- il y a 3 mois
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00:00qui a créé une entreprise là-dessus.
00:02Europe 1, la France bouge, la pépite.
00:05Avec vous Charlotte, et vous aussi, comme Jean-Dine Vannes,
00:09vous étiez chez Cartier avant de vous lancer, vous y avez passé 20 ans.
00:13Oui, exactement.
00:14Racontez-nous un petit peu votre parcours.
00:1620 très belles années chez Cartier, donc une grande partie de ma carrière.
00:21J'ai commencé au retail d'abord, j'ai passé 4 ans,
00:24c'est-à-dire à la vente et aussi en direction de boutique.
00:27Et ensuite, j'ai rejoint les équipes marketing opérationnelles de la France,
00:31où j'ai été en charge de la joaillerie de manière globale.
00:35Et ensuite, je me suis spécialisée dans la haute joaillerie.
00:37J'étais directrice de la haute joaillerie pour la France,
00:39et ensuite directrice de la haute joaillerie pour la région Europe Moyen-Orient,
00:42qui était la région la plus importante, évidemment, en termes de chiffre d'affaires,
00:46puisque tous les clients étrangers aiment beaucoup aller,
00:51évidemment, en France, ou à Genève, ou à Londres,
00:55acheter les belles pièces de la joaillerie de la maison Cartier.
00:57Voilà, donc vous, vous avez fait une grande carrière chez Cartier.
01:00Qu'est-ce qu'il fait, quand on est chez Cartier,
01:02une très belle maison française, de bijoux,
01:05qu'est-ce qu'il fait qu'on a envie de partir et de monter une boîte ?
01:08Quand on a une idée.
01:11Parfois, on a des idées, on ne le fait pas.
01:12On ne le fait pas, mais là, j'étais convaincue de mon idée, en effet.
01:14Moi, j'ai toujours adoré le vintage,
01:17dans le mobilier et dans l'horlogerie.
01:20Et en fait, quand j'étais en charge de la haute joaillerie chez Cartier,
01:23j'étais également en charge d'un point de vue business de ce qu'on appelle Cartier Tradition,
01:27qui est toute la partie vintage de Cartier,
01:28et qui est proposée aux clients pour la vente,
01:31et donc contrairement au patrimoine qui reste dans les archives de Cartier.
01:36Et en effet, je me suis dit qu'il manquait,
01:40on connaissait évidemment l'horlogerie, le mobilier,
01:42les vêtements avec, évidemment, vestiaire collective,
01:44mais la joaillerie, en fait, n'était pas du tout démocratisée.
01:48La joaillerie vintage, le seconde main,
01:51n'est pas du tout démocratisée.
01:52Parce que vous voyez, vous aviez des demandes, vous, si ça vous vient.
01:54C'est que quand vous êtes chez Cartier,
01:55vous voyez qu'il y a peut-être des gens qui ont envie de s'offrir un bijou,
01:58qui ne peuvent pas forcément s'offrir parce que ça a certains coûts,
02:02ils veulent dénicher des pièces rares.
02:04Vous vous êtes dit, il y a peut-être quelque chose à faire là-dessus
02:06pour faciliter ce second marché.
02:08Oui, exactement.
02:10Et en plus, la partie qui était développée par Cartier
02:12était très high-end.
02:14Mais en effet, toutes les autres pièces de la maison Cartier
02:16qui étaient du bijou ou de la nouvelle joaillerie,
02:18donc à des prix inférieurs,
02:20n'étaient pas du tout ouverts à la clientèle de manière générale.
02:25Et donc, moi, je trouve que les bijoux anciens,
02:28quelle que soit leur période,
02:30il y a des pièces qui sont extraordinaires en termes de créativité.
02:33Et qu'en effet, c'était important pour moi aussi
02:35de montrer cette beauté
02:37et ce côté très éclectique dans la joaillerie,
02:41que ce soit dans les maisons ou en dehors des maisons,
02:44puisque une des particuliers de la réalité de la joaillerie,
02:47c'est que 80% de la joaillerie n'est pas signée.
02:49Et on le retrouve beaucoup dans le vintage et dans la second main.
02:53Parce que c'est très sentimental.
02:55Oui, mais par exemple, l'horlogerie, 100% est signée à peu près.
02:57C'est vrai.
02:58Donc, on peut faire un parallèle entre le mobilier, par exemple,
03:02et la joaillerie,
03:02parce qu'en effet, il y a toute cette manne de pièces
03:05qui est extraordinaire,
03:07et qu'en fait, les gens ne connaissent pas forcément.
03:09Et donc, l'idée m'est venue, évidemment, au départ, par quartier tradition.
03:14Et puis, c'est au moment du Covid, je crois qu'il y a eu un déclic.
03:16Oui, c'était juste avant le Covid, en fait.
03:18Qu'est-ce qu'il y a eu comme déclic au moment du Covid ?
03:19Il y en a eu des créations d'entreprise.
03:21Il y a plein qui se sont créés aussi.
03:23Oui, exactement.
03:25Voilà, j'ai eu cette idée, je me suis dit, il faut creuser.
03:28Donc, voilà, j'ai commencé à travailler sur le projet,
03:30à voir si c'était viable, s'il y en avait, il y avait une vraie demande.
03:33Et il y en avait une.
03:34Et donc, c'est comme ça que vous avez créé.
03:37Et donc, c'est comme ça, voilà.
03:38C'était en 2022, ça a trois ans, Castafior.
03:41Le nom, c'est lié à ?
03:42Alors, le nom, c'est lié, évidemment, aux bijoux.
03:45Et justement, à cette idée que les bijoux doivent être portés
03:50avec envie, bonheur et sans aucun complexe.
03:56Voilà, les bijoux, c'est beau et ça fait vraiment partie de la vie.
04:01Donc, il ne faut pas les cacher, au contraire, il faut les assumer.
04:04On les sort du coffre.
04:04Allez, c'est à vous pour le pitch.
04:06Charlotte Ray, Castafior, on vous écoute.
04:09Alors, donc, Castafior, c'est une marketplace de bijoux vintage et seconde main
04:13où tous les bijoux sont authentifiés et certifiés par des experts joailliers.
04:18Les bijoux qu'on présente sur le site aujourd'hui
04:20proviennent de revendeurs professionnels, pour la plupart,
04:25et également de particuliers à qui on offre justement une solution digitale
04:29avec en effet une clientèle internationale
04:32et à qui on permet de proposer des prix justes.
04:36L'ADN de Castafior, c'est vraiment aussi de montrer que les bijoux doivent être portés,
04:41doivent être assumés, portés au quotidien.
04:46Donc, un peu ce que disait Astrid tout à l'heure avec Jean-Dine Van.
04:49Voilà, c'est vraiment un accessoire de mode comme un autre.
04:52Et puis aussi, cette volonté, évidemment, de sortir des coffres, des trésors cachés,
04:57de montrer au monde, en effet, la créativité et la beauté de la joaillerie de manière générale.
05:01Évidemment, cette seconde main, ce vintage,
05:03c'est aussi, il y a aussi une raison économique et écologique
05:08à ce qu'on sort ces bijoux des coffres et qu'on les mette au devant de la scène.
05:12Merci, Charlotte Ré, pour votre pitch cofondatrice de Castafior.
05:15Vous êtes combien dans l'entreprise ?
05:17Alors, aujourd'hui, on est sept.
05:19Sept quand même.
05:19Il y a quoi ? Il y a ceux qui vont dénicher les produits,
05:22ceux qui vont les faire expertiser ?
05:24Il y a en effet une équipe commerciale qui va dénicher des produits
05:27et surtout qui fait en sorte que le service client soit, j'espère, irréprochable.
05:32Parce qu'il faut accompagner les clients,
05:34même si c'est un site internet, dans leur achat.
05:37Oui, cette confiance qu'évoquait Astrid.
05:40Voilà, exactement.
05:41Dès qu'on parle de numérique et encore plus pour des bijoux de qualité,
05:45il faut les encadrer.
05:47Oui.
05:48On a aussi une personne qui s'occupe de toute la partie communication,
05:52du branding, des réseaux sociaux.
05:54Moi, j'ai à cœur, en effet, que les bijoux soient montrés portés.
05:56Donc, on fait beaucoup de shooting
05:57et on essaie de moderniser le bijou vintage,
06:00de montrer des broches portées sur des vestes en jean.
06:02Alors, c'est quoi ? Vous vendez quoi ? Le prix moyen, c'est quoi ?
06:04Le prix moyen est à 2500 euros.
06:06Donc, on a un prix moyen qui est très élevé.
06:09Qui nous a surpris, d'ailleurs.
06:10Ce n'était pas du tout dans nos plans au début.
06:12C'est quoi ? Par exemple, 2500 euros, vous vendez quoi ?
06:152500 euros, on peut vendre une paire de créoles diamants,
06:19on peut vendre une bague marguerite avec une petite émeraude,
06:22on peut vendre également une pièce de chez Dean Van,
06:27une bague menotte en or ou un colis en or.
06:31Non, c'est bon.
06:32Fabrice, on est en train de partir avec vous, on est en train de voir les bijoux.
06:36Moi, je termine parce que j'ai plein d'atouts
06:37que j'aimerais mettre en avant sur ce que vous faites, Charlotte.
06:41Déjà, vous avez une croissance impressionnante.
06:43Vous ne l'avez pas dit, mais vous avez eu un chiffre d'affaires
06:46qui a accrui très rapidement.
06:48Alors, je n'ai pas en tête le chiffre d'affaires actuel,
06:49mais vous pouvez peut-être le partager.
06:51Mais pardon, vous achetez et vous touchez une com ?
06:54Ou comment ça se passe ?
06:56Allez-y, ça m'aille de commission.
06:59Allez-y, on comprenne le modèle économique.
07:01Le business model est un business model basé sur la commission,
07:04donc c'est une vraie marketplace.
07:05Donc, en effet, on n'achète pas de stock,
07:07on n'est pas propriétaire de notre stock,
07:09on est comme un intermédiaire,
07:10donc on prend une commission sur les ventes.
07:12C'est mieux ça ?
07:13Oui, ça lui permet d'être très agile et très scalable finalement.
07:15Il n'y a pas besoin d'acheter,
07:16donc de dépenser de l'argent avant de vendre.
07:20Donc, c'est un modèle extrêmement agile
07:21qui peut rapidement croître.
07:23Et moi, j'ai une question.
07:25Ce que je trouve sur votre site,
07:27est-ce que je trouve le même objet ailleurs ?
07:29Parce que ça, c'est aussi,
07:30quand on est une marketplace,
07:32après, on s'amuse à comparer.
07:34Alors, en effet, vous pouvez trouver ailleurs.
07:37Donc, ce n'est pas d'exclusivité ?
07:38Non, sur d'autres marketplaces.
07:39Après, toute la partie des bijoux qui vient de particuliers
07:44est en exclusivité chez Castafior.
07:46Et on a quand même quelques revendeurs,
07:48en particulier plutôt haut de gamme,
07:50qui sont en exclusivité chez Castafior.
07:52Et ça, c'est mentionné ?
07:53Non, ce n'est pas mentionné.
07:54Vous devriez peut-être, si je peux me permettre.
07:56En tout cas, vous avez plein d'atouts,
07:58parce qu'effectivement,
07:59c'est la double expertise qui va rassurer aussi les acheteurs.
08:03Le site internet qui est extrêmement bien exécuté,
08:05c'est pour ça que je parlais d'un écran.
08:06C'est ça, ça vient de là, le mot écran ?
08:09Oui, c'est en fait, il met en valeur les bijoux.
08:14On sent effectivement qu'il y a beaucoup de travail qui est derrière,
08:18qui va permettre de rassurer le futur achat,
08:19et qui donne envie d'aller sur le site internet.
08:23Autre élément que je trouve extrêmement intéressant,
08:25c'est qu'aujourd'hui, c'est un marché qui est très peu digitalisé.
08:30C'est partie des pionniers.
08:32Il y a une prime au premier rentrant.
08:34Après, il y a quand même un enjeu de rapidité dans l'exécution,
08:37parce qu'une fois que vous aurez éduqué le marché,
08:39et que vous aurez suscité l'intérêt auprès d'autres concurrents,
08:42il va falloir continuer à exister.
08:45Ce que j'ai trouvé également intéressant,
08:46c'est que vous avez une vraie proposition de valeur.
08:49Vous avez trouvé ce qu'on appelle, dans le monde des startups,
08:51le product market fit.
08:52C'est-à-dire l'adéquation produit-marché,
08:54ce qui vous permet de tirer votre croissance.
08:56Vous êtes à la fois une réponse aux attentes de consommation responsable,
08:59et en plus, vous avez cette opportunité aujourd'hui
09:01d'avoir le leadership sur le secteur.
09:04Vous avez, je crois, une communauté engagée de 50 000 membres.
09:06C'est beaucoup.
09:07C'est énorme.
09:09Il y a des achats, peut-être, qui se font directement sur Instagram ou pas.
09:13Je ne sais pas si c'est déjà la critique.
09:15En tout cas, on a eu la chance de recruter pas mal de nouveaux clients
09:19grâce à notre Instagram,
09:22en particulier des clients internationaux,
09:25des Américains, des Japonais et des Italiens.
09:29Donc, en effet, au départ, c'est vrai que cet Instagram,
09:32c'est vraiment l'image de Castellar.
09:33C'est vrai que c'est 50 000 un.
09:36On va tous abonner.
09:37C'était vraiment notre image.
09:42En fait, on s'est rendu compte que cette image plaisait beaucoup
09:44et donc, en fait, nous permettait d'attirer de plus en plus de clients.
09:48Ça pouvait être tout à fait transactionnel.
09:50Je voulais souligner aussi une chose,
09:53c'est le processus de création.
09:55J'ai vu beaucoup d'entrepreneurs
09:57qui, après 20 ans dans une entreprise,
09:59identifient un sujet
10:01qui n'est peut-être pas complètement bien géré
10:02par l'entreprise dans laquelle il est
10:04et ils décident de se lancer.
10:05Donc, j'imagine que vous aviez déjà la fibre entrepreneuriale
10:07parce que ce n'est pas si évident que ça
10:09que de tout lâcher
10:10et de se lancer.
10:12Il faut quand même une part du courage
10:13ou d'inconscience, je ne sais pas.
10:15Mais voilà, comment on se lance ?
10:17En fait,
10:19je ne sais pas si j'avais une fibre entrepreneuriale.
10:22J'avais déjà eu quelques idées, en effet,
10:23que je n'avais pas mis à exécution
10:26dans mes idées,
10:29dans mes années précédentes
10:31qui n'avaient rien à voir avec la joaillerie.
10:32Et en effet,
10:35en fait, quand j'ai eu cette idée,
10:36j'avais 45 ans,
10:3720 ans de quartier derrière moi
10:39et je me suis dit,
10:39si je ne le fais pas maintenant,
10:40je ne le ferai jamais.
10:41Oui, c'est là que j'en dis ça.
10:42Donc, je me suis dit,
10:44tu n'as pas grand-chose à perdre.
10:46De toute façon,
10:47si tu te plantes,
10:49tu auras quand même
10:49un très beau bagage
10:51qui sera certainement intéressant
10:53et désirable
10:53pour d'autres entreprises.
10:54Et si tu y arrives,
10:56pour Dean Van.
10:57Absolument.
10:58Et d'ailleurs,
10:59Dean Van suit Castafior
11:01avec un grand intérêt.
11:02Et si je peux me permettre aussi,
11:04un des éléments forts,
11:05justement,
11:06de l'idée que vous avez eue,
11:07c'est l'incarnation.
11:09C'est de vous voir,
11:09justement,
11:10sur les vidéos.
11:12Elle incarne bien,
11:13c'est ça que vous dites.
11:13l'histoire du produit.
11:15Et ça, je trouve que c'est
11:16un gage de confiance
11:17assez extraordinaire.
11:18Merci.
11:19Ça fait du bien.
11:20Je vous invite à aller faire
11:21un petit tour du côté
11:22du compte Insta de Castafior.
11:23Moi, j'ai regardé
11:24une très belle broche
11:25à mettre dans les cheveux,
11:25mais elle n'est déjà plus disponible.
11:26Ce n'est pas grave.
11:27J'ai regardé,
11:27mais il n'y a que pour femmes.
11:29Ah bon ?
11:29On a aussi quelques pièces pour femmes.
11:31D'ailleurs,
11:31on a des pièces d'Invan.
11:33Mais oui, évidemment.
11:34Je vais regarder un peu plus en détail.
11:36Peut-être pas dans le fil d'Instagram.
11:38Je vous l'accorde.
11:39Benjamin, tu vas regarder.
11:40On va écouter les conseils de Fabrice
11:42parce que si vous êtes parmi nous
11:43ce soir, Charlotte,
11:44c'est aussi parce qu'il y a des besoins.
11:45Le besoin le plus important,
11:47c'était ?
11:48C'était sur le sujet
11:49de l'équilibre
11:50entre le budget consacré
11:51à la notoriété
11:52et le ROI direct.
11:54Le revenu direct
11:55et la com.
11:56Et puis, on va passer
11:58un petit coup de fil
11:59au cofondateur
12:01de l'Or du Monde, Benjamin.
12:02Oui, une entreprise familiale
12:04passée il y a 6 ans
12:05sur Europe 1.
12:07Or du Monde,
12:08c'est le nom de la marque,
12:08effectivement.
12:09Et donc, on lui passera
12:10un coup de fil
12:10pour avoir de ses nouvelles
12:11sur ses bijoux.
12:13Les bijoux, en ce moment,
12:14c'est la scène
12:15et leur refuge.
12:16Voilà, c'est ça.
12:16Allez, restez avec nous.
12:17On va écouter
12:18FR David Words
12:19sur Europe 1.
12:22Et c'est sur Europe 1, évidemment.
12:2321h-22h.
12:26Elisabeth Assaillag
12:27sur Europe 1.
12:28Bienvenue, si vous nous rejoignez
12:38sur Europe 1, ce soir.
12:39Des brillons, des paillettes
12:40dans nos vies grâce aux bijoux,
12:42grâce à une belle maison française
12:43qui a su restée indépendante,
12:45créée par Jean-Din Van,
12:46d'une mère bretonne
12:47et d'un père vietnamien.
12:49C'est peut-être que de là
12:50que ça lui vient,
12:51Astrid Demont-Liveau,
12:52la patronne de Din Van
12:52est parmi nous ce soir,
12:53c'est peut-être de là
12:54que lui vient cette grande liberté.
12:56Absolument.
12:56De son univers,
12:58de son enfance.
12:59De sa diversité,
13:00de son enfance.
13:01Il a grandi en Bretagne
13:03et donc son père
13:04est un immigré vietnamien
13:06qui a fui la guerre
13:08et qui a ensuite
13:10eu le métier de lacqueur
13:11qui était un savoir-faire
13:13assez ancestral
13:15et il a notamment été
13:17lacqueur chez Cartier.
13:18Ah voilà, tout se rejoint.
13:19Donc la boucle était bouclée.
13:20Tout se rejoint.
13:21Nous sommes toujours
13:22avec la start-up
13:23de ce soir.
13:24La start-up s'appelle
13:25Castafior,
13:26sa fondatrice
13:27est charlotterée.
13:29J'espère que vous êtes allé
13:30faire un petit tour
13:30parce que c'est vraiment joli.
13:32Ce sont des bijoux
13:34de seconde main
13:34mais pas seulement.
13:35En fait,
13:36ce n'est pas seulement
13:36de seconde main.
13:37C'est vintage seconde main.
13:38On en parlait tout à l'heure
13:39en écoutant la musique.
13:41Astrid,
13:42il y a une vraie différence,
13:43Astrid Demont-Liveau,
13:44entre le vintage
13:45et la seconde main.
13:46On a tendance
13:46à tout mélanger
13:47mais ce n'est pas vrai.
13:48En fait,
13:48c'est très différent
13:49parce que la seconde main,
13:51ça va être un bijou
13:52que vous allez pouvoir
13:53retrouver en gamme
13:54et en collection
13:54actuellement
13:56dans les maisons de joaillerie
13:57alors que le vintage,
13:59ça va être une histoire
14:00beaucoup plus forte
14:02et souvent des pièces uniques
14:03parce qu'elles ont
14:04un certain nombre
14:04d'années d'existence
14:06et donc vous allez avoir
14:07un produit unique
14:08qui porte une histoire
14:09et c'est souvent ça
14:10qui est très intéressant.
14:13C'est cette histoire émotionnelle
14:14que d'ailleurs
14:14Castafior raconte très bien
14:16dans toutes ces vidéos-là.
14:19Donc,
14:19il y a une histoire
14:20et d'ailleurs,
14:20est-ce que Charlotte,
14:21vous mettez en avant
14:22des histoires ?
14:23Est-ce que moi,
14:24en tant que consommatrice
14:25qui n'y connaît pas grand-chose
14:26à la bijouterie,
14:27à la joaillerie,
14:28est-ce que je peux découvrir
14:29via Castafior,
14:31ce qui ferait peut-être
14:32une valeur ajoutée,
14:33l'histoire de petits ateliers,
14:35de bijoux qu'on ne connaît pas ?
14:37C'est-à-dire qu'ils sortent
14:38du plus connu.
14:40Oui, en effet,
14:40on a mis en place
14:41dès le début de Castafior
14:42des petites séquences
14:44sur Instagram
14:45et que maintenant,
14:46on retrouve sur le site internet
14:47qui s'appelle
14:47Did You Know
14:48et en fait,
14:49où on explique
14:50soit les histoires
14:51d'un joaillier en particulier,
14:54soit l'histoire d'un certi,
14:55l'histoire d'une pierre,
14:57etc.
14:58Donc,
14:58on a essayé justement
14:59de rendre
14:59l'histoire de la joaillerie
15:01assez ludique
15:01et sympathique
15:02et justement,
15:03pour permettre aux gens
15:04de s'y connaître mieux
15:05et de rêver
15:06avec cette pièce.
15:07Vous ne connaissez pas
15:07et vous nous dites
15:09ce soir,
15:10ça vaut la peine,
15:11ça vaut le détour ?
15:12Alors,
15:13moi,
15:13c'est plutôt un chéniste
15:15qui s'appelait
15:16Georges L'Enfant
15:16que moi,
15:17je ne connaissais pas
15:18en créant Castafior
15:20et qui,
15:20en fait,
15:21est un chéniste
15:22dans les années 40-50
15:23qui a travaillé
15:23pour tous les grands joailliers
15:25de la place Vendôme
15:26pour Cartier,
15:27Vendclef,
15:28Bulgarie,
15:29Mélériau
15:30et en fait,
15:31c'est lui qui...
15:32Donc,
15:32parfois,
15:33on retrouve la double signature
15:34L'Enfant et Hermès,
15:36pardonnez-moi,
15:36c'est lui qui a créé aussi
15:37le bracelet
15:38chaîne d'encre Vendôme
15:40qui est une chaîne d'encre
15:42avec un or très travaillé.
15:45Donc,
15:45voilà,
15:46on découvre des métiers,
15:48des savoir-faire
15:49aussi à travers Castafior.
15:51C'est le moment
15:51des conseils
15:52de Fabrice Marcella
15:53qui est le coach
15:53de ce soir de la France Bouge
15:54parce que vous avez
15:55des besoins,
15:56justement,
15:56cette histoire
15:57de trouver le bon équilibre
15:58entre la visibilité
16:00mais aussi les revenus
16:01qui rentrent dans les caisses.
16:03Europe 1
16:05Le réseau
16:05La France Bouge
16:06Fabrice
16:07Et oui,
16:08parce que le nerf de la guerre,
16:09ça reste quand même
16:09à la fois le financement
16:11et en même temps
16:12d'aller chercher
16:12du chiffre d'affaires.
16:13Vous connaissez sûrement
16:14cette formule
16:15qui permet de définir
16:16ce qu'est une start-up.
16:17On parle d'innovation
16:18qui répond à un problème
16:19sur un marché suffisamment profond
16:21et tout ça étant limité
16:22par des ressources
16:22et donc ces ressources,
16:24il faut pouvoir bien les investir
16:25les investir au bon endroit
16:26en fonction de sa maturité.
16:27Et votre problématique,
16:28vous,
16:28c'est de savoir
16:29est-ce que vous mettez
16:30davantage de budget
16:31pour aller chercher
16:32de la notoriété
16:33auprès de la presse,
16:34auprès d'événements
16:35ou d'influences,
16:36tout ça pour finalement
16:38accroître votre notoriété
16:39mais ça coûte cher
16:40sans être certain
16:41du retour sur investissement.
16:44En tout cas,
16:44ce n'est pas simple à mesurer.
16:45Et l'autre possibilité,
16:48c'est de faire ce qu'on appelle
16:48de l'acquisition digitale.
16:49En gros,
16:50c'est d'aller acheter
16:51par exemple des mots-clés
16:52ou en tout cas
16:53se faire référencer
16:54auprès des moteurs de recherche
16:55tels que Google.
16:56Ça coûte cher
16:57mais par contre,
16:57on arrive facilement
16:58à suivre le retour sur investissement.
17:00Et donc,
17:01je me suis dit
17:01pour répondre à votre question,
17:03quoi de mieux
17:03que d'aller s'inspirer
17:04auprès de startups
17:06qui vous ressemblent un petit peu.
17:06Vous me faites beaucoup penser
17:07à Selency.
17:09Vous êtes un peu
17:09le Selency du bijou.
17:10Selency étant plutôt
17:11dans le monde de la brocante.
17:12C'est assez chic comme compliment.
17:13C'est assez chic.
17:14C'est d'ailleurs un peu grâce
17:15à Selency
17:16que j'ai eu cette idée.
17:17En tout cas,
17:18il y a beaucoup de codes,
17:19beaucoup d'éléments.
17:21Je ne sais pas
17:22si vous êtes allé jusqu'au bout
17:23de cette inspiration-là
17:25et c'est ce que je vais essayer
17:25de faire maintenant.
17:27En tout cas,
17:27qu'est-ce qui fait le succès
17:28de Selency
17:29sur comment ils ont réparti
17:31en tout cas
17:31leur investissement
17:32pour pouvoir se faire connaître ?
17:34En première année,
17:34la répartition était la suivante.
17:3670% de leur budget
17:38était dédié
17:38à du ROI direct.
17:40Donc,
17:40performance digitale,
17:41optimisation du site,
17:42achat de mots-clés.
17:43Ce qui était visé avant tout,
17:45c'est de faire la preuve
17:45de leur traction,
17:47d'aller chercher de la croissance.
17:4820% ont été dédiés
17:49plutôt à de la notoriété
17:50avec des contenus experts,
17:52événements privés,
17:53ce que vous faites déjà.
17:54Et 10% visait
17:55à aller tester
17:56des nouveaux canaux,
17:57faire un peu d'innovation.
17:58J'ai le sentiment
17:59que cette phase-là,
17:59vous l'avez déjà faite
18:00parce que vous avez déjà
18:01quand même 3 ans d'existence.
18:02On voit que vous avez
18:03une très forte croissance.
18:04Donc, vous êtes plutôt
18:04sur leur deuxième répartition
18:07de leur budget
18:08une fois la croissance trouvée.
18:09C'est 60% sur de la performance,
18:12donc scaling sur des canaux
18:13qui fonctionnent.
18:1330% en notoriété
18:14et 10% toujours
18:16qu'ils ont conservé
18:17en innovation.
18:18Pourquoi ?
18:18Là, l'idée,
18:19c'est à chaque fois
18:19d'aller faire un peu
18:20cette découverte
18:22des nouvelles pratiques
18:23pour pouvoir aller
18:24sur des nouveaux canaux
18:25et continuer à grandir.
18:25Et là, ce sera scalable.
18:27Et là, c'est déjà scalable.
18:28C'est déjà scalable.
18:29Ce que j'entends,
18:30c'est que vous cherchez
18:31un dérelai de croissance.
18:32Et d'ailleurs,
18:32vous ne l'avez pas dit,
18:33vous êtes en pleine levée de fonds.
18:34C'est-à-dire qu'on peut être
18:34client chez vous en ce moment,
18:35mais aussi,
18:36on peut être actionnaire
18:37puisque vous êtes en opération
18:38de crowdfunding
18:39et vous avez déjà
18:40atteint 1,6 millions
18:41si je ne me trompe pas
18:42et encore quelques possibilités
18:45d'aller investir
18:46dans votre boîte.
18:47Ça, c'est très très bien.
18:49Vous disiez aussi, Fabrice,
18:50dans vos petites notes
18:51que c'est un...
18:51Elle est pionnière
18:52sur un marché
18:53qui n'est pas vraiment exploité.
18:55Et oui, alors,
18:56c'est à la fois un avantage...
18:57Mais je pensais
18:58que c'était déjà exploité,
18:59non ?
18:59Pas tant que ça ?
18:59Eh bien non, en fait,
19:01ça n'existe pas tant que ça.
19:02Sur ce sujet-là,
19:02ça représente...
19:03Enfin, le vintage en plus
19:04ne représente que 5%
19:05si je ne me trompe pas du marché
19:07et la partie digitale,
19:08elle est quasi inexistante.
19:10L'inconvénient et le risque
19:11par rapport à ça,
19:12c'est de faire de la pédagogie
19:13et de nouveau...
19:14C'est ça, c'est pour ça
19:14qu'on disait qu'il faut expliquer.
19:15De dépenser beaucoup d'argent
19:16mais pour éduquer vos clients
19:17à aller peut-être
19:18certaines fois sur d'autres sites.
19:19Donc, c'est le risque
19:20et c'est pour ça
19:20qu'il y a un enjeu de rapidité.
19:22Peut-être une dernière chose
19:23que j'ai pu voir chez CNC
19:25et qui a bien fonctionné
19:26parce que dans votre brief,
19:27vous parliez également
19:28de l'international.
19:29CNC a commencé à investir
19:35et qui venait de l'étranger.
19:37Donc, en fait,
19:37c'était une preuve de traction
19:38sans aller la chercher.
19:39Vous avez déjà des achats
19:40à l'étranger ?
19:41Oui, aujourd'hui,
19:41on est à plus de 40%
19:42à l'étranger.
19:44C'est beaucoup !
19:45Alors, presque 50% en valeur
19:47et 35% en volume.
19:50Mais ce qui est déjà beaucoup.
19:50C'est énorme !
19:52C'est plein d'avenir.
19:54Il y a une vraie appétence
19:54du vintage,
19:55en particulier aux Etats-Unis.
19:57Donc, voilà,
19:57c'est un marché
19:58à développer fortement.
19:59Qu'est-ce qu'on vous achète
20:00le plus ?
20:00Des bagues ?
20:01Des colliers ?
20:02Des bagues.
20:02Des bagues.
20:03Et 50% de signés,
20:0550% de non-signés.
20:06Donc, le non-signé
20:07a quand même
20:07toujours beaucoup de...
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