:05je voulais aller à Arras.
09:06pour lui répondre.
09:08Voilà.
09:09Et moi,
09:11ce que je veux,
09:11bien sûr,
09:12qu'il faut y avoir une primaire,
09:13moi,
09:13je suis tout à fait pour,
09:14mais il faut qu'il y ait
09:15tous les souverainistes
09:15qui participent.
09:17Et sur les européennes,
09:19s'il n'y a pas eu
09:19de liste commune,
09:20c'est parce que je pensais,
09:22oui,
09:22j'ai pensé
09:23que c'était une folie
09:24de partir dans
09:25deux listes face à face
09:27avec Asselineau
09:27et qu'il faut rassembler
09:29tout le monde.
09:30Mais c'est avec qui ne veulent pas.
09:32Oui,
09:32mais je vais vous dire,
09:33moi,
09:33je ne vais pas polémiquer
09:34à l'antenne
09:34avec Florian.
09:36Je pense qu'il faut unir
09:38tous les souverainistes.
09:39Et je pense que
09:41il n'y a pas assez
09:43de bonne volonté.
09:46Et à la base,
09:47il y a la bonne volonté.
09:48Donc je pense
09:48qu'on surmontera tout ça
09:49et qu'il faut aussi
09:51élargir au-delà
09:53des souverainistes.
09:54Parce que
09:54ce que vous disiez,
09:56et il faut aller un peu au-delà,
09:57sur ce qui se passe
10:00en Angleterre,
10:01aux Etats-Unis,
10:02moi,
10:03je pense qu'avec
10:04Florian Philippot,
10:05au-delà
10:06des petites susceptibilités
10:07des uns et des autres,
10:08il y a la capacité
10:09à travailler.
10:10Et on l'a prouvé
10:11dans le passé.
10:12Et je fais grâce
10:14sur Arras.
10:15Mais s'il faut une primaire,
10:16il faut que tout le monde
10:17puisse s'exprimer
10:17en même temps.
10:18Mais au-delà de ça,
10:20il y a un éléphant
10:21dans la pièce.
10:22Le Rassemblement National.
10:23C'est le Rassemblement National
10:25qui, à force de suivre
10:26les sondages,
10:28à force de vouloir
10:28plaire au système,
10:30a abandonné
10:31tout patriotisme
10:33et finalement,
10:34ne veut d'union
10:35avec personne,
10:37c'est clair,
10:38rejette
10:39tous les alliés
10:40qu'il pourrait avoir.
10:42Mais c'est plus grave encore,
10:43il les rejette
10:44parce qu'il pense
10:45que s'il y a
10:46Dupont-Aignan,
10:46comme il a eu un rôle
10:48sur le Covid,
10:49que je pense glorieux,
10:50avec d'ailleurs Florian,
10:51ça va nous faire perdre
10:53des voix.
10:54Comme ils ne veulent pas
10:55de Zemmour et de Cnafot
10:56parce que,
10:56ah,
10:57ça va nous faire perdre
10:58des voix.
10:58Ils ne veulent pas
10:59de Marion Maréchal,
11:00ils ont fait un bureau
11:00exécutif au Rassemblement
11:02National avant l'été
11:03pour faire la chasse
11:04aux sorcières
11:04contre Marion.
11:05On ne peut pas être d'accord
11:06avec Marion Maréchal
11:07sur certains points,
11:08comme avec moi,
11:08comme avec Philippot,
11:09mais cette espèce
11:11de chasse aux sorcières
11:12du Rassemblement National
11:13contre toute personne
11:14qui a des convictions,
11:16qui a du caractère,
11:17qui a une intelligence,
11:18qui a de la liberté,
11:19on ne mettra jamais
11:20tout le monde
11:21mais il faut rassembler
11:23des gens différents.
11:24Et ça,
11:26j'y crois énormément.
11:27Il y a le premier cercle
11:28souverainiste,
11:30patriote,
11:30où il faut se libérer
11:31de l'Union Européenne.
11:32Mais ça doit aller au-delà
11:33pour gagner.
11:33Tout à fait,
11:34on a bien compris.
11:35Et s'il n'y a pas,
11:36non mais j'insiste,
11:38à un moment,
11:39les Français vont comprendre
11:40que le Rassemblement National
11:41ne joue pas le jeu.
11:42Et c'est pourquoi ce matin,
11:42j'ai lancé la destitution
11:44et j'ai écrit
11:45à tous les parlementaires
11:45pour qu'il y ait la destitution.
11:48On aura tout le temps,
11:49Nicolas Dubrégnat,
11:50d'en parler,
11:50mais juste,
11:50je voudrais faire réagir
11:51Florian Philippot.
11:53Est-ce que l'éléphant
11:54dans la pièce,
11:54est-ce que vous êtes d'accord
11:55sur ce point ?
11:56Je pense que Florian Philippot
11:57est d'accord.
11:58J'ai osé espérer.
11:59Florian Philippot ?
12:01Oui, oui, oui.
12:02Oui,
12:03je peux en parler,
12:05bien sûr,
12:06le haine,
12:07mais la question,
12:08c'est que...
12:08Non, vous savez pourquoi ?
12:09Pardon, Florian,
12:10je vous interromps
12:11deux secondes.
12:13Écoutez ce qu'a même
12:14hier,
12:15ou hier ce matin,
12:18Marine Le Pen était chez Sonia Mabouk.
12:20On lui a posé deux questions,
12:23juste,
12:23c'est très rapide,
12:25l'un sur ce qu'elle a pensé
12:26du rassemblement à Londres,
12:28du rassemblement de Londres,
12:29Tommy Robinson,
12:30et l'autre sur
12:32est-ce qu'elle signerait
12:33la pétition de Philippe Devilliers
12:35sur l'immigration
12:36qui, je le rappelle,
12:37a fait jusqu'à ici
12:391 400 000 signatures.
12:43Écoutez.
12:43Nos électeurs,
12:44nos sympathisants
12:45et nos cadres
12:46peuvent participer
12:48à la signature
12:49de la pétition
12:50de M. Devilliers.
12:52Parlons-en,
12:52elle a rassemblé
12:53jusqu'à ce matin,
12:54je crois,
12:54plus d'un 1 300 000 signataires.
12:57Vous-même,
12:58vous l'avez signé ?
12:59Non, mais encore une fois,
13:00moi, je ne signe pas
13:00de pétition,
13:01parce que moi,
13:02je dépose des propositions
13:03de loi.
13:04Voilà.
13:05Signer une pétition pour...
13:06C'est contradictoire, madame.
13:07Mais parce que je crois
13:08que, très honnêtement,
13:09tout le monde sait
13:09ce que je pense
13:10de l'immigration.
13:11Je n'ai peut-être pas besoin
13:12d'aller signer
13:12une pétition,
13:14pour le coup.
13:15Voilà.
13:16Elle ne signera pas
13:17la pétition.
13:18Elle dit non,
13:19on ne manifestera pas.
13:20Moi, je suis au Parlement,
13:21je ne vais pas manifester
13:22dans la rue,
13:23mais mes électeurs
13:24ou mes sympathisants
13:25manifesteront.
13:27Florent Philippot,
13:28c'est quand même,
13:29effectivement,
13:30parce qu'on tourne
13:31autour de ça.
13:32Moi, ce qui me frappe,
13:33il y a vous,
13:34enfin, encore une fois,
13:34on ne voit pas énumérer,
13:36mais il y a les Zemmour-Cnaff
13:37ou Marion Maréchal
13:38et il y a les 11 millions
13:40d'électeurs jusqu'ici
13:41du Rassemblement National.
13:42Qu'est-ce qu'on peut faire
13:44s'il n'y a pas
13:45cette espèce de...
13:47En tout cas,
13:47à la base,
13:48je ne dirais pas au sommet
13:49dans les appareils,
13:50s'il n'y a pas
13:50cette réunion
13:51que beaucoup de Français
13:52attendent ?
13:54D'abord,
13:55je prends axe
13:56que Nicolas Dupont-Aignan
13:56est favorable
13:57à la primaire souverainiste,
13:58il n'avait pas dit
13:58la même chose
13:59il y a quelques temps,
14:00mais moi,
14:01je ne suis pas candidat
14:01à la présidentielle.
14:02Il y en a trois,
14:03déjà,
14:04chez les souverainistes,
14:04Juan Branco,
14:05François Asselineau
14:05et Nicolas Dupont-Aignan.
14:06Je pense que ce n'est pas bon.
14:07Ce n'est pas le meilleur signal
14:08pour l'Union
14:09que de se lancer
14:10dans une présidentielle
14:11dans son coin
14:11sans créer de dynamique
14:12de rassemblement
14:13et d'union.
14:15Deuxièmement,
14:15sur le rassemblement,
14:16en 10 ans,
14:17j'ai été invité une fois
14:18au congrès de DLF
14:19en septembre 2020.
14:20Une fois.
14:27Mais vous voyez,
14:27c'est terrible.
14:29Mais oui,
14:30mais Nicolas,
14:30on va bien les ventes sont.
14:31Mais c'est terrible.
14:33Quel manque de hauteur de vue,
14:34quelle petitesse,
14:36un peu de hauteur de vue.
14:38Mais l'histoire est en marche
14:40et vous êtes dans vos boutiques
14:42et vous êtes dans vos ressentiments
14:44et tu es en fait
14:45exactement comme Marine Le Pen.
14:47Tu as été élevé avec elle
14:48et tu as le même raisonnement.
14:49J'en ai assez.
14:51Vous êtes petit face à l'histoire.
14:54Il faut se rassembler.
14:55Il faut casser la baraque.
14:57Il faut répondre aux Français.
14:59Sortez de vos lignes.
15:03Sortez.
15:04Levez-vous un peu.
15:06Florian Philippot.
15:07Parlez aux Français
15:08au lieu de parler à vos boutiques.
15:09Attendez,
15:10on ne vous entendra pas
15:11si vous parlez ensemble.
15:12Quelle petitesse.
15:14Quelle petitesse.
15:16Quelle petitesse.
15:18C'est insupportable.
15:20Moi, je dis les choses.
15:22Je rappelle des faits.
15:23Oui, mais on n'en est plus là.
15:25On parle de l'avenir.
15:26On parle des Français.
15:27On a tous des choses à se reprocher.
15:28J'ai commis des erreurs.
15:30Oui, j'ai commis des erreurs.
15:31On en a tous commis.
15:33Mais parlons de la France.
15:35Parlons de la France.
15:36Alors, il ne faut pas
15:37trois candidatures
15:39à l'élection présidentielle
15:40comme aujourd'hui.
15:41C'est une catastrophe.
15:41Je le sais, Nicolas.
15:42Alors, on ne fait rien.
15:44On ne fait rien.
15:45On reste ensemble.
15:47Il faut...
15:48Non, mais est-ce que...
15:50Est-ce que...
15:50Pardon, pardon.
15:51Juste pour...
15:52Moi, je ne laisse pas le ton.
15:54Je ne suis pas en casse.
15:55Je ne suis pas en casse.
15:56Non, non, et Florent...
15:56Nous sommes du même blanc.
15:58Est-ce que je peux poser une question ?
16:00Vous êtes du même blanc.
16:01Le problème que pose Florian Philippot,
16:03je ne prends absolument pas parti.
16:05Est-ce que...
16:06Puisque vous êtes tous...
16:07Enfin, on a compris.
16:08Vous êtes pour les primaires.
16:09Vous n'êtes que pour celui...
16:11Est-ce qu'aujourd'hui,
16:12nous ne sommes pas encore
16:13à l'élection présidentielle ?
16:14Il y aura des élections législatives.
16:15Oui, enfin, peut-être législatives.
16:18S'il y a des solutions,
16:19on n'en sait rien.
16:20Il y a les élections municipales.
16:21Enfin, bon.
16:22Est-ce que c'est le temps ?
16:23Est-ce qu'il ne faudrait pas ?
16:25Posons la question autrement.
16:26À vous deux.
16:27Mais à vous, Nicolas Pognan aussi.
16:30Est-ce qu'il n'y aurait pas d'abord
16:31de commencer dès à présent
16:34et avec qui ?
16:35Et de savoir avec qui ?
16:36Les primaires souverainistes
16:37et qui s'appliqueront
16:39à l'élection présidentielle.
16:40Pour qu'il y ait des primaires souverainistes,
16:43il faut qu'il y ait des gens
16:43qui participent
16:44et qui a un bon esprit.
16:46En attendant,
16:48il peut y avoir des primaires souverainistes,
16:49j'en serais ravi.
16:50Mais il y a des conditions
16:51à mettre en place.
16:51Il faut qu'Asselineau y participe.
16:53Il faut qu'il y ait d'autres.
16:54On ne va pas se retrouver
16:55uniquement Florian Philippot et moi.
16:57Bon, en attendant,
16:57il y a une élection présidentielle.
16:59Il faut s'y préparer
17:00parce que le grand danger
17:01que je vois,
17:03j'ai eu 600 signatures.
17:04Je suis le seul à avoir
17:05tourné dans toutes les communes de France,
17:07à voir ses maires.
17:08Florian Philippot a eu
17:09une signature
17:10à la dernière présidentielle.
17:11François Asselineau
17:15n'a pas eu les signatures.
17:16Et si je n'y avais pas été
17:17et que si je n'avais pas préparé les choses,
17:19il n'y avait pas de candidat souverainiste.
17:21Donc, moi,
17:21ce que je veux,
17:22je suis tout à fait prêt.
17:23J'ai retiré ma liste européenne.
17:24Je l'ai retirée.
17:26Donc, j'ai prouvé les choses.
17:27Ce que je demande, là,
17:28on n'est pas dans l'affaire Philippot,
17:30même pas souverainiste.
17:32On est dans l'affaire
17:33de la patrie en danger.
17:34On est dans l'affaire
17:35que le principal parti,
17:36qui fait 30% des voix,
17:38est en train
17:39de naviguer à vue,
17:41de refuser de manifester,
17:42de refuser
17:42de signer
17:44la pétition de Villiers.
17:45Parce que Marine Le Pen est jalouse
17:47que ce soit de Villiers,
17:48elle ne veut pas lui donner de crédit.
17:49On est dans des enfantillages.
17:51Je souhaite
17:52qu'on prenne de la hauteur.
17:53C'est pour ça
17:54que j'ai pris l'initiative
17:55de la destitution.
17:56J'ai voulu écrire
17:57à tous les parlementaires.
17:58Je veux qu'on dépasse
17:59debout la France.
18:00Je veux qu'on dépasse
18:01les patriotes.
18:01Je veux qu'on dépasse tout ça.
18:03Les Français
18:04veulent
18:05qu'on prenne
18:05de la hauteur.
18:07Et les choses
18:08viendront naturellement.
18:10Mais de grâce,
18:12la condition
18:12pour qu'il y ait
18:14ce travail en commun,
18:15c'est de cesser
18:15les enfantillages.
18:17Alors,
18:17juste un mot,
18:18Florian Philippot,
18:19pour conclure avec vous,
18:21vous souhaitez
18:22un peu la même chose,
18:23mais que chacun soit enfant.
18:24Mais oui, ça va s'arranger.
18:24Oui.
18:25Florian ?
18:26Mais évidemment.
18:27Mais évidemment.
18:28Parce que j'ai proposé
18:28les primaires
18:29depuis bien longtemps
18:30et que je critique le RN
18:31en disant que c'est
18:32un parti qui a trahi,
18:33qui a abandonné le Brexit,
18:35qui a abandonné tout
18:35et qui ne veut même pas
18:36destituer Macron
18:37ni voter les motions de ceinture.
18:38Il nous a mis Richard Ferrand
18:39à la tête du Conseil constitutionnel.
18:42Moi, il n'y a pas de drame
18:43dans ce que je dis.
18:44Je dis simplement
18:44qu'on ne s'en sortira pas
18:45s'il y a des multiplications
18:47de candidatures souverainistes
18:49qui feront 1 ou 2%
18:50que ça ne sert à rien.
18:51Moi, je ne suis pas candidat.
18:52Je l'ai annoncé.
18:53Je pense qu'il faut
18:53laisser sa chance aux primaires,
18:55au peuple souverainiste
18:56qui choisira
18:57et on essaiera de convaincre
18:58un maximum de candidats
19:00de participer.
19:00Je le dis sans polémique,
19:02sans esprit.
19:03Moi, je ferai des choses
19:03demain avec DLF
19:04et Nicolas Dupont-Aignan.
19:06D'ailleurs, beaucoup de DLF
19:06étaient là à Arras
19:07et il le sait
19:09et il n'y a pas d'esprit
19:10de polémique chez moi.
19:11Il n'y en a jamais eu
19:12et je le dis très clairement.
19:14L'ERN aujourd'hui
19:15est un problème.
19:16Je suis d'accord.
19:17Il faut prendre de la hauteur
19:18par rapport à cela.
19:19Il faut sauver notre pays
19:20et je suis sûr
19:21que quand on fera tous
19:22la très grande manifestation
19:23comme en Angleterre
19:24avec tout notre rapport français,
19:25on se retrouvera tous
19:26dans la rue côte à côte.
19:28C'est ça le message.
19:28Ce n'est pas une mauvaise idée.
19:30Merci Florian Philippot.
19:32Nicolas Dupont-Aignan
19:33restait avec nous.
19:34On fait une petite pause
19:35et on continue.
19:37À midi, 14h.
19:39André Bercoff.
19:40Alors, un grand parti,
19:42un parti qui est fait
19:4311 millions d'électeurs,
19:44le Rassemblement National,
19:45Reconquête,
19:46Zemmour Knafot,
19:48Marion Maréchal
19:49et puis nous avons avec nous
19:50quelqu'un qui n'a pas
19:52attenu ses brevets
19:53de souverainisme,
19:54Nicolas Dupont-Aignan,
19:55ancien député
19:56et président de Boula France.
19:58Nous avons reçu,
19:59nous avons eu
20:00Florian Philippot au micro
20:01et nous avons Éric.
20:04Bonjour Éric.
20:06Bonjour André.
20:07Bonjour André.
20:08Merci beaucoup
20:08pour votre émission.
20:09Je suis un grand fan.
20:10Merci.
20:10J'adore et franchement,
20:12c'est génial.
20:13Continue comme ça.
20:14Moi, j'ai un coup de gueule.
20:15J'ai envie de tirer les oreilles
20:16à M. Dupont-Aignan
20:19et M. Philippot.
20:20Oui.
20:21Pourquoi ?
20:21Parce que vous êtes d'accord
20:23sur beaucoup de domaines,
20:24notamment sur le Frexit,
20:25pour lequel je suis souverainiste,
20:27à 100%.
20:27Je suis ancien militaire,
20:29je suis patriote.
20:30Je ne fais pas partie des patriotes
20:31du mouvement de Florian Philippot
20:32parce qu'ils se tirent des balles
20:34dans les pattes
20:34sans arrêt,
20:35sans arrêt, sans arrêt.
20:36Alors moi,
20:37j'ai envie de vous demander
20:37de penser à la France,
20:39aux Français,
20:40à tous ceux qui veulent quitter l'Europe.
20:42Prenez exemple sur l'Angleterre,
20:44la manifestation qu'il y a eue.
20:47Arrêtez de vous dire
20:47dans les pattes
20:48et avancez.
20:49Mettez votre chine d'autre table,
20:51bugez un coup ensemble
20:52et faites un projet
20:53pour rêver.
20:54Parce qu'il y en a marre,
20:55il y en a marre,
20:56il y en a marre.
20:58Oui, oui, Eric,
20:59c'est très clair.
21:00Et je crois qu'Eric
21:00n'est pas le seul,
21:01il s'en fout,
21:02loin s'en faut,
21:03de penser ça.
21:04Je ne peux que dire oui, Eric.
21:07Écoutez,
21:08j'ai retiré la liste,
21:10je n'ai pas voulu ajouter
21:11du bazar au bazar
21:11aux européennes.
21:13Voilà.
21:13Qu'est-ce que je peux faire ?
21:15J'ai voulu aller à Arras
21:16pour dire
21:17je suis d'accord
21:17sur des primaires.
21:19Refus.
21:19Je ne vais pas polémiquer.
21:21Ça va venir,
21:22par la base,
21:22par des gens.
21:23Parce que je sais
21:24qu'il y a des millions
21:25de Français
21:25qui veulent d'abord
21:27que les souverainistes
21:28s'entendent
21:28pour se libérer
21:29de l'Union Européenne.
21:30Et puis,
21:31au-delà des souverainistes,
21:33il faut tendre la main
21:34aux autres
21:34parce qu'il y a des gens
21:35au Rassemblement National
21:36qui le veulent aussi.
21:38Et ce n'est pas parce que
21:38Marine Le Pen
21:39Et puis il y a des gens
21:39en dehors des partis,
21:40il y a des millions
21:41de Français
21:41qui ne sont pas
21:42dans un parti.
21:43Et ce n'est pas parce que
21:43Jordan Bardella et Marine Le Pen
21:44sont tétanisés par le système
21:45que leurs troupes
21:47n'ont pas envie aussi.
21:49Et puis,
21:49chacun doit arriver
21:50avec ses différences,
21:51ses nuances.
21:53Ce n'est pas grave.
21:54Il y a moins de différences
21:55entre nous
21:56qu'entre les écolos,
21:58les socialistes,
21:59LFI.
22:01Donc,
22:01oui,
22:02mais ça va venir
22:02par la base.
22:04Et de toute façon,
22:04je vais vous dire,
22:05si à la tête,
22:07il n'y a pas de capacité
22:08de rassemblement,
22:09les Français
22:11en choisiront d'autres.
22:12Voilà.
22:13Je vais vous dire
22:13très clairement.
22:14Et ça viendra.
22:16En tout cas,
22:17je pense avoir montré
22:18l'exemple,
22:19j'ai été le premier
22:20à voter Marine Le Pen
22:22en créant un scandale
22:23à l'époque.
22:23Parce que je savais
22:24que Macron
22:25était dangereux.
22:26Mais qu'est-ce que
22:27j'ai pris dans la figure ?
22:29Voilà.
22:30J'ai toujours essayé.
22:31Donc,
22:31on ne peut pas me...
22:32Je voudrais vraiment
22:33qu'on ne soit pas injuste
22:35avec moi.
22:35J'ai eu mes défauts,
22:36peut-être.
22:37Oui.
22:37Qui n'est pas parfait ?
22:38Mais aujourd'hui,
22:40je tends la main
22:40aux uns et aux autres.
22:41D'ailleurs,
22:41je suis un des rares
22:42qui peut parler à tous.
22:44Certes.
22:44Alors justement,
22:45vous dites Macron,
22:47vous dites,
22:47j'avais senti que Macron
22:48était un danger,
22:49mais là,
22:49vous êtes allé
22:50beaucoup plus loin.
22:51Vous voulez envoyer
22:51ce matin une lettre
22:53à tous les députés
22:54et sénateurs.
22:55On ne va pas la lire
22:56entièrement.
22:57Mais vous dites
22:58destitution de Macron.
23:00On ne peut pas
23:00attendre comme ça.
23:01Vous dites,
23:02juste,
23:02je cite quelques extraits
23:03de votre lettre,
23:05Nicolas Dupont-Aignan.
23:06force est de constater
23:07que le président
23:07de la République
23:08agit depuis le début
23:09de son mandat
23:09en violation
23:10de ses articles,
23:12article 3 de la Constitution,
23:13article 5,
23:14article 35,
23:14article 53,
23:16on peut s'y référer,
23:17en détant la France
23:18de plus de 8 millions d'euros,
23:20en déposant dans la nation
23:22au profit particulier
23:22de puissances étrangères,
23:24bradant plus de 1 600
23:26de florent industriel
23:27et plongeant ainsi la France
23:28dans un désastre économie
23:30sans précédent,
23:31en fermant des chaînes
23:32de télévision,
23:33en refusant de prendre d'acte
23:34des résultats d'exécution législative
23:36du 7 juillet 2024
23:37et en voulant imposer
23:38à trois reprises
23:39un premier ministre
23:39ultra minoritaire,
23:41en restant sourd
23:42à deux censures,
23:43en laissant Ursula von der Leyen
23:45porter atteinte
23:46aux intérêts fondamentaux
23:47du pays
23:47par la signature
23:48de Mercosur
23:49et autres et autres
23:50et vous dites à la fin,
23:51voilà,
23:52il est de votre devoir,
23:53vous dites aux députés,
23:55il est de votre devoir
23:56et de votre responsabilité
23:58avant qu'il ne soit
23:59trop tard
24:00d'empêcher
24:01l'irréparable
24:01et de permettre
24:02au peuple français
24:03par une nouvelle élection présidentielle
24:04de choisir souverainement
24:06son destin.
24:07Alors très bien
24:08Nicolas Dupont-Millan
24:09mais vous le savez très bien
24:10qu'aujourd'hui,
24:11connaissant les choses
24:12et tant ce qu'elles sont
24:12comme disait un certain général,
24:14quelle chance vous avez,
24:15c'est très très très
24:18presque impossible
24:19d'obtenir
24:20vos décisions.
24:21Mais si dans l'histoire
24:22on s'était arrêté
24:24à chaque fois
24:24que c'était impossible,
24:25la France n'existerait plus.
24:27Et je remarque
24:28que quand je demandais
24:29la censure
24:29dès la nomination
24:30de Michel Barnier,
24:32on me disait
24:32c'est impossible.
24:34Ils ont...
24:35Le jeu des partis politiques,
24:38des clientèles
24:39a fait
24:40qu'on a attendu
24:41pendant des mois
24:42pour Barnier.
24:43Il y a eu la censure.
24:44On a recommencé
24:45le cirque
24:45avec Bayrou.
24:47Il a fallu attendre.
24:48J'ai dit
24:48mais pourquoi vous
24:48ne le censurez pas
24:49tout de suite ?
24:50Non,
24:51les petites combines.
24:52Et ça recommence
24:53avec le corps nu.
24:55Et ce qui m'a choqué
24:56le plus,
24:57c'est entendre
24:57Marine Le Pen
24:58et Bardella dire
24:58on veut la dissolution,
25:00on veut la démission,
25:01mais ils savent
25:02pertinemment
25:03que la dissolution
25:04et la démission
25:05dépendent de Macron
25:05et que Macron
25:06ne le fera pas.
25:08Et ils ont une arme
25:09à disposition,
25:12la destitution.
25:13Mais ça,
25:14ils ne veulent pas
25:14l'utiliser.
25:15Donc,
25:16il y a quand même
25:16un paradoxe.
25:18Vous savez,
25:18moi j'ai du bon sens,
25:20j'ai les pieds sur terre.
25:21Je trouve curieux
25:22quand on est parlementaire
25:23et chef de parti
25:23de dire
25:24la situation est très grave,
25:26Macron est un désastre,
25:28on veut qu'il s'en aille,
25:29mais la seule arme
25:30qu'on a
25:31qui permettrait
25:32de le faire partir,
25:32on ne veut pas l'utiliser.
25:33Attendez,
25:34quelle est la seule arme ?
25:34Comment alors ?
25:35L'institution,
25:36l'article 68.
25:37Article 68.
25:38D'ailleurs,
25:39pourquoi laisser à Jean-Luc Mélenchon
25:40l'usage de cet article ?
25:42Oui,
25:42parce que LFI,
25:43la France...
25:43Donc vous êtes avec
25:44la France insoumise là-dessus.
25:45Oui,
25:45avec la France insoumise.
25:47Je dis qu'il y a
25:48une seule arme
25:49dans la Constitution
25:50qui permettrait
25:51de faire pression
25:51sur Macron
25:52et d'envoyer
25:53un signal fort.
25:55Cette arme,
25:56Mélenchon l'utilise
25:57et le Rassemblement National
25:58ne veut pas l'utiliser.
25:59Ce faisant,
25:59il est complice de Macron.
26:01Il faut une majorité,
26:02une majorité simple.
26:02Les deux tiers.
26:03Les deux tiers.
26:04Ça sera du long.
26:05Mais imaginez
26:06l'impact
26:07psychologique,
26:09politique,
26:10dans le monde entier.
26:12Si
26:12ceux qui ont voté
26:14la censure
26:14se lançaient
26:16et s'engageaient
26:17dans la destitution,
26:18vous imaginez
26:18l'impact politique.
26:21Et c'est le moment,
26:22parce que je vais vous dire,
26:24chaque jour qui passe
26:25nous précipite
26:26vers le drame.
26:28La France est une cocotte minute.
26:31Chaque jour qui passe
26:32nous engage.
26:33Et là,
26:34c'est un rendez-vous
26:35devant l'histoire.
26:36Et moi,
26:36je dis aux députés
26:37et sénateurs,
26:37vous n'êtes pas
26:38représentants des partis.
26:39Vous êtes comme
26:40le général de Gaulle
26:41voulait que vous soyez
26:41le représentant de la nation.
26:43Et vous êtes en âme
26:44et conscience
26:45devant les Français.
26:45On ne peut pas
26:46continuer ce jeu de dupe.
26:47On ne peut pas
26:48continuer ces combines
26:49politiciennes.
26:50Il y a urgence.
26:51Et ce que je demande,
26:53c'est l'esprit
26:53du général de Gaulle.
26:54C'est de dire,
26:54vous rendez la parole
26:56au peuple.
26:58Vous l'avez rendu
26:58en 2024,
26:59vous avez été désavoué.
27:01Vous auriez dû partir.
27:02Ce qu'a fait
27:03le général de Gaulle
27:03en 69
27:04quand il a perdu
27:04un référendum.
27:06Et maintenant,
27:07la situation est bloquée.
27:08Vous renommez.
27:09Bientôt,
27:09je l'ai dit ce matin,
27:10il va renommer,
27:11il va nommer son cheval
27:12comme Caligula.
27:14Parce que,
27:15mais quel bras d'honneur.
27:17Il y a un moment,
27:18il faut dire stop.
27:18parce qu'il ne l'a pas déjà
27:19nommé.
27:20Non,
27:20je n'irai pas cette insulte
27:22pour eux.
27:22Le cornu qui,
27:23en tant que personnalité,
27:24est un homme respectable.
27:24Non,
27:24je ne pensais pas
27:25à le cornu,
27:25je pensais à un de ses
27:26prédécesseurs.
27:27Mais passons.
27:28Mais passons.
27:28Est-ce que les députés,
27:30le problème,
27:30ce n'est plus Macron,
27:32c'est la lâcheté
27:33des oppositions.
27:34Le problème,
27:35ce n'est plus celui
27:36qui abuse de son pouvoir,
27:38c'est les Français
27:39qui le laissent faire.
27:40Il y a deux solutions.
27:42Soit ça finira
27:43dans la rue,
27:43dans la violence,
27:44soit ça finira
27:45par une prise de conscience
27:47des personnalités politiques
27:49qui ont l'article 68
27:50et qui doivent l'utiliser.
27:52C'est simple.
27:53Et moi,
27:53mon seul rôle,
27:55c'est de mettre
27:55ceux qui peuvent voter cela
27:57devant leurs responsabilités.
27:58C'est de mettre en lumière.
27:59Devant l'histoire.
28:00Merci Nicolas Dupontéen,
28:00tout à fait.
28:02De toute façon,
28:04il y aura
28:04qui votera,
28:07verra.
28:07On le saura
28:07très très très vite.
28:09C'était ça.
28:09Merci à vous.
28:10Merci à vous.
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