00:00Il faut qu'il y ait une négociation entre partis de gouvernement pour faire en sorte qu'on ait un budget.
00:04Un budget, c'est de la protection, c'est de la projection pour les Français et on a besoin d'un budget.
00:09Et donc oui, il nous faudra faire tous des concessions.
00:11Les LR, Renaissance, Modem, Horizon et les socialistes.
00:16Je vous cite une phrase, vous me dites si c'est la vôtre.
00:18Si on veut faire passer un budget, il faut offrir une victoire symbolique à la gauche sur l'imposition des plus fortunés.
00:23C'est une sombre connerie, je vous cite, mais il va bien falloir le faire.
00:27Oui, c'est moi, mais c'est public en plus cette phrase.
00:30C'est bien pour ça que je le dis.
00:32C'est une sombre connerie, mais il faut le faire.
00:33Bien sûr, l'attaque Zuckman, je me suis battu contre dans l'hémicycle, elle a été votée d'ailleurs par l'Assemblée Nationale.
00:43C'est une connerie, on a pris des exemples.
00:45L'exemple le plus frappant, c'est évidemment Mistral, Mistral ou d'autres grandes entreprises, des start-up incroyables, un succès incroyable.
00:53Vous savez, c'est la société numéro un d'intelligence artificielle française.
00:56Ils ont plus de 10 milliards de valorisation.
01:00C'est un succès incroyable pour les Français.
01:02Cette société-là, si elle a la taxe Zuckman, n'aurait pas pu exister en France.
01:06Pourquoi ? Parce qu'en fait, elle ne gagne pas d'argent, elle perd de l'argent en permanence, mais elle a une valorisation de plusieurs milliards.
01:12Donc, les propriétaires qui travaillent à l'intérieur de leur entreprise, Arthur Mensch, toute son équipe, en fait, ne pourraient pas payer la taxe.
01:20Donc, ils seraient obligés de partir.
01:22Vous êtes en train, exactement, de me dire l'inverse de ce que vous défendez.
01:26C'est pour ça que je vais aller jusqu'au bout.
01:27Une taxe Zuckman, s'il faut y aller, parce que les socialistes, ils veulent absolument un symbole, il faut absolument enlever l'outil de production dans le patrimoine.
01:37Sinon, vous savez quoi ? On se ruine nous-mêmes.
01:40On gagne un peu d'argent la première année, et sinon on se ruine.
01:42Qu'est-ce qui coûte le plus cher, Sylvain Maillard ? Les concessions aux socialistes ou pas de budget ?
01:47En réalité, la question se pose ainsi.
01:48Vous voulez arracher un budget et vous n'avez d'autres choix que de tendre la main aux socialistes, sinon il n'y a pas de budget.
01:53Qu'est-ce qui coûterait le plus cher aux Français ?
01:54Pas de budget.
01:55Vous en êtes convaincu ?
01:56Oui, convaincu.
01:57Par exemple, je pars sur l'armée.
02:00L'armée, on a voté une loi de programmation, il faut qu'on monte en cadence.
02:04Si jamais nous n'avons pas de budget, comme nous l'avons eu l'année dernière, nous n'avons pas eu de budget, on a attendu un mois, un mois et demi.
02:09C'est des retards dans les commandes et dans les livraisons plus tard.
02:12Vous vous souvenez, l'année dernière, ça devait être le chaos, la chie en lit, ce ne fut pas le cas.
02:16Autre exemple, il y a des indexations automatiques.
02:19Et la loi revient sur ces indexations automatiques.
02:21Par exemple, les retraites.
02:22L'indexation se fait directement des retraités sur l'inflation.
02:26Et donc, dans ces cas-là, c'est très simple, il y a une augmentation automatique, quel que soit le niveau d'inflation, ça coûte des milliards.
02:33Pas de budget, c'est plus cher que les concessions.
02:35Mais expliquez-nous, Sylvain Maillard, comment dans un pays ?
02:37Et pour les chefs d'entreprise, vous avez eu la gentillesse de mentionner ce que j'ai ?
02:40Évidemment, vous arrêtez, on va attendre, on va attendre.
02:45Ce qu'il y a de pire, c'est l'attente.
02:46En économie, c'est la confiance le plus important.
02:49Et donc, vous brisez cette confiance, donc c'est très important d'avoir un budget.
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