le journal du Cateau du 13 09 25

BEFFROI VISION

il y a 2 jours

Reportages :
- mariage de Gnahoré Lokpo et Sandra Diakité
- Mariage de Grégory Lemaire et Jessica Ruffin
- pose de la première pierre du futur centre d'incendie et de secours
- fonctionnement de la station d'épuration
- découverte nature au plan d'eau
- débardage au bois Lévêque
- commémoration de la libération du Cateau

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00:00Bonjour, merci de nous accueillir chez vous au sommaire de votre édition du 13 septembre 2025.

00:06Ils se sont dit 8 pour la vie. Nous serons les témoins du mariage de Niaoré Loppo et de Sandra Diakité

00:12et du mariage de Grégory Lemaire et de Jessica Ruffin, deux mariages qui ont eu lieu cet été.

00:18Nous assisterons ensuite à la pose de la première pierre du futur centre d'incendie et de secours du catho,

00:23une nouvelle étape dans la vie des sapeurs-pompiers de notre cité.

00:26Comment fonctionne la station d'épuration ? Quentin Lephin-Limier répondra à cette question.

00:33Nous partirons ensuite à la découverte des invertébrés et ce, au plan d'eau du catho.

00:39Enfin, notre thématique nature verra un débardage au bois l'évêque.

00:44La toute fin de notre édition sera consacrée aux commémorations de la libération du catho,

00:50un événement sous la pluie et la tempête.

00:52Tout de suite, je me tourne vers notre deuxième caméra pour aborder le mariage de Niaoré Loppo et de Sandra Diakité.

01:01Leur union a eu lieu le 9 août dernier.

01:05Tous nos vœux de bonheur !

01:06Sous-titrage Société Radio-Canada

01:19Sous-titrage Société Radio-Canada

01:49Consentez-vous à prendre pour épouse, Mme Sandra Diakité, ici présente.

01:56Oui !

01:57Oui !

01:58Ah bon d'accord, oui !

02:02Madame Sandra Diakité, consentez-vous à prendre pour épouse, M. Niaoré-Audrey Loppo, ici présente.

02:23Oui !

02:24Oui !

02:26Au nom de la loi et par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare unis par le mariage.

02:45Sous-titrage Société Radio-Canada

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04:03Tu dois faire de moi une épouse, une femme, une femme épanouie.

04:10Je te mets cette alliance au nom de notre amour et de tout ce que nous avons partagé.

04:15J'espère que vous resterez.

04:19Amen.

04:27Leur union a eu lieu le 23 août dernier.

04:30Et passons au mariage de Grégory Lemaire et de Jessica Ruffin.

04:35Tous nos voeux de bonheur.

05:05Monsieur Grégory Lemaire, consentez-vous à prendre pour épouse Madame Jessica Sabrina Ruffin, ici présente.

05:30Oui.

05:31C'est un beau oui, on peut l'applaudir.

05:38Madame Jessica Sabrina Ruffin, consentez-vous à prendre pour époux M. Grégory Lemaire, ici présent.

05:45Oui.

05:46On peut l'applaudir.

05:46Au nom de la loi et par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare unis par le mariage.

05:57Félicitations.

05:57Applaudissements.

05:58Applaudissements.

05:59Applaudissements.

07:00Poste de la première pierre du futur centre d'incendie et de secours du Câteau.

07:09Le projet date d'il y a une quinzaine d'années.

07:11L'emménagement de nos sapeurs-pompiers est prévu pour 2027, plus précisément le 2 avril 2027.

07:17Nous allons dans un instant partir pour la route du Pomeroy, où la pose de cette première pierre s'est déroulée en présence des élus et acteurs impliqués dans ce projet.

07:27Notamment, M. Jacques Oussin, président du conseil d'administration du 10-59 et conseiller départemental du Nord.

07:35M. Fessal Doual, sous-préfet de Cambrai.

07:40M. Christian Poiré, président du département du Nord.

07:43Et de M. Serge Simeon, maire du Câteau Cambrésie.

07:47Chose promise, chose due, passons à présent, partons à présent en direction de la route du Pomeroy.

07:53M. Christian Poiré, président du conseil d'administration du Câteau Cambrésie.

08:23L'achat du terrain à l'euro-symbolique par le département à la ville.

08:29Depuis des années, on en parle.

08:32Vous en rêviez, nous on l'a fait.

08:35Voilà, c'est que 4 ans que je suis président de ce département.

08:39On a pris des décisions.

08:40Les études ont été lancées il y a 2 ans.

08:43Et maintenant, on est parti pour faire un centre de secours qui est de l'ordre de 4,5 millions,

08:50dans un coût d'opération, pour les 56 sapeurs-pompiers du territoire,

08:57donc qui couvrent 26 communes au global, c'est ça qui est important.

09:02Leur donner des conditions de travail agréables, qui puissent avoir de la cohésion.

09:07Vous savez que nos pompiers, nous en avons besoin.

09:09Et l'esprit de cohésion et de corps est important.

09:13Donc voilà, nous avons pris des décisions.

09:15Nous y allons.

09:16Aujourd'hui, première pierre, l'architecte nous a présenté le bâtiment.

09:22Nous allons le construire.

09:23Et le 2 avril 2027, à 11h, nous aurons l'occasion de l'inaugurer.

09:30C'est ça, être élu aujourd'hui.

09:33C'est de savoir prendre des décisions et de savoir dire, ça se fera à telle date.

09:40Voilà.

09:40Et on a les moyens également de payer.

09:45Aujourd'hui, c'est ça.

09:46Je veux dire, le budget du département est en difficulté, comme du Nord, comme tous les départements,

09:53parce qu'on doit s'occuper des personnes âgées, des personnes porteurs de handicap,

09:57des enfants de l'aide sociale à l'enfance, des allocataires du RSA.

10:01Rien n'est facile.

10:03Les dotations de l'État, aujourd'hui, n'évoluent plus.

10:06C'est clair.

10:08J'attends de voir maintenant comment ça va se passer au niveau de la France.

10:12Mais le département du Nord est le plus grand département de France.

10:16Les nordistes doivent être fiers de leur département.

10:19Mais le département du Nord doit être entendu au niveau national.

10:24C'est un département hors normes.

10:27Et je souhaite que nos pompiers, qui sont également le centre de pompiers le plus important de France,

10:36aient les moyens de protéger nos nordistes.

10:39Alors, aujourd'hui, vous vous retrouvez ici.

10:41Vous savez pourquoi ?

10:42Oui, pour la pose de la première pierre de ce futur centre du cathode Cambrasie.

10:45Un beau projet qui a mis du temps à sortir.

10:49Mais voilà, donc aujourd'hui, la pose de la première pierre démarre.

10:51Le chantier va démarrer.

10:53Et d'ici 17 mois, les sapeurs-pompiers vont pouvoir venir dans les locaux.

10:57Qu'est-ce que vous attendez d'eux ?

11:00Ce qu'on attend d'eux, c'est la protection des nordistes.

11:03C'est la sécurité civile.

11:04C'est leur donner des conditions de travail qui soient optimales pour être au service de la population et venir les secourir.

11:10Et parce que depuis 2010, on attend ça quand même ?

11:13Oui, nous sommes à la majorité à changer en 2015.

11:16Nous avons travaillé dessus.

11:18Aujourd'hui, moi, j'ai visité les anciens centres d'incendie.

11:20L'ancien centre d'incendie, j'ai vu qu'il était nécessaire de faire quelque chose.

11:23On a fait quelques petits travaux déjà en attendant sur l'ancien centre.

11:26Mais il y avait nécessité de construire un nouveau centre.

11:28C'est comme ça qu'on avait avec M. le maire du cathode pour avancer sur ce dossier.

11:33Et voilà, ça avance.

11:35La première pierre est posée.

11:36Le 2 avril 2027, on inaugurera le nouveau centre.

11:40C'est précis, hein ?

11:41C'est précis, mais il faut être précis.

11:43C'est un véritable plaisir d'être ici pour cette poste de première pierre du centre de secours et d'incendie du cathode.

11:52Donc, si j'ai bien compris les discours, dans 16 mois, on va l'inaugurer.

11:57Donc, un très beau bâtiment.

11:58Et vous allez voir Mme l'architecte qui vous en parlera.

12:01Un très, très beau centre du SDIS.

12:02D'accord.

12:03Et qu'est-ce que vous attendez de nos pompiers ?

12:05J'attends qu'ils fassent leur travail.

12:06Ils le font magnifiquement.

12:07Les pompiers, c'est un métier de passion.

12:09C'est une activité extraordinaire.

12:11Et la population adore les pompiers.

12:13D'accord.

12:14Donc, j'ai rendez-vous le 2 avril 2027.

12:18Voilà.

12:18Le 2 avril 2027, à 11 heures.

12:20Et on pourra inaugurer ce très, très beau centre du SDIS avec l'ensemble des autorités, des sapeurs-pompiers.

12:27Ils auront un beau centre, un très beau centre.

12:29On a commencé les études par un concours d'architectes en fin 2023.

12:36Et depuis début 2024, on travaille sur le projet, sur les différentes phases de projet d'études.

12:42Et on a démarré en début d'année, vers mars, le dossier de consultation des entreprises et la nomination des entreprises qui s'est faite là, courant de cet été.

12:54Alors, vous avez étudié le terrain. Il est bon pour notre...

12:56Oui, il est très bon.

12:57On a fait les études de sol nécessaires pour pouvoir construire avec sécurité le projet.

13:05Et là, vous êtes motivée.

13:07Oui, c'est la concrétisation de plusieurs mois de travail.

13:11Donc, oui, on est motivée.

13:13On démarre les travaux, la période de préparation la semaine prochaine.

13:16Donc, on va motiver toutes les équipes et les entreprises pour travailler sur le projet et le faire sereinement.

13:25Vous savez quoi, la conclusion ?

13:26La conclusion, c'est rendez-vous le 2 avril, apparemment, 2027, pour pouvoir...

13:31À 11 heures.

13:32À 11 heures, voilà, pour faire l'inauguration.

13:34Bon, donc, nous nous reverrons en ce moment-là.

13:36Voilà, je pense.

13:36Allez, je vous remercie, madame.

13:37Merci.

13:39Alors, au ce bas, depuis quand pour avoir ça ?

13:41Ah, c'est une vieille histoire.

13:43Vous savez, j'y reste depuis la nuit des temps.

13:44Mais non, en réalité, depuis décembre 2010, où le colonel du SDIS à l'époque, pour ne pas le citer,

13:51était venu me voir en urgence à la mairie.

13:54Il voulait construire une nouvelle caserne.

13:57J'étais surpris de cette rapidité.

13:59Bon, puis il a fallu attendre plus de 15 ans pour que ça soit effectif.

14:03On a délibéré, on a mis tout le terrain à l'euro symbolique en transfert.

14:07Et on attendait la réalisation, même l'étude, même le projet.

14:13Après beaucoup d'aléas, peut-être des gens pas motivés politiquement pour le soutenir au département ou autre.

14:20En réalité, voilà ce qui s'est passé.

14:22Donc aujourd'hui, c'est une étape qui est franchie.

14:26Une étape très heureuse.

14:28Et on s'est battus auprès de Jacques Oussin, le président du SDIS, de Christian Paré, avec Sylvie, avec d'autres élus,

14:35pour dire que ce territoire a besoin d'une caserne.

14:37Et la ville du Cato a besoin d'une caserne.

14:40D'abord pour sa population, pour la population des villages voisins, pour ses équipements.

14:46Et au lieu de finir toujours dans un hangar, mais rappelez-vous, il y a plus de 10 ans,

14:51ils étaient sous toile au palais des sports, dans des conditions déplorables,

14:54lui donner une situation de qualité et avec du personnel de qualité.

15:01Nos pompiers rendent un service énorme à la population.

15:05C'est les premiers, ils font partie du service public.

15:06C'est les premiers qui interviennent chez les gens de jour comme de nuit.

15:11On fait l'image des pompiers uniquement, le plus souvent, l'image des incendies.

15:15C'est ce qu'on voit de plus, ou des catastrophes naturelles.

15:18Mais il y a aussi des interventions pour transférer des patients au pôle de santé ou ailleurs.

15:23Donc c'était un plus.

15:25On est content d'avoir 60 sapeurs-pompiers, une certaine mixité qui progresse.

15:31des professionnels et des bénévoles.

15:33Et ça se passe bien.

15:34Et pour eux, c'est aussi un gage d'avenir, un gage d'espoir, un gage de meilleures conditions de travail.

15:39Alors bon, c'est un budget, je crois, qui va tourner dans les 5 millions d'euros.

15:43C'est aussi derrière, il n'y a pas de secret, faites des nouveaux locaux,

15:46vous aurez des nouveaux investissements en termes d'équipements qui vont arriver.

15:51Donc je suis confiant, je l'ai dit au président Poiré,

15:54après avoir critiqué longtemps le ZIS et encore aujourd'hui,

15:57sur les sommes qui perçoivent des collectivités locales.

16:00La commune, elle verse à peu près 300 000 euros par an de cotisation.

16:04Parce qu'il n'y a pas que le département, c'est les collectivités locales,

16:07les communes qui sont associées.

16:09Et bien, c'est un beau projet, c'est un projet d'avenir pour le territoire.

16:11Ce territoire, le cateau, on le fait reconnaître à tous les échelons.

16:16Et puis tout autour, certes, le musée Matisse,

16:19qui a une valeur de plus de 350 millions d'euros avec les oeuvres,

16:23en cas de problème, ils pourront intervenir plus vite.

16:26Ils vont intervenir sur les entreprises qui vont se développer au domicile des gens,

16:31mais aussi sur notre territoire en entier.

16:33Donc c'est une excellente nouvelle.

16:35Et je remercie Sylvie Clerc, vice-présidente du département, de son soutien actif.

16:40Nous pouvons dire aujourd'hui bravo, quoi.

16:42À moi, il faut dire bravo, parce que c'est quand même des financements publics.

16:46Mais enfin, être reconnu.

16:48Alors la date d'inauguration, le président l'a annoncé,

16:52ça sera le 2 avril 2027, à 11h.

16:56Bon, alors je ne sais pas pourquoi, mais c'est à 11h.

16:59Mais les gens vont voir progressivement monter.

17:02Il y a déjà eu des sondages, donc ça va.

17:04Les travaux commenceront la semaine prochaine.

17:07Et puis il faut laisser le temps.

17:08Alors ce quartier, je le répète, tout va être en mouvement dans ce quartier,

17:12puisque derrière, il y aura un magasin Leclerc, sous réserve des recours.

17:17Il y aura le futur McDo à l'angle du carrefour.

17:21Voilà.

17:21Et puis d'autres projets que l'on a aussi.

17:24Et c'est rassurant pour moi, pour les zones d'entreprise qui viendraient sur la zone des Quatrevaux,

17:28parce qu'il y a des valeurs de protection aussi à avoir en délai d'intervention.

17:34Donc c'est une belle chose.

17:35Et le site avait été bien choisi à l'époque, puisqu'il se rapprochait du contournement,

17:40pour leur permettre de sortir de la commune, pas de traverser à chaque fois la commune qui est compliquée.

17:47Voilà.

17:47Et bien sûr, je suis un homme heureux aujourd'hui.

17:49Mais je suis très heureux au Cato d'être le premier magistrat, d'avoir une excellente équipe

17:55et de gens qui lèvent la tête et qui se battent pour l'avenir des catésiennes et des catésiens.

18:00Que deviennent nos eaux usées ? Je suis persuadé que vous vous posez souvent la question.

18:05Nous sommes là pour y répondre.

18:07Et quoi de mieux qu'une enquête de terrain pour y apporter des réponses ?

18:10Quentin et Claude, la Dream Team de choc de Beffroivision,

18:13est partie à la rencontre de M. Tony Bricou, directeur du centre de Noreade de Beauvois en Cambresie,

18:20et de Sébastien Nice et de Frédéric Brenot, technicien de Noreade.

18:25Chers catésiens, bonjour.

18:38On est ici aujourd'hui à la station d'épuration de Le Cato.

18:41Je suis en compagnie de Tony Bricou, qui va nous présenter les infrastructures

18:45et les différents métiers ici à la station d'épuration.

18:48Tony, bonjour.

18:49Oui, bonjour.

18:50Alors, Tony Bricou, directeur du centre de Beauvois en Cambresie.

18:52Nous sommes sur la station d'épuration de Le Cato en Cambresie.

18:56La station a été dimensionnée pour traiter 22 000 équivalents habitants.

19:00Alors, c'est une station d'épuration de type biologique.

19:04Donc, elle compose deux filières, une filière eau et une filière boue.

19:10Cette station traite les eaux usées de Le Cato en Cambresie et 12 communes périphériques.

19:17Donc, la filière eau va permettre de traiter, par rapport à l'ancienne station d'épuration,

19:25de manière plus efficace l'azote et le phosphore.

19:30Mais, elle a également été déplacée pour ne plus se retrouver dans un périmètre de zones potentiellement inondables,

19:37le PPRI de Le Cato.

19:38Cette station a été construite en 2021.

19:44Les travaux auront duré à peu près deux ans.

19:46Et le montant du chantier, c'est à peu près 6,5 millions d'euros.

19:49Et on va peut-être commencer par le traitement des eaux.

19:56Donc, un pré-traitement, on va dégriller dans un premier temps les eaux en enlevant les gros déchets

20:02avec un dégrilleur grossier et ensuite un dégrilleur fin.

20:06Donc, ici, on est sur l'arrivée des eaux brutes.

20:10Deux traitements, vous me disiez.

20:12Expliquez-nous en détail un peu l'infrastructure qui est derrière nous.

20:15Alors, on a un dégrilleur grossier qui va enlever vraiment les plus grosses particules.

20:24On a un entrefer, donc c'est une grille de 2,5 cm.

20:29Et ensuite, on va être sur un dégrilleur plus fin, sur un entrefer de 6 mm.

20:35Donc, pour enlever encore les particules les plus petites.

20:39Ça nous permet derrière d'avoir une installation qui va fonctionner correctement

20:45et éviter les bouchages, les colmatages sur les pompes, avoir des dépôts dans les bassins, etc.

20:51Alors, Tony, ici, on est devant un autre bassin.

20:53Vous pouvez nous décrire un peu ce bassin ?

20:55Donc, alors, après le dégrillage, on passe sur un ouvrage de pré-traitement.

20:58Cet ouvrage va permettre d'enlever les graisses et les huiles, donc par flottation.

21:04Et on est sur un ouvrage conique où les sables, les particules fines vont décanter dans l'ouvrage.

21:11Donc, on va dessabler et désuiler, dégraisser les effluents.

21:17Alors, ici, il y a un gros, gros bassin qui bulle pas mal.

21:20Qu'est-ce que c'est, Tony ?

21:21Alors, là, on est sur le bassin d'aération.

21:22Donc, c'est l'ouvrage qui va vraiment traiter la pollution, les effluents qu'on reçoit sur la station.

21:30Donc, cet ouvrage fait 5000 m3.

21:34Il est équipé de rampes dans lesquelles on va envoyer de l'air pour oxygéner.

21:40Dans ce bassin-là, on a les eaux usées, mais également des bactéries qui vont dégrader la pollution.

21:45On va être sur des phases d'aération et des phases d'anoxie.

21:52Ça va permettre de, alors si on parle un peu plus technique, de nitrifier, dénitrifier les eaux.

21:57Donc, on va traiter le nitrate, le carbone et on va également traiter le phosphore dans ce bassin,

22:05mais via l'injection de chlorure phérique.

22:07On verra tout à l'heure, on injecte un chlorure phérique qui va permettre de traiter le phosphore.

22:14Donc, ce bassin-là, on injecte également des bactéries pour pouvoir garder constamment une quantité nécessaire pour le traitement des eaux usées.

22:24Ce bassin est également équipé de deux agitateurs pour permettre une homogénisation constante dans le bassin

22:30et permettre une bonne dégradation des eaux et un mélange entre les fluents et les bactéries.

22:34Et concernant le bassin du milieu, l'eau peut-être part du bas pour remonter de l'autre côté ? Comment ça se passe ?

22:39Alors, le bassin du milieu, à partir d'un moment, on va avoir de plus en plus de bouts qui vont se produire.

22:45Donc, c'est un mélange de bactéries et ces bouts-là, l'excédent, il va falloir les stocker un moment.

22:55Donc, l'ouvrage du milieu, c'est un bassin de 1300 m3 dans lequel on va pouvoir stocker ces bouts avant de les déshydrater par la suite.

23:04Alors, un peu plus clair, mais un peu plus clair au niveau de l'eau, quel est ce bassin ?

23:07Alors, c'est un clarificateur.

23:10Le clarificateur, donc, après le traitement biologique, les eaux vont partir dans un ouvrage de stabilisation

23:16où on a des vitesses très lentes qui vont permettre, où les eaux vont pouvoir décanter.

23:22Donc là, ce qu'on peut voir, les bouts vont partir dans le fond du bassin

23:25et les eaux claires vont rester en surface.

23:29Et par débordement, on peut voir là, par la périphérie du clarificateur, les eaux surversées.

23:38Et on le verra de façon plus précise tout à l'heure, la qualité de l'eau traitée.

23:44Donc là, on sera sur une eau traitée qui repart après vers le milieu naturel qui est la selle.

23:49Donc, on a une conduite de la station d'épuration qui repart directement à la selle.

23:53Sur cet ouvrage, les bouts vont décanter dans le fond du bassin.

23:57L'excédent de boue, donc, une partie va être circulée dans le bassin d'aération

24:01pour maintenir une certaine quantité de boue et de bactéries dans le bassin pour pouvoir traiter les effluents.

24:07Et l'excédent de boue, donc, on va les récupérer, les stocker dans un silo

24:11pour, par la suite, les déshydrater, voilà, pour les déshydrater par la suite.

24:16Donc, on s'est juste mis à l'abri du vent pour reparler du canal Venturi, de la chute d'eau.

24:22Tony, la chute d'eau, donc, comment on met un mètre cube à l'heure et où va cette eau ?

24:27Alors, on a vu le canal de sortie.

24:30Ce canal permet de mesurer les eaux traitées qu'on va renvoyer vers le milieu naturel.

24:35En moyenne, on est à 3 000 mètres cubes d'eau traitées par temps sec sur le site.

24:43On peut monter jusqu'à 8 000 mètres cubes, un peu plus de 8 000 mètres cubes sur l'installation.

24:48En sachant que, pareil, les eaux qui sont amenées sur la station d'épuration, c'est 425 mètres cubeurs.

24:53Donc, en sortie, on peut être sur, allez, l'ordre de grandeur, 400, 500 mètres cubeurs max en sortie sur ce canal.

25:01Alors, ces eaux traitées vont reprendre, vont se diriger vers la selle, vers le milieu naturel.

25:09Les débits sont enregistrés 24 heures sur 24.

25:12On a une supervision et ces éléments sont envoyés à l'agence de l'eau et service police de l'eau.

25:18Et l'eau repart vers la selle.

25:20Donc, ici, on a 3 surpresseurs, 2 toujours en fonctionnement, 1 en secours.

25:26Donc, on va travailler sur des cycles.

25:28Tout à l'heure, on avait parlé du bassin d'aération.

25:30Dans ce bassin d'aération, il y a besoin d'oxygène pour alimenter les bactéries.

25:37Les bactéries, elles ont besoin de nourriture qui est d'effluents et d'oxygène pour pouvoir respirer.

25:44Et en fin de compte, ce local, c'est le poumon de la station d'épuration.

25:47C'est vraiment avec ce local-ci qu'on va injecter l'eau dans le bassin d'aération.

25:57Alors, je suis ici avec Sébastien.

25:59Il va nous présenter un peu ce local qui est un peu plus atypique que d'autres.

26:01D'autres machines, d'autres tuyaux, il va nous présenter tout ça.

26:06Donc là, on est dans le local d'hidratation des bouts.

26:09Donc, vous avez vu le fonctionnement d'une station d'épuration sur la file eau.

26:13Donc, quand il y a trop de bactéries, donc trop de biomasse, on va extraire les bouts d'épuration pour les déshydrater.

26:20Donc, vous êtes dans le local d'hidratation avec deux centrifugeuses.

26:24Qu'est-ce qu'on va faire dans ce local ?

26:26On va séparer la matière sèche, les bouts de la phase liquide pour épaissir les bouts

26:31pour qu'on puisse les valoriser derrière en agriculture.

26:35Donc, le système qui a été choisi sur la station d'épuration de Le Cato,

26:40c'est un système de déshydratation par centrifugation.

26:43et ajout d'eau chaude derrière les centrifugations.

26:46On sortira, donc on va extraire des bouts à environ 3 grammes par litre.

26:50Donc, c'est une phase qui est plutôt liquide.

26:53Pour avoir des bouts, donc on ira voir sur les parcs, ce qu'on appelle les parcs à boue,

26:57des bouts déshydratés, chaulés, à environ 300 grammes par litre, qui tiendront en tas.

27:03Donc là, nous sommes sur les aires de stockage, les aires de répartition des bouts d'épuration.

27:10Donc, c'est le poste de poste chaulage après les centrifugations,

27:14donc pour alourdir les bouts et permettre aux bouts d'être bien tenus en tas

27:19pour qu'elles prennent le moins de place possible avant transfert et épandage chez nos partenaires agriculteurs.

27:24Donc, il y a un système de bande transporteuse qui permet de ne pas mélanger les bouts

27:29des différentes origines sur l'installation.

27:33Ici, on se retrouve avec autre chose que de l'eau, là, c'est, on dirait, du sable de la terre.

27:37Je vous laisse présenter un peu cet espace.

27:40Donc ici, vous êtes sur les aires de stockage de la station d'épuration,

27:43donc sur les 5 plans d'épandage qui ont été définis pour le fonctionnement de ce site.

27:48Donc, les bouts ont été déshydratés, ils ont été chaulés,

27:51et on va les stocker ici pendant 12 mois, avant la moisson,

27:55parce que nos partenaires agriculteurs, donc toutes ces bouts partent en valorisation agricole

27:58chez nos partenaires agriculteurs.

28:00Donc, sur le site du Cato, c'est environ 1500 tonnes de bouts produites et évacuées à l'année.

28:05Donc, on les évacues souvent dans le courant du mois d'août.

28:09C'est 850 tonnes de bouts produites uniquement pour les eaux usées de la station d'épuration du Cato.

28:15C'est environ 550 tonnes de bouts pour la station d'épuration de Solem.

28:19Donc, toutes les bouts de la station d'épuration de Solem sont rapatriées sur ce site.

28:23Et c'est environ 150 tonnes de bouts pour les eaux de plans d'épandage.

28:28Un engrais naturel finalement pour les agriculteurs ?

28:30Tout à fait. C'est gagnant-gagnant en fait.

28:32On définit en fait avec nos partenaires agriculteurs un partenariat sur des plans d'épandage.

28:41On va y faire les analyses de sol et les analyses de bouts qu'il faut pour être sûr qu'il n'y ait pas d'épandage de produits polluants

28:51pour les parcelles agricoles de nos agriculteurs.

28:54Par contre, c'est un fertilisant, c'est indéniable.

28:58C'est quelque chose qui est demandé par les agriculteurs.

29:01Alors, on se retrouve ici au laboratoire.

29:03C'est l'étape finale de la station d'épuration.

29:05Je suis en compagnie de Frédéric qui va nous présenter son métier

29:07et puis la façon de faire pour analyser l'eau et puis régler la station.

29:11En fait, ici, on fait des tests de terrain, tout simplement.

29:16Et pour savoir le taux d'oxygène, pour baisser ou monter le taux d'oxygène assez rapidement

29:20par rapport aux tests qu'on fait, nitrite, nitrate.

29:23Alors, par exemple, je vais prendre l'eau de sortie.

29:25Je trempe la bandelette.

29:27Et là, je vais savoir le taux d'un H4.

29:30Et puis par rapport à ça, si on voit que ça monte 60-30, on baisse l'oxygène.

29:35Et voilà, c'est tout.

29:36Et après, on phosphate.

29:38On fait des phosphates, pareil.

29:39On fait des tests de phosphate.

29:40Et en thermobalance, pour savoir le taux de boue qu'il y a dans les bassins d'agération.

29:45Alors, Frédéric, qu'est-ce qu'on voit là sur cet écran ?

29:47En fait, c'est la supervision.

29:48D'ici, on peut piloter tout ce qui est centrifugeuse, dans le local à côté qu'on vous avait présenté tout à l'heure.

29:54Puis voilà, d'ici, on fait.

29:56On peut savoir les niveaux dans les silos.

29:58On peut savoir beaucoup de choses sur la station d'épuration.

30:02Tous les pannes aussi ici.

30:03Et les alarmes reçoivent des alarmes aussi bien via d'ici vers le centre et du centre sur nos portables.

30:10Voilà.

30:10Tony, merci beaucoup pour la visite.

30:13Donc, merci beaucoup pour l'interview.

30:15Donc, pour finir, moi, je dirais simplement qu'on est sur un ouvrage technologique et très efficace,

30:22qui permet d'obtenir des rendements épuratoires performants et ainsi protéger le milieu récepteur.

30:29Voilà, merci.

30:29Et si nous partions à la découverte des invertébrés, il suffit simplement de suivre l'opération organisée par le département et la Fédération de Pêche du Nord au plan d'eau du catho,

30:43et d'écouter les propos de M. Grégory Nod, chargé de développement à la Fédération de Pêche du Nord pour la pêche et la protection du milieu aquatique.

30:52Alors, le poisson, on se fait sur...

30:55Alors, aujourd'hui, en fait, je les ai mis dans la peau de scientifiques.

31:08Leur objectif, c'était de découvrir les invertébrés qui vivent ici, et grâce à ça, en fait, de savoir si l'eau était de bonne ou de mauvaise qualité.

31:18Voilà, donc, on en a trouvé.

31:20On est parti sur trois milieux différents, parce qu'on a la chance ici, aux Essars, au catho, d'avoir trois sites différents.

31:25Un plan d'eau ici, une petite mare sur votre gauche, et derrière, le cours d'eau sel.

31:29Et donc, on a pu faire, en fait, la différence sur ces trois milieux.

31:32Et à chaque point, en fait, le bilan était plutôt positif, car on a trouvé, grâce à des larves de demoiselles,

31:36et on a pu dire que l'eau était de bonne qualité.

31:40Et qu'est-ce qu'on trouve d'autre aussi, comme espèces ici ?

31:43Espèces vivantes, invertébrées, familles...

31:45Voilà, peu importe, un peu tout, on va faire le tour.

31:47Si on fait le tour des six familles qui existent ici, la calitriche dans le cours d'eau,

31:53des nénupharici dans le plan d'eau, au niveau des végétaux, au niveau des poissons...

31:57Alors, on a trouvé un petit goujon, je ne sais pas s'il faut le dire, mais voilà.

32:00Truites, très certainement, on n'en a pas vu aujourd'hui, mais on sait qu'il y en a.

32:04Au niveau des mammifères, on n'en a pas vu.

32:06Parce que peut-être qu'on faisait un petit peu de bruit.

32:08Au niveau des oiseaux, poules d'eau, mais on sait très bien qu'il y a du Martin Pêcheur qui vit,

32:12qu'il y a du héros.

32:15Qu'est-ce qu'on oublie comme famille ?

32:17On m'excusera, mais je dois forcément en oublier une, quoi.

32:20Mais voilà, donc on trouve énormément de choses.

32:21En fait, le truc, c'est prendre du temps.

32:23Prendre le temps de regarder, regarder intelligemment, faire des choses auxquelles on a le droit.

32:27Par exemple, pêcher du poisson à l'épuisette, je vous interdis.

32:31Mais si vous prenez du temps à regarder la nature, vous verrez énormément de choses.

32:34Et vous serez d'ailleurs étonné de voir ce qu'il y a sous l'eau.

32:37Alors comment ça s'est passé avec toutes ces personnes ?

32:40Bah plutôt pas mal.

32:41Je pense qu'ils ont été agréablement surpris de voir qu'il y avait des choses sous l'eau.

32:46C'est un petit peu le, comment dire, la chose, je pensais à quoi ?

32:56C'est on sait ce qu'on voit, mais on ne sait pas ce qu'on ne voit pas.

32:59Et en fait, sous l'eau, il y a énormément de choses.

33:00Donc je pense qu'ils ont vu qu'il y avait énormément de choses qui vivaient sous l'eau.

33:04Et on va espérer que grâce à ça, ils seront sensibilisés au milieu et passeront la bonne parole

33:09pour ne plus jeter des choses par terre, pour ne plus abîmer la biodiversité.

33:12Donc c'est une de vos missions au sein de la fédération ?

33:17Ouais, tout ce qui est sensibilisation, tout ce qui est promotion de la pêche aussi.

33:24Non, ce n'est pas le but d'aujourd'hui, mais le cadre d'aujourd'hui, c'était sensibiliser les gens à la biodiversité,

33:30leur montrer qu'il y a des choses qui vivent sous l'eau.

33:32Et via tous les gestes qu'ils vont faire, peuvent impacter ou non le milieu aquatique.

33:37Ma question est la suivante.

33:38Par rapport à ce que vous avez vu, c'est quels sont les êtres vivants en eau douce

33:45qui ont besoin absolument de l'eau pour vivre ?

33:49Qu'est-ce que vous avez vu ou qu'est-ce que vous connaissez ?

33:51Dans notre département, je vais peut-être vous apprendre des choses par rapport à notre département.

33:55La grenouille, je suis d'accord, on sait tous ce que c'est qu'une grenouille.

34:00Mais par principe, je la sors.

34:02Allez là !

34:02Alors expliquez-moi pourquoi vous êtes venu cet après-midi ?

34:06Eh bien, nous aimons les sorties nature préparées et organisées par le département du Nord.

34:12Et on en fait plusieurs.

34:14Et là, c'est vrai que de passer un bon moment avec les enfants, en toute convivialité,

34:20et aussi apprendre plein de choses sur la biodiversité.

34:22Et là, sur le milieu aquatique, pour savoir un petit peu comment savoir la qualité de l'eau, etc.

34:31Donc on apprend toujours plein de choses.

34:32Et puis les enfants, ils aiment ça et c'est chouette.

34:35Alors qu'avez-vous découvert cet après-midi ?

34:38Eh bien, on a pu découvrir plein d'insectes, des insectes d'eau.

34:44Enfin, on a pu aussi découvrir, voilà, avec les épuisettes, les enfants ont pu pratiquer aussi.

34:50Et puis voir avec le livret qu'on a pu avoir pendant la sortie,

34:56découvrir et redécouvrir les insectes et la biodiversité de notre région.

35:02Nature toujours, cette fois au bois l'évêque, avec une méthode inédite de débardage par câble,

35:09testée par l'Office national des forêts.

35:12Et dans la série « J'apprends un nouveau mot »,

35:15nous allons découvrir ensemble ce qu'est la grume,

35:18grume, G-R-U-M-E,

35:20un terme des eaux et forêts qui se dit du bois qui est encore avec son écorce.

35:33Je suis Alexis Creton, je suis responsable du service bois pour l'agence de Lille.

35:38On gère la commercialisation des bois sur l'ensemble des départements du nord du Pas-de-Calais et de la Somme.

35:46On est ici sur la forêt de Bois-les-Évêques, un massif d'à peu près 500 hectares.

35:51On a ici une opération qui va être menée en débardage sur du câble-mât.

35:56La spécificité de cette opération de sortie des bois va être de positionner un câble sur la route

36:06et un câble qui va parcourir l'ensemble de la parcelle afin de pouvoir extraire les bois sans faire de dommages au sol.

36:11En priorité, on va avoir les bûcherons qui vont réaliser l'abattage et le façonnage sur la parcelle.

36:20Ensuite, le chariot ici qu'on voit en rouge va être amené à peu près à hauteur.

36:25Un petit treuil avec un câble va être accroché à la grume et ramené sur la place de peau qui est ici.

36:32Une fois la grume dégagée du câble, on va avoir l'engin de reprise qui va ramener la grume sur l'air de stockage.

36:44On est sur une forêt d'à peu près 500 hectares.

36:47La coupe qui est en cours ici fait 8 hectares sur une modalité de coupe de régénération.

36:55Et on va avoir une autre modalité de ce côté-ci sur 4 hectares sur une coupe d'amélioration.

37:00Donc on va venir prélever 4 à 5 tiges dans cette partie-ci.

37:06La spécificité du coup de ce chantier, c'est que c'est un chantier école.

37:10Parce qu'actuellement, on n'a pas d'opérateur sur la région qui fait ce type de prestation par câble main.

37:18Donc ici, on a exploité l'ensemble des résineux.

37:21On va reboiser avec différentes essences adaptées au changement climatique.

37:25Afin de pouvoir mener un peuplement périn sur les années qui arrivent.

37:32Les bois, une fois mis sur le dépôt, vont être répartis par qualité et par client.

37:38On va avoir sur les grumes présentes ici des produits pour de la menuiserie, de la charpente.

37:46Et derrière, sur ce qui va être refaçonné pour de l'emballage, type produit à palettes.

37:52Et derrière, de la trituration.

37:53Donc ça va pouvoir être du papier ou des panneaux en bois.

37:57Clément Dutremé, technicien forestier territorial sur la forêt domaniale du Bois-Lévesque.

38:13Et donc une partie de la forêt domaniale de Mormal également.

38:16Donc là, c'est un chantier d'épicéa de Sitka et de Douglas.

38:19Donc suite à la tornade de 67.

38:20Donc derrière, nous allons replanter du chêne, du merisier, de la lisier terminale.

38:26Et puis d'autres essences diverses qui viendront compléter, comme le cormier par exemple.

38:32Pourquoi le câble mât ?

38:33Parce qu'on est donc sur des chantiers avec des sols très sensibles.

38:35On est sur des limons profonds.

38:37Donc ce qui nous évite de mettre des engins sur la parcelle qui ont un fort tassement.

38:44Donc là, câble mât, débardage aérien.

38:46Donc l'idée, ce serait de pouvoir faire travailler ces outils-là aussi à l'hiver.

38:50Ce qui nous permettrait de sortir du bois à l'hiver, là où les sols sont inaccessibles.

38:54Donc ici, on est sur un chantier qui est constitué avec trois employés.

38:59Donc un bûcheron.

39:01Ensuite, un opérateur débardeur, on va dire, qui est directement sur la coupe pour attacher les bois.

39:06Et puis un dernier qui sera sur les débusqueurs à proximité du câble pour pouvoir trier les bois.

39:12Et puis ensuite les ranger, pour que les camions puissent venir chercher par produit.

39:20Le 3 septembre 1944, le catho était libéré.

39:4481 ans plus tard, le catho n'oublie pas sa libération en se recueillant au mémorial 39-45,

39:51puis sur la stèle Jean Carpeza à Monté.

39:54Nous sommes réunis aujourd'hui, en ce 3 septembre, pour honorer la mémoire d'un moment capital de notre histoire locale.

40:04La libération de notre ville, le catho en Brésil.

40:08En 1944, il y a maintenant 81 années, que notre ville retrouvait enfin la liberté après quatre longues années d'occupation allemande.

40:21Cette date du 3 septembre doit être pour tous les cathésiens un rendez-vous sur la laine.

40:26Il nous permet de rendre un hommage appuyé à nos morts.

40:29Et de nous souvenir de nos concitoyens qui participèrent à la résistance,

40:32ou subirent durant toutes ces années la répression terrible de l'enveillissant nazi.

40:35Hommage à Jean Carpeza, résistant tombé en 1944.

40:40Nous sommes réunis aujourd'hui pour honorer la mémoire d'un homme

40:44dont le courage résonne éternellement dans l'histoire de notre liberté.

40:51Je veux parler de Jean Carpeza, résistant des forces françaises de l'intérieur, les FFI,

40:59dont la vie s'est achevée le 3 septembre 1944 sur la chaussée Bruneau, à Montaigne, aussi même.

41:10Notre édition est maintenant terminée.

41:11Merci de nous avoir suivis et merci de nous être toujours aussi fidèles.

41:15Retrouvez-nous tout au long de la semaine lors de nos multiples diffusions.

41:19N'hésitez pas à nous suivre également sur les réseaux sociaux.

41:21A très vite pour de nouvelles aventures.

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